Utilisateur:Regards sur sciences/Les documents en histoire

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Atlas[modifier | modifier le wikicode]

Nous vous conseillons tout d'abord d'acheter, pour l'avoir chez vous, un bon atlas géographique. Il en existe plusieurs, mais le plus commode est sans doute l'Atlas du xxP siècle [anciennement Atlas 2000], aux éditions Nathan'.

Ayez aussi un atlas historique commode. Nous pouvons vous en conseiller deux

  • l'Atlas historique, aux éditions Stock/Perrin, compact et de petit format, accompagné de chronologies très utiles (une traduction-adaptation du DTVAtlaszurWeltgeschichte publié à Munich) ;
  • l'Atlas historique Larousse, dirigé par G. Duby, plus grand et peut-être plus agréable à consulter, mais moins détaillé.

En bibliothèque, consultez les atlas suivants:

  • Westermanns Atlas zur Welt Geschichte, référence incontournable, mais ancienne;
  • Atlas d'histoire de l'Eglise, Brepols;
  • la collection Atlas des peuples de..., aux éditions La Découverte (cinq volumes à ce jour : Afrique, Asie, Europe occidentale, Europe orientale, Orient). Des cartes précises, agréables et à jour; très utile en histoire contemporaine pour les sujets <(exotiques » et géopolitiques;
  • la collection Grand Atlas Universalis de... (sept volumes: archéologie, art, explorations, géographie, histoire, littératures, religions). Une collection relativement inégale — certains volumes ne sont pas réellement des atlas — mais qui offre des synthèses commodes;
  • J.-L. Pinot (dir.), Atlas historique des villes de France. Cet atlas en un volume étudie une dizaine de grandes villes françaises (Paris, Lille, Rouen, etc.). La qualité des cartes et la bibliographie accompagnant chaque étude en font un outil fort utile;
  • S. Sinclair, Atlas de géographie historique. Un ouvrage qui, malgré une présentation peu avenante, donne de nombreux renseignements sur l'évolution des frontières françaises, la géographie administrative, religieuse ou judiciaire de la France;
  • Atlas « Autrement ». Une collection qui présente d'excellentes traductions-adaptations d'atlas thématiques anglo-saxons, en particulier dans le domaine de l'histoire militaire : atlas des Celtes, de la Rome antique, des Vikings, des États-Unis, du débarquement de Normandie, de l'Afrique, de la guerre d'Algérie, etc.

Ouvrages généralistes[modifier | modifier le wikicode]

Avoir chez soi un dictionnaire compact de langue française et des noms propres (Petit Larousse ou Petit Robert des noms communs et Petit Robert des noms propres) est, bien entendu, une nécessité absolue. Pour la préparation de vos exposés et de tous les exercices à faire chez soi, il est indispensable de vérifier l'orthographe des mots, leur définition et leurs emplois précis, ainsi que les principales informations sur les lieux et personnages les plus connus.

Pour trouver rapidement un renseignement, nous vous conseillons le Quid et le Mémo Larousse: il s'agit de deux encyclopédies en un volume, chacune pourvue d'un index permettant de trouver rapidement ta référence recherchée. Le Quid est très complet, présenté dans une écriture serrée de type « annuaire ». Le Mémo Larousse est plus illustré et moins exhaustif, mais d'usage plus agréable. Ces deux ouvrages sont très factuels : vous n'y trouverez aucune analyse.

Pour compléter vos recherches de base, vous trouverez en bibliothèque les ouvrages suivants:

  • Robert historique de la langue française, en deux volumes. Un dictionnaire de langue (qui ne contient donc que les noms communs), très utile pour préparer des exposés sur des notions (les définitions sont très complètes: vous ne risquez pas d'oublier un aspect du sujet) et pour comprendre des termes vieillis dans des textes anciens (particulièrement en histoire moderne) ;
  • Grand Larousse uni'ersel, en quinze volumes. Un dictionnaire encyclopédique, très riche et très complet, d'usage très commode puisque les articles sont classés par ordre alphabétique. Les notices biographiques vous seront particulièrement utiles;
  • Grand Larousse universel du xix'siècle. Publié entre 1866 et 1876 sous la direction de Pierre Larousse, ce dictionnaire en quinze volumes est une véritable encyclopédie qui reflète avant tout un regard progressiste et républicain sur le monde du xix siècle et qui peut être considérée comme une source;
  • Encyclopaedia Universalis. Une encyclopédie d'usage un peu déroutant au départ (il faut d'abord chercher dans un index, intitulé « Thesaurus », avant d'aller regarder dans le corps même de l'encyclopédie le ou les articles qui vous intéressent) mais qui peut, sur certains sujets (en particulier pour l'histoire culturelle), s'avérer très intéressante. L'Encyclopaedia Universalis édite chaque année un volume de mise à jour intitulé « Universalia ». La plupart des BU possèdent l'ensemble sur CD-Rom, ce qui rend la consultation plus aisée.

Les sujets proprement « historiques » (principalement l'histoire poli-que et sociale). On le complétera donc, pour la documentation de base, par des dictionnaires qui ne sont pas à proprement parler des dictionnaires d'histoire:

  • Dictionnaire de biographie française. Une immense entreprise encore iachevée, qui a pour but de recenser tous les personnages un tant soit eu célèbres de nôtre histoire. Les premiers volumes, parus il y a lusieurs décennies, sont déjà dépassés;
  • Dictionnaire des lettres françaises, Fayard (six volumes). L'ouvrage de sférence classique des études littéraires, organisé par siècles, du loyen Age à nos jours;
  • Dictionnaire des oeuvres, Nouveau Dictionnaire des ouvres et Diction-aire des auteurs, dans la collection « Bouquins », Robert Laffont. Les ictionnaires offrent des résumés succincts des oeuvres des principaux uteurs de la littérature mondiale. Bien entendu, ils ne remplacent pas i lecture directe des oeuvres, mais ils permettent d'en avoir un aperçu ipide ;
  • J. Tulard, Dictionnaire du cinéma, dans la collection « Bouquins », obert Laffont. Dans la même veine que les précédents, il offre un anorama assez complet sur les grandes productions du septième art; M. Laclotte et J.-P. Cuzin, Dictionnaire de la peinture, Larousse.

L'étude de l'histoire ne peut se concevoir sans l'étude de l'espace. 'analyse d'une situation historique n'a aucun sens si l'on ne prend pas n compte « le terrain ». Aussi est-il nécessaire d'avoir un certain ombre de renseignements sur les espaces que l'on étudie. Certains uvrages peuvent vous y aider:

  • Y. Lacoste, Dictionnaire de géopolitique, Bordas. Le terme de « géopotique » ne doit pas vous détourner de cet ouvrage qui analyse des ituations, des pays et des concepts. Ce dictionnaire permet de égager rapidement les problématiques essentielles dans le domaine es relations internationales;
  • P. George, Dictionnaire de la géographie. Un dictionnaire classique et ommode;
  • R. Brunet et alii, Les Mots de la géographie. Un dictionnaire moins clasique dont les 3 000 entrées prétendent offrir~ne vision renouvelée de 3 géographie;

Pour vos commentaires de documents, vous pouvez utiliser les ouvrages suivants afin de recueillir des informations sur des localités françaises peu connues:

  • Dictionnaire topographique de la France, Imprimerie nationale. Décidée en 1859, la constitution d'un dictionnaire topographique de la France est toujours inachevée. Seule une trentaine de départements ont été couverts. Cet outil est certes lacunaire, mais il donne un grand nombre de renseignements sur les lieux (paroisses, villes, lieux-dits, etc.) des départements étudiés. Il est donc utile pour des commentaires de documents pour en savoir un peu plus sur tes toponymes évoqués. Plusieurs volumes de ce dictionnaire ont été numérisés et sont disponibles sur le site Galtica de la BNF (http://gallica.bnf.fr) ;
  • Paroisses et Communes de France, CNRS éditions. Publiée à partir de 1974, cette collection est le complément récent de l'ouvrage précédent. Elle rassemble de nombreux renseignements historiques sur les communes françaises. Elle peut aussi être commode pour des commentaires de documents.

Au cours de vos études, vous serez inévitablement confronté à des termes religieux: il est impossible d'aborder l'histoire médiévale ou moderne sans parler de christianisme ou de liturgie.

Souvent, ces termes sont inconnus des étudiants. Pour les questions d'histoire religieuse, on consultera:

  • G.J. Bellinger, Encyclopédie des religions, collection « La Pochothèque », Le Livre de Poche. Une introduction générale;
  • G. Wigoder et S.A. Goldberg, Dictionnaire du judaïsme, collection « Bouquins »;
  • X. Léon-Dufour, Vocabulaire de théologie biblique, Le Cerf. La base pour tout commentaire de textes chrétiens, en particulier s'ils sont inspirés de la Bible;
  • Ph. Levillain, Dictionnaire historique de la papauté, Fayard; • D. et J. Sourdel, Dictionnaire historique de l'islam, PUF.

Ouvrages spécialisés[modifier | modifier le wikicode]

Tous ces dictionnaires sont généralistes. Ils fournissent en tout état de cause un point de départ, qui ne dispense en aucun cas de se référer à des ouvrages spécialisés. Quelques grandes maisons d'édition ont collection « Bouquins », PUF, Fayard) de qualité inégale. L'ambiance éditoriale actuelle — qui voit une véritable manie des listes et des dénombrements — est en effet propice à La parution de dictionnaires, synthèses et autres tableaux généraux, d'où le caractère très inégal de ces parutions. Certains de ces ouvrages ont été réédités dans des collections de poche (par exemple, les PUF ont réédité plusieurs dictionnaires dans la collection «Quadrige »).

La collection « Histoire et dictionnaire », en « Bouquins », est particulièrement bien faite et ses volumes sont souvent très récents. Les volumes couvrent l'essentiel des périodes de l'histoire de France jusqu'en 1815: Préhistoire, Celtes, Capétiens, Renaissance, Guerres de Religion, France baroque et classique, Lumières, Révolution, Consulat et Empire. Certains volumes sont consacrés plus particulièrement, ou de manière transversale, à des personnages (Alexandre le Grand), des lieux (Paris), des thèmes particuliers (l'histoire maritime).

Une autre collection peut s'avérer utile, à un moindre degré : celle des dictionnaires Universalis, édités par l'Encyclopaedia Universalis et Albin Michel. Sans auteurs ni coordinateurs apparents, ces ouvrages sont souvent des reprises d'articles de cette encyclopédie. Le projet éditorial est généraliste, des sciences dures aux sciences humaines en passant par les arts. On trouvera ainsi des volumes sur la Grèce antique, l'histoire du christianisme, l'islam, ta philosophie et la Littérature médiévales, L'histoire et la société du Moyen Âge, la Renaissance. Si vous lisez l'anglais, n'oubliez pas non plus l'existence de deux séries de dictionnaires/ouvrages de référence édités par les universités de Cambridge et d'Oxford (The Cambridge/Oxford Companion to... : les sujets sont innombrables).

Voici donc un choix, nécessairement restreint, de dictionnaires, lexiques et glossaires de qualité, classés par périodes.

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le wikicode]

  • A. Leroi-Gourhan, Dictionnaire de la préhistoire, PUF. Un ouvrage ancien, mais récemment réédité avec des mises à jour.
  • Université d'Oxford, Dictionnaire de l'Antiquité classique, collection « Bouquins ». Peut-être le meilleur dictionnaire actuel sur l'Antiquité. Existe, bien entendu, en version anglaise.
  • P. Grima[, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, PUF. Indispensable dès qu'il s'agit d'aborder les religions antiques.
  • R. Fédou, Lexique historique du Moyen Âge, Armand Colin. Pratique et bon marché, c'est l'ouvrage par lequel il faut commencer face au vocabulaire souvent difficile des textes médiévaux.
  • F.-O. Touati, Vocabulaire historique du Moyen Âge, La Boutique de l'Histoire. Plus complet que le précédent.
  • J. Favier, Dictionnaire de la France médiévale, Fayard. Un dictionnaire très complet et très agréable à utiliser — mais, comme son titre l'indique, il ne concerne que l'histoire de France.
  • J. Le Goff et J.-C. Schmitt, Dictionnaire raisonné de l'Occident médiéval, Fayard. Un dictionnaire plus délicat d'utilisation, ne contenant pratiquement que des notions — mais celles-ci sont remarquablement bien traitées.
  • C. Gauvard, A. de Libera, M. Zink, Dictionnaire du Moyen Âge, PUF. Un ouvrage très inégal (certains articles n'ont pas de bibliographie, d'autres sont très complets), mais qui présente l'avantage de « ratisser large », avec des articles sur la littérature, l'art et la philosophie du Moyen Âge.

Époque moderne[modifier | modifier le wikicode]

  • G. Cabourdin, G. Viard, Lexique historique de la France d'Ancien Régime, Armand Colin. On peut commencer par cet ouvrage en première approche. IL porte sur des notions essentielles et des lieux, mais pas sur des personnages, et doit être fréquemment consulté.
  • L. Bély, Dictionnaire de l'Ancien Régime, PUF. Ce dictionnaire se concentre sur la définition des institutions ou des idées afin de mieux comprendre les spécificités de l'Ancien Régime. Les acteurs ne sont cependant pas négligés, puisqu'une table des noms de personnes permet de les retrouver dans l'ensemble des articles.
  • F. Bluche, Dictionnaire du Grand Siècle, Fayard. Contrairement au précédent, ce dictionnaire fait la part belle aux personnages des débuts de l'Ancien Régime. Les deux ouvrages s'avèrent donc tout à fait complémentaires pour cette période.

Époque contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

  • F. Furet et M. Ozouf, Dictionnaire critique de la Révolution française, Flammarion. Ce dictionnaire, publié initialement en 1988, est l'un des outils de référence sur la Révolution. Sa réédition en poche (quatre volumes en collection « Champs Flammarion », 1992) est enrichie par rapport à l'édition initiale.
  • J. Tulard, Dictionnaire Napoléon, Fayard. Par l'un des spécialistes les plus reconnus de la question.
  • L Abétès et J. Tulard, Dictionnaire du Second Empire, Fayard. La suite du précédent.
  • J. Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier. Cette vaste entreprise biographique est un outil essentiel pour toute étude portant sur le monde ouvrier des xix' et xx` siècles. Les articles sont généralement assez précis et comportent de courtes références bibliographiques, voire archivistiques. Il faut signaler l'existence d'une version électronique de ce dictionnaire (sous forme de CD-Rom), extrêmement pratique car elle permet une recherche en plein-texte. * V. Duclert et C. Prochasson, Dictionnaire critique de la République, Flammarion. Institutions, acteurs et symboles de la République, de 1789 à nos jours, sont les objets de cet ouvrage qui entend être à la pointe des acquis historiographiques de l'analyse du politique.
  • J.-F. Sirinelli, Dictionnaire historique de la vie politique française, PUF. Ce dictionnaire se limite au xx° siècle, mais entend prendre en compte une approche culturelle du politique.
  • J. Jutliard et M. Winock, Dictionnaire des intellectuels français, Seuil. Ce dictionnaire comporte plus de 800 entrées renvoyant à des personnes, mais aussi à des lieux et à des événements. L'« intellectuel » y est en effet appréhendé dans son milieu. Aussi cet ouvrage est-il fort commode pour tout travail sur l'histoire intellectuelle et culturelle de la France au xx° siècle.

Les ouvrages d'histoire[modifier | modifier le wikicode]

Les collections de manuels[modifier | modifier le wikicode]

Il existe, en dehors des usuels, trois grands types de livres d'histoire: les manuels, les ouvrages collectifs et les monographies. En première et deuxième années, vous serez surtout amené à utiliser les manuels. Ceux-ci sont en général publiés dans des collections qu'il vous faudra apprendre à reconnaître. Dans les bibliothèques, le classement de ces collections de manuels varie: certaines bibliothèques les classent ensemble (ils forment alors un ensemble immédiatement visible sur les rayons) ; d'autres les classent en fonction de l'espace et de la période qu'ils traitent (il faut alors tes chercher à côté des livres traitant de sujets proches).

Les principales collections de manuels sont:

  • «U », «U2» et «U Prisme », Armand Cotin. Une collection assez ancienne, mais dont certains volumes sont toujours valables
  • ((Cursus », Armand Colin;
  • Bréal;
  • Ellipses;
  • « Carré Histoire », Hachette;
  • « Hachette Université » (dite aussi « HU ») ;
  • « Fac », Nathan;
  • « Premier Cycle », PUF. Collection reconnaissable aux photographies des auteurs en pleine page sur la première de couverture;
  • « Thémis », PUF. Initialement destinée à un public un peu plus avancé (ancien deuxième cycle), désormais destinée à des manuels plus généraux.

Certains volumes de ces collections sont des recueils de textes commentés, mais certaines collections publient plus particulièrement des extraits de sources, accompagnés d'un bref commentaire (ces ouvrages vous seront particulièrement utiles pour fournir des exemples à une dissertation ou pour illustrer un exposé) :

  • « Archives de la France» et « Archives de l'Occident », Fayard. Deux collections assez complètes;
  • « Sources d'histoire », Larousse. Actuellement des volumes sur l'histoire romaine, l'histoire médiévale, la France moderne et le xx' siècle français.

Il existe aussi des collections de sources éditées (et éventuellement traduites): en histoire ancienne, ta « Collection des Universités de France» (dite « Budé »), aux Belles Lettres, propose éditions et traductions de la plupart des grands auteurs grecs et romains; en histoire médiévale, les « Classiques de l'Histoire de France au Moyen Âge », chez Champion puis aux Belles Lettres, en est un équivalent pour les grands textes historiques (chroniques, etc.). Il faut aussi mentionner les volumes de la <(Nouvelle histoire de... », publiés dans la collection « Points histoire », aux éditions du Seuil. Chaque volume présente un récit d'une période historique et représente le point de vue d'un historien. Il s'agit donc de volumes à mi-chemin du manuel (ils proposent une synthèse claire et accessible de chaque période) et de la monographie (ils représentent une vision personnelle de cette période de la part d'un spécialiste). Il existe à ce jour quatre collections, pour certaines encore inachevées:

  • « Nouvelle histoire de l'Antiquité », en dix volumes;
  • <(Nouvelle histoire de la France médiévale », en six volumes; * « Nouvelle histoire de la France moderne », en cinq volumes;
  • « Nouvelle histoire de la France contemporaine », en vingt volumes.

Il existe aussi des collections d'ouvrages courts et commodes, couvrant d'innombrables sujets : ces collections, qui ne sont pas spécifiquement historiques ni destinées en priorité aux étudiants, peuvent s'avérer fort utiles:

  • « Découverte », Gallimard. Des petits livres abondamment illustrés, souvent très à jour, pratiques pour les exposés;
  • «Que sais-je ? », PUF. Une collection qui a incontestablement vieilli, mais qui présente encore quelques bonnes synthèses;
  • « Principes », Studyrama. Des ouvrages complets et clairs qui proposent une analyse approfondie de sujets précis.

Les ouvrages collectifs[modifier | modifier le wikicode]

Par « ouvrages collectifs », on entend des livres contenant des contributions de divers historiens, en général sous ta direction scientifique d'un ou de plusieurs d'entre eux. Ces ouvrages collectifs peuvent parfois être réunis dans une «série,> ou « collection », elle-même placée sous la responsabilité d'un directeur général. Le nom de l'« auteur » de l'ouvrage n'est donc pas toujours facile à retrouver dans un catalogue de bibliothèque : l'ouvrage peut être référencé au nom du directeur général de la collection ou à celui de l'éditeur scientifique de l'ouvrage. C'est pour cette raison que nous vous indiquons simplement:

  • les titres des ouvrages ou des séries;
  • le nom des directeurs de collection (un seul nom, suivi de la mention «et alii », qui signifie « et autres », ou deux noms s'il n'y a que deux directeurs) ;
  • la maison d'édition.

Ce sont les éléments les plus utiles pour les retrouver dans un catalogue, d'autant plus que les noms des éditeurs scientifiques, directeurs de collection et autres responsables éditoriaux peuvent être très nombreux.

Par exemple, l'ouvrage Evêques, Moines et Empereurs (610-1054), dirigé par Gilbert Dagron, Pierre Riché et André Vauchez, publié et 1993 à Paris chez Desclée de Brouwer, est le tome 4 de l'Histoire du christianisme, dirigée par Jean-Marie Mayeur, Charles et Luce Pietri, André Vauchez et Marc Venard. Dans une bibliographie en bonne et due forme (pour un exposé par exempte), toutes ces informations doivent apparaître. Ici, nous nous contenterons de celles qui sont utiles pour retrouver le livre dans le catalogue de la BU: il s'agit du tome 4 (concernant le haut Moyen Âge) d'une collection intitulée Histoire du christianisme, dirigée par J.-M. Mayeur et alli et publiée chez Desclée de Brouwer.

Voici un choix, nécessairement restreint, de quelques grands ouvrages collectifs ou collections d'ouvrages collectifs.

Les Presses universitaires de France (PUF) ont publié un grand nombre d'ouvrages: des synthèses parfois vieillies aujourd'hui, mais encore très commodes. Généralement, ces ouvrages ont été republiés dans un format de poche (la collection « Quadrige », le plus souvent), mais les documents iconographiques n'y sont pas toujours reproduits. On citera donc, entre autres:

  • C. Bellanger et alti, Histoire générale de la presse française, PUF. L'intérêt de cet ouvrage publié entre 1969 et 1976 réside dans les renseignements qu'il comporte sur certains périodiques. Il peut être utile quand il vous faut décrire le type de publication dans un commentaire de document;
  • F. Braudel, E. Labrousse, Histoire économique et sociale de la France, PUF. Cette somme a incontestablement vieilli, mais elle n'a pas été réellement remplacée à ce jour. Elle constitue un classique dans la mesure où elle fait la synthèse de sujets divers. Les bibliographies peuvent être utiles pour repérer des sources;
  • A. Corvisier, Histoire militaire de la France, PUF. Une référence dans le domaine de l'histoire militaire;
  • M. Daumas, Histoire générale des techniques, PUF. Cet ouvrage est très utile pour comprendre le fonctionnement des techniques à une époque donnée. Sa conception des liens entre technique et société date cependant;
  • J. Dupâquier, 'Histoire de la population française, PUF. Là encore, une somme incontournable pour l'histoire de la démographie française, publiée à la fin des années 1980.

Les grands éditeurs tentent d'avoir chacun leurs ouvrages collectifs, car il s'agit d'une opération éditoriale à la fois prestigieuse et rentable. Les éditions du Seuil en ont édité une série. Tout comme aux PUF, certains de ces ouvrages font l'objet d'une réédition en format de poche, dans la collection « Points Seuil » .

  • P. Ariès, G. Duby, Histoire de la vie privée, Seuil. Un ouvrage collectif qui vise à saisir l'intimité des acteurs de l'histoire.
  • G. Duby et A. Wallon, Histoire de la France rurale, Seuil. Assez ancien, il doit être complété par tous les apports récents de l'histoire rurale. • G. Duby, Histoire de la France urbaine, Seuil. Même remarque que la précédente, mais appliquée à'l'histoire urbaine.
  • J. Le Goff, R. Rémond, Histoire de la France religieuse, Seuil.
  • J.-P. Rioux, J.-F. Sirinelli, Histoire culturelle de la France. Publié en 1997, cet ouvrage se présente comme la manifestation d'un renouveau de l'histoire culturelle. Sa publication en format « beau livre » est précieuse pour ta documentation iconographique.
  • L.-J. Rogier, R. Aubert, M.D. Knowles, Nouvelle Histoire de l'Eglise, Seuil. Une réédition d'ouvrages assez anciens, mais concis et très bien faits.

Chez d'autres éditeurs, on découvrira également:

  • J.-J. Becker, G. Candar, Histoire des gauches en France, La Découverte. Un ouvrage très récent et attendu sur un sujet qui, contrairement à l'histoire des droites, n'avait pas fait l'objet d'une vaste synthèse;
  • R. Chartier, H.-j. Martin, Histoire de l'édition française, Fayard. Fondamental dans le renouveau de l'histoire culturelle;
  • G. Duby et M. Perrot, Histoire des femmes en Occident, Pion. Réédité récemment dans une collection de poche (« Tempus », Perrin), cet ouvrage offre l'exemple d'une histoire des genres à la française; * J.-M. Mayeur, Histoire du christianisme, Desclée de Brouwer. Une collection récente, assez détaillée, avec des approches originales; * P. Nora, Les Lieux de mémoire, Gallimard. Un ouvrage fondamental qui témoigne d'un renouvellement profond de l'historiographie, l'idée étant de présenter l'histoire des discours, des objets ou des espaces qui contribuent à construire notre mémoire nationale;
  • J.-F. Sirinelli, Histoire des droites en France, Gallimard. Un ouvrage dans la ligne des travaux de René Rémond sur les droites en France et construit autour de la notion de «culture politique ».

Les collections historiques[modifier | modifier le wikicode]

Par « collection historique », on entend un groupe d'ouvrages, chacun écrit par un historien différent, publiés par un même éditeur dans une même section de son catalogue éditorial. De nombreux éditeurs ont une collection « Histoire ». D'autres éditeurs ont des collections plus spécialisées.

En voici quelques-unes:

  • «Les grandes civilisations » (Arthaud). Un volume par « civilisation » (grecque, médiévale, Renaissance, etc.), une série d'ouvrages de synthèse écrits par des grands noms de l'histoire en France (Jacques Le Goff, Jean Delumeau, etc.). Les livres ont un peu vieilli, mais restent d'excellentes introductions;
  • « Nouvelle Clio » (PUF). Une série d'ouvrages faisant le point sur un thème vaste (Rome et son empire, le haut Moyen Âge occidental, le catholicisme du xvi' au xviii' siècle, l'Amérique du Nord aux xix'xx'siècles, etc.). Chaque volume comprend une importante bibliographie classée par thèmes: cette collection est donc très utile pour la préparation d'exposés. Les volumes sont régulièrement réédités et mis à jour, et ta collection continue à grandir;
  • « VQ », anciennement « La Vie Quotidienne » (Hachette). Une collection très variée sur des thèmes touchant à l'histoire de la famille, du travail, de tout ce qui concerne le «vécu» des hommes et des femmes du passé. La collection est régulièrement mise à jour et de nouveaux volumes paraissent toujours;
  • « Villes » et <(Provinces » de France (Privat). Une collection d'histoires locales et régionales: la plupart des provinces françaises

sont couvertes, ainsi que de nombreuses villes. Cependant, ta collection a vieilli;

  • « L'Univers des formes » (Flammarion) et « Citadelles » (Mazenod). Deux belles collections d'histoire de l'art, richement illustrées, avec en général un volume par « civilisation » (sur l'art grec, sur l'art byzantin, sur l'art africain, etc.). Indispensable pour préparer un exposé ayant un volet artistique;
  • « Repères » (La Découverte). Une excellente collection consacrée aux sciences humaines. En une centaine de pages, vous bénéficiez d'une synthèse sur le sujet ainsi que d'une bibliographie;
  • « Histoire de France » (Fayard, rééditée par « Le Livre de Poche »). Dirigée par Jean Favier, c'est une série de six volumes écrits par de grands spécialistes des périodes concernées. Le sixième volume, par René Rémond, portant sur te xx` siècle, est régulièrement remis à jour. Pour les biographies de personnages historiques, enfin, il existe deux grandes collections, chez Perrin et Fayard. De manière générale, les biographies parues chez Fayard sont des ouvrages de qualité, répondant aux critères de l'histgire scientifique.

Quelques historiens[modifier | modifier le wikicode]

Les manuels, les ouvrages collectifs et les grandes collections sont extrêmement utiles, et ce sont ces ouvrages que vous utiliserez en priorité durant vos études. Cependant, rien ne remplace la lecture de véritables livres d'histoire, c'est-à-dire de livres écrits par des historiens. Voici une sélection, nécessairement arbitraire et incomplète, de ceux dont « il faut avoir entendu parler », et dont il n'est pas inutile d'avoir parcouru l'oeuvre. Le choix n'a pas été facile, bien entendu : il l'a été encore moins pour l'histoire contemporaine, car par définition, il est difficile de dire qui est un « grand historien » de notre temps. Nous nous sommes surtout limités aux historiens français, même si nous ne pouvions pas passer sous silence quelques grands noms étrangers, surtout quand ils ont écrit sur l'histoire de notre pays. Mais nous n'avons cité, de toute manière, que ceux dont l'oeuvre a été traduite en français.

Retenez les noms et les prénoms de ces historiens, ainsi que leurs principaux ouvrages. Ils vous seront utiles quand on vous posera des questions à la fin d'un exposé, ou lors d'un examen oral. Ces noms et ces titres représentent en effet ta base de l'historiographie, c'est-à-dire de l'étude des formes d'écriture de l'histoire.

Histoire ancienne[modifier | modifier le wikicode]

  • Moses Finley, historien britannique. Avec une approche anthropologique, il renouvelle l'approche de l'économie et de la culture matérielle dans le monde antique (Le Monde d'Ulysse, 1954; L'Economie antique, 1973).
  • Henri-Irénée Marrou, spécialiste d'histoire religieuse et culturelle du monde romain (Histoire de l'éducation dans l'Antiquité, 1975), auteur d'un ouvrage de réflexion sur l'écriture de l'histoire (De la connaissance historique, 1954). 7
  • Jean-Pierre Vernant. A ta croisée de la philosophie et de l'histoire, ce spécialiste de la pensée grecque étudie l'émergence de la rationalité (Mythe et Pensée chez les Grecs, 1965).
  • Paul Veyne. Historien de la Rome impériale, il étudie le phénomène de l'évergétisme (Le Pain et le Cirque, 1976). Il a écrit un livre d'épistémologie (Comment on écrit l'histoire, 1971).
  • Pierre Vidal-Naquet, historien engagé et citoyen (ouvrages dénonçant la torture en Algérie ou le négationnisme : Les Assassins de la Mémoire, 1987) qui s'est penché sur les rites de passage dans la Grèce antique (Le Chasseur noir, 1981).
  • Fernand Braudel, directeur des Annales après Lucien Febvre. Il a développé le concept de « longue durée » et a plaidé pour une histoire étroitement liée à la géographie (La Méditerranée au temps de Philippe Il, 1949; Civilisation matérielle, Economie et Capitalisme, 1979).
  • Lucien Febvre, un des fondateurs des Annales. Il a surtout étudié ['histoire des mentalités à la Renaissance (Le Problème de l'incroyance au xvf siècle : la religion de Rabelais, 1947).
  • Michel Foucault, philosophe. Il élabore une nouvelle approche du savoir historique et des sciences humaines, fondée sur l'étude du discours permettant une « archéologie du savoir » (Histoire de la folie à l'âge classique, 1961 ; Surveiller et Punir : naissance de la prison, 1975).
  • Daniel Roche, spécialiste de la France des Lumières. Ses différents ouvrages accordent à la culture matérielle une place fondamentale (La Culture des apparences. Essai sur l'Histoire du vêtement aux xvii` et xviii siècles, 1989; Histoire des choses banales. Naissance de la Société

de consommation, xviii-xix' siècle, 1997 ; Le Peuple de Paris. Essai sur la culture populaire au xvui siècle, 1998).

Histoire médiévale[modifier | modifier le wikicode]

  • Marc Bloch, un des fondateurs des Annales. Il a écrit des ouvrages pionniers sur te fonctionnement de la société médiévale (Les Rois thaumaturges, 1924; La Société féodale, 1939). Engagé dans la Résistance, il a écrit un ouvrage sur la « drôle de guerre » (L'Etrange Défaite) et un texte de réflexion sur le « métier d'historien » (Apologie pour l'histoire), publiés après sa mort. Fusillé par les Allemands en 1944.
  • Georges Duby, un des grands « passeurs » de l'histoire scientifique vers le grand public cultivé. Il a, dans la lignée des Annales, écrit des ouvrages fondamentaux sur la période féodale (Les Trois Ordres ou l'imaginaire du féodalisme, 1978), repensé la biographie (Guillaume le Maréchal ou le meilleur chevalier du monde, 1984) et « réhabilité » l'événement (Le Dimanche de Bouvines, 1973).
  • Ernst Kantorowicz, historien allemand. Il a étudié les fondements dû pouvoir royal dans l'Occident médiéval (Les Deux Corps du Roi, 1957). * Jacques Le Goff. Lui aussi héritier des Annales, il a utilisé les méthodes de ta sociologie et de l'anthropologie dans l'étude des mentalités médiévales (Les Intellectuels au Moyen Âge, 1957; La Naissance du purgatoire, 1981).

Histoire moderne[modifier | modifier le wikicode]

  • Philippe Ariès. Il s'est intéressé à des sujets « annexes », longtemps négligés: histoire de l'enfance (L'Enfant et la Vie familiale dans l'Ancien Régime, 1960) et de la mort (L'Homme devant la mort, 1977).

Histoire contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

  • Maurice Agulhon. Il a consacré ses travaux à l'histoire de la République et de ses représentations. Il est également l'inventeur du concept de «sociabilité» - (Pénitents et Francs-Maçons de l'ancienne Provence, 1968; La République au village, 1970; Marianne au combat, l'imagerie et la Symbolique républicaine de 1789 à 1880, 1979; Marianne au pouvoir, l'imagerie et la Symbolique républicaine de 1880 à 1914, 1989).
  • Madeleine Rebérioux, spécialiste de Jean Jaurès à qui elle consacra l'essentiel de son oeuvre. Elle fut également une grande militante des droits de l'homme —elle dirigea la Ligue des droits de l'homme (La République radicale ?, 1975 ;Jaurès et la Classe ouvrière, 1976).
  • François Furet, grand spécialiste de la Révolution française, il fut l'un de ceux qui critiquèrent la vision marxiste de la Révolution. Partisan d'une histoire conceptuelle, mariant l'histoire et la philosophie, il finit sa vie en publiant un ouvrage consacré au totalitarisme au xxe siècle (avec D. Richet, La Révolution française, 1965 ; avec M. Ozouf, Dictionnaire critique de la Révolution française, 1988, Le Passé d'une illusion, 1995).
  • Eric Hobsbawm, historien britannique. Il est le représentant d'une histoire sociale marxiste. Il a beaucoup travaillé sur tes nations au xix' siècle en adoptant un point de vue global (L'Ere des révolutions, 1962; L'Ere du capital, 1975; L'Ere des empires, 1987; L'Age des extrêmes, 1994).
  • Jules Michelet, grand historien français du xix' siècle. Cet auteur d'une histoire « romantique », récit de l'émergence et du devenir de la nation française, a travaillé sur différentes périodes et notamment sur la Révolution française (Histoire de France, 1833-1867; Histoire de la Révolution française, 1847-1853).
  • Pierre Renouvin, historien. Il permit un renouveau de l'histoire diplomatique qui évolua, sous son influence, vers une histoire des relations internationales plus ouverte « aux forces profondes ». Pierre Renouvin fut le « patron » de cette spécialité au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (Histoire des relations internationales, 1954-1969).
  • Zeev Sternhell, historien des idées et professeur de sciences politiques. Il s'est fait connaître en s'opposant aux idées de René Rémond selon lesquelles la France aurait été épargnée de toute contamination fasciste. Il tente de démontrer qu'au contraire, c'est dans la France des années 1885-1914 qu'il faut rechercher les origines idéologiques du fascisme (La Droite révolutionnaire, les origines françaises du fascisme, 1978 ; Ni droite, ni gauche, l'idéologie fasciste en France, 1983).

Les revues[modifier | modifier le wikicode]

Pour vous tenir au courant de l'actualité historique, ou pour trouver des illustrations et des références pour un exposé, vous serez amené à consulter un certain nombre de revues spécialisées. Il existe, pour simplifier, deux grands types de revues. Il y a d'abord des périodiques publiant des articles très pointus, des revues destinées aux chercheurs en histoire: vous ne les consulterez sans doute que très rarement pendant votre licence, et uniquement en troisième année, par exemple dans le cadre de la préparation d'un dossier documentaire. Nous ne vous donnons donc pas de conseils au sujet de ces revues: ce sera à vous, avec les conseils de vos enseignants, d'y trouver les articles qui concerneront plus particulièrement les sujets sur lesquels vous serez amené à travailler. Sachez simplement que ces périodiques de recherche sont soit transpériodes (c'est le cas du plus célèbre d'entre eux, les Annales), soit spécifiques à une période historique (c'est le cas, par exemple, de la revue Le Moyen Âge ou de la Revue d'histoire moderne et contemporaine) ou à un sujet, un domaine historique (histoire militaire, histoire religieuse, etc.).

D'autres revues, destinées au grand public éclairé, vous seront plus directement utiles. Voici une sélection, bien entendu très limitée, de ces revues que l'on appelle souvent aussi « magazines ».

Revues d'histoire[modifier | modifier le wikicode]

A tout seigneur tout honneur, le magazine L'Histoire, qui a aujourd'hui près de 30 ans d'existence, continue à être une référence dans le domaine des publications d'histoire destinées au grand public. Chaque mois, vous y trouverez des articles de fond, un grand dossier, un portrait d'historien et des nouvelles de t'actualité historique (publications, colloques, films, expositions, sites internet). Quelques revues tentent, avec plus ou moins de succès, de marcher dans les traces de L'Histoire. Historia propose quelques dossiers intéressants. On remarquera le magazine Notre Histoire, consacré plus spécifiquement à l'histoire religieuse et culturelle, qui propose de bons dossiers d'histoire de l'art.

Enfin, la revue Historiens et Géographes, destinée avant tout aux enseignants d'histoire-géographie, est utile pour ses dossiers thématiques, mais surtout pour les informations qu'elle dispense à ceux qui se préparent à l'enseignement de ces deux matières: bibliographies pour tes concours de recrutement, renseignements sur tes procédures, tes postes, etc. Si votre projet professionnel va dans ce sens, apprenez dès maintenant à manier cette revue: elle vous permettra de décider de votre orientation en toute connaissance de cause.

Autres sujets[modifier | modifier le wikicode]

Archeologia et Les Dossiers de l'archéologie sont deux revues proposant un choix de dossiers sur des fouilles: en histoire ancienne et médiévale, vous trouverez souvent dans l'une de ces deux revues un dossier complet sur la fouille que vous pouvez être amené à commenter en exposé. Connaissance des arts est une revue richement illustrée. Assumant une position critique vis-à-vis de l'économie dominante, Alternatives économiques réussit à éclairer l'actualité économique tout en faisant une part à l'histoire et à la théorie économique. Le tout dans un langage clair, pédagogique et non mathématisé. Cette revue d'économie permet aux étudiants d'histoire d'acquérir une culture économique à laquelle il n'est pas toujours facile d'accéder.

Le développement de ta discipline historique est inséparable de celui de l'ensemble des sciences humaines et sociales. La revue Sciences humaines permet de se faire une idée des théories et des connaissances dans le domaine des sciences de l'homme. Bien entendu, l'histoire n'est pas ignorée par la revue.

La Recherche est un magazine sur l'actualité des sciences au sens large (sciences expérimentales, sciences humaines, neurosciences, etc.).