Culture cellulaire/Culture sous la flamme
La culture sous la flamme, généralement celle d'un bec bunsen, était la méthode utilisée en majorité jusqu'aux années 1990 pour travailler en condition stériles. Héritée de la culture bactérienne, elle permet d'obtenir facilement un petit espace de stérilité quasi-totale, mais impose des conditions de travail lourdes.
Disposition du matériel et principe de fonctionnement
[modifier | modifier le wikicode]Il faut une flamme, posée au milieu d'un tissu imprégné d'un décontaminant (par exemple de l'eau de Javel). Tout ce qui est dans un rayon de dix à quinze centimètres autour du pied de la flamme est en zone propre, le reste est en zone sale. Il faut laisser fonctionner le système à vide pendant quelques minutes avant de s'en servir.
Le principe est simple : la flamme crée un courant de convection ascendant, qui entraîne et brûle toutes les particules présentes à proximité. Il se forme donc une "cloche" d'air ascendant, sous laquelle aucune particule ne peut se déposer : tout ce qui est sous le niveau de la flamme ne peut pas se contaminer par dépôt. De plus, la flamme sert à stériliser directement les goulots de tout ce qu'on y ouvre. Cela impose de travailler avec du matériel qui résiste à la chaleur, tel du pyrex.
Inconvénient
[modifier | modifier le wikicode]L'obligation d’utiliser du matériel en verre, lourd et fragile, est pénible quand il s'agit de faire de grandes cultures. De plus, l’utilisation du gaz est rarement possible de nos jours, pour des conditions de sécurité. Enfin, la zone propre est relativement petite.
Bien adaptée à la culture des bactéries, la culture cellulaire sous flamme a laissé la place à la Culture sous PSM.