Utilisateur:Ambre Troizat/noir-Noir

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Une proposition de renommage est en cours pour la page Code noir. Ambre Troizat a proposé de renommer cette page vers Code Noir. Le débat suppose de répondre à deux questions préalable :

  1. Que désigne l'expression "code noir" ?
  2. Quelle graphie a été utilisée sous l'Ancien Régime pour l'expression "code noir" ?

Plusieurs réponses ont été poposées pour la première question "Que désigne l'expression "code noir" ?" dans les débats en cours depuis la commémoration en 1989 du début de la Révolution française. Il est possible de les inventorier à partir des traces laissées sur l'internet. Pour ce qui concerne l'époque du code noir, il est possible d'exporer les nombreux documents accessibles depuis la révolution numérique|Révolution numérique, particulièrement depuis le lancement en décembre 2004 de l’opération Google Book[1].

Corpus de recherche[modifier | modifier le wikicode]

Société des Amis des Noirs[modifier | modifier le wikicode]

Cette société pour l'abolition de la traite a d'abord eu pour titre "Société française des Amis des Noirs", créée le 19 février 1788.

En recherchant avec le titre "Société française des Amis des Noirs", pour la période 1750-1960[2], le document le plus ancien[3] est Adresse à l'Assemblée nationale, pour l'abolition de la traite des noirs, publiée en février 1790 et signé conjointement par la Société française des Amis des Noirs de Paris et Brissot de Warville]][4]. Le plus récent ouvrage est de Paul Grunebaum-Ballin.- Henri Grégoire, l'ami des hommes de toutes les couleurs : la lutte pour la suppression de la traite et l'abolition de l'esclavage, 1789-1831, daté de 1948.

Avec le titre "Société des Amis des Noirs", qui apparait sur les documents originaux de l'époque, et pour la période 1750-1960[5], le document le plus ancien[6] est Réglemens de la Société des amis des noirs[7] publié en 1788. Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, comte de Mirabeau, fait la première mention de la Société des amis des noirs en écrivant "noirs" avec un n minuscule.

«  L'un d'eux n'a pas craint de jetter des soupçons ...sur la société des amis des noirs, il a fait entendre qu'elle avait participé à leur soulevement dans la Martinique »
— comte de Mirabeau.- Courrier de Provence. Lettres du comte de Mirabeau a ses commettans[8].

La plus récente mention de "Société des Amis des Noirs" est de 1843 et se trouve dans le volume 22 de l'Encyclopedie moderne ou Bibliothéque universelle de toutes les connaissances humaines qui nous livre dans son article "Traite des Nègres" une intéressante analyse de l'abolition de la traite en 1815 et de l'esclavage dans les colonies britanniques. A propos du rôle de l'Angleterre dans les colonies en 1789, nous lisons le texte suivant avec "noir" imprimé avec un n minuscule :

« On croit être certain que c'est à ses instigations et à ses menées que la Société des amis des noirs, en 89, dut sa naissance. Brissot passe pour avoir été une de ses créatures. »
— Encyclopedie moderne ou Bibliothéque universelle de toutes les connaissances humaines, Volume 22, p.295[9]

Bibliographie pour "Société des Amis des Noirs"[modifier | modifier le wikicode]

Plusieurs ouvrages sont disponibles sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France dont :

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Jacques Perriault.- À propos du débat autour de Google Book. Entre histoire et prospective, juin 2010
  2. Période 1750-1960
  3. Premier document de la série, 1788
  4. Adresse à l'Assemblée nationale, pour l'abolition de la traite des noirs, 1788, Société des Amis des Noirs et des colonies et Nicolas de Condorcet, Réglemens de la Société des amis des noirs (notice BnF no FRBNF40025966, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  5. Période 1750-1960
  6. Premier document de la série, 1788
  7. Réglemens de la Société des amis des noirs, 1788, Société des Amis des Noirs et des colonies et Nicolas de Condorcet, Réglemens de la Société des amis des noirs (notice BnF no FRBNF40025966, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  8. Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, Courrier de Provence. Lettres du comte de Mirabeau a ses commettans, , Volume 4, 1789.
  9. Encyclopedie moderne ou Bibliothéque universelle de toutes les connaissances humaines, Volume 22, p.295