Aller au contenu

« Utilisateur:Ambre Troizat/Ouvrages à propos de Saint-George » : différence entre les versions

Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Bibliographie (Contemporains de Saint-George [1735 - 1809]) : 2014 - James C. Thompson, Thomas Jefferson's Enlightenment : Paris 1785
→‎Bibliographie (Contemporains de Saint-George [1735 - 1809]) : Sociabilité de Saint-George : Les loges maçonniques
Ligne 390 : Ligne 390 :
|-
|-
|}
|}

=== Sociabilité de Saint-George : Les loges maçonniques ===

==== Loge du Contrat social ====

{{Citation bloc|The oldest of these was La Loge du Contrat social de st. Jean d'ecosse ... Charles Pierre-Paul, Marquis de savalette de Langes, founded this lodge in 1771|Loge du Contrat social dans {{bibliographie|Q27781200}}, 2014<ref>{{bibliographie|Q27781200}}, 2014, [https://books.google.fr/books?id=X9eUBwAAQBAJ&lpg=PA17&dq=Charles-Pierre-Paul%20Savalette%20de%20Langes%20%2B%20Chevalier%20de%20Saint-George&hl=fr&pg=PA17#v=onepage&q&f=false page 17]</ref>}}.

==== La Loge Olympique ====

"''La réforme opérée par [[w:Christoph Willibald Gluck|Gluck]] et [[w:Niccolò Vito Piccinni|Piccini]] dans la musique française vint heureusement porter remède à cet état précaire. Des œuvres plus larges, plus vraies, mieux senties, remplacèrent les pâles compositions qui avaient précédé. Des praticiens habiles se formaient de toutes parts à l'école du style sévère et des combinaisons savantes de [[w:Christoph Willibald Gluck|Gluck]]. Le [[w:Concert Spirituel|concert spirituel]] qui était alors sous la direction de '''Le Gros''', profita de toutes ces innovations, s’enrichit de tous ces progrès ; son répertoire devint plus varié, son orchestre se montra plus nombreux et plus fort ; et pour que la réforme fût entière, on améliora jusqu'aux dispositions matérielles du local : des loges furent construites, des décorations élégantes se dessinèrent, en honneur de la musique qui s'était faite plus riche et plus belle. Le concert spirituel occupait par autorisation de Louis XVI, l’emplacement où se trouve aujourd’hui la salle de spectacle aux [[w:Palais des Tuileries|Tuileries]], lorsqu’il termina vers [[w:1791|1791]] la première phase de son existence.''

''Comme on peut le penser, le concert spirituel, une fois sa vogue déclarée n’avait pas été long-temps sans provoquer les imitations. Toute heureuse entreprise fait naître infailliblement des entreprises rivales qui visent au même succès. Ainsi, le [[w:Concert des Amateurs|concert des amateurs]] fondé en [[w:1775|1775]]<ref>"Le Concert des Amateurs est une société d’organisation de concerts musicaux en France, créée en 1769 et disparue en 1781", [[w:Concert des Amateurs|fr.Wikipédia]].</ref> à l’[[w:Hôtel de Soubise|hôtel de Soubise]], par le fermier-général de La Haye<ref>[https://books.google.fr/books?id=nkFJAAAAcAAJ&lpg=PA224&ots=YoOPK3VDVQ&dq=Charles%20Marin%20de%20La%20Haye%20des%20Fosses&hl=fr&pg=PA225#v=onepage&q=Charles%20Marin%20de%20La%20Haye%20des%20Fosses&f=false Charles Marin de La Haye] des Fosses, Ecuyer, l’un des Fermiers Généraux de S. M. depuis 1761, né le 4 mai 1736, épousa le 3 décembre 1755 Demoiselle Marie-Adélaïde-Victoire Bouret, fille d’Etienne-Michel Bouret, Ecuyer, aussi l’un des Fermiers Généraux de S. M. Administrateur Général des Postes de France, & de Dame Marie-Thérèze Tellès-Dacosta ; & de ce mariage il a deux enfans, qui suivent.<br />Etienne-marie de la Haye, Ecuyer, naquit le 11 août 1757.<br />Antoine-philippe de la Haye, Ecuyer, naquit le 3 août 1763.<br />Cf biographie contradictoire ''La Bibliothèque de [http://histoire-bibliophilie.blogspot.fr/2013/07/la-bibliotheque-de-lhotel-lambert.html l’hôtel Lambert]'' "En 1745, Marin de La Haye en était le propriétaire".<br />Vu & vérifié par Nous Chevalier, Conseiller du Roy en ses Conseils, Juge d’Armes de la Noblesse de France.</ref> ; plus lard, le [[w: Concert de la Loge Olympique|concert de la loge olympique]], puis encore le [[w:Théâtre Feydeau|concert Feydeau]] et celui de la rue de Cléry, qui attirèrent la foule en 1796 et 1802, ne furent que des modifications plus ou moins diverses du concert spirituel. Chacun de ces concerts eut d’ailleurs ses succès propres, ses jours heureux, ses résolutions habiles et son public de prédilection. Ce fut au concert des amateurs, dirigé par le vénérable [[w:François-Joseph Gossec|Gossec]]<ref>François-Joseph Gossec dirige le concert des amateurs de 1769-1773</ref>, qu'on entendit pour la première fois, les symphonies avec instruirions a vent de Toelski, de Vanhœll, de [[w:Anton Stamitz|Stamitz]] et enfin de Gossec lui-même qui introduisit dans ce genre de musique le brillant style précurseur de Haydn. Le concert de la loge olympique se distingua par un rare mérite d’exécution; le violon y brillait du plus vif éclat dans les mains de [[w:Giovanni Battista Viotti|Viotti]], Mestrino, [[w:Pierre Lahoussaye|Lahoussaye]], Gervais, Berthaume, Fodor, Jarnowik, Guenin et Blasius; le violoncelle s'honorait des deux Duport, des deux Icanson, des deux Levasseur et de l’anglais Crosdill. Parmi les instrumens à vent : [[w:Jean-Joseph Rodolphe|Rodolphe]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=jGg5AQAAMAAJ&dq=Le%20Gros%20%2B%20Concert%20spirituel&hl=fr&pg=PA228#v=onepage&q=Le%20Gros&f=false Jean-Joseph Rodolphe] in Alexandre Choron, François Joseph Marie Fayolle Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs</ref> pour le cor, Raull et Hugot pour la flûte, Sahntin pour le haut-bois, Ozi et Devienne pour le basson, couronnaient cet ensemble merveilleux de talens du premier ordre. Les symphonies de Haydn qui avaient été apportées pour la première fois en France par le violoniste polonais Fonteski, furent exécutées dans leur véritable esprit, au concert de la loge olympique, grâce à tous ces ingénieux et habiles interprètes qui rivalisaient de mérite autant que de zèle. Haydn composa même expressément pour cette société de musiciens quelques-unes de ses symphonies qui, dans les premières éditions, portent le titre de répertoire de la loge olympique".''<ref>Le monde dramatique, Volume 6, Gregoire, 1838 ([https://books.google.fr/books?id=VnE9AAAAYAAJ&dq=Haydn%20%2B%20Concert%20Olympique&hl=fr&pg=PA307#v=onepage&q=Haydn%20+%20Concert%20Olympique&f=false 1] - [https://ahrf.revues.org/2083 2]</ref>.


=== Bibliographie (Contemporains de Saint-George [1735 - 1809]) ===
=== Bibliographie (Contemporains de Saint-George [1735 - 1809]) ===

Version du 7 novembre 2016 à 20:46

1718

  • 1718 - Les ordres de Saint-George (George sans "s") dans Honoré de Sainte-Marie, Dissertations historiques et critiques sur la chevalerie ancienne et moderne, avec ses notes, Pierre François Giffart et N. Pépie et J.-F. Moreau, Paris, , page 513

1777


1787 : La Fille Garçon

« En 1787 il fit jouer au Théâtre-italien la Fille garçon, opéra en 2 actes, dont la musique était du fameux St-Georges. »
— Michaud;- Biographie universelle ancienne et moderne, 1843, Tome 10[1].

Demaillot, Saint-George.- la Fille garçon, 1787

  • Grimm, 18 août 1787. Les paroles sont de Monsieur Demaillot qui a travaillé avec beaucoup de succès


En 1787, Saint-George voulut faire un dernier essai de son talent pour la composition dramatique, et fit jouer au mois d'août la Fille garçon. Cette fois il fut plus heureux, et son ouvrage obtint quelques représentations[2]. La première représentation de la Fille Garçon, comédie en deux actes et en prose, mêlée d'ariettes sur le théâtre Italien eut lieu le 18 août 1787. Les paroles sont d’Ève Demaillot. La musique est de M. de St-Georges</ref>

  • 1813 - Friedrich Melchior Grimm, Denis Diderot, Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d'Allemagne depuis 1753 jusqu'en 1769, Première partie, 1813, Paris,


Laurence Senelick, The changing room: sex, drag and theatre(*) : XVIIIe siècle : 1650-1820, The changing room: sex, drag and theatre, Routledge, 2000 .
Le Dictionnaire lyrique ou Histoire des opéras attribue les paroles à « Eve ». Félix Clément et Pierre Larousse, Dictionnaire lyrique ou Histoire des opéras. Reproduction, Fac-sim. de l'éd. de Paris, Administration du Grand dictionnaire universel, A. Boyer, Liepmannsshonn et Dufour, 1876-1881 : XVIIIe siècle : 1650-1820, Genève, Paris, diffusion Champion, Slatkine reprints, 1999 .Notice Bnf n° FRBNF37079916.
Le Théâtre de l'Opéra-Comique Paris : répertoire 1762-1972 précise le nom de l'auteur du livret : Antoine-François Eve, 1747-1814. Il s'agit en effet de "Eve dit Demaillot (Antoine-François), auteur de l'ouvrage : Antoine-François Eve, Tableau historique des prisons d'État en France sous le règne de Buonaparte : XVIIIe siècle : 1747-1814, Paris, Delaunay, 1814 . Notice Bnf n° FRBNF36311257.</ref>.

Le 18 août

« Le 18 août, on a donné, sur le théâtre Italien, la première représentation de la Fille Garçon, comédie en deux actes et en prose, mêlée d'ariettes. Les paroles sont de M. Desmaillot, qui a travaillé avec quelque succès pour nos petits théâtres des boulevarts et du Palais-Royal. La musique est de M. de St-Georges, mulâtre plus célèbre par son prodigieux talent pour l'escrime, et par la manière très distinguée dont il joue du violon, que par la musique de deux opéra comiques, Ernestine et la Chasse, qui ne survécurent pas à leur première représentation.
Le fond de cette pièce ne mérite pas qu'on en parle. Quant à la musique, quoique mieux écrite qu'aucune autre composition de M. de St-Georges, elle a paru également dépourvue d'invention ; les divers morceaux qui la composent ressemblent, et par les motifs, et même par les accompagnements, à des morceaux trop connus. Ceci rappelle une observation que rien n'a encore démentie, c'est que si la nature a servi d'une manière particulière les mulâtres, en leur donnant une aptitude merveilleuse à exercer tous les arts d'imitation, elle semble cependant leur avoir refusé cet élan du sentiment et du génie, qui produit seul les idées neuves et les conceptions originales. Peut-être aussi ce reproche fait à la nature ne tient-il qu'au petit nombre des hommes de cette race à qui les circonstances ont permis de s'appliquer à l'étude des arts. »
1830 - Friedrich Melchior Grimm, Denis Diderot, Correspondance littéraire, philosophique et critique de Grimm et de Diderot depuis 1753 jusqu'en 1790, Revue et mise dans un meilleur ordre avec des notes et des éclaircissements où se trouvent rétablies pour la première fois les phrases supprimées par la censure impériale, Tome treizième, 1786 — 1787, Charles Furne et Librairie philosophique de Ladrange, Paris, Tome treizième, 1786 — 1787[3]

Au mois d'août 1787

« Au mois d'août 1787, il donna encore, avec Demaillot, auteur des paroles, la Fille garçon, comédie mêlée d'ariettes, qui eut un peu plus de succès. La musique, mieux écrite qu'aucune autre des compositions de Saint-George, parut également dépourvue d'invention. On en a pris occasion de faire une observation qu'aucun exemple ne paraît avoir démenti jusqu'à présent, c'est que, si la nature a favorisé d'une manière particulière les mulâtres, en leur donnant une aptitude singulière pour les arts d'imitation ; elle semblerait leur avoir refusé cet éclat d'imagination, de génie, qui seul fait exceller dans les arts créateurs. Les concertos composés par Saint-George, et surtout le menuet qui porte son nom, eurent plus de succès que ses œuvres dramatiques, et obtinrent pendant longtemps une très-grande vogue. »
Louis-Gabriel Michaud.

Mme de Rosanne

"Mme de Rosanne has lost her husband and son in a war and, in order to protect her surviving".

The Chevalier de Saint-Georges
Dominique-René de Lerma
The Black Perspective in Music
Vol. 4, No. 1 (Spring, 1976), pp. 3-21
Published by: Professor J. Southern (Managing Editor-Publisher)
DOI: 10.2307/1214399
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/1214399
Page Count: 19
<https://www.jstor.org/stable/1214399?seq=1#page_scan_tab_contents>

1800 - Ménégault

1789

wédnesday at the Pantheon the boasted affult took place between Mr.St.George and two other amateurs. and three of the inferior masters of the noble art of defence. The Chevalier St. George, whose dexterity with the fword has been fo often the theme of eplogy, has fince he came to England, been accompanied by two other amateurs, M, la Motte and M., : - The Chevalier ágreed to a public affault, ayowedly for the benefit of M, la Motte. . .: , , * We are accustomed in this country to treat alltrials: of skill, of this kind, with the contempt they merit. They are generally a compromife to push forward z. new adventurer against the established masters. We should think Mr. St. George is above contributing tsi fich a mancenvre. . . . . . . . . . . . . . . ,: The first affault was between M. Pinau, and Md Színville. -: si zawo : *: *...*.. ' ’ The fecond between M. Roland-and M, la Motte-1 no The third þętween M. Avenau and M. Sainville. s of thefe little is to be faid worth notice, much lefs commendation. s hisi : : : · · · · · · · · , , ** "A. Then M. St. George called on M. Goddard, who was prefent », to, make good his boasting, and enter the lists with him. After a good deal of debate and, " " F 2 "* wranging. .

...fici

wranglings Mr. Goddard made an apdegy, which Mr.: si, George was called upon to state alond to the compạny H H He did,fo in French — It was in substanees: “Thar; Mr. Gaddardracknowledged his superiority-1 “that he should be proud to be able to hit him once, “in a :: times -rr and that he begged pardonfor: “the challenge.” – My-Goddard, however, in Engligh: faged, that he was unwell; but that when her was recovered he would fence with Mr. St. Georgeo The Chevalier was told the difference between the apotägy and the excute; and the altercation was renewed. Mr. Goddard then acquiesceà in the words: orġiħally affigned, and Mr. St. George again pronoun: ceặthem, and faid he was fatisfied with Mr. Goddard's fubňřstion. a gi : * g : -- Cac";: 2.4: The Chevalier then fenced with M: la Motte. Tii:|The British Mercury, Or Annals of History, Politics, Manners, Literature, Arts Etc. of the British Empire, Volume 11, Numéro 42, October 17, 1789, p. 86[4].

1790

  • 1790 The British Mercury, The British Mercury : Or Annals of History, Politics, Manners, Literature, Arts Etc. of the British Empire, vol. Volume 13, Numéros 14 à 26, Hoffmann, avril 1790, 14e éd. [lire en ligne], p. 28, Numéro 14, April 3, 1790. Club des Arts. An entertainment, with the above name, commenced on Saturday evening, under the direction of the Chevalier St. George, in Albemarle-street. The plan, we understand, is to comprehend a general display of the fine arts, including the art of self -defence. The entertamment of Saturday was entirely devoted to music, and a most charming Concert was performed, in which Janovick took the lead, with Salomon as his second. M. St. George himself was prevented from attending by indisposition, of course the company were deprived of the pleasure of hearing his violin. 

1793

Décret relatif à la formation des légions. Adopté le 29 avril 1792

1793 - Assemblée nationale constituante, Assemblée nationale législative de 1791, Louis Rondonneau, Code militaire, ou Recueil méthodique des décrets relatifs aux troupes de ligne et à la gendarmerie nationale rendus par les Assemblées constituante et législative et par la Convention nationale, depuis 1789, jusques et compris le 15 juin 1793, Tome 1, 1793, Louis François Prault, Paris, .

Décret relatif à la formation des légions. Lu 27 avril 1792. Adopté le 29 du même mois, pp. 147 & ss.

L'assemblée nationale considérant que le moyen le plus sûr de faire la guerre avec succès, est d'opposer à l'ennemi des troupes de même armes que celles qu'il emploie ;

Que les troupes légères, Connues sous la dénomination de légions, rempliront cet objet, et qu'il est instant de les organiser.

Après avoir délibéré sur la proposition du roi, contresignée par le ministre; après avoir entendu le rapport de son comité militaire, décrète qu'il y a urgence.

L'assemblée nationale après avoir décrété l'urgence, décrète ce qui suit :

ART. Ier. Il sera incessamment formé six légions sous la dénomination de Ire, 2e, 5e, 4e, 5e. et 6e.

II. Chaque légion sera composée de deux bataillons d'infanterie légère, d'un régiment de chasseurs à cheval, et d'une division d'ouvriers.

III. Les six légions seront formées de six régimens de chasseurs, à cheval, et des, douze premiers bataillons d'infanterie légère.

IV. Chacune des compagnies, tant de l'infanterie légère que des chasseurs à cheval, sera portée dès-à-présent à cent trente hommes, y compris les officiers, et pourra pendant la campagne être portée à deux cents hommes.

V. Les compagnies de chasseurs à cheval seront composées d'un maréchal-des-logis. en chef, de quatre maréchaux-des-logis, un brigadier-fourrier, huit brigadiers, huit appointés, deux trompettes, un maréchal ferrant et du nombre de chasseurs nécessaire pour porter lesdites compagnies sur le pied fixé par l'article IV.

VI.- Les compagnies d'infanterie légère seront composées d'un sergent-major, de quatre sergens, un caporal fourrier, huit caporaux, huit appointés, deux tambours, et du nombre de chasseurs nécessaire pour porter lesditês compagnies-sur le pied fixé par l'article IV.

VII. Il ne sera rien changé à la composition de l'état-major des régimens de chasseurs : et des bataillons d'infanterie légère, ni au nombre des officiers des compagnies.

VIII. Il sera formé dans chacune des six légions , une division d'ouvriers composée de trente hommes ; savoir, deux sergens, deux caporaux, deux appointés et vingt-quatre ouvriers, dont douze en bois et douze en fer.
Une moitié de cette division sera attachée au premier bataillon d'infanterie légère, l'autre au second bataillon.

IX. Tous les citoyens que des raisons particulières auroient mis dans le cas de prendre leur congés après avoir servi dans les compagnies d'ouvriers, de mineurs ou de sapeurs, et qui, encore en état de servir, se présenteront pour entrer dans les divisions d'ouvriers légionnaires y seront adimis autant qu'il y aura de places à donner dans les mêmes grades dont ils auroient joui dans lesdites compagnies.

X. Les militaires retirés du service avec pension ou un traitement militaire quelconque, et qui rentreront au service dans les légions, toucheront pendant la durée de la présente guerre seulement, outre les appointemens du

Mercredi 6 mars 1793

« Liege 1er mars Nous sommes désolés Maëstricht est assiégé on y fait un carillon d'enfer toutes les troupes des environs ont le bonheur de s'y montrer et nous qui espérions de nous signaler particulièrement pour prouver à la nation qui nous a reconnus pour François que nous l'étions aussi de fait par tous les sentimens qui caractérisent ce peuple nous sommes ici à répandre des larmes de rage à frapper de nos sabres nus sur les tables sans en pouvoir faire usage contre les ennemis de cette patrie qui nous a adoptés pour ses enfans. Nous en mangeons l'argent le fusil au crochet et les chevaux à l'écurie. Ce qui nous fend le cœur c'est que notre corps est d'une couleur à être remarquée nous nous faisions une fête d'entendre nos braves frères d'armes au sortir de la victoire nous embrasser en nous disant Vous êtes dignes de nous nous vous avons vus dans le chemin de la gloire Et point du tout. Notre colonel absent Hercule seroit-il donc aux pieds d'Omphale ? Des François armés contre les tyrans attendent à Liège leur colonel c'est en dire assez au brave Saint-Georges. NB Cette lettre est d un hussard du nord. »
— Bulletin des amis de la vérité. Publié par les directeurs de l'Imprimerie du Cercle social, N° 66, Mercredi 6 mars, l'an second de la République (1793), page 4[5].

Dimanche 7 avril 1793

« Me voici depuis hier matin , avec la division à laquelle j'étois attaché , hors de l'armée de Dumouriez, et sous les ordres du comité de sûreté et du commandant de Lille, et par conséquent de la Convention.
Depuis qu'il a levé le masque, Dumouriez a fait conduire Beurnonville et les commissaires à Tournay : c'est tout ce que nous savons ici , car la communication avec son armée est absolument rompue.
Voici comment je suis venu ici d'Orchies , avant-hier matin. Miazensky rccut une lettrc de Dumouriez , qui lui faisoit part de ses projets , et lui ordonnoit d'aller à Lille , s'emparer des députés qui pourroient s'y trouver. Il n'a communiqué cette lettre qu'à Saint-Georges , qui s'est trouvé là , et qui , partant tout de suite-, aura sûrement prévenu la municipalité de Lilie. Miazensky , sans consulter personne , est parti avec une parti dc sa division. Arrivé à la porte de Lille , il a été arrêté ct l'est encore. J'étois resté , avec l'autre partie de la division , à Orchies , pour la défense de la frontière. Je reçus, dans la journée , avec l' ordre , l'annonce d'une suspension d'armes avec les Autrichiens , ct , en mêmetenps , la nouvelle de l' arrestation des commissaires et des projets de Dumouriez. La nuit, je me suis rendu ici, d'après les ordres que je reçus le soir. Nous restons campés et cantonnés devant Lille , déterminés à la défense de la République , et faire la guerre à tous les tyrans. »
— Saint-George par E. Reynier, Bulletin des amis de la vérité[6].

12 septembre 1793

« — Dénonciation contre un particulier de la rue Neuve-de-l'Égalité[7], qui s'est engagé dans les armées de la République et est resté à Paris, gardant son uniforme et ses armes.
[...]

Le meilleur moyen de chasser les Anglais de Toulon serait, s'il n'y avait pas de danger pour les habitants des environs et de notre armée, d'empoisonner les eaux qui vont dans cette ville.
Au n° 148, Maison de l'Égalité, il s'y rassemble depuis dès avant le 10 août de l'année dernière un tas de contre-révolutionnaires. Dumouriez, Miaczynski[8]^, Saint-Georges[9] et autres y allaient et y correspondaient, quand par ordre du Comité de sûreté générale de la Convention on entoura cette maison. La correspondance y était, mais on l'enleva aussitôt après avec beaucoup d'autres papiers qu'on y avait apportés du château des Tuileries, et en les porta dans plusieurs autres maisons de Paris que je ne connais pas encore ; mais je sais qu'il s'y rassemble toujours une foule d'aristocrates qu'il faudrait suivre pour savoir ce qu'ils sont et où ils demeurent. Un nommé Petit, se disant fournisseur des vivres pour les armées, et qui demeure rue Saint-Honoré et près Saint-Honoré, est de ce repaire, et l'un des chefs. De temps à autre, ces conspirateurs se rassemblent tantôt à la campagne, tantôt dans l'un des faubourgs de Paris, jusqu'à bien avant dans la nuit ; mais, tous les matins jusqu'à midi, ils sont réunis dans leur repaire, Maison de l'Égalité, n" 148, où demeure la nommée Sainte-Foy, dont ledit Petit est l'amoureux. Les hardes de J. Miaczynski étaient dans cet appartement peu de jours avant son exécution. Il est à présumer que c'est là que se distribuent et l'or de Pitt et les rôles qu'on fait jouer aux personnages soudoyés.

Les gens de la police n'étant pas tous également bien sûrs, il ne les faut pas charger indistinctement de la poursuite de cette affaire. »
— Paris pendant la Terreur ː Rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, Rapport de Soulet (F7 36883)[10]

22 septembre 1793

Ancienne Maison des Dames de Saint-Chaumont

« On dit que l'on a arrête le nommé Saint-Germain[11]au service dans l'armée de la République. Le fameux Saint-Georges[12], un nommé Petit[13], se disant employé dans les vivres, maison du bureau de loterie, n" 12, le nommé Morel[14], rue Saint-Chaumont[15], porte Saint-Denis, n° 16 (il tient même un jeu prohibé), tous complices de Dumouriez et Miaczynski[16], — leur correspondance était chez une femme nommée Sainte-Foy[17], maison du n° 148, au Jardin-Égalilé, mais les papiers furent enlevés aussitôt que le Jardin-Égalité fut traqué pour la première fois — devraient être arrêtés aussi. Peut-être chez ces trois individus y trouverait-on de quoi découvrir d'autres traîtres.
Au Jardin-Égalité, depuis le n°1 jusqu'au n° 9 ou 10, il y a un club d'aristocrates, et l'on y joue à des jeux prohibés. »
— Paris pendant la Terreur ː Rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, Rapport de Monic (F7 36883)[18]

Affaire du Général Miaczinski

Jugement du 28 Décembre 1792.
Tribunal Criminel Révolutionnaire,
Etabli au Palais, à Paris, par la Loi du loMars 1793, pour juger sans appel les Conspirateurs. 1793
Joseph Saint-George dépose :
Louis-François Jauffret et Augustin Charles Guichard, Gazette des nouveaux tribunaux, volume 7, S. A. Hugelet (notice BnF no FRBNF32780900, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, page 427 & ss.
Voir également : Gazette des tribunaux, et mémorial des corps administratifs et municipaux, 1793, page 427.

1832

« Apparition du chevalier de Saint Georges.- {...} vu l'extrême danger qu’il y aurait à se mesurer avec M. de Saint-Georges. »
— Georges Touchard-Lafosse.- Chroniques pittoresques et critiques de l'Oeil de bœuf, Volume 4, G. Barba, 1832[19].

1838

« SAINT-GEORGES (Le chevalier de) était à la fin du siècle dernier l'un des amateurs les plus renommés dans l'art de l'escrime. Son teint basané révélait son origine ; il était né à la Guadeloupe , des amours d'une mulâtresse libre avec M. Boillongne de Préminville[20], riche colon. Le père et le protecteur du jeune Georges étant devenu fermier-général, l'amena en France , lui donna une éducation distinguée et le fit entrer, sous le nom pompeux de chevalier de Saint-Georges, dans les mousquetaires, où l’on m'admettait guère que des cadets de noblesse. À la suppression de ce corps il devint écuyer de madame de Montesson, et capitaine des gardes du duc de Chartres, père du roi actuel des Français. Habile dans l'art de manier l'épée, Saint-Georges n'était pas un duelliste ; il eût été par trop dangereux d'avoir avec lui ce qu'on appelait une affaire d'honneur. On aurait pu lui appliquer à la lettre ce que dit Mercutio dans Romeo et Juliette de Shakspeare : qu’il pouvait enlever à volonté un bouton désigné sur l'habit de son adversaire : The very butcher of a silk button. Livré aux intrigues qui agitaient alors le Palais-Royal, Saint-Georges était l'ami des Biron (Lauzun), des Custines et des Sillery. Il accompagna à Londres, en 1791, le duc d'Orléans dans l'exil momentané qui fut déguisé sous l’apparence d'une mission diplomatique. Là, il eut, en présence du prince de Galles, un assaut d'armes célèbre avec le chevalier d'Éon de Beaumont (v.), et fut touché. Les amis du merveilleux crurent plus que jamais que d'Éon était une femme. À son retour, Saint-Georges trouva la société entièrement changée. Son art avait cessé d’être en honneur ; on ne se battait plus à l'épée, et le tir au pistolet n'avait pas encore acquis la vogue qu’il obtient de nos jours. Des salles d'armes Saint-Georges passa sur le terrain des combats véritables, et contribua à la défense de nos frontières. Il leva un escadron de chasseurs à cheval, une espèce de corps franc, dont il se fit le colonel, et le conduisit à l'armée du Nord sous les ordres de Dumouriez. Après la défection de son général, il le dénonça afin d’éviter les soupçons qui atteignirent un grand nombre de ses compagnons d'armes. Il n'en fut pas moins arrêté comme suspect en 1794, et se vit à la veille de comparaître devant le terrible tribunal. « Pare cette botte-là,  » lui dit Fouquier-Thinville, avec une froide cruauté, en lui remettant lui-même son acte d'accusation. Le 9 thermidor ayant lui peu de jours après, Saint-Georges fut mis en liberté sans jugement. Il est mort en 1801, dans une situation obscure, mais aisée. - BRETON. »
— Rente - Sem, Volume 48[21], .

1843

La confrérie de Saint-George érigée en un ordre de chevalerie, vers 1450

VI. Guillaume D'Adelot, chevalier, seigneur de Tromaré, de Sauvagney lez-Pesmes, de Watelet, est fait prisonnier par les Français à la bataille d’Anthon en Palestine, mort en 1474, épousa, en premières noces, Marguerite de Saligny, fille de Loudin, seigneur de La Mothe-Saint-Jean, dont il n'eut pas d'enfants ; et, en secondes noces, Guillemette de Myon. Il fut reçu, en 1470, parmi les chevaliers de Saint-George, avec son fils, le bailli d’Amont, et son neveu dit de Pesmes. Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne, en instituant l'ordre de la Toison-d’0r en 1450, avait fait naître une vive jalousie parmi les gentilshommes bourguignons qui, par leur naissance et leur rang, étaient en droit d'aspirer au même honneur. Guillaume de Vienne, confrère de Saint-George et l'un des plus illustres seigneurs de la Bourgogne, qui le premier avait reçu l'ordre de la Toison-d'Or des mains de ce prince, voulant fournir une compensation a l'amour-propre offensé de la haute noblesse des deux Bourgognes, proposa à celle-ci, de l'agrément du duc, d'ériger la confrérie de Saint-George en un ordre de chevalerie.|Félix-Victor Goethals, Alphonse Herry.- Dictionnaire généalogique et héraldique des familles nobles du royaume de Belgique, Volume 1[22], Polack-Duvivier, 1843}}

Louis Gabriel Michaud.- Le chevalier de Saint-George dans Biographie universelle

« SAINT-GEORGE (Le chevalier De), né à la Guadeloupe le 25 décembre 1745, vint de bonne heure en France et s'y fit bientôt remarquer par des qualités physiques peu ordinaires et par son aptitude pour les exercices corporels. Son père, qui n'avait négligé aucune dépense pour le bien élever, le fit entrer dans les mousquetaires; il devint ensuite écuyer de madame de Montesson, I épouse secrète de l'avant-dernier duc d'Orléans, puis capitaine des gardes du duc de Chartres. Il ne tarda pas à devenir l'ami intime de ce jeune prince, qui corrompait ses confidents plutôt qu’il n'était corrompu par eux. Aussi, lorsque la révolution commença, St-George dut-il à cette dangereuse intimité le triste honneur de jouer un rôle fort actif dans les manœuvres politiques dont le foyer était au Palais-Royal. Avant de se livrer à ces intrigues, St-George s'était fait connaître au théâtre par un talent particulier pour la composition. Il avait composé la partition de plusieurs opéras-comiques. Le premier fut Ernestine, paroles de Laclos, représentée au mois de juin 1777, mais qui ne survécut pas à la première représentation; il en fut de même de la Chasse, dont St-George composa aussi la partition. Au mois d'août 1787, il donna encore avec Desmaillot, auteur des paroles, la Fille garçon, comédie mêlée d'ariettes, qui eut un peu plus de succès. La musique parut néanmoins dépourvue d'invention. Les concertos composés par St-George et surtout le menuet qui porte son nom eurent plus de succès que ses œuvres dramatiques et obtinrent pendant longtemps une très-grande vogue. Quelques années auparavant ( 1776), lorsqu'il fut question de confier à une régie l'académie royale de musique, qui était sous la surveillance de la ville de Paris, le chevalier de St-George était à la tète d'une compagnie de capitalistes qui se présentèrent pour régir ce théâtre; mais mesdemoiselles Arnould, Guimard, Rosalie et autres actrices, adressèrent un placet à la reine, pour représenter à Sa Majesté que leur honneur et leurs privilèges ne leur permettaient pas d’être soumises à la direction d'un mulâtre. Les propositions de St-George ne furent pas accueillies. Il ne serait pas impossible qu'une pareille disgrâce eût rendu celui qui en était l’objet plus accessible aux opinions révolutionnaires, qui au reste devinrent celles de presque tous les hommes de couleur. Le duc d'Orléans ne se contenta pas de l'employer dans les intrigues du Palais-Royal; par ses ordres secrets, St-George se rendit au mois de juin 1791 à Tournay, sous prétexte d'y donner un concert aux amateurs, mais, en effet, pour tenter de rattacher à la cause d'Orléans quelques-uns des émigrés qui se trouvaient alors dans cette ville. St-George ne recueillit que de la confusion de ce voyage; les émigrés lui témoignèrent un mépris général : ils refusèrent de l'admettre à leur table d'hôte, et le commandant de la place lui enjoignit de ne pas se montrer en public. St-George eut le bon esprit de ne témoigner aucune humeur pour ces procédés, et il s'empressa de rentrer en France. On le vit, en 1792, lever un corps de chasseurs à cheval, dont il fut le colonel et qu’il conduisit à l'armée du Nord, lors de l'invasion des Prussiens en France. Il montra beaucoup d'enthousiasme et de valeur devant l'ennemi, et, à la défection de Dumouriez, St-George, qui servait sous ses ordres, se mit au nombre de ses dénonciateurs. Il revint ensuite à Paris et y fut arrêté comme suspect. La journée du 9 thermidor (27 juillet 1794) le rendit à la liberté. St-George ressentit alors les atteintes d'une maladie de vessie qui le conduisit au tombeau le 12 juin 1799, à l'âge de 54 ans. On a regretté que St-George n'eût pas donné une direction plus solide aux talents qu’il avait reçus de la nature. Toutefois, il était désintéressé et bienfaisant; il s'imposait des privations pour soulager les malheureux. et plusieurs vieillards indigents furent ses pensionnaires, tant que ses facultés le lui permirent. On peut consulter sur St-George la correspondance de Grimm , années 1776, 1777, 1778, et la Notice historique sur St-George, qui se trouve en tête du Traité de l'art des armes, par la Boëssière le fils. M. Roger de Beauvoir a fait du chevalier de St-George le héros d'un roman qui a eu quelque succès. D—R—B.. »
— Ernest Desplaces, Louis Gabriel Michaud.- Biographie universelle, ancienne et moderne, ouvrage rédigé par une société de gens de lettres, Tome 37, Madame C. Desplaces, Typographie de Henri Plon imprimeur de l'empereur, Paris, 1843.

1845

« Apparition du chevalier de Saint Georges.- Il paraît depuis quelque temps dans le monde un mulâtre, nommé M. de Saint-Georges, dont les talents extraordinaires font beaucoup de bruit. C'est un homme grand, admirablement fait, et dont les traits, malgré leur teinte brune, ont de la noblesse, un certain charme, beaucoup d'expression surtout. On assure que les dames apprécient ce demi-nègre, moins parce qu’il excelle à monter à cheval, à tirer des armes, à jouer du violon et à patiner, que parce qu’il est doué, dit-on, d'une vertu herculéenne que notre sexe passe pour rechercher dans ces temps d'incontinence. M. de Saint-Georges, en qualité de virtuose, a été admis à faire de la musique avec la reine; il en fait cependant davantage avec madame de Montesson, M. le duc d'Orléans l'ayant attaché à sa maison en qualité d'officier des chasses.

Il y a peu de jours, le mulâtre à la mode, revenant avec un de ses amis d'une partie fine, fut attaqué par six hommes armés de bâtons. Les deux gentilshommes firent de leur mieux avec leurs vpées; mais ils eussent infailliblement été assommés si le guet ne fût venu à leur secours. M. le duc d'Orléans a fait auprès de M. Lenoir les plus pressantes démarches pour que les assassins subissent une rigoureuse peine; mais bientôt son altesse royale a reçu de haut lieu l'invitation de ne pas se mêler de cette affaire, et les prisonniers ont été relâchés. Tout porte à croire qu’il y avait sous jeu quelque vengeance conjugale, confiée à des assommeurs, vu l'extrême danger qu’il y aurait à se mesurer avec M. de SaintGeorges.
On se rappellera peut-être, car ces particularités frappent on ne sait trop pourquoi, que Monsieur se vanta très-haut, le lendemain de ses noces, d'avoir mérité une réputation pareille à celle que mon sexe accorde à M. de Saint-Georges. Depuis lors, l'opinion publique s'est inscrite en faux contre cette jactance, jusqu'au point de dire hautement que, dans les derniers temps encore, Madame se trouvait à peu près dans l'état de pureté où nous l'en•voya l'honnête monarque savoyard. On attribuait ce défaut de culture d'un terrain en apparence très-propre au rapport, à une cause plus foncièrement fâcheuse que celle qui retarda longtemps la postérité du roi ; cause à laquelle les postures de l'abbé ne pouvaient sans doute remédier. Tout à coup la nature a paru se révéler chez son altesse royale, du moins à en juger par sa conversation intime : ses courtisans assurent que les propos de ce prince sont très-vifs, très-amoureux, très-ardents. Madame affirme de son côté à ses dames que c’est une éloquence toute de phrases; et ce qui le prouverait un peu, c’est qu'on a démenti la grossesse de cette princesse, dont les flatteurs de son époux s'étaient plu à répandre le bruit.

Mais j'abandonne ces fables pour rapporter une anecdote encore plus royale, et qui a produit une vive sensation à la cour. »
— Georges Touchard-Lafosse.- Chroniques pittoresques et critiques de l'Oeil de bœuf, Volume 4, G. Barba, 1845[23].

1857

« SAINT-GEORGES (N..., dit le chevalier de) était à la fin du siècle dernier l'un des amateurs les plus renommés dans l'art de l'escrime. Son teint basané révélait son origine; il était né à La Guadeloupe, des amours d'une mulâtresse libre avec M. Boillongne de Préminville, riche colon. Le père et protecteur du jeune Georges, devenu fermier général, l'amena en France, lui donna une éducation distinguée, et le fit entrer, sous le nom pompeux de chevalier de Saint-Georges, dans les mousquetaires. À la suppression de ce corps, il devint écuyer de madame de Montesson et capitaine des gardes du duc de Chartres. Habile entre tous dans l'art de manier l'épée, Saint-Georges n'était pas un duelliste ; il eût été par trop dangereux d'avoir avec lui ce qu'on appelle une affaire d'honneur. Livré aux intrigues qui agitaient alors le Palais-Royal, ami intime des Biron (Lanzun), des Custines, des Sillery, il accompagna à Londres, en 1791, le duc d'Orléans dans son exil déguisé sons l’apparence d'une mission diplomatique. Là il eut, en présence du prince de Galles, un assaut d'armes célèbre avec le chevalier d'Éon de Beaumnont, et fut touché. À son retour, il trouva la société entièrement changée. Son art avait cessé d’être en honneur ; on ne se battait plus à l'épée, et le tir au pistolet n'avait pas encore acquis la vogue qu’il a de nos jours. Des salles d'armes Saint-Georges passa sur le terrain des combats véritables, et contribua à la défense de nos frontières. Il leva une espèce de corps franc, dont il se fit le colonel, et le conduisit à l'armée du nord, sous les ordres de Dumouriez. Après la défection de son général, il le dénonça, afin d’éviter les soupçons qui atteignirent un grand nombre de ses compagnons d'armes. Il n'en fut pas moins arrêté comme suspect, en 1794, et se vit à la veille de comparaître devant le terrible tribunal. Pare celte botte-là, lui dit Fouquier-Tinville en lui remettant son acte d'accusation. Le 9 thermidor ayant lui peu de jours après, Saint-Georges fut mis en liberté sans jugement. Il mourut en 1801, dans une situation obscure, mais aisée. »
— William Duckett (Fils).- Dictionnaire de la conversation et de la lecture[24]

1859

1871

« Saint-George (Le chevalier de), né à la Guadeloupe, 1745-1799, mulâtre, fils de M. de Boulogne, fermier général fut élevé à Paris, entra dans les mousquetaires, devint capitaine des gardes du duc de Chartres et s'attacha à sa fortune. En 1792, il leva, comme colonel, un régiment de chasseurs à cheval, et combattit courageusement sous Dumouriez. Ses dernères années furent malheureuses. Il avait brillé dans le monde par son adresse incroyable dans tous les exercices du corps, par la vivacité de son esprit enjoué et par la bonté de son cœur. Habile musicien, il composa plusieurs opéras-comiques, Ernestine. la Chasse, la Fille-Garçon, des sonates, des concertos, un menuet, qui eurent du succès. »
— Louis Grégoire.- Dictionnaire encyclopédique d'histoire, de biographie, de mythologie et de géographie, Garnier, 1871, page 1718[25].

1875

« Pare cette botte-là, lui dit Fouquier-Tinville en lui remettant son acte d'accusation. »
— Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Volume 15, 1875[26].

1907

  • « 1907 - Parmi ces familles créoles dont l’histoire naturelle est un livre ouvert où chacun peut lire, il s’en trouve quelques-unes dont l’origine est entourée de mystère. Le chevalier de Saint-George est de ceux-là ! »
    — Mermeix (Gabriel Terrail) dans Hildevert-Adolphe Lara, Contribution de la Guadeloupe à la pensée française. 1635-1935, Paris et Courtrai, Jean Crès, 303  p. (OCLC 459433071, notice BnF no FRBNF32349096, lire sur Wikisource)Voir et modifier les données sur Wikidata, 1936, page 263

1919

  • Frederick H. Martens.-The Chevalier de Saint-George: Violinist, Jstor, January 1, 1919, Internet Archive

1975

« Le nom de Saint-Georges ne figure pas dans l'état de la Maison des d'Orléans ; de plus, n'étant ... En fait, la charge de Capitaine des Gardes du Duc de Chartres était occupée par M. de Genlis... En fait, la charge de Capitaine des Gardes du Duc de Chartres était occupée par M. de Genlis. ... Saint-Georges fut nommé, par le Duc d'Orléans, Lieutenant des Chasses de Rinci ; il obitint cette charge qui lui rapportait honneur et profit, sans ... Ainsi, le Chevalier obtint, en avril 1779 — ou le 1er mai de cette année — la place de Lieutenant des Chasses du Raincy ; cette place fut créée pour lui sur ... »
— Extraits de Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe[27], 1975

2001

  • 2001 - Archives Départementales, Le fleuret et l’archet : le chevalier de Saint-George, Basse-Terre, 2001 

2008

  • Gérard Lafleur, Jean-Claude Halley, Gérard Lafleur évoque le milieu dont est issu Le chevalier de Saint-George, Manifestation de la Distillerie Bologne !, Halleyjc.blog, 19 février 2008.

Contemporains de Saint-George [1735 - 1809]


Acteur Pays

Suivi de Colonie

Date de naissance suivie de date de décès

(1735 - 1953)

Migration Période
Nom, Prénom Etat souverain Colonie Avant 1735 Joseph Bologne Général Dumas Dumas père Dumas fils Gratien Candace Après 1852 de vers Période
Louis XV France - 1710 - 1774 Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule
Joseph Bologne France Guadeloupe - 1735

à

1745

1799 à 1810 - - - Guadeloupe France

Angleterre Belgique

1753

1799

Général Dumas France Saint-Domingue - - 1762 1806 - - - Saint-Domingue France

Italie Egypte

1793

1799

Dumas père France. Voyage en Europe. Candidature électorale en Guadeloupe - - 1802 - 1870 - - Texte de la cellule
Dumas fils France Texte de la cellule - - - - 1824 1895 - Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule
Gratien Candace France Guadeloupe - - - - - 1873 1953 Guadeloupe France

Caraïbes Suisse

Texte de la cellule
Charles-Pierre-Paul marquis de Savalette de Langes France, Tours Texte de la cellule - 1745-1797 - - - - - ? ? ?
Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule
Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule Texte de la cellule

Sociabilité de Saint-George : Les loges maçonniques

Loge du Contrat social

« The oldest of these was La Loge du Contrat social de st. Jean d'ecosse ... Charles Pierre-Paul, Marquis de savalette de Langes, founded this lodge in 1771 »
— Loge du Contrat social dans James C. Thompson, Thomas Jefferson's Enlightenment : Paris 1785, Commonwealth Books of Virginia, , 2014[28]

.

La Loge Olympique

"La réforme opérée par Gluck et Piccini dans la musique française vint heureusement porter remède à cet état précaire. Des œuvres plus larges, plus vraies, mieux senties, remplacèrent les pâles compositions qui avaient précédé. Des praticiens habiles se formaient de toutes parts à l'école du style sévère et des combinaisons savantes de Gluck. Le concert spirituel qui était alors sous la direction de Le Gros, profita de toutes ces innovations, s’enrichit de tous ces progrès ; son répertoire devint plus varié, son orchestre se montra plus nombreux et plus fort ; et pour que la réforme fût entière, on améliora jusqu'aux dispositions matérielles du local : des loges furent construites, des décorations élégantes se dessinèrent, en honneur de la musique qui s'était faite plus riche et plus belle. Le concert spirituel occupait par autorisation de Louis XVI, l’emplacement où se trouve aujourd’hui la salle de spectacle aux Tuileries, lorsqu’il termina vers 1791 la première phase de son existence.

Comme on peut le penser, le concert spirituel, une fois sa vogue déclarée n’avait pas été long-temps sans provoquer les imitations. Toute heureuse entreprise fait naître infailliblement des entreprises rivales qui visent au même succès. Ainsi, le concert des amateurs fondé en 1775[29] à l’hôtel de Soubise, par le fermier-général de La Haye[30] ; plus lard, le concert de la loge olympique, puis encore le concert Feydeau et celui de la rue de Cléry, qui attirèrent la foule en 1796 et 1802, ne furent que des modifications plus ou moins diverses du concert spirituel. Chacun de ces concerts eut d’ailleurs ses succès propres, ses jours heureux, ses résolutions habiles et son public de prédilection. Ce fut au concert des amateurs, dirigé par le vénérable Gossec[31], qu'on entendit pour la première fois, les symphonies avec instruirions a vent de Toelski, de Vanhœll, de Stamitz et enfin de Gossec lui-même qui introduisit dans ce genre de musique le brillant style précurseur de Haydn. Le concert de la loge olympique se distingua par un rare mérite d’exécution; le violon y brillait du plus vif éclat dans les mains de Viotti, Mestrino, Lahoussaye, Gervais, Berthaume, Fodor, Jarnowik, Guenin et Blasius; le violoncelle s'honorait des deux Duport, des deux Icanson, des deux Levasseur et de l’anglais Crosdill. Parmi les instrumens à vent : Rodolphe[32] pour le cor, Raull et Hugot pour la flûte, Sahntin pour le haut-bois, Ozi et Devienne pour le basson, couronnaient cet ensemble merveilleux de talens du premier ordre. Les symphonies de Haydn qui avaient été apportées pour la première fois en France par le violoniste polonais Fonteski, furent exécutées dans leur véritable esprit, au concert de la loge olympique, grâce à tous ces ingénieux et habiles interprètes qui rivalisaient de mérite autant que de zèle. Haydn composa même expressément pour cette société de musiciens quelques-unes de ses symphonies qui, dans les premières éditions, portent le titre de répertoire de la loge olympique".[33].

Bibliographie (Contemporains de Saint-George [1735 - 1809])

  • 2014 - James C. Thompson, Thomas Jefferson's Enlightenment : Paris 1785, Commonwealth Books of Virginia, , publié le 15 mars 2014
  • 2015 - Alain Queruel, Le grand livre de la franc-maçonnerie, Eyrolles, 349  p. (ISBN 978-2-212-56286-6, notice BnF no FRBNF44508074)Voir et modifier les données sur Wikidata

Bibliographie à propos de Saint-George

Joseph Bologne de Saint-George (Œuvres)

  • Bnf Gallica Saint-Georges, Joseph Boulogne
  • "...le chevalier de Saint-George, qui conduit le Concert des Amateurs fondé par le maréchal de Soubise de 1769 à 1781 est unne grande figure, qui touche elle aussi aux horizons lointains. L’ensemble musical, qui comptera jusqu'à soixante-dix pupitres, se produit une douzaine de fois par an dans le salon du prince de Soubise. L’Almanach musical de 1775 en fait le meilleur orchestre de Paris et d’Europe[34]"

Joseph Bologne de Saint-George

Anonyme.- Joseph, fils de Jacob vendu en esclavage et emmené en Egypte, XVIIe siècle.
Fichier:Chevalier de Saint George vectoriel.svg
Joseph Boulogne (?) de Saint-George

« Le chevalier de Saint-Georges, mulâtre, né à la Guadeloupe en 1745 et mort en 1799. Il était fils d’une femme de couleur et de M. de Boulogne, qui devint fermier général. »
Elisabeth, Louise Vigée Le Brun (1755-1842), Souvenirs de Madame Vigée Le Brun, Lettre II, page 19, Charpentier, Paris, 1869.

« Georges Boulogne de Saint-George est-il apparenté à Joseph Boulogne de Saint-Georges, né en 1739 à Basse-Terre, mort en 1801 à Paris, fils d’un conseiller au Parlement de Metz, puis fermier général, et d’une Noire... »
— Jean-Marie Williamson, Les passions de Marie Renault (1775-1855)[35].

Joseph Bologne, Chevalier de Saint-Georges "also Saint-George and Joseph Boulogne", (25 Décember 1745 – 10 June 1799) est donné comme membre de la Society of the Friends of the Blacks sur en.Wikipedia.

Joseph Bologne de Saint-George, garde-chasse

« En fait, la charge de Capitaine des Gardes du Duc de Chartres était occupée par M. de Genlis (8). ... ic-i r M. de Saint -Georges pour ses spectacles, a fait créer par M. le Duc d’Orléans une place pour lui dans ses chassas, avec toutes ... Saint-Georges fut nommé, par le Duc d’Orléans, Lieutenant des Chasses de Rinci (11) ; i! obitint cette charge qui lui rapportait ... Ainsi, le Chevalier obtint, en avril 1779 — ou le 1er mai de cette année — la place de Lieutenant des Chasses du Raincy ... »
— Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, Numéros 1 à 10, Archives départementales, 1975[36].

« Saint-Georges, que le duc de Chartres se piquait d’affectionner, en raison de ses manières, qui relevaient la vulgarité des siennes, et de la conformité de leurs deux âges... »
— Roger de Beauvoir.- Le Chevalier de Saint-Georges, 1840, page 98.


Joseph Bologne de Saint-George (ouvrages à propos de)

Cf. Ouvrages à propos de Saint-George

Références

  1. Deux mentions, pp. 515 & 516
  2. François-Joseph Fétis
  3. p. 448 : * 1813 - Friedrich Melchior Grimm, Denis Diderot, Correspondance littéraire, philosophique et critique, adressée à un souverain d'Allemagne depuis 1753 jusqu'en 1769, pendant une partie des années 1775-1776, et pendant les années 1782 à 1790 inclusivement, Troisième et dernière Partie, Tome IV, François Buisson, Paris, , p. 362
  4. The British Mercury, Or Annals of History, Politics, Manners, Literature, Arts Etc. of the British Empire, Volume 11, Numéro 42, October 17, 1789, p. 86.
  5. Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris), Cercle social, Nicolas de Bonneville, Bulletin des amis de la vérité, Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris), Paris, , N° 66, page 3-4.
  6. Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris), Cercle social, Nicolas de Bonneville, Bulletin des amis de la vérité, Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris), Paris, , N° 98, Dimanche 7 avril, l'an second de la République (1793), page 4.
  7. Ancienne rue de Bourbon- Villeneuve, aujourd'hui rue d'Abukir.
  8. Le maréchal de camp J. Miaczynski, polonais au service de la France, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire, le 17 mai 1793, pour s'être associé à la trahison de Dumouriez
  9. Le «chevalier de Saint-Georges » (1745-1799?), le fameux escrimeur et auteur dramatique. Il avait servi sous Dumouriez à l'armée du Nord. Arrêté comme suspect, il ne fut mis en liberté que le 9 thermidor an II.
  10. 1910-1978 - Pierre Caron, ministère de l'Intérieur, Henri Calvet, Michel Eude, Société d'histoire contemporaine, Paris pendant la Terreur ː rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, A. Picard et fils, , p. 84-85.
  11. Sans doute A.-L.-C. Saint-Germain, marquis d'Apchon, ex-maréchal de camp, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire le 18 germinal an II (cf. Henri Wallon, Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris : avec le Journal de ses actes, 10 mars 1793-31 mai 1795, Paris, Hachette (notice BnF no FRBNF31618899, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, t. II, p. 217)
    Saint-Germain d'Apchon (A.-L.-C.. marquis de), maréchal des camps et armées du roi, etc., né à Paris en 1749.
    Issu d'une famille distinguée, il embrassa la carrière militaire, parcourut rapidement les grades inférieurs et se trouvait maréchal de camp au moment où la révolution éclata. Il ne prit aucune part ostensible aux troubles qui la suivirent, fut néanmoins arrèté en 1793, resta détenu pendant plusieurs mois dans les prisons de la capitale, et se vit enfin traduit au redoutable tribunal de Fouquier et de Coffinhal, qui le condamna à mort comme conspirateur le 7 avril 1794 (18 germinal an II) à l'âge de quarante-cinq ans
    . Étienne Psaume, Biographie moderne, ou galerie historique, civile, militaire, politique, littéraire, judiciaire deuxième édition, t.III, 1816, p. 223.
    Antoine-Louis-Claude Marquis de Saint-Germain-d'Apchon, Maréchal des Camps & Armées du Roi, Lieutenant-Général de la Province de Bourgogne au Baillage du Mâconnais, Seigneur Comte de Saint-Trivier en Bresse, a donné procuration à Claude-Marie Palluat de Jalamodes, ancien Capitaine en premier au Corps des Carabiniers, Chevalier de l’Ordre Royal & Militaire de St. Louis, royaume de France, Assemblée générale, procès-verbaux, et cahier de doléances des trois ordres du bailliage de Bourg-en-Bresse, Vernarel et Gauthier, , p. 23.
  12. Cf. ci-dessus, p. 84, note 4. Le «chevalier de Saint-Georges » (1745-1799 ?), le fameux escrimeur et auteur dramatique. Il avait servi sous Dumouriez à l'armée du Nord. Arrêté comme suspect, il ne fut mis en liberté que le 9 thermidor an II (27 juillet 1794).
  13. Cf. ci-dessus, p. 85.
  14. Pas de renseignements
  15. 11 n'y avait pas de rue de ce nom. Monic veut probablement parler de la rue de Tracy, ou du passage de Sourdis (aujourd'hui passage Lemoine), qui longeaient tous deux la maison des Filles Saint-Chaumont ou de l’Union-Chrétienne, ou Union Chrétienne de Saint Chaumond (Cf. Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné, Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, depuis ses commencements connus jusqu'à présent avec le plan de chaque quartier, A.-M. Lottin aîné, , Quarier Palais Royal & Montmartre ; Les Filles de l’Union chrétienne ou Filles de Saint-Chaumond.
  16. Cf. ci-dessus, p. 8^, note 3. "Le maréchal de camp J. Miaczynski, polonais au service de la France, condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire, le 17 mai 1793, pour s'être associé à la trahison de Dumouriez.
  17. cf. ci-dessus, p. 85.
  18. 1910-1978 - Pierre Caron, ministère de l'Intérieur, Henri Calvet, Michel Eude, Société d'histoire contemporaine, Paris pendant la Terreur ː rapports des agents secrets du Ministre de l'intérieur, publiés pour la Société d'histoire contemporaine, A. Picard et fils, , p. 168.
  19. Georges Touchard-Lafosse.- Chroniques pittoresques et critiques de l'Oeil de bœuf: des petits appartements de la cour et des salons de Paris, sous Louis XIV, La Régence, Louis XV et Louis XVI, Volume 4, G. Barba, 1832, Chapitre III, 1779-178O-1781, Apparition du chevalier de Saint Georges, page 288
  20. On ne trouve M. Boillongne de Préminville que dans ce texte et ses copies.
  21. Rente - Sem, Volume 48, 1838
  22. De Saint-George + Hôtel de Sens. Voir aussi.
  23. Georges Touchard-Lafosse.- Chroniques pittoresques et critiques de l'Oeil de bœuf: des petits appartements de la cour et des salons de Paris, sous Louis XIV, La Régence, Louis XV et Louis XVI, Volume 4, G. Barba, 1845, Chapitre III, 1779-178O-1781, Apparition du chevalier de Saint Georges, page 392
  24. William Duckett (Fils).- Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Volume 15, 1857.
  25. Louis Grégoire.- Dictionnaire encyclopédique d'histoire, de biographie, de mythologie et de géographie, Garnier, 1871, 1718
  26. Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Volume 15, 1875
  27. Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe
  28. James C. Thompson, Thomas Jefferson's Enlightenment : Paris 1785, Commonwealth Books of Virginia, , 2014, page 17
  29. "Le Concert des Amateurs est une société d’organisation de concerts musicaux en France, créée en 1769 et disparue en 1781", fr.Wikipédia.
  30. Charles Marin de La Haye des Fosses, Ecuyer, l’un des Fermiers Généraux de S. M. depuis 1761, né le 4 mai 1736, épousa le 3 décembre 1755 Demoiselle Marie-Adélaïde-Victoire Bouret, fille d’Etienne-Michel Bouret, Ecuyer, aussi l’un des Fermiers Généraux de S. M. Administrateur Général des Postes de France, & de Dame Marie-Thérèze Tellès-Dacosta ; & de ce mariage il a deux enfans, qui suivent.
    Etienne-marie de la Haye, Ecuyer, naquit le 11 août 1757.
    Antoine-philippe de la Haye, Ecuyer, naquit le 3 août 1763.
    Cf biographie contradictoire La Bibliothèque de l’hôtel Lambert "En 1745, Marin de La Haye en était le propriétaire".
    Vu & vérifié par Nous Chevalier, Conseiller du Roy en ses Conseils, Juge d’Armes de la Noblesse de France.
  31. François-Joseph Gossec dirige le concert des amateurs de 1769-1773
  32. Jean-Joseph Rodolphe in Alexandre Choron, François Joseph Marie Fayolle Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs
  33. Le monde dramatique, Volume 6, Gregoire, 1838 (1 - 2
  34. Véronique Castagnet, Christophe Barret, Annick Pegeon.- Le Service éducatif des Archives nationales : par chemins de traverse, p. 138, Presses Univ. Septentrion, 2012 - 249 pages.
    L’Almanach musical, (Paris, 1775), 189 (notice BnF no FRBNF43112180h), Note 12, p.162 in Gabriel Banat.- The Chevalier de Saint-Georges: Virtuoso of the Sword and the Bow
  35. Jean-Marie Williamson, : de Saint-Domingue à Tonnay-Charente, Khartala, 2001Les passions de Marie Renault (1775-1855) : de Saint-Domingue à Tonnay-Charente, Khartala, 2001, p. 124
  36. Voir bibliographie