Utilisateur:Ambre Troizat/Mon cabinet d'histoire/5 septembre 1638 - 1er septembre 1715 ou le XVIIe siècle de Louis XIV
Françoise d'Aubigné, madame de Maintenon, épouse morganatique de Louis XIV
[modifier | modifier le wikicode]* Madame de Maintenon, née Françoise d'Aubigné, 1635-1652 * Madame de Maintenon dans wiki-niort.fr
« Mademoiselle d Aubigné 1635 1652 La plupart des historiens font un tableau effrayant de la misère de cette famille enfermée à Niort Cependant la petite d Aubigné eut pour parrain le comte François de La Rochefoucauld et pour marraine Suzanne de Baudéan fille du baron de Neuillant laquelle depuis fut la maréchale de Navailles M de Neuillant parent des d Aubigné était gouverneur de Niort On éprouve quelque embarras à concilier cet extrême dénùment avec des relations aussi élevées Mme de Villette cette fille de Théodore Agrippa dont nous avons déjà parlé vint voir son frère dans sa prison et eut pitié de lui Elle se chargea de ses trois enfants et les emmena chez elle au château de Murçay près de Niort Elle avait elle même une fille au berceau qui fut depuis Mme de Sainte Hermine Les deux cousines eurent la même nourrice. »
— Gustave Héquet.- Madame de Maintenon, 1853[4]
Le mariage morganatique du 9 octobre 1683 entre Louis XIV (1638-1715) et de Françoise d'Aubigné, pose la question de l'égalité des statuts sociaux dans le couple royal de France. Il est aussi le versant romantique des Antilles et du continent américain dans l’imaginaire du Royaume de France. Le Code noir étant la transcription juridique de relations sociales, économiques et politiques profondément remodelées par les colonies américaines, le commerce des Indes et la soumission sous forme d'asservissement des populations africaines dans le domaine colonial européen.
Françoise d'Aubigné, née d'une famille protestante, est fille de l'extravagant Constant d’Aubigné, lui-même fils du poête Théodore Agrippa d'Aubigné, l'ami de Henri IV, veuve en premières noces de Paul Scarron, écuyer, poête et romancier. Sa vie est un puissant constraste entre misère et magnificence, vie de prison et vie de château, paysages européens et paysages des tropiques.
Séjour dans les colonies françaises des Antilles
[modifier | modifier le wikicode]- Correspondance générale de madame de Maintenon, Madame de Maintenon, Théophile-Sébastien Lavallée, Laurent Angliviel de La Beaumelle, Correspondance générale de madame de Maintenon, Publiée pour la première fois sur les autographes, Précédée d'une étude sur les lettres de Mme de Maintenon, Éditions Charpentier, Paris,
« Madame de Maintenon a témoigné toute sa vie une grande répugnance à parler de son père et de sa mère ; ce n'est qu'à Saint-Cyr, et pour citer des exemples pris sur elle-même, qu'elle a raconté par incident quelques anecdotes à ce sujet. On sait donc très-peu de chose du séjour de la famille d'Aubigné à la Martinique, et seulement ce que mademoiselle d'Aumale[5] tenait de madame de Maintenon. »
— Correspondance générale de madame de Maintenon[6]
La famille composée de 5 personnes arrive sur l'île de Saint-Christophe, noyau de la colonisation française et anglaise[7]. Son père, Constant d'Aubigny, est nommé gouverneur de Marie-Galante.
« A la fin de mars 1643, on le trouve sollicitant quelque emploi de la Compagnie des îles de l'Amérique, et voici ce qu'on trouve à ce sujet dans les "Actes d'assemblées de laCompagnie des îles de l'Amérique pour ce qui concerne ses affaires particulières de 1635 à 1648 :"
Sur le rapport de Fouquet[8] commission de gouverneur pour trois ans et assurance pour trois autres est donnée à Constant d'Aubigny, qui avoit demandé d'aller habiter Marie-Galante, à certaines conditions.
La Compagnie agrée les articles convenus entre d'Aubigny et Berruyer.
Incontinent après, d'Aubigny entre en l'assemblée et y prête le serment de gouverneur de Marie-Galante entre les mains de M. d'Aligre.
Constant partit immédiatement avec sa femme et ses trois enfants et arriva à la Martinique; mais il parait qu'il ne put faire usage de sa commission de gouverneur de Marie-Galante, cette île étant habitée entièrement par des sauvages qu'on appelait les Irrois, car on trouve dans les mêmes Actes cités, à la date du 12 décembre 1645
La Compagnie approuve ce que M. Berruyer a écrit au sieur d'Aubigny pour s'habituer en une autre île au lieu de Marie-Galante, au cas qu'elle se trouve habitée par les Irrois.
On croit que d'Aubigné se contenta d'un petit emploi sous les ordres du gouverneur de la Martinique, et que sa famille végéta auprès de lui dans cette île. Il continua néanmoins à faire une grande dépense, par conséquent des dettes, et il donna à sa femme jusqu'à vingt-quatre esclaves pour la servir. »
— Correspondance générale de madame de Maintenon[9].
Enseignement religieux
[modifier | modifier le wikicode]« Jeanne de Cardilhac continua à élever ses enfants dans la religion romaine, pendant que son mari, que nous avons vu si fervent catholique dans sa requête au tribunal de Niort, avait repris la religion réformée. Celui-ci se montrait môme indigné quand il s'apercevait des instructions que sa femme donnait à ses enfants ; il prenait alors Françoise entre ses genoux et lui disait "Je ne puis souffrir, ma fille, qu'on vous dise de telles rêveries. Vous avez trop d'esprit pour vous laisser ainsi tromper. »
— Correspondance générale de madame de Maintenon[10]
Méthode pédagogique rigoureuse
[modifier | modifier le wikicode]« Jeanne éleva ses enfants sévèrement et même durement, surtout sa fille, qui ne la regardait qu'en tremblant. Elle leur faisait apprendre à lire dans Plutarque, leur défendant de parler entre eux d'autres choses que de ce qu'ils lisoient dans ce livre. Elle leur formait l'esprit en les forçant à écrire des lettres en France, et en toute occasion, elle leur enseignait la fermeté à soutenir tous les maux de la vie. »
« AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR,
Périssent les Colonies plutôt qu'un principe, a dit un de ces théoristes[13] cruels, à qui il a été donné de faire sur leur pays l'épouvantable essai de leurs principes ; Son funeste vœu a été rempli ; les Colonies ont péri, & ; le principe est resté dans toute sa force, à l'usage des peuples qui voudront en tirer les mêmes conséquences. Si les partisans de cette théorie n'avoient pas été emportés par leurs projets révolutionnaires, que de maux ils auroient épargnés à leur patrie & à l'Europe entière, en reléguant ce principe inflexible au nombre de ces vérités dangereuses, dont un des chefs de la secte philosophique avoit dit, quelques années auparavant, que s'il en avoit la main pleine, il se garderait bien de l'ouvrir !En rendant hommage à cette discrétion philosophique, parce qu'elle est au moins une sorte de préservatif contre la séduction des idées nouvelles, & contre le danger des théories hazardées, & parce qu'elle suppose, dans celui qui en est pourvu, une sage hésitation que ne connoît point la présomptueuse ignorance, je suis loin de convenir de la justesse de son application. Car je ne puis croire qu'il y ait des vérités dangereuses, & c'en est assez pour me convaincre que ce principe tant vanté n'est pas une vérité.
Cependant l'Europe long-tems agitée & encore ébranlée par les révolutions qu'il a produites, & le monde entier retentissant de ses prodigieux succès, n'attestent que trop la réalité de son influence. Mais ses succès ne prouvent pas plus en sa faveur que les conquêtes du Mahométisme en faveur de l'Alcoran.
Ce principe tant célébré, & auquel on a fait tant d'affreux sacrifices, ce principe qui, tel que les divinités infernales, exige que le sang humain inonde ses autels, est, comme le publient ses partisans, le principe de la liberté & de l'égalité, apanage essentiel de l'homme, droit imprescriptible & inaliénable qu'il ne sauroit ni céder ni perdre. On ne peut se le dissimuler : de pareilles idées flattent l'amour propre, elles semblent faites pour élever l'homme à ses propres yeux ; mais malheureusement elles ne servent qu'à l'égarer, en lui inspirant des prétentions exagérées, & en lui supposant des droits chimériques incompatibles avec l'imperfection & la foiblesse de sa nature. D'un autre côté, la seule idée de l'esclavage révolte l'imagination, afflige la sensibilité; son nom seul, dans nos mœurs actuelles, emporte avec lui une sorte de réprobation ; & celui, qui ne partage pas, sur cette question, l'enthousiasme que la philantropie s'est efforcée de répandre, court risque d'être regardé comme un ennemi de l'espèce humaine.
Cependant en voyant les résultats de cette philantropie, & la route qu'ont suivie les prétendus Amis des Noirs[14], qui se sont réellement montrés les ennemis les plus cruels des hommes de toute couleur, on doit quelque indulgence à ceux qui pensent qu'il faut suivre une autre route, pour arriver plus sûrement au plus grand bien possible de l'espèce humaine; c'est en effet une bien grande & bien dangereuse méprise, que celle qui nous fait négliger le bien possible, pour courir après ce mieux chimérique qui échappe toujours à toutes nos poursuites. L'auteur de l'Histoire Philosophique & Politique des Etablissemens des Européens dans les deux Indes[15] a reconnu lui-même cette vérité. Ce fameux adversaire du commerce des esclaves de la côte d'Afrique, qui, dans une virulente déclamation sur cet objet, s'en prend également à la religion & aux loix, a dit, dans dans un autre endroit de son ouvrage[16] en parlant de l'abolition de l'esclavage, sous Constantin[17], qu'une grande innovation est souvent un grand danger ; & que les droits primitifs de l'espèce humaine ne peuvent pas être toujours les fondemens de l'administration. Cette loi déclaroit libres tous les esclaves qui se feroient Chrétiens. Elle rétablissoit dans leurs droits des hommes qui n'avoient eu juqu'alors qu'une existence forcée : mais elle ébranla l'Etat, en ôtant aux grands propriétaires les bras qui faisoient valoir leurs domaines, & qui par là se trouvèrent réduits pour quelque tems à la plus cruelle indigence. Les nouveaux prosélites eux-mêmes, ne pouvoient réparer, en faveur de l'Etat, les torts que le gouvernement avoit faits à leurs maîtres. Ils n'avoient ni propriété ni subsistance assurée. Comment auroient-ils pu être dévoués à l'Etat qui ne les nourrissoit point[18]."
L'auteur de l'Analyse suivante ne paraît pas s'être proposé pour but principal de traiter à fond la question du droit d'esclavage, ni de considérer le commerce des esclaves en lui-même & abstraction faite des circonstances dans lesquelles il se trouve établi : mais il a pris la plume, pour répondre à l'imputation d'injustice & d'opposition au droit naturel, faite à un commerce autorisé depuis long-tems par les loix de son pays & par celles de toutes les nations Chrétiennes. Il désirerait sans doute, autant que qui ce soit, voir succéder, en tous lieux, au droit rigoureux de l'esclavage, une législation plus douce & plus faite pour honorer la nature humaine; de même qu'il désirerait voir une éternelle paix succéder au terrible droit de la guerre : mais en attendant l'heureuse époque où l'on verra l'accomplissement de ces deux souhaits, il a pensé qu'il y avoit peut-être plus de sagesse à défendre la légitimité des loix de sa patrie, qu'à prétendre en dicter au monde. Il a pensé que c'étoit se montrer plus sensible aux maux de l'humanité, de racheter les esclaves de la côte d'Afrique pour les transporter au milieu des nations policées, que de les abandonner aux peuplades barbares qui les asservissent & qui les vendent. Il a pensé que celui qui gémissant, comme les autres, sur le malheur de leur condition, s'occupe des moyens de l'adoucir, se montre plus véritablement leur ami, que celui qui, dans ses vastes projets, se propose d'abolir un usage anciennement établi & subsistant encore dans plus des trois quarts du monde, & qui, dans ses vaines conceptions, se croyant appellé à civiliser l'Afrique, à réformer l'Europe, à corriger l'Asie, à régenter l'Amérique, ne séchera pas une seule larme, n'adoucira pas un seul mauvais traitement.
L'auteur de Cette Analyse est déjà avantageusement connu dans son pays par un ouvrage intitulé, Essai Economique sur le Commerce du Portugal & de ses Colonies écrit en Portugais & imprimé à Lisbonne en 1794. Quoique cet ouvrage ne soit en effet qu'un essai, l'auteur, très instruit de tout ce qui regarde le Brésil, y a répandu de nouvelles lumières sur les véritables intérêts de cette immense colonie, & y a proposé des vues d'amélioration, dont on a reconnu la sagesse, & dont on a déjà su profiter. »
— José-Joachim da Cunha de Azeredo Coutinho, Analyse sur la justice du commerce du rachat des esclaves de la côte d'Afrique, Thomas Baylis, Dulau & Company, John Stockdale, Joseph de Boffe et Thomas Boosey, 68 p. (OCLC 257697931, notice BnF no FRBNF41259571, lire en ligne), 1798.
Mariage, ordre social en France et dans l'empire
[modifier | modifier le wikicode]Le statut des enfants légitimes
[modifier | modifier le wikicode]Le statut des enfants naturels
[modifier | modifier le wikicode]Conflits pour le pouvoir, conflits pour la propriété nobiliaire
[modifier | modifier le wikicode]Le statut des enfants et enfants naturels : codification dans le code noir
[modifier | modifier le wikicode]Mariage dans les colonies et statut des enfants
[modifier | modifier le wikicode]Les enfants naturels de la métropole aux colonies et inversement
[modifier | modifier le wikicode]Le statut des enfants dans le code noir
[modifier | modifier le wikicode]Les libres de couleur, constitution d'une nouvelle catégorie sociale
[modifier | modifier le wikicode]Françoise d'Aubigné, une américaine à Versailles ?
[modifier | modifier le wikicode]Cf. Mariage domino à Versailles
Les prétendus enfants de couleur de Louis XIV
[modifier | modifier le wikicode]Alexandre Bontemps Homme au masque de fer Louise Marie Thérèse, la mauresse de Moret
Musique et musiciens à la cour d'Henri IV (1589-1610) vidéo: Praetorius, Guédron: Grand Bal à la cour d'Henri IV sur YouTube
- 2011 - Mathieu da Vinha, Alexandre Bontemps : premier valet de chambre de Louis XIV, Paris et Versailles, Éditions Perrin et château de Versailles (ISBN 978-2-26202-072-9, notice BnF no FRBNF42528220)
- Serge Aroles.- Archives secrètes du Vatican, Archives de douze pays : homme au masque de fer et [w:Louise Marie Thérèse|Louise Marie Thérèse, mauresse de Moret], enfants métis de Louis XIV, 14 janvier 2017. Cliquer ici pour obtenir le pdf.
- La mauresse de Moret. L’énigme de la fille noire de Louis XIV résolue par les archives ?
- Mathieu DA VINHA
- ↑ "Sainte Françoise", selon Louis XIV, en manteau d'hermine peu après son mariage.
- ↑ [[d:Q25907339|Adultes et enfants en la maison royale de Saint-Cyr (fin XVIIe-XVIIIe siècles)]], « Adultes et enfants en la maison royale de Saint-Cyr (fin XVIIe-XVIIIe siècles), Mélanges de l’École française de Rome - Italie et Méditerranée modernes et contemporaines », OpenEdition Journals et Mélanges de l’École française de Rome. Italie et Méditerranée modernes et contemporaines, {{Article}} : paramètre «
date
» manquant (lire en ligne) - ↑ Claude-François Vignon, 1633 - 1703.- Françoise-Marie de Bourbon, dite "Mademoiselle de Blois", future duchesse d'Orléans, 1677-1749 & Louise-Françoise de Bourbon, dite "Mademoiselle de Nantes", future princesse de Condé, 1673-1743, Château de Versailles et de Trianon, RMN-Grand Palais
- ↑ Gustave Héquet.- Madame de Maintenon, 1853, page 21.
- ↑ Marie-Jeanne d' Aumale (1683-1756), dite Mademoiselle d'Aumale, d'une famille noble originaire de Picardie est admise dans la maison d'éducation de Saint-Cyr en novembre 1690. Elle devient en 1705 la secrétaire de Mme de Maintenon (1635-1719)
- ↑ Madame de Maintenon, Théophile-Sébastien Lavallée, Laurent Angliviel de La Beaumelle, Correspondance générale de madame de Maintenon, Publiée pour la première fois sur les autographes, Précédée d'une étude sur les lettres de Mme de Maintenon, Éditions Charpentier, Paris, , page 24-25.
- ↑ Après la Période coloniale française qui va de 1625 à 1713, la France cèdera Saint-Christophe à la Grande-Bretagne par le traité d'Utrecht (1713), qui met fin à la guerre de Succession d'Espagne.
- ↑ Père du surintendant.
- ↑ Madame de Maintenon, Théophile-Sébastien Lavallée, Laurent Angliviel de La Beaumelle, Correspondance générale de madame de Maintenon, Publiée pour la première fois sur les autographes, Précédée d'une étude sur les lettres de Mme de Maintenon, Éditions Charpentier, Paris, , page 24-25.
- ↑ Madame de Maintenon, Théophile-Sébastien Lavallée, Laurent Angliviel de La Beaumelle, Correspondance générale de madame de Maintenon, Publiée pour la première fois sur les autographes, Précédée d'une étude sur les lettres de Mme de Maintenon, Éditions Charpentier, Paris, , page 24-25.
- ↑ Madame de Maintenon, Théophile-Sébastien Lavallée, Laurent Angliviel de La Beaumelle, Correspondance générale de madame de Maintenon, Publiée pour la première fois sur les autographes, Précédée d'une étude sur les lettres de Mme de Maintenon, Éditions Charpentier, Paris, , page 24-25.
- ↑ Armand Boisbeleau de La Chapelle, Jean Barbeyrac, Pierre Desmaizeaux, Pierre Massuet, Willem Jacob 's Gravesande, Jean Rousset, Louis de Jaucourt.- Bibliothèque raisonnée des ouvrages des savans de l’Europe, Volume 48, Wetsteins & Smith, 1752
- ↑ En l'occurrence, Louis de Jaucourt. Théoriste, subst.,vx, rare. Synon. de théoricien. Il s'est formé une petite secte de théoristes de Terreur, qui n'a d'autre but que la justification des excès révolutionnaires (Chateaubr., 1768-1848, Ét. ou Disc. hist., t. 1, 1831, p. XCI).L'artillerie est composée de jeunes hommes de lettres, avocats, médecins, théoristes sans propriété et quelques-uns sans industrie, initiés aux secrets de la Société des Amis du Peuple (Vigny, 1797-1863), Journal poète, 1830, p. 928).
- ↑ Dont la Société des amis des Noirs
- ↑ L’Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, plus communément connue sous le nom d’Histoire des deux Indes.
- ↑ Tom t. I., liv. I., Introduction p.9.. V. p. 12, dans l'édition 1780 de Wikisource.
- ↑ Flavius Valerius Aurelius Constantinus proclamé 34e empereur romain sous le nom Constantin Ier en 306 par les légions de Bretagne règne jusqu'au {{date|22|mai|337}}. Figure prépondérante du IVe siècle, il promulgue les lois à propos de l’esclavage en 333.
- ↑ qu’une grande innovation, eſt ſouvent un grand danger ; & que les droits primitifs de l’eſpèce humaine, ne peuvent pas être toujours les fondements de l’adminiſtration. Cette loi déclaroit libres tous les eſclaves qui ſe ſeroient chrétiens. Elle rétabliſſoit dans leurs droits, des hommes qui n’avoient eu juſqu’alors qu’une exiſtence forcée ; mais elle ébranla l’état, en ôtant aux grands propriétaires les bras qui faiſoient valoir leurs domaines, & qui, par-là, ſe trouvèrent réduits pour quelque tems à la plus cruelle indigence. Les nouveaux proſélytes eux-mêmes, ne pourvoient réparer, en faveur de l’état, les torts que le gouvernement avoit fait à leurs maîtres. Ils n’avoient ni propriété, ni ſubſiſtance aſſurée. Comment auroient-ils pu être dévoués à l’état qui ne les nourriſſoit point, & à une religion qu’ils n’avoient embraſſée que par ce penchant irréſiſtible, qui entraîne vers la liberté ?. Raynal.- Histoire des deux Indes, Wikisource, p. 12-13.