Utilisateur:Ambre Troizat/Mathiez - Le Club des Cordeliers

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Etude de Albert Mathiez, 1910-1913[modifier | modifier le wikicode]

Albert Mathiez par Laure Isaac avant 1932.
Mathiez - Le Club des Cordeliers pendant la crise de Varennes, et le massacre du Champ de Mars, Vol. 1, 1910

Références bibliographiques[modifier | modifier le wikicode]

wp:Albert Mathiez
s:Auteur:Albert Mathiez
Club des cordeliers, 27 avril 1790 - 8 février 1795 :  "il n’a pas dépendu d’eux (Club des cordeliers) que la monarchie ne fut renversée dès le mois de juin 1791"
Fuite de Louis XVI à Varennes,  20 et 21 juin 1791 
Massacre du Champ de Mars, dimanche 17 juillet 1791
  • 1910-1913 - œuvre écrite, Le club des Cordeliers pendant la crise de Varennes et le massacre du Champ-de-Mars
    • 1910 - Albert Mathiez, Le club des Cordeliers pendant la crise de Varennes et le massacre du Champ-de-Mars, volume premier, Paris, Honoré Champion (notice BnF no FRBNF34027566, lire sur Wikisource, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
    • 1913 - Albert Mathiez, Le club des Cordeliers pendant la crise de Varennes et le massacre du Champ-de-Mars, Suppléments, Paris, Honoré Champion (notice BnF no FRBNF34027566, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

Dissocier le Club des cordeliers du Club des feuillants[modifier | modifier le wikicode]

Club des cordeliers

Le Club des cordeliers ou société des Amis des droits de l’homme et du citoyen[1] est une société politique fondée par arrêté du 27 avril 1790 et sise dans l’ancien réfectoire du couvent des Cordeliers de Paris.
Le club se pose en véritable surveillant de l’assemblée et porte un regard critique sur celle-ci. Le club se propose également d’aider les indigents : contrairement aux jacobins, l’entrée y est libre. On entre au club sans avoir à verser de cotisation : un drapeau tendu à la sortie se charge de recueillir les dons.
La carte de membre du Club des cordeliers représentait un œil ouvert : « l’œil de la vigilance révolutionnaire grand ouvert ».

René Farge.- LOCAL DU CLUB DES CORDELIERS ET LE COEUR DE MARAT, Annales historiques de la Révolution française, 4e Année, No. 22 (Juillet-août 1927), pp. 320-347


Club des feuillants ou Club de 1789 dit Société des Amis de la Constitution

La société des Amis de la Constitution, séante aux Feuillants, dit « le Club des feuillants », est un groupe politique, de tendance monarchiste constitutionnelle qui ne conteste pas le pouvoir du roi Louis XVI, fondé le 18 juillet 1791. Il est né d'une scission du Club des jacobins, en réaction à l'agitation républicaine qui a suivi la fuite du roi à Varennes en juin 1791 et la fusillade du Champ-de-Mars le 17 juillet 1791. Il a eu une influence déterminante sur le début de l'Assemblée nationale législative pour se trouver progressivement marginalisé par les jacobins.

« fFEUILLANT CLUB, Paris. During the Revolution a club first called the club of 1789 that assembled in the old convent of the Feuillants 1791 was named after them. A ministry composed of their leaders assumed power in June 1792. The Jacobins conspired against them and the Feuillant Club was closed in July 1792.
FEUILLANTINES Order of the This order of nuns subject to the rule of the Feuillants ov was founded in 1590 ami possessed a house at Paris established in 1622 by Anne of Austria
FEUILLANTS Order of This name was given to a religious order founded by Jean de la Barriere at Feuillant in Languedoc in 1577 and sanctioned by Sixtus V in 1588 In 1587 it established itself in Paris and in 1630 a separation took place between the Feuillants of France and those of Italy »
— George Henry Townsend.- The Manual of Dates : A Dictionary of Reference to All the Most Important[2]

Les acteurs[modifier | modifier le wikicode]

Garre aux faux pas, portrait de Jérôme Pétion de Villeneuve.

« Urban street-scene: satire against Pétion, the new mayor of Paris, holding his new Constitution and balancing on a tightrope; Bailli, his defeated rival, attempts to blow him off course; La Fayette, with a folded trumpet (?) across his back and his left foot operating Marionnettes-a-la-planchettes (known as jig dolls from the 20th century), beats his drum at left and a fashionably-dressed small orchestra, which includes four women post-horn players, plays under a carrousel (carousel) at r. December 1791; Etching and aquatint »
— Garre aux faux pas, Commons. A traduire

* Accusateur public[3] : Bernard de Beauvoir
* Claude-Remy Buirette de Verrières : lire impérativement sa biographie, voir dans Gallica,

Acteurs du XVIIIe siècle[modifier | modifier le wikicode]

Les Jacobins s’occupent avant tout de la rédaction des lois, 
les Cordeliers de leur mise en pratique.
Les Amis de la Vérité formulent des théories,
les Amis des droits de l’homme s’intéressent aux faits de la vie courante. 

Club & cercles[modifier | modifier le wikicode]

Les traits marquants[modifier | modifier le wikicode]

  • Les Cordeliers ont engagé presque depuis leur naissance la lutte contre Lafayette
  • Lafayette était le rival et l’ennemi du duc d’Orléans

Le Club des Cordeliers pendant la crise de Varennes, p.9[modifier | modifier le wikicode]

  • Claude Fauchet
  • Garran de Coulon
  • Danton
  • Pons (de Verdun)
  • Boucher de Saint-Sauveur
  • Callières de l’Etang,
  • Dubail
  • Camille Desmoulins.

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  • Sergent, graveur
  • Wille, fils de peintre, peintre lui-même

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  • Berger, limonadier
  • Lohier, épicier
  • Thourillon, épiciers
  • Mallebay de la Marche, parfumeur
  • Cailliez, serrurier,
  • Lawalle l’Écuyer, négociant.
  • Le Clerc Saint-Aubin, négociant.
  • Brochet, un électeur, est simplement qualifié de citoyen.

Le Club des Cordeliers pendant la crise de Varennes, p.10[modifier | modifier le wikicode]

  • Peyre, avocat
  • Roussillon, naturaliste, ami de Jussieu
  • Dufourny de Villiers, ingénieur
  • Jean Rossignol, orfèvre
  • Marc-Louis Desvieux (1750-1794), avocat, ex-noble, président du tribunal du IIIe arrondissement, guillotiné le 11 thermidor an II, membre de la Section du Contrat-Social. Cf. Albert Soboul et Raymonde Monnier, Répertoire du personnel sectionnaire parisien en l'an II, Paris, Publications de la Sorbonne (notice BnF no FRBNF34862941)Voir et modifier les données sur Wikidata, page 141
Fournier, habitant de St. - Domingue

« M Renier député de Nanci chargé par le comité des de la dénonciation faite par le Fournier des sieurs de Castries de la Luzerne et nombre d autres agens subalternes du pouvoir exécutif a proposé de laisser le sieur Fournier à se pourvoir tant à la haute cour nationale qu en celle de cassation »
— Le Mercure universel, Volume 1, 1791. p.44[6]

« M de Meroula pris la place de M de Noailles & M Regnier a parlé au nom du comité des rapports dans l affaire d un sieur Fournier qui dénonce deux ancicns ministres des colonies & de la marine M le maréchal de Castries & M de la Luzerne Convaincu de son incompétence le comité vouloit rcnvoyer M Fournier à la haute cour nationale & au tribunal de cassation non encore existans Le sieur Fournier a été condamné par tous les tribunaux auxquels il s est adressé observe M de Folleville qui invoque l ordre dujour Mais M Voidel & M Chabroud pensent qu une dénonciation d ex miniftres prêté trop aux déclamations contre l ancien régime que l Assemblée y renonce Ayant le loisir e juger elle ordonne que le comité lui fera un sccond rapport plus détaillé de cette affaire »
— Mercure de France, Volume 3, Bureau du Mercure, 1791, p. 123[7]

Procès-verbal de l'Assemblée des communes et de l'Assemblée ... Rendra un compte détaillé de la dénonciation de Fournier contre de Castries et la Luzerne , ex - ministres. 1er. Mars 1791 , p. 13. Rap. sur l'affaire de Fournier, habitant de St. - Domingue. 6 août 1791 , p. 37.

... qu'on s'acharne à lui refuser, de dévoiler enfin aux représentants du peuple la malice de MM. de Castries et de la Luzerne. ... moins séduisante que les thèses naguère soutenues sur le même sujet par Édouard Fournier ou Jules Loiseleur. Revue des questions historiques - Page 481, 1909.

Monsieur Fournier se plaint des ministres, MM. de. Castries et de la Luzerne ; on demande un rappport. L'Année litteraire - Volume 37 - Page 328

Le Club des Cordeliers, p. 11[modifier | modifier le wikicode]

  • Legendre,
  • Lawal, négociant
  • Boucher de Saint-Sauveur
  • Dufourny, ingénieur
  • Vincent, secrétaire greffier, futur hébertiste

Le Club des Cordeliers, p. 12[modifier | modifier le wikicode]

  • Rotondo, célèbre pour ses démêlés avec le général Lafayette (voir le conflit entre Lafayette & d'Orléans). Voir à propos de Lafayette Adolphe de Lescure, Le Panthéon révolutionnaire démoli ː portraits historiques et politiques, Paris, Dupray de La Mahérie (notice BnF no FRBNF30802129)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sigismond Lacroix, député et auteur des quatorze volumes des Actes de la Commune de Paris

Actes de la Commune de Paris pendant la Révolution. 2e série / Tome 3 / publiés et annotés par Sigismond Lacroix... - 1894-1955Ce document est disponible en mode texte

  • Extrait 1 : Lafayette. la désobéissance formelle d'une partie de la garde nationale dans la journée de lundi(...)M. le Maire a rendu au patriotisme de, M. Lafayette la jus- tice que lui rendent tous les citoyens
  • Extrait 2 : Lafayette reprendre les fonctions qu'il a déposées et la plus ferme résolution d'obéir à la loi en toutes circonstances Le premier substitut-adjoint du procureur de la Commune entendu Arrêt-* qu'une députation de huit membres du Corps municipal, présidée par M(...)Lafayette puisse ajouter à toutes celles qu'il a déjà données est de ne consulter que l'intérêt pubüc et 'par conséquent son devoir, qui lui ordonne de reprendre ses fonctions
  • Extrait 3 : Lafayette n'a pas répondu d'une manière négative tes(...)Lafayette a manifesté ses regrets les .plus profonds sur l'atteinte que la loi avait reçue dans la jouimée du 18 avril
  • Labenette, publiciste, rédacteur du Journal du Diable, 1790. Il publie en 1791 un pamphlet qui est une apologie en règle du duc en même temps qu’une violente diatribe contre Lafayette

Le Club des Cordeliers, p. 13[modifier | modifier le wikicode]

Le Club des Cordeliers, p. 14[modifier | modifier le wikicode]

  • La société fraternelle, Société fraternelle des patriotes de l'un et l'autre sexe fondée, le 2 février 1790 : la Société fraternelle ; Google Livres
  • La société fraternelle fondée, le 2 février 1790. L'initiative en était venue d'un modeste maître de pension, Claude Dansard. Celuici avait eu l'idée de donner des cours du soir sur les articles de la Constitution débattus et votés. Il avait loué une salle du fameux couvent des Jacobins…[8]
    Le maître de pension Claude Dansard, « qui apportait chaque fois un bout de chandelle dans sa poche avec un briquet et de l'amadou »; quand ce luminaire menaçait de manquer, l'assistance se cotisait pour faire l'emplette d'une autre…[9]

Le Club des Cordeliers, p. 15[modifier | modifier le wikicode]

Le Club des Cordeliers, p. 16[modifier | modifier le wikicode]

  • Louise-Félicité de Kéralio, Jean-Louis Carra, Amé-Thérèse-Joseph Masclet, Nicolas-Jean Hugou de Bassville, Louis-Félix Guynement de Kéralio, Pierre-François-Joseph Robert, Mercure national, ou Journal d’État et du citoyen, par Mademoiselle de Keralio, & MM. Carra, Masclet et Hugou de Bassville, Paris
  • Louise-Félicité de Kéralio, Journal d'état et du citoyen, Paris
  • Révolutions de l'Europe
  • Mercure national et Révolutions de l'Europe
  • Camille Desmoulins, Révolutions de France et de Brabant et des royaumes qui, demandant une assemblée nationale, et arborant la cocarde, mériteront une place dans ces fastes de la liberté, (notice BnF no FRBNF328561312) ; Révolutions de France et de Brabant.
  • L'Ami du peuple
  • Chronique de Paris, Paris

Le Club des Cordeliers, p. 18[modifier | modifier le wikicode]

* François Xavier Lanthenas
"Il collabora au Patriote français et devint membre du club des jacobins. Il était alors surtout connu pour son anti-esclavagisme et l'hospitalité qu'il avait accordée à la Société des amis des Noirs qui se réunissait à son domicile[10]. Il est l’auteur de plusieurspublications
Bibliographie
* François Xavier Lanthenas.- Déclaration des devoirs de l'homme, des principes et maximes de la morale universelle, catalogue.bnf.fr
* François-Xavier Lanthenas, Coste.- Déclaration des devoirs de l'homme, des principes et maximes de la morale universelle, books.google.fr
** Carla Pellandra.-Le bonheur du citoyen : La déclaration des devoirs de Lanthenas dans Carminella Biondi, C. Imbroscio, M.-J. Latil... (et al.).- La quête du bonheur et l'expression de la douleur dans la littérature et la pensée françaises : mélanges offerts à Corrado Rosso, Librairie Droz, 1995 - 540 pages, books.google.fr
* Jean-Marie François Merlino
Son hostilité à l'esclavage a été mise en lumière par Dorigny et Gainot[11]
* Marat et la création des Sociétés fraternelles : La première de ces sociétés fraternelles se forma aux Jacobins mêmes[12]

Le Club des Cordeliers, p. 20[modifier | modifier le wikicode]

Antoine Louis François Sergent, dit Sergent-Marceau, Conventionnel
SERGENT ANToINE FRANçoIs peintre graveur et littérateur élève d Augustin de SaintAubin né à Chartres le 9 octobre 1751 mort à Nice le 24 juillet 1847 Il eut pour femme Marie Marceau Desgravier sœur du général Marceau Voy M de Cernel 
CERNEL M CHAMPION DE dessinateur et graveur née à Chartres le 11 juillet 1753 décédée à Nice le 6 mai 1834 Elle était plus connue sous le nom d Émira Marceau elle épousa en secondes noces le graveur Antoine François Sergent[13].

Antoine Louis François Sergent, dit Sergent-Marceau

était en relation, depuis sa jeunesse chartraine, avec plusieurs personnages qui jouèrent un rôle capital dans l'histoire de la Révolution française, notamment Jacques-Pierre Brissot et Jérôme Pétion. Voir ses œuvres ici.
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Acteurs du XIXe siècle[modifier | modifier le wikicode]

  • Étienne Charavay : historien, éditeur et libraire français. Sa collection d'autographes a servi de source pour cette étude.
  • René Farge signale le dossier de défense de Buirette de Verrières conservé aux Archives
  • Sigismond Lacroix (LACROIX Sigismond-Julien-Adolphe dit Sigismond-Julien-Adolphe Krzyzanowski), 26 mars 1845 à Varsovie - 4 décembre 1909, auteur du recueil des Actes de la Commune de Paris. Journaliste et homme politique. - Naturalisé français. - Rédacteur au Radical, fondateur de la Révolution française et des Droits de l'homme. - Député de la Seine (1883-1889). Vice président de la commission de publication des documents relatifs à la Révolution française.

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

Introduction

Philosophie de l'ouvrage[modifier | modifier le wikicode]

Le droit des gens

  • droit des gens
  • Code du droit des gens Code du droit des gens, codex juris gentium diplomaticus, est un traité du droit des gens, imprimé à Hanovre en 1693, vol. in-fol.
  • Emer de Vattel.- Le droit des gens - Volume 1, 1758
  • Assemblée de notables convoqués par le roi, en 1787 (notice BnF no FRBNF363493205)
  • Procès-verbal de l'Assemblée de notables, tenue à Versailles, en l'année de MDCCLXXXVII, (notice BnF no FRBNF37261593c)
  • Mémoire en faveur des Gens de Couleur ou Sang Mêlés de Saint Domingue & des autres IJles Françoijès de l'Amérique adressé l'Assemblée Nationale par M Grégoire Curé d'Emberménil et Député de Lorraine (notice BnF no FRBNF372399886)
    • Observations d'un habitant des colonies sur le Mémoire en faveur des gens de couleur, ou sang mêlés, de Saint Domingue, & des autres îles françoises de l'Amérique, adressée à l'Assemblée Nationale, par M Grégoire, curé d'Emberménil, député de Lorraine (notice BnF no FRBNF36400171p)
  • Physiocratie, ou Constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux au genre humain [Texte imprimé]. Recueil publié par Du Pont, des Sociétés royales d'agriculture de Soissons & d'Orléans, & correspondant de la Société d'émulation de Londres, (notice BnF no FRBNF363493205).
  • Pierre-François-Régis Dessalles, ‎Bernard Vonglis.- Les annales du Conseil souverain de la Martinique, 1786,

Plan de l’ouvrage[modifier | modifier le wikicode]

  1. reconstitution des délibérations et des actes du club entre le 20 juin et 7 août 1791
  2. pièces du dossier judiciaire des poursuites intentées à propos de l’affaire du Champ de Mars.

Page:Mathiez - Le Club des Cordeliers pendant la crise de Varennes, et le massacre du Champ de Mars, 1910.djvu/14

Situation géopolitique de la France[modifier | modifier le wikicode]

"paix à l’intérieur et à l’extérieur"

Opinion de Madame Roland sur l'évasion du roi[modifier | modifier le wikicode]

« Madame Roland écrit à son ami Bancal, le Ier juillet au soir[14] : «Aujourd’hui, le Cercle social discute ouvertement s’il convient ou non de conserver des rois : c’est le seul club après les Cordeliers qui, dans cette capitale, ose agir aussi ouvertement. Les jacobins comme l'Assemblée entrent en convulsions au nom de République »
— Mathiez.- Le Club des Cordeliers, Introduction, Manon Roland à son ami Bancal, 24 juin 1791, — de Paris.

Page II[modifier | modifier le wikicode]

Mathiez - Le Club des Cordeliers pendant la crise de Varennes, et le massacre du Champ de Mars, 1910, p. II

Note 1 : "Lettres de Mme Roland, éd. Perroud, p. 320-321"[modifier | modifier le wikicode]

« "Aujourd’hui, le Cercle social discute ouvertement s’il convient ou non de conserver des rois : c’est le seul club après les Cordeliers qui, dans cette capitale, ose agir aussi ouvertement. Les jacobins comme l’Assemblée entrent en convulsions au nom de République" »
—  Lettres de Mme Roland, éd. Perroud, 1902[15]

  • 1900 - Roland (Marie-Jeanne ), Claude Perroud , Marthe Conor.- Lettres de madame Roland, Tome premier 1780-1789, Internet Archive
  • 1902 - Roland (Marie-Jeanne ), Claude Perroud , Marthe Conor.- Lettres de madame Roland, Tome second, 1788-1793, Internet Archive
  • Claude Perroud. Etudes Sur Les Roland, 2 volumes - Internet Archive
    • Perroud, Claude (1839-1919), Études sur les Roland. Tome premier, Tome deuxième, éunies et mises en ordre par Georges Fénoglio-Le Goff. Voir les notices liées en tant qu'auteur. BnF
    • Mémoires de madame Roland [Microforme] : nouv. éd. critique contenant des fragments inédits et des lettres de la prison, {{BNF|372609294]] - {{Gallica|bpt6k46827g}}

Première partie : Les écrits et les actes des Cordeliers[modifier | modifier le wikicode]

« La Révolution française consiste dans la Déclaration des droits rédigée en 1789 et complétée en 1793, et dans les tentatives faites pour réaliser cette déclaration ; la contre-révolution, ce sont les tentatives faites pour détourner les Français de se conduire d’après les principes de la Déclaration des droits, c’est-à-dire d’après la raison éclairée par l’histoire »
— Alphonse Aulard, Histoire politique de la Révolution française, Paris, A. Colin, 1901, reéd. 1926, p.782, (notice BnF no FRBNF41621004p) ; (notice BnF no FRBNF34020179w)[16].

L'article Histoire de la Révolution. — Club des Cordeliers. — Lamirault - La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, tome 12 est rédigé par F. -A. Aulard (Alphonse Aulard).

Premier éclaircissement :[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie à traiter[modifier | modifier le wikicode]

Journal du Club des Cordeliers
  • 1791Club des cordeliers, Journal du Club des Cordeliers ou Journal de la Société des amis des droits de l'homme et du citoyen, Antoine-François Momoro (notice BnF no FRBNF32800718)Voir et modifier les données sur Wikidata, Reproduction en fac-similé] (notice BnF no FRBNF34854473m)


Membres_célèbres dont Laclos

Antoine-François Momoro, (1756 – 24 mars 1794)[17]se fit recevoir au Club des Cordeliers, dont il devint le secrétaire, et rédigea d'abord l'Observateur du Club des Cordeliers et de la section du Théâtre-Français, qui n'eut que quelques numéros, puis le Journal du Club des Cordeliers.

« L'Observateur du club des Cordeliers et de la section du Théâtre Français 1791, 5 numéros in 8o
Deschiens donne cette feuille comme la suite du journal de la Société qui après 10 no se serait intitulé L'Observateur des Cordeliers. Il y a là une double et grossière erreur L'Observateur dont on défigure le titre est des premiers jours de 1791. C'est non moins à tort que le catalogue La Bédoyère lui donne une suite de 5 no sous le titre de Club des Cordeliers 1792 prenant pour des no d'un journal cinq pièces détachées circulaires etc. émanant de la Société des Amis des droits de l'homme[18] mais n'ayant pas entre elles d'autre connexité. »
— L'Observateur du club des Cordeliers et de la section du Théâtre Français 1791, 5 numéros in 8o[19]

  • Antoine-François Momoro, (1756 – 24 mars 1794).- Momoro ciloyen de la section du Théâtre Français et premier imprimeur de la liberté à ses concitoyens Momoro avait rédigé avec Sentier le Journal du club des Cordeliers dont il parut dix numéros il à publié en outre une brochure intitulée Momoro citoyen de la section du Théâtre français et premier imprimeur de la liberté à ses concitoyens in 4 de h pages sans date et sans nom d imprimeur
  • De Cock Jacques.- Le Club des Cordeliers : Vol.1 Linéaments, le lieu, le district, le club, fantasques éditions, 2001 - 216 pages. Clendrier des activités du Club.
  • 1901 - Alphonse Aulard, Histoire politique de la Révolution française, origines et développement de la démocratie et de la République, 1789-1804, Paris, Armand Colin (notice BnF no FRBNF34020179, lire sur Wikisource)Voir et modifier les données sur Wikidata

Citations, Notes & Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  1. Il est très probable que le club existait déjà au mois d’avril, sous le titre abrégé de «Club des Droits de l'Homme».
  2. Club des feuillants ou Club de 1789
  3. L'accusateur public est institué au cours de la Révolution française par le décret du 1er décembre 1790. La fonction d’accusateur public est instituée par le décret du 16 septembre 1791 sur la police de sûreté, la justice criminelle et l’établissement des jurés. Voir également : "La fonction d’accusateur public est instituée par le décret du 16 septembre 1791 sur la police de sûreté, la justice criminelle et l’établissement des jurés. "La loi des 16-29 septembre 1791 sur la police de sûreté, la justice criminelle et l'établissement des jurés représentent un modèle libéral de justice criminelle dont l’application va être d’une courte durée, en raison du développement de juridictions pénales d’exception qui vont mettre en parenthèses certaines de ses dispositions pour privilégier la défense du gouvernement révolutionnaire ainsi que du retour en arrière qui s’opère rapidement dès le Directoire. Le retour, lors des codifications napoléoniennes, à une procédure inquisitoire s’opère en faisant disparaître nombre des innovations révolutionnaires, en remodelant considérablement le procès pénal, en ne conservant que le jury pour la phase de jugement".
    1790-1791 - Assemblée nationale constituante et Louis XVI, Code Pénal donnée à Paris le 6 octobre 1791, Laurent-François Prault (notice BnF no FRBNF33965106, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, Décret concernant le code pénal : du 25 septembre 1791. .
  4. Albert Soboul, Dictionnaire historique de la Révolution française, PUF 1989, page 196
  5. Nicolas de Bonneville (dir.) et Claude Fauchet (dir.), Bulletin de la Bouche de fer, Imprimerie-librairie du Cercle social (Paris) (notice BnF no FRBNF32715232)Voir et modifier les données sur Wikidata
  6. Le Mercure universel, Volume 1, 1791, p.44
  7. Mercure de France, Volume 3, Bureau du Mercure, 1791, p. 123
  8. Michel WINOCK - La grande fracture 1790-1793, 2014
  9. Gustave Isambert.- La vie à Paris pendant une année de la Révolution (1791-1792), 1896
  10. François Xavier Lanthenas
  11. Marcel Dorigny et Bernard Gainot, La Société des amis des noirs, 1788-1799 : contribution à l'histoire de l'abolition de l'esclavage, Éditions Unesco et Edicef, 429  p. (ISBN 978-92-3-203306-2, OCLC 231854347, notice BnF no FRBNF37074662)Voir et modifier les données sur Wikidata, 1998
  12. Louis Blanc.- Histoire de la révolution française, 1878, tome 6, p. 110
  13. ARTISTEs oRLÉAN A Is l5
  14. Lire 24 juin 1791, — de Paris
  15. Lettres de Mme Roland, Tome second, éd. Perroud, p. 320-321.
  16. revolution-francaise.net.
  17. il fait inscrire avec le maire Pache la devise Liberté, Égalité, Fraternité sur les façades des édifices publics. (Wp)
  18. Le Club des cordeliers ou société des Amis des droits de l’homme et du citoyen est une société politique fondée le 27 avril 1790 et sise dans l’ancien réfectoire du couvent des Cordeliers de Paris.
  19. https://books.google.fr/books?id=WNUPwu4L2mMC&pg=PA213&dq=L%27Observateur+du+Club+des+Cordeliers+et+de+la+Section+du+Th%C3%A9%C3%A2tre+fran%C3%A7ais&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjAyI30zN7pAhWLohQKHXypD-oQ6AEINzAC#v=onepage&q=L'Observateur%20du%20Club%20des%20Cordeliers%20et%20de%20la%20Section%20du%20Th%C3%A9%C3%A2tre%20fran%C3%A7ais&f=false Eugène Hatin.- Bibliographie historique et critique de la presse périodique française, Librairie de Firmin Didot frères, fils et Cie., 1866 - 660 pages