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Utilisateur:Lionel Scheepmans/Citations

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  • Chacun d’entre nous porte seul la responsabilité de la forme éthique qu’il a donnée à sa propre vie.

L’Avenir de la nature humaine. Vers un eugénisme libéral ?, Jürgen Habermas, éd. Gallimard, 2001, p. 135

  • L’actualité du quotidien nous accable au point de ne plus nous laisser le choix de ce dont nous devons parler.

L’Avenir de la nature humaine. Vers un eugénisme libéral ?, Jürgen Habermas, éd. Gallimard, 2001, p. 14

  • La véritable éducation consiste à tirer le meilleur de vous-même. Quel meilleur livre peut-on étudier que celui de l'humanité ?

Gandhi (trad. G.Vogelweith), 1948, dans Selection from Gandhi, cité dans "Tous les hommes sont frères", paru Folio Essais, (Gallimard, 1990), p.255.

  • Le vrai démocrate est celui qui, avec des

moyens purement non violents, défend sa liberté, partant, celle de son pays et, en fin de compte, celle de l'humanité toute entière.

Gandhi (trad. G.Vogelweith), 1945, dans Life of Mathatma Gandhi, cité dans "Tous les hommes sont frères", paru Folio Essais, (Gallimard, 1990), p.248.

  • Être libre, ce n’est pas seulement se

débarrasser de ses chaines ; c’est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.

(fr) Un long chemin vers la liberté, Nelson Mandela, éd. Fayard, 1995, p. 645

Henri Pena-Ruiz :

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  • Liberté de conscience, égalité juridique de toutes les options spirituelles — qu’elles

impliquent ou non une croyance religieuse —, visée, par-delà les différences, d'un monde commun qui unit sans lier ; émancipation en chaque homme de la puissance de jugement qui fonde l'autonomie éthique et rationnelle de la personne.

« L'Europe a besoin de laïcité », Henri Pena-Ruiz, Le Monde diplomatique, nº juin, 2000, p. 11

  • L'humanité s'installe dans la mono-culture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat.

Tristes Tropiques, Claude Lévi-Strauss, éd. Pocket, 2001  (ISBN 2-266-11982-6), p. 37 (voir la fiche de référence de l'œuvre)

  • L’histoire sociale enseigne qu’il n’y a pas de politique sociale sans un mouvement social capable de l’imposer.

Contre feux n°2, Pierre Bourdieu, éd. Raisons d'agir, 2001  (ISBN 2-912107-13-X), chap. Pour un mouvement social européen, p. 16

  • Je hais violemment l'héroïsme sur ordre, la violence gratuite et le nationalisme débile. La guerre est la chose la plus méprisable. Je préfèrerais me laisser assassiner que de participer à cette ignominie. / Et pourtant je crois profondément en l'humanité. Je sais que ce cancer aurait dû depuis longtemps être guéri. Mais le bon sens des hommes est systématiquement corrompu. Et les coupables se nomment : école, presse, monde des affaires, monde politique.

« Comment je vois le monde » (1934), dans Comment je vois le monde (1934-1958), Albert Einstein (trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1989 [1979] (ISBN 2-08-081183-5), chap. 1 « Comment je vois le monde », p. 10


  • Je vois les hommes se différencier par les classes sociales et, je le sais, rien ne les justifie si ce n'est la violence
« Comment je vois le monde » (1934), dans Comment je vois le monde (1934-1958), Albert Einstein (trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1989 [1979]  (ISBN 2-08-081183-5)
   ), chap. 1 « Comment je vois le monde », p. 7


  • Je détermine l'authentique valeur d'un homme d’après une seule règle : à quel degré et dans quel but l'homme s'est libéré de son Moi ?

« Comment juger d'un homme ? », dans Comment je vois le monde (1934-1958), Albert Einstein (trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1989 [1979] (ISBN 2-08-081183-5)

   ), chap. 1 « Comment je vois le monde », p. 11
  • L'homme solitaire pense seul et crée des nouvelles valeurs pour la communauté. Il invente ainsi de nouvelles règles morales et modifie la vie sociale. La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance. […] Je définis une société saine par cette double liaison. Elle n'existe que par des êtres indépendants mais profondément unis au groupe.

« Communauté et personnalité », dans Comment je vois le monde (1934-1958), Albert Einstein (trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1989 [1979] (ISBN 2-08-081183-5), chap. 1 « Comment je vois le monde », p. 12-13

  • Gandhi incarne le plus grand génie politique de notre civilisation. Il a défini le sens concret d'une politique et sut dégager en tout homme un inépuisable héroïsme quand il découvre un but et une valeur à son action. L'Inde, aujourd’hui libre, prouve la justesse de son témoignage.

« Comment supprimer la guerre », dans Comment je vois le monde (1934-1958), Albert Einstein (trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1989 [1979] (ISBN 2-08-081183-5), chap. 2 « Politique et pacifisme », p. 52

  • L'État est créé pour les hommes et non l'inverse. […] L'État doit être notre serviteur, et nous n'avons pas à en être les esclaves. Cette loi fondamentale est bafouée par l'État quand il nous contraint par la force au service militaire et à la guerre.

« À propos de la conférence du désarmement en 1932 » (1931), dans Comment je vois le monde (1934-1958), Albert Einstein (trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1989 [1979] (ISBN 2-08-081183-5), chap. 2 « Politique et pacifisme », p. 64-65

  • Je ne pense pas que la connaissance des capacités de production et de consommation soit la panacée pour résoudre la crise actuelle […] il faut, selon moi : (1) Diminution légale et graduée, selon les professions, du temps de travail pour supprimer le chômage ; parallèlement fixation d'un salaire minimum pour garantir le pouvoir d'achat des masses en fonction des marchandises produites. (2) Régulation des stocks de monnaie en circulation et du volume des crédits […]. (3) Limitation légale du prix des marchandises […].

« La production et le pouvoir d'achat », dans Comment je vois le monde (1934-1958), Albert Einstein (trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1989 [1979] (ISBN 2-08-081183-5), chap. 2 « Politique et pacifisme », p. 83-84


  • Le capitalisme a suscité les progrès de la production mais aussi ceux de la connaissance, et ce n’est pas un hasard. L'égoïsme et la concurrence restent hélas plus puissants que l’intérêt général ou que le sens du devoir. En Russie on ne peut même pas obtenir un bon morceau de pain. Sans doute suis-je trop pessimiste sur les entreprises étatiques ou communautés similaires mais je n'y crois guère. La bureaucratie réalise la mort de toute action.

« Production et travail », dans Comment je vois le monde (1934-1958), Albert Einstein (trad. Maurice Solovine, rév. Régis Hanrion), éd. Flammarion, coll. « Champs », 1989 [1979] (ISBN 2-08-081183-5), chap. 2 « Politique et pacifisme », p. 85

  • L'appétit de pouvoir que manifeste la classe régnante d'un État contrecarre une limitation de ses droits de souveraineté. Cet « appétit politique de puissance » trouve souvent un aliment dans les prétentions dont l'effort économique se manifeste de façon matérielle. Je songe particulièrement ici à ce groupe que l’on trouve au sein de chaque peuple et qui, peu nombreux mais décidé, peu soucieux des expériences et des facteurs sociaux, se compose d’individus pour qui la guerre, la fabrication et le trafic des armes ne représentent rien d’autre qu'une occasion de retirer des avantages particuliers, d'élargir le champ de leur pouvoir personnel.

Pourquoi la guerre ? Texte en ligne, Albert Einstein, et Sigmund Freud, éd. Institut International de Coopération Intellectuelle Société des nations, 1933, p. 7