En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Grammaire : Alphabet Égyptien ancien/Grammaire/Alphabet », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Il existe trois sortes de hiéroglyphes:
les unilitères
les bilitères
les trilitères
Seuls les unilitères sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Pseudo-alphabet hiéroglyphique, dans l’ordre conventionnel des dictionnaires et des grammaires.
En égyptien ancien, les cinq premières lettres du tableau (ȝ, ỉ, j, ˁ et w.) correspondent soit à des semi-consonnes, soit à des consonnes dont l’équivalent n’existe pas en français (occlusive glottale ou laryngale). Les égyptologues les ont assimilé à des voyelles à part entière, afin de faciliter la prononciation.
Lorsque plusieurs consonnes se suivent dans la translittération d’un mot égyptien écrit en hiéroglyphes, on ajoute oralement les sons [e] ou [ɛ].
Les « voyelles » suivies d’un m ou d’un n ne sont pas nasalisées.
Les consonnes n’étant pas écrites dans le texte hiéroglyphique sont notées entre parenthèses dans la translittération.
En plus des parenthèses, la translittération de l’égyptien ancien utilise le point (.), le trait d’union (-), et le double trait d’union en biais (⸗). Voici leurs emplois :
Le point sépare le radical du suffixe (Le t du féminin, le w du masculin pluriel, le wt du féminin pluriel, le suffixe verbal.).
Le trait d’union signale un mot composé.
Le double trait d’union en biais relie le pronom personnel suffixe au mot auquel il se rapporte.