Utilisateur:Ambre Troizat/1750-1831 - Henri Grégoire, de la révolution à la monarchie de juillet
Henri Grégoire Ancien évêque de Blois, membre du Sénat conservateur, de l’Institut national, de la Société royale des Sciences de Göttingue, etc., etc., etc. De la littérature des nègres
Henri Jean-Baptiste Grégoire, également appelé l’abbé Grégoire, né le 4 décembre 1750 à Vého (Trois-Évêchés, aujourd'hui dans le département de Meurthe-et-Moselle) et décédé le 28 mai 1831[1] à Paris, est un prêtre catholique, évêque constitutionnel et homme politique français, l'une des principales figures emblématiques de la Révolution française[2]. L'abbé Grégoire se rallie au Tiers état et, à l'Assemblée Constituante, il réclame non seulement l'abolition totale des privilèges et de l'esclavage mais prône aussi le suffrage universel. Fondateur[3] du Conservatoire national des arts et métiers et du Bureau des longitudes, il participe à la création de l'Institut de France dont il devient membre.
1790 - Lettre aux philantropes
[modifier | modifier le wikicode]Lettre aux philantropes, page 4 Le 12 octobre 1790, doit être une époque à jamais funèbre dans les fastes de l’histoire
[modifier | modifier le wikicode]Chronologie 1790
[modifier | modifier le wikicode]Mars 1790
[modifier | modifier le wikicode]8 mars 1790
*8 mars ....— décret concernant Saint-Domingue
août 1790
[modifier | modifier le wikicode]16 août 1790
* 16 août 1790.— Décret pour la punition des instigateurs et fauteurs des excès commis par les régimens en garnison à Nancy
Octobre 1790
[modifier | modifier le wikicode]12 octobre 1790
* 12 octobre 1790.—
28 octobre 1790
* 28 octobre 1790.— Saint-Domingue : soulèvement des Libres de couleur à Port-au-Prince organisé par Vincent Ogé, qui réclame l'exécution du décret du 8 mars
Novembre 1790
[modifier | modifier le wikicode]* 10 novembre 1790 - Jacques-Pierre Brissot de Warville (1754-1793).- Lettre de J.P. Brissot à M. Barnave : sur ses rapports concernant les colonies, les décrets qui les ont suivis, leurs conséquences fatales; sur sa conduite dans le cours de la révolution; sur le caractère des vrais démocrates; sur les bases de la constitution, les obstacles qui s'opposent à son achèvement, la nécessité de la termineer promptement, etc. * Pons, F. J. de (François Joseph), 1751-1812; France. Assemblée nationale constituante (1789-1791). Comité des colonies.- Observations sur la situation politique de Saint-Domingue, par M. de Pons, habitant de quartier d'Ouanaminthe, Isle & Côte St-Domingue. * 29 novembre 1790 - nouveau décret rendu pour la Martinique et les colonies * Jacques-Pierre Brissot de Warville (1754-1793).- Réflexions sur le nouveau décret rendu pour la Martinique et les colonies, le 29 novembre 1790, pour servir de suite à la lettre à M. Barnave.
* 1790 - France. Assemblée nationale constituante (1789-1791); Millet, T. (Thomas); Ternaux-Compans, Henri, 1807-1864. fmo RPJCB; Saint-Domingue. Assemblée générale.- Examen du rapport fait par M. Barnave à l'Assemblée nationale, sur l'affaire de Saint-Domingue, Rapport imprimé dans le Moniteur, seul écrit public où il ait paru
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Les sources
[modifier | modifier le wikicode]- Octobre 1790 - Henri Grégoire, Lettre aux philantropes sur les malheurs, les droits et les réclamations des gens de couleur de Saint Domingue et des autres îles françoises de l'Amérique, Henri Grégoire, Éditions Belin, E.-J. Bailly et Desenne, Paris,
- 1790 - Saint Domingue. Assemblée générale, royaume de France, Appel interjeté par l'assemblée générale de la partie française de Saint-Domingue à l'Assemblée nationale mieux instruite, tant du Rapport à elle fait par son comité des colonies, les 11 et 12 octobre dernier, que du décret surpris sur ce Rapport et de tout ce qui s'en est suivi ou pourrait s'ensuivre,
« Le 12 octobre 1790, doit être une époque à jamais funèbre dans les fastes de l’histoire : à son retour périodique, la liberté, l’humanité, la justice seront en deuil, et la postérité, étonnée ou indignée, se rappelera qu'à pareil jour une partie de la nation fut immolée aux préjugés, à la cupidité de l’autre. Ce ne fut point une Saint-Barthelemi, mais quel est le plus humain, celui qui m'ote en un moment la vie et ses peines, ou celui qui me la prolonge, en me ravissant tout ce qui peut la rendre supportable ?
L’esclavage des Ilotes est une tache ineffaçable à la mémoire des Spartiates. Lacédémone, à cet égard, devoit-elle trouver en France des imitateurs ? N’imputons point à l’assemblée nationale, mais à ceux qui l’ont induite en erreur, l’asservissement de nos frères, consacré d’une manière solemnelle. On décide, (chose inouie chez toutes les nations !) qu’il ne sera rien changé à l’état des personnes dans nos îles, que sur la demande des colons ; c’est-à-dire, que lon n’extirpera les abus que sur le vœu de ceux qui en vivent, qui en sollicitent la prolongation ! c’est-à-dire, que les droits éternels des hommes seront subordonnés à l’orgueil, à l’avarice ! c’est-à-dire, qu’ils seront jouets de l’oppression, jusqu’à ce qu’il plaise à leurs despotes d’alléger leur sort !
Cet étrange décret est prononcé, presqu'à l’unanimité, par les représentans du peuple françois, au moment on ils s'applaudissent d’avoir foudroyé la tyrannie, reconquis la liberté ; et comme si l’on eût craint la lumière, dans une affaire de si haute importance, un autre décret, précédant, celui-ci, avoit empêché qu’on n’ouvrît la discussion.""
Celui du 16 août dernier, relatif aux troubles de Nancy, avoit été rendu de la même manière ; et ses tristes résultats auroient bien dû garantir d’une précipitation enthousiaste. Si les réclamans n’avoient rien de sage à présenter, le décret n’en souffroit aucune atteinte ; et, dans le cas contraire, quelles terribles conséquences à tirer ! On na pas voulu nous entendre [1] ; mais jamais on n’étouffera la voix de ceux dont le caractère intrépide s’irrite contre les obstacles, et qui, voués au soutien des droits des hommes, monteroient sur l'échafaud pour les défendre. »
— Octobre 1790 - Henri Grégoire, Lettre aux philantropes sur les malheurs, les droits et les réclamations des gens de couleur de Saint Domingue et des autres îles françoises de l'Amérique, Henri Grégoire, Éditions Belin, E.-J. Bailly et Desenne, Paris, .
- 28 octobre 1790, Saint-Domingue : soulèvement des Libres de couleur à Port-au-Prince organisé par Vincent Ogé, qui réclame l'exécution du décret du 8 mars ; battus, Ogé et ses partisans sont livrés par les Espagnols et exécutés le 26 février 1791[4].
- 1790 - Saint Domingue. Assemblée générale, royaume de France, Appel interjeté par l'assemblée générale de la partie française de Saint-Domingue à l'Assemblée nationale mieux instruite, tant du Rapport à elle fait par son comité des colonies, les 11 et 12 octobre dernier, que du décret surpris sur ce Rapport et de tout ce qui s'en est suivi ou pourrait s'ensuivre, [5]
Analyses contemporaines
[modifier | modifier le wikicode]2007 - Florence Gauthier.- L’aristocratie de l’épiderme
[modifier | modifier le wikicode]2007 - Florence Gauthier, L'aristocratie de l'épiderme : Le combat de la Société des citoyens de couleur, 1789-1791, Paris, CNRS Éditions, 446 p. (ISBN 978-2-271-06576-6, OCLC 930972212, notice BnF no FRBNF41111507), Chap. 3 - La naissance du côté gauche sur le problème colonial, octobre 1790, pp. 211 & ss.
Les acteurs, 1790
[modifier | modifier le wikicode]La garnison Nancy
[modifier | modifier le wikicode]En 1790, la garnison Nancy est composée de trois régiments[6] :
- Régiment du Roi
- Suisses de Lullin de Châteauvieux
- Mestre des Camp général de la cavalerie
Les principaux accusés
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1500. Liste des individus accusés d'avoir pris part à la rébellion du 31 août 1790, avec les noms des témoins soutenant ladite accusation. (Manuscrit curieux).
Antoine-Joseph-Marc Désilles à l'affaire de Nancy, 31 août 1790
[modifier | modifier le wikicode]1850 - François-Jean-Baptiste Noël, Catalogue raisonné des collections lorraines (livres, manuscrits, tableaux, gravures, etc.), tome premier, François-Jean-Baptiste Noël, , à propos du décret relatif aux troubles de Nancy, 16 août 1790, Recueil IX-4, Relié, tome Ier, in Grégoire.-Wikisource : Lettre aux philantropes, page 2.
En août 1790, André Désilles, officier du régiment du Roi infanterie, est à Nancy pour préparer ses fiançailles avec Victoire, fille aînée du baron Ferdinand Fisson du Montet (1748-1801): mais le mariage a été annulé, la famille de la fiancée n'ayant pas apprécié la défiance de Desille vis-à-vis du trône[7].
Le 31 août 1790, une mutinerie éclate dans le régiment d'infanterie du Roi, le régiment Mestre de Camp Général de cavalerie et le régiment suisse de Châteauvieux. Les mutins, appuyés par trois canons, accusent leurs officiers de détourner leur solde. S'interposant entre les mutins et les troupes du marquis François Claude Amour du Chariol de Bouillé, chargées de rétablir l'ordre, Désilles est atteint de trois balles à la jambe près de la porte Stainville. Ses plaies s'infectent & il meurt de septicémie[réf. nécessaire]. C'est l'affaire de Nancy.
La France entière s'émeut. Le 3 septembre, l'Assemblée nationale, à l'instigation de Mirabeau, le remercie de sa conduite et Louis XVI lui fait remettre la Croix de Saint-Louis. Le corps est ramené à Saint-Malo pour inhunumation le 3 novembre et, le 29 janvier 1791, l'Assemblée vote un service en l'honneur du « héros de Nancy ». La Porte Désilles à Nancy rappelle cet évènement. Et, en 1794, Jean-Jacques Le Barbier réalise le tableau de grand format Le Courage héroïque du jeune Désilles, le 31 août 1790, à l'affaire de Nancy, exposé aujourd'hui au musée de la Révolution française.
M. de Bouillé en 1790
[modifier | modifier le wikicode]François Claude Amour du Chariol, marquis de Bouillé, M. de Bouillé, lieutenant-Général des Armées du Roi. Nommé en 1768, gouverneur de la Guadeloupe et en mai 1777, gouverneur de la Martinique et de Sainte-Lucie avant de devenir gouverneur général des colonies françaises des îles du Vent de juillet 1777 à avril 1783. Il combatit aux Antilles pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, et enleva plusieurs îles aux Britanniques (1778). En 1781, il prit notamment le commandement de la flotte française du comte de Grasse, lors de la prise de Tobago. Mort à Londres le 14 novembre 1800.
Jean-Bernard (1858-1936).- Les lundis révolutionnaires : histoire anecdotique de la Révolution française. 1790 avec une préface de Léon Cladel, Paris : G. Maurice, 1889, (notice BnF no FRBNF391169943)
;p.51 pouvoir absolu à l'intérieur, elle voulait s'appuyer surtout sur trois hommes représentant pour elle les trois forces du moment Bouillé, Lafayette et Mirabeau(...)Bouillé, commandant cette armée ardente et royaliste de Metz, était tout dévoué Lafayette était déjà conquis, car il avait trop souvent pénétré dans le palais des Tuileries pour n'avoir pas été amolli par les sourires et les airs de souffrance de Marie~Antoinette
;p.68 c'était la Chambre des vacations de Rouen envoyant à Louis XVI une protestation contre les actes do la Révolution ou bien le Parlement de Metz, protégé par les soldats de Bouillé, qui se révoltait, et enfin le Parlement de Bretagne imitant(...)
;p.270 parcouraient la campagne, recrutant les gardes nationaux qu'ils réunissaient a 3,000 hommes d'infanterie et à i,MO cavaliers tous Allemands commandés par Bouillé et qui allaient marcher contre les trois régiments de Nancy (2(...)
;p.271 Il était encore possible d'éviter une nouvelle effusion de sang, mais le parti royaliste avait besoin de ce qu'il appelait un exemple et Bouillé va exécuter ce mas(1) BiMte~~M tM~rt~M de la Révolution
;p.274 Nancy des soldats de Bouillé à la tête de ce fameux régiment Royal-Allemand dont les soldats ne parlaient pas français et qui était comme la personnification de l'armée mise au service du royalisme le plus outré, les habitants de Nancy crurent que Bouillé venait, comme
;p.275 Cependant, dans cette journée du 3t, deux députations de la garde nationale de Nancy furent envoyées à Bouillé(...)Quoi 1 l'on demande du temps pour amener l'apaisement, et Bouillé refuse(...)
;p.276 Bouillé l'interrompt par ces mots cruels Oui, du soldat soumis, mais le soldat rebelle, je l'abandonne et si je me sou viens de lui c'est pour le punir selon la rigueur des lois(...)Citoyens de Nancy « Nous n'avons que le temps de vous mander les intentions de M. de Bouillé. e Il exige Que la garnison de Nancy sorte de la ville ayant a sa tête MM
;p.277 immédiatement, les soldats des trois régiments envoyèrent la seconde députation à laquelle Bouillé répondit par l'ultimatum suivant: Dans une heure MM. Malseigne et Denoue seront hors la ville, ainsi(...)
;p.278 Mais alors le grand coup de Bouillé manquait et le général ne voulait pas laisser échapper une si belle occasion de voir éclater la guerre civile el le désordre au milieu desquels il espérait pouvoir rétablir l'autorité(...)Nous venons apporter ici le bon ordre, continue l'aide de camp de Bouillé
;p.279 A sept heures du soir, Bouillé écrivait que l'ordre régnait dans la viHe(...)A ce moment, des députés, envoyés par l'Assemblée nationale sur la demande de Bouillé qui s'était bien gardé de les attendre, écrivaient « Nous sommes arrivés non dans une ville, mais dans un cimetière » (1) Rapport de Sillery, p
;p.280 Vingt et un soldats Suisses furent pendus par ordre de leurs chefs, le vingt-deuxième fut roué en mourant sur la roue il s'écria Bouillé est un scélérat, plus tard on connaîtra sa trahison et notre innocence(...)Assemblée nationale, malgré les efforts généreux de Robespierre et sur la proposition de Mirabeau, approuva les actes de Bouillé
;p.319 le point d'aboutir, Louis XVI se laissait convaincre par sa femme et il adoptait, en principe, l'idée de fuite à laquelle il s'était toujours jusque-là personnellement refusé il acceptait non la fuite pacifique à Rouen, conseillée par Mirabeau, mais au contraire la fuite belliqueuse dans l'Est d'où on pouvait revenir avec les armées de Bouillé pour commencer la guerre civile(...)pour se concerter avec Bouillé et les puissances étrangères
;p.321 Bouillé pour rendre t& peuple malheureux, car la famine était toujours menaçante et les accapareurs encouragés par la cour, excités, soutenus, payés par elle, continuaient leur honteuse besogne(...)de l'accabler ensuite sous les régiments de l'Autriche et de Bouillé
;p.351 En apprenant ces faits, Bouillé, sous le commandement de qui les deux régiments étaient placés, se rendit à Belfort et, devant la gravite des faits, devant l'émotion de toute la ville, il dut se résoudre à mettre le colonel Latonr, le major et deux officiers au secret en attendant que le roi eût statué le ministre de la guerre avisa t'Assemblée(...)Ces scandales militaires, après tant d'autres, n'étaient pas pour populariser le corps d'armée de Bouillé, sur lequel on savait que la reine comptait pour(...)
;p.356 Cette même semaine, Marie-Antoinette décidait enfin le roi à accepter l'idée d'une fuite qu'il avait toujours repoussée jusqu'ici, mais non pas d'une fuite pacifique à Rouen comme l'avait conseillée Mirabeau, mais d'une fuite au milieu de l'armée de Bouillé
;p.439 Bouillé
;p.447 Bouillé n'est pas content(...)Terreur a Nancy, Deux délégations envoyées à Bouillé(...)
Emotion & débats dans la France révolutionnaire
[modifier | modifier le wikicode]Source : Noël, Catalogue raisonné des collections lorraines, pages 222 & ss. (Bibliographie)
Comparaison avec le décret relatif aux troubles de Nancy, 16 août 1790
Relation des événements : l'onde de choc 1790-1944
[modifier | modifier le wikicode]- 1790
1790 - 1297. Relation exacte et impartiale de ce qui s'est passé à Nancy le 31 août (1790) et les jours précédents, par M. de Léonard, officier au régiment du mestre-de-camp-général de la cavalerie. 188 pages in-4, avec des notes importantes et autographes de M. Valentin, qui alors était chirurgien attaché au régiment du roi.
1790 - 1301. Registre de la municipalité de Nancy du 20 août 1790 (Extrait).- Contenant la relation des troubles qui ont agité cette ville avant l'affaire du 31 du même mois. Nancy, Hæner, 1790. 9 pages.
1790 - 1302. Anonyme.- Précis des principaux événemens arrivés à Nancy depuis le 20 juillet 1790 jusqu'au 6 septembre suivant, concernant l'insurrection et la rébellion caractérisée des troupes de ligne de la garnison, du régiment du roi, de Château-Vieux (infanterie) et de mestre-de-camp (cavalerie) 43 pages, Leseure, Nancy, 1790. (notice BnF no FRBNF36304313v).
1790 - 1343. Compte rendu à leurs souverains, par MM. les officiers du régiment de Lullin de Château-Vieux, des mouvements de sédition et rébellion qui ont eu lieu dans ledit régiment depuis le 10 jusqu'au 31 août 1790. 44 pages.
1790 - 1369. Récit des principaux faits arrivés à Nancy le 31 août 1790,et auxquels la garde nationale de Metz a eu part. 19 pages.
1790 - 1370. Relation de ce qui s'est passé à Nancy depuis le 24 aoûtjusqu'au 31 du même mois 1790. 18 pages. 1790 - 1371. Même pièce, autre édition. 8 pages.
1790 - Anonyme.- Relation de l'opération de M. de Bouillé contre la garnison rebelle de Nancy, en vertu des décrets de l'Assemblée nationale et des ordres du roi, 14 p., Paris, 1790, (notice BnF no FRBNF35995517s).
- 1944
« Notons enfin que de la mutinerie de Nancy on n'avait guère retenu que le dévouement du chevalier Desilles. L'odographie nancéienne avait ici favorisé cet amenuisement habituel de l'histoire, dans la courte mémoire des peuples qui retient plus facilement l'épisode monté en épingle que les grands traits et les grandes leçons : le chêne de Saint-Louis, la poule au pot d'Henri IV. Encore ces deux images ont-elles une valeur symbolique significative.
On avait retenu le courage et le sacrifice du lieuitenant Desilles, mais on avait oublié dans quel drame ils s'insèrent, ses causes, ses occasions, ses efforts, son dénouement.
Il faut donc louer Charles Berlet d'avoir élargi les limites de son étude et retracé dans le cadre du Nancy des derniers jours de la monarchie l'ensemble des graves et symptomatiques événements qui ouvraient en Lorraine « cette ère de révolutions et de guerres qui depuis cent cinquante ans tient la France enfermée dans son cycle infernal".
Datée de Réméréville, Lorraine, France occupée, cette conclusion du récit de Charles Berlet donne à son livre l'accent émouvant et sacré des dernières volontés. »
— JEAN GODFRIN, préface de Charles Berlet, Les Journées révolutionnaires. La Révolte de la garnison de Nancy en 1790, Imprimerie de Bailly et Wettstein, Nancy, , 1944.
Vérification des comptes, 1790
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1556. Procès-verbal de la vérification des comptes du régiment du roi (infanterie). Paris, Perlet, 1790. 16 pages.
1790 - 1337. Exemplaire du même procès-verbal d'une autre édition. Nancy, H. Hsener, 1790. 19 pages.
1790 - 1546. Autre exemplaire du même compte, d'une autre édition. 1790. 8 pages. 15
Opinion de citoyens
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1298. Jean-Baptiste Febvé, homme de loi à Nancy.- Aux amis de la justice et de la vérité, par Jean-Baptiste Febvé, Ve Bachot, 12 pages, 1790.
1790 - 1378. Opinion de M. de Cazalès dans l'affaire de Nancy. Paris , 1790. 16 pages.
1790 - 1379. Opinion de M. du Chatelet, député du bailliage de Bar, sur le rapport de l'affaire de Nancy. Paris, C.-F. Perlet, 1790. 22 pages.
Garde Nationale
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1305. Adresse de la garde nationale de Lunéville à l'assemblée nationale et à tous ses frères d'armes au sujet de l'affaire de Nancy. Saint-Dié, Chariot, 1790. 12 pages.
1790 - 4307. Lettre écrite de Lunéville, le 8 septembre 1790, par les carabiniers des deux régimens, à toutes les troupes de lignede France. Sans indication de lieu d'impression. 3 pages.
1790 - 1308. Mémoire justificatif pour la garde garde nationale de Nancy, adressé aux gardes nationales de Metz et de Toul, par MM. Hanus de Maison-Neuve et René Aubertil1 (commissaires), Nancy, Barbier, 1790. 16 pages.
1790 - 1309. Délibération du conseil municipal de la ville de Saint-Nicolas au sujet du 31 août 1790, à Nancy. Nancy, Barbier, 1790. 2 pages.
1790 - 1310. Extrait des délibérations du département de la Moselle, du 3 septembre 1790 (Metz), au sujet de l'affaire du 31 août 1790, arrivée à Nancy. Metz, veuve Antoine et fils, 1790. 4 pages.
1790 - 1311. La municipalité et la garde nationale de Metz à la garde nationale de Nancy, au 30 septembre 1790. Metz, C. Lamort, 1790. 5 pages.
1790 - 1312. Adresse des amis de la constitution de Metz aux troupes de ligne. Metz, C. Lamort, 1790. 4 pages.
1790 - 1313. Lettres et adresses de la municipalité et de la garde nationale de Metz au roi, au président de rassemblée nationale,à M. de Lafayette, à la garde nationale de Paris, à diverses municipalités, gardes nationales et sociétés des amis de la constitution, à la garde nationale de Nancy, du 30 septembre 1790. Metz, C. Lamort, 1790. 8 pages.
1790 - 1314. Journal de Paris, nos 244 et 245, où se trouvent des articles relatifs à l'affaire de Nancy, du 31 août 1790.
1790 - 4318. Vers sur la mort de M. Désilles, par une jeune demoiselle de Nancy. Ve Leclerc, 1790. 2 pages.
1790 - 1319. Lettre de rassemblée nationale, du 24 octobre 1790, à M. Désilles le père au sujet de la mort de son fils. 2 pages.
1790 - 1320. Copie d'une lettre adressée de Verdun, du Ier novembre 1790, à M. Hsener fils, sur son dévouement pour sauver M. Désilles. 3 pages.
1790 - 1322. Mandement de M. de La Fare, évêque de Nancy, à l'occasion des troubles qui ont agité son diocèse. Nancy, Hoener, 1790. 25 pages.
1790 - 1324. Ordre, pour en cas d'alarme, donné à la garde nationale de Nancy.
1790 - 1325. Extrait du registre des délibérations de la municipalité de Nancy, le 27 juin 1790, qui condamne un libelle intitulé : Lettre à l'assemblée soi-disant nationale. 2 pages.
1790 - 1326. Ordonnance de la municipalité de Nancy, concernant les jeux et danses publics, du 27 juillet 1790. 4 pages.
1790 - 1327. Proclamation du roi sur deux décrets darde nationalee l'assemblée nationale qui ont pour but le rétablissement de la discipline dans les corps de troupes réglées, du 8 août 1790. Nancy, Hsener, 1790. 6 pages.
1790 - 1329. Proclamation du roi sur un décret de l'assemblée nationale qui règle les mesures à prendre pour la punition des instigateurs et fauteurs des excès commis par les régimens en garnison à Nancy, du 16 août 1790. 6 pages.
1790 - 1356. Extrait du registre des délibérations du conseil d'administration de la garde nationale de Nancy, du 15 novembre 1790, concernant une lettre de la garde nationale d'Angers, qui fait remise d'une somme de 711 fr. qu'elle destine aux veuves et orphelins des citoyens de Nancy, victimes de leur patriotisme à la journée du 31 août 1790. 2 pages.
1790 - 1349. La garde nationale à ses frères de la garnison de Nancy. 4 pages.
1790 - 1350. Diverses délibérations de la plus grande partie des compagnies de la garde nationale de Nancy, concernant la malheureuse affaire arrivée en cette ville le 31 août 1790, savoir :
- de la compagnie de Nicolas;
- de Brègeot;
- de Seillère;
- de Thouvenel;
- de Mengin;
- de Jacquinet;
- de Simonet;
- de Chariot;
- de Félix;
- de Rosières;
- de Mengin de Laneuveville (imprimé sur une page in-fol. et fort rare dans le temps) j
- de Huin;
- de Hœner;
- de Jadelot;
- de 1'houvenin le jeune;
- de Latour;
- de Oudinot cadet.
1790 - 1351. Représentation du sieur Thouvenin, négociant à Nancy, aide-major de la garde citoyenne de cette ville, à messieurs les gardes citoyennes du département de la Meurthe, aux officiers municipaux de la ville et à lU. de Noue, commandant, au sujet d'une lettre remplie de menaces contre lui, écritede Metz à un citoyen de Nancy. Metz, C. Lamort, 1790. 4 pages.
1790 - 1374. Lettre de M. Louvain-Pescheloche, capitaine-aide-major de la garde nationale parisienne, en réponse à celle de M. Sil-
lery, député à l'assemblée nationale, rapporteur de l'affaire de Nancy. Paris, Boulard, 1790. 78 pages.
Souscription
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1555. Souscription en faveur des veuves et des orphelins des braves citoyens qui se sont réunis à l'armée de Bouillé et qui ont été tués ou blessés à Nancy le 51 août dernier.
Municipalité de Nancy, 1790
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1306. Précis des événemens arrivés à Lunéville les 28, 29 et 30 août 1790, extrait des procès-verbaux dressés par le corps municipal. Nancy, ve Leclerc. 11 pages.
1790 - 1328. Tableau des officiers municipaux de la ville de Nancy, élus par les citoyens actifs, conformément au décret de l'assemblée nationale, donné à Paris au mois de décembre 1789. 1 page in-fol.
1790 - 1303. M. de Jobart, major de la garde citoyenne de Nancy.-Observations sur un petit article de la relation municipale au sujet des troubles de Nancy, Nancy, 1790. 14 pages. 1790 - 1373. Quatre mots à M. Jobart, en réponse à ses observations sur un petit article de la relation municipale, 10 pages.
1790 - 1376. Lettre de M. Léonard, officier au régiment du mestre-de-camp-général de la cavalerie, à M. de Sillery, membre de l'assemblée nationale, le 16 novembre 1790. 4 pages.
1790 - 1333. Proclamation de la municipalité de Nancy, du 1er septembre 1790, au sujet des armes enlevées à l'arsenal. 2 pages.
1790 - 1334. Avis de la municipalité de Nancy aux citoyens actifs de cette ville qui se destinent à faire le service de la garde nationale, du 11 septembre 1790. 2 pages.
1790 - 1335. Le conseil général de la commune de Nancy aux bons citoyens, pour leur annoncer qu'ils doivent leur tranquillité à M. de Bouillé, du 1er septembre 1790. 3 pages.
arde nationale
1790 - 1358. Proclamation de la municipalité de Nancy, pour le maintien de la tranquillité publique, du 21 septembre 1790. Nancy, Hæner, 1790. 3 pages.
1790 - 1365. Délibération du corps municipal de Nancy, relative à des manœuvres condamnables d'ennemis de la constitution, du 2 mars 1790. Nancy, Ve Bachot, 1791. 4 pages.
1790 - 1366. Extrait des délibérations du conseil général de la commune de Nancy, concernant le changement de noms de plusieurs rues de cette commune, du 17 septembre 1790. Nancy, ve Bachot, 1791. 6 pages.
Directoire du département de la Meurthe
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1304. Extrait des registres des délibérations du directoire du département de la Meurthe, au sujet des troubles de Nancy, séances des 27, 28, 29, 30 et 51 août 1790. Nancy, 1790. 20 pages.
1790 - 1315. Extrait du registre des délibérations du directoire du département de la Meurthe, séance du 19 octobre 1790, concernant la pompe funèbre de M. Désilles, suivi de l'éloge funèbre de ce jeune héros, prononcé par M. de La Fare, évêque de Nancy. Nancy, Haener, 1790. 14 pages.
1790 - 1316. Délibération du directoire du département de la Meurthe, du 18 octobre 1790, au sujet des honneurs funèbres à rendre à la mémoire de M. André-Joseph-Marc Désilles, officier au régiment du roi (infanterie). Nancy, Haener, 1790. 6 pages.
1790 - 1317. Lettre du directoire du département de la Meurthe à M. Désilles en lui remettant une lettre de félicitation de la part de l'assemblée nationale, datée du 5 septembre 1790. Nancy, lIæner, 1790. 2 pages.
1790 - 1339. Lettre écrite aux administrateurs du département de la Meurthe par les sous-officiers, caporaux, grenadiers et fusiliers de Château-Vieux, pour répondre au décret de l'assemblée nationale concernant les troubles de la garnison de Nancy. 2 pages.
1790 - 1357. Lettre de félicitation du directoire du département de la Meurthe aux citoyens-soldats et aux soldats-citoyens de Farmée libératrice de M. de Bouillé, du 3 septembre 1790. Nancy, H. Haener, 1790. 5 pages.
1790 - 1559. Le directoire du département de la Meurthe aux citoyens, pour les prémunir contre les rumeurs qui se répandent et qui tendent à troubler la tranquillité publique. Du 20 septembre 1790. Nancy, Hæner, 1790. 8 pages.
1790 - 1360. Les administrateurs du directoire du département de la Meurthe aux citoyens de ce département, et particulièrement à ceux des campagnes. Du 27 septembre 1790. Nancy, Hœner, 1790. 12 pages.
Courriers des soldats, officiers & officiers supérieurs
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1299. M. de Léonard, officier au régiment du mestre-de-camp-général de la cavalerie.- Copie d'une lettre écrite à M. Ilœner, imprimeur à Nancy, ordinaire du roi, et capitaine de la garde nationale de Nancy. 1790 - 1375. Réponse à la lettre adressée à M. Hœner par M. Léonard. 6 pages.
1790 - 1338. Copie de la lettre des députés assemblés pour représenter les compagnies du régiment d'infanterie du roi. Nancy, 15 août 1790. 2 pages.
1790 - 1340. Lettre écrite par quelques soldats du régiment du ror, le 2 novembre 1790 , au président de l'assemblée, nationale. 1 page.
1790 - 1341. Plaintes adressées par quelques grenadiers, chasseurs et soldats du régiment du roi à l'assemblée nationale le .. août 1790. Manuscrit de 7 pages.
1790 - 1342. Procès-verbal adressé au ministre de la guerre par les officiers composant le conseil d'administration du régiment de mestre-de-camp-général de la cavalerie.' Nancy, 1790. 16 pages.
1790 - 1344. Adresse des bas-officiers et soldats du régiment de Château-Vieux aux autres régiments suisses. 5 pages.
1790 - 1545. Compte rendu à leurs souverains par MM. les officiers du régiment de Castella (Suisses). Metz, J.-B. Collignon, 1790. 8 pages.
François-Claude-Amour de Bouillé, Anciennement, Gouvernorat des colonies françaises des îles du vent, 1790
[modifier | modifier le wikicode]François-Claude-Amour de Bouillé est nommé en 1768, gouverneur de la Guadeloupe et en mai 1777, gouverneur de la Martinique et de Sainte-Lucie avant de devenir gouverneur général des colonies françaises des îles du Vent de à . Il combatit dans les Antilles pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, et enleva plusieurs îles aux Britanniques (1778). En 1781, il fut commandant de la flotte française du comte de Grasse lors de la prise de Tobago.
1790 - 1330. Proclamation de François-Claude-Amour de Bouillé, lieutenant-général des armées du roi, adressée de Toul, le 30 août 1790, à la garnison en insurrection à Nancy. 1 page in-fol.
1790 - 1332. Copie de la lettre adressée par M. de Bouillé à M. de Noue, datée de Toul du 50 août 1790. 1 page in-fol.
1790 - 1547. Discours de M. de Bouille, prononcé à la tête des grenadiers de la garnison de Metz , le 19 avril 1790. 2 pages.
1790 - 1348. Lettres des grenadiers, chasseurs et fusiliers du régiment de Picardie à M. de Bouillé, le 22 avril 1790. 2 pages.
1790 - 1368. Copie d'une lettre de M. de Bouillé à M. de la Tour-du-Pin, ministre de la guerre. Nancy, le 1er septembre 1790. 7 pages.
1790 - 1551. Le lieutenant-général de Bouillé aux amis de la constitution, de la justice et de l'ordre. 1 page.
Proclamation du roi
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1361. Proclamation du roi sur un décret de rassemblée nationale, qui ordonne qu'il sera fait une proclamation tendant à faire rentrer dans le devoir les régiments en garnison à Nancy, et que cette proclamation sera portée par deux commissaires nommés par sa majesté. Du 2 septembre 1790.
1790 - 1362. Proclamation du roi sur un décret de l'assemblée nationale, du 3 septembre 1790, relatif à ce qui s'est passé à Nancy le 31 août dernier.
1790 - Louis XVI (roi de France ; 1754-1793).- Proclamation du roi concernant la garnison de Nancy, du 2 septembre 1790 [Texte imprimé] Paris, Imprimerie royale, 1790
1790 - 1363. Proclamation du roi sur un décret de l'assemblée nationale, concernant le serment à prêter par les officiers et soldats des gardes nationales, du 16 mars 1790. Paris, imprimerie royale, 1790. 2 pages.
1790 - Louis XVI (roi de France ; 1754-1793).- Acte royal. 02 septembre 1790, St-Cloud, Proclamation du Roi sur un décret de l'Assemblée nationale qui ordonne qu'il sera fait une proclamation tendante à faire rentrer dans le devoir les régiments en garnison à Nancy.
1790 - 1564. Loi relative à l' insurrection de Nancy et aux diverses procédures que cet événement a occasionnées. Donnée à Paris le 12 décembre 1790. Nancy, Barbier, 1790. 4 pages.
Société des amis de la constitution
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1352. Délibération de la société des amis de la constitution, établie à Nancy, au sujet de l'invasion à main armée faite dans le lieu de ses séances, du 15 septembre 1790. Nancy, ve Bachot, 1790. 2 pages.
1790 - 1353. Adresse de la société des amis de la constitution, établie à Nancy, tendant àse disculperde l'accusation formée contre eux, par le commandant de la ci-devant province de Lorraine, d'avoir été les instigateurs de l'affaire du 31 août, à Nancy, et des événemens malheureux qui l'ont précédée. A Nancy, le 24 septembre 1790. 2 pages.
1790 - 1354. Adresse de la société des amis de la constitution de Paris aux sociétés qui lui sont affiliées. Réimprimée à Nancy par Mme Bachot. 4 pages.
Société de 1789
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1377. Adresse de la société de 1789 au directoire du département de la Meurthe, à la municipalité de Nancy, et principalement aux milices nationales et aux troupes de ligne dont la fidélité courageuse a rétabli la paix et les lois dans la ville de Nancy. Paris, Lejay, 1790. 8 pages.
Cérémonie funèbre
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1381. Relation de la cérémonie funèbre faite à Besançon en mémoire des gardes nationales de Metz, Toul ...... et des soldats des troupes de ligne morts à Nancy le 31 août 1790. Besançon, J.-F. Daclin, 1790. 12 pages.
Littérature
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1321. Notice des honneurs funèbres rendus à M. Désilles par la garnison de Toul le 17 décembre 1790. Toul, 1790. 17 pages.
1790 - 1323. Sermon sur l'affaire malheureuse de Nancy, du 31 août 1790. Manuscrit de 19 pages.
1790 - 1367. Recueil de pièces authentiques sur l'affaire de Nancy du 31 août 1790. Paris, Frouillé. 88 pages.
1790 - 1380. Ode sur le dévouement de M. Désilles, jeune officier au régiment du roi, à la journée du 31 août 1790, par M. Blaise le jeune, citoyen de Nancy. Nancy, Ve Leclerc, 1790. 5 pages.
Articles de presse
[modifier | modifier le wikicode]1790 - 1372. Nos 149 et 150 du Journal national.
Lettre aux philantropes, notes page 4
[modifier | modifier le wikicode]Grégoire - Lettre aux philantropes, page 4 Grégoire - Lettre aux philantropes, page 4, Discussion
- Idées sommaires, par M. de Beauvois, conseiller au Cap, etc. p. 13.
- Voyez la note de l’article mulâtre, dans l’Encyclopédie.
- Considérations sur l’état présent de la colonie française de Saint-Domingue. Paris, 1777, par M. Hilliard d’Auberteuil. C’est ici le cas de dire ce que je viens d’apprendre sur la fin tragique de cet écrivain. Vers la fin de l’année dernière, ayant été soupçonné de préparer un mémoire en faveur des sang-mêlés, il fut conduit, sur un bâtiment du roi, qui étoit en rade, au Port-au-Prince. Après avoir langui, deux mois dans la fosse aux Lions, on l’en sortit mourant, pour le remettre à terre, où bientôt il expira.
Ouvrages cités dans cette page
[modifier | modifier le wikicode]Ambroise Palisot de Beauvois, conseiller au Cap.- Idées sommaires sur quelques règlements à faire par l'assemblée coloniale, Le Cap : Impr. royale, 1790 (notice BnF no FRBNF364011608).
Cf. L’aristocratie de l’épiderme. Le combat de la Société des citoyens de couleur, 1789-1791 {{Bibliographie|Q24039137}}, Google livre, page 398, note 15. Cf. 2015 - Frédéric Régent, "Préjugé de couleur, esclavage et citoyennetés dans les colonies françaises (1789-1848)", {{bibliographie|Q54933161}}
Voyez la note de l’article mulâtre, dans l’Encyclopédie, L’Encyclopédie/1re édition/MULATRE.
Hilliard d'Auberteuil, Michel-René (1751-1789).- Considérations sur l'état présent de la colonie française de Saint-Domingue, ouvrage politique et législatif..., Paris, 1777 (notice BnF no FRBNF306054101). Google livres, volume 2. Internet Archive, Volumes 1 & 2
Lettre aux philantropes, page 5 "tendoit ... à l’indépendance des colonies"
[modifier | modifier le wikicode]La question de l’indépendance politique des colonies
[modifier | modifier le wikicode]Adresse à M. de Peynier
[modifier | modifier le wikicode]« Louis Antoine de Thomassin de Peynier, appelé plus simplement Antoine de Thomassin, comte de Peynier, né le 27 septembre 1731 à Aix-en-Provence1, et mort le 11 octobre 1809 à Arance2, est un officier de marine et administrateur colonial français des XVIIIe et XIXe siècles. »
— Wikipédia., Wikipédia.
M. de Peynier est nommé gouverneur général de Saint-Domingue le 26 juillet 1789. Il arrive dans la colonie fin août et garde la fonction jusqu'à la fin de l'année 1790 dans le contexte international et local troublé que nous connaissons.
2007 - Florence Gauthier.- L’aristocratie de l’épiderme
[modifier | modifier le wikicode]2007 - Florence Gauthier, L'aristocratie de l'épiderme : Le combat de la Société des citoyens de couleur, 1789-1791, Paris, CNRS Éditions, 446 p. (ISBN 978-2-271-06576-6, OCLC 930972212, notice BnF no FRBNF41111507), Chap. 3 - Grégoire formule la position du côté gauche sur le problème colonial, octobre 1790, p. 217
15 novembre 1792
[modifier | modifier le wikicode]Henri Grégoire prononce son discours sur la mise en jugement du roi à la séance du 15 novembre 1792, date à laquelle s'ouvrit la discussion à la Convention.
« La postérité s'étonnera sans doute qu'on ait pu mettre en question si une nation entière a le privilége de quiconque délègue, et si elle peut juger son premier commis !
» L'inviolabilité, étant une institution politique, n'a pu être établie que pour le bonheur national. Elle est utile, disait-on, pour déconcerter ceux qui aspireraient à la puissance suprême ; elle est le tombeau de l'ambition... Mais si cette prérogative s'étend à tous les actes de l'individu roi elle deviendra le tombeau de la nation, car elle est un moyen de plus pour consacrer l'esclavage et la misère des peuples ; il conspire impunément contre eux, et avec l'arme de l'inviolabilité il poignarde la liberté! Prétendre que pour le bonheur commun il faut qu'un roi puisse impunément commettre tous les crimes, fut-il jamais de doctrine plus révoltante ! Et c'est à la fin du dix-huitième siècle, c'est dans cette salle qu'elle a été soutenue ! Au reste si vous prétendez que l'acte constitutionnel donne cette latitude absurde à la doctrine de l'inviolabilité, tandis que d'un autre côté je lis dans votre Déclaration des Droits que toute distinction sociale est fondée sur l'utilité commune, vous êtes en contradiction avec vous-mêmes, et mon choix ne balancera pas entre vos lois immorales et les maximes éternelles de la raison.
» Il reste donc prouvé d'une part que l'inviolabilité ne s'étend qu'aux actes administratifs, et non aux délits personnels; de l'autre que quand même vous donneriez à cette prérogative une extension illimitée elle disparaît devant la volonté du souverain; et dès lors elle disparaît devant la loi, puisque la loi est la volonté du souverain. »
— Opinion de Grégoire, député de Loir-et-Cher, pour l'affirmative.— Séance du 15 novembre 1792[8].
16 novembre 1792
[modifier | modifier le wikicode]Henri Grégoire préside la Convention Nationale du 16 novembre 1792 au 30 novembre 1792[9].
13 mai 1801 - 1822 - Débat avec Paw, de Raynal et de Robertson à propos de Don Barthélemi de Las Casas
[modifier | modifier le wikicode]« Une imputation grave a été faite à Las Casas pour mettre sa conduite en opposition avec ses principes. Paw, philosophe aussi méprisable qu'historien peu digne de foi, et après lui Raynal et Robertson, qui l'ont cru sur parole prétendent qu'il établit le commerce des esclaves africains dans le Nouveau-Monde, avec l'intention d'adoucir le sort des Indiens et d'obtenir leur émancipation.
C'est ainsi, en admettant ce fait comme constant, qu'un usage qui, du temps de Las Casas, n'avait rien de choquant pour l'opinion (puisque les nègres étaient accoutumés depuis des siècles à l'esclavage), est aujourd'hui signalé comme un crime qui doit rendre infâme le nom d'un héros. Ce reproche odieux a engagé le savant et respectable M. Henri Grégoire, ancien évéque de Blois, à publier l'Apologie de Las Casas, ouvrage excellent, dans lequel il a victorieusement combattu cette injuste inculpation : l'auteur a lu son mémoire, le 13 mai 1801, dans une séance de l'Institut, dont il était membre, et il a été inséré dans les Mémoires de ce corps savant, imprimés par Baudoin, en vendémiaire an onze de la république française, c'est-à-dire en octobre 1803. J'ai inséré cette pièce intéressante dans mon édition, ainsi qu'une lettre adressée quelque temps après au prélat français par M. le docteur don Grégorio Funes, et une autre par le docteur Mier.
Comme l'accusation dirigée contre Las Casas n'a d'autre fondement qu'une phrase de l'historien général des Indes, Antonio de Herrera, j'ai cru me conformer à l'intention présumée des lecteurs en accompagnant la dissertation d'un supplément dans lequel j'ai réuni tout ce que Herrera a dit de la personne de don Barthélemi, et sur la question dont il s'agit ; j'ai accompagné ces passages de son histoire de réflexions propres à mettre le public impartial en état de mieux juger ce procès historique, et d'apprécier les réponses de M. Grëgoire aux assertions de Paw, de Raynal et de Robertson. »
— Bartolomé de Las Casas, Juan Antonio Llorente, Henri Grégoire, Gregorio Funes, José de la Guerra y Noriega, Œuvres de don Barthélemi de las Casas, évêque de Chiapa, défenseur de la liberté des naturels de l'Amérique : précédées de sa vie, et accompagnées de notes historiques, additions, développemens, etc., etc. : avec portrait, Alexis Eymery, Paris et Ville de Bruxelles, , 1822[10].
1808 - De la littérature des nègres
[modifier | modifier le wikicode]Recherches sur leurs facultés intellectuelles, leurs qualités morales et leur littérature ; suivies de Notices sur la vie et les ouvrages des Nègres qui se sont distingués dans les Sciences, les Lettres et les Arts
Exergue
[modifier | modifier le wikicode]« Whatever their tints may be, their souls are still the same. »
— Mrs. Robinson.
Les éditions depuis 1808
[modifier | modifier le wikicode]- 1808 - Henri Grégoire, De la littérature des Nègres, ou, recherches sur leurs facultés intellectueles, leurs qualités morales et leur littérature : suivies des notices sur la vie et les ouvrages des Nègres qui se sont distingués dans les sciences, les lettres et les arts, Paris, Claude François Maradan, 288 p. (notice BnF no FRBNF30538410, lire sur Wikisource)
- 1810 - Henri Grégoire, De la littérature des Nègres, ou, recherches sur leurs facultés intellectueles, leurs qualités morales et leur littérature : suivies des notices sur la vie et les ouvrages des Nègres qui se sont distingués dans les sciences, les lettres et les arts
- 1810 - (en) Henri Grégoire (trad. David Baillie Warden), An Enquiry Concerning the Intellectual and Moral Faculties, and Literature of Negroes : Followed with an Account of the Life and Works of Fifteen Negroes & Mulattoes, Distinguished in Science, Literature and the Arts, Brooklyn, Thomas Kirk, 253 p. (OCLC 982173430, lire en ligne)
Dédicace à tous les hommes courageux
[modifier | modifier le wikicode]À tous les hommes courageux qui ont plaidé la cause des malheureux Noirs et Sang-mêlés, soit par leurs ouvrages, soit par leurs discours dans les assemblées politiques, dans les sociétés établies pour l’abolition de la traite, le soulagement et la liberté des esclaves.
Français
[modifier | modifier le wikicode]Adanson[1]. — Antoine Benezet, Bernardin-Saint-Pierre, Biauzat, Boissy-d’Anglas, Brissot. — Carra, le P. Cibot jésuite, Clavière, Clermont-Tonnerre, Le Cointe-Marsillac, Condorcet, Cournand. — Demanet, Desessarts, Ducis, Dufay, Dupont de Nemours, Dyaunière. — D’Estaing. — La Fayette, Fauchet, Febvé, Ferrand de Baudières, Frossard. — Garat, Garran de Coulon, Gatereau, Le Genty, Girey-Dupré, Mad. Olympe de Gouges, Gramagnac, Grelet de Beauregard. — Hiriart. — Jacquemin ancien évêque de Cayenne, Saint-John-Crevecœur, de Joly. — Kersaint. — Ladebat, Lanjuinais, Lanthenas, Lescalier. — Théophile Mandar, L. P. Mercier, Mirabeau, Montesquieu. — Necker. — Pelletan, Pétion, Nicolas Petit-Pied docteur de Sorbonne, Poivre, Pruneau-de-Pomme-Gouge, Polverel. — Le général Ricard, Raynal, Robin, la Rochefoucault, Rochon, Rœderer, Roucher. — Saint-Lambert, Sibire, Sieyes, Sonthonax, la Société de Sorbonne. — Target, Tracy, Turgot. — Viefville-Desessarts, Volney.
Anglais
[modifier | modifier le wikicode]Will. Agutter, Andersen, Will. Ashburnam. — David Barclay, Richard Baxter, Mad. Barbauld, Barrow, Beatson, Beattie, Beaufoy, Mad. Behn, John Bicknell, John Bidlake, Wil. Lisle Bowles, Sam. Bradburn, Bradshaw, Brougham, Th. Burgess, Burling, Buttler. — Clément Caines, Campbell, T. Clarkson, John-Henri Colls, Th. Cooper, Cornwallis évêque de Lichtfield, Cowry, Crawford, Curran. — Dinett, Th. Day, Darwin, Wil. Steel Dickson, Wil. Dimond junior, Dore, John Dyer. — Charles Ellis. — Alexandre Falconbridge, Mlle. Falconbridge, Robert Townsend Farqhar, James Foster, Fothergill, George Fox, Charles Fox. — Gardenston, Thomas Gisborne, James Grainger, Granville-Sharp, G. Gregory. — Hans-Sloane, Jonas Hanway, Hargrave, Rob. Hawker, Hayter évêque de Norwich, Hector Saint-John, Rowland Hill, Holder, lord Holland, Melville Horne, Hornemann, Horne-Tooke, Horsley évêque de Rochester ; Griffitt Hughes, Francis Hutcheson. — James Jamieson, Thomas Jeffery, Edward Jerningham, Samuel Johnson. — Benjamin Lay, Ledyard, Lettsom, Lucas, Luffman. — Macneil, Maddisson, Makintosch, Richard Mant, Hughes Mason, Millar, Mlle Hannah More, Morgan-Godwin. — John Newton, Robert-Boucher Nicholls doyen de Middleham, Rich. Nisbet. — Mad. Opie, Osborne. — Paley, Robert Percival, Thom. Percival, Pickard, John Philmore, Pinckard, William Pitt, Beilby Porteus évêque de Londres, Pratt, Price, Priestley, C. Peters. — James Ramsay, Rickman, Robertson ministre à Nevis, Robert Robinson, Mad. Marie Robinson, Reid, Rogers, Roscoë, Ryan. — Sewal, Shenstone, Shéridan, Smeathman, William Smith, Snelgrave, Robert Southey, James Field Stanfield, Stanhope, Sterne, Percival Stockdale, Mlle Stockdale, Stone recteur de Coldnorton. — Thelwal, Thompson, Thorneton. — John Waker, George Wallis, Warburthon évêque de Glocester, John Warren évêque de Bangor, John Wesley, Whitaker, J. White, Whitchurch, George Whithfield, Willberforce, Mlle Hélène-Marie Williams, John Woolman. — Mlle Yearsley, Arthur Young, les auteurs anonymes de Indian eglogues, de The Crisis of the Sugar colonies, de The Sorrows of slavery, etc., etc.
Américains
[modifier | modifier le wikicode]Joël Barlow. — James Dana, Dwight. — Fernando Fairfax, Francklin. — Humphrey. — Imlay. — Jefferson. — Livingston. — Alexander MacLeod, Madison, Magaw, Warner Miflin, Mitchell. — Pearce, Pemberton, William Pinkeney. — Benjamin Rush. — John Vaughan, D. B. Warden, Elhanan Winchester, Vining.
Nègres et sang-mêlés
[modifier | modifier le wikicode]Amo. — Cugoano. — Othello. — Milscent, sous le nom de Michel Mina. — Julien Raymond. — Ignace Sancho. — Gustave Vassa. — Phillis Wheatley.
Allemands
[modifier | modifier le wikicode]Blumenbach. — Auguste La Fontaine. — Mad. Julie duchesse de Giovane. — Kotzbue. — Less. — Oldendorp. — Pezzl, Ch. Sprengel. — Usteri.
Danois
[modifier | modifier le wikicode]Bernstorf. — Isert. — Kirsten. — Niebuhr. — Olivarius. — Rahbek. — Th. Thaarup. — West.
Suédois
[modifier | modifier le wikicode]Afzelius. — Euphrasen. — Auguste Nordenskiold, Ulric Nordenskiold. — And. Sparrman. — Trotter-Lind. — Wadstrom.
Hollandais
[modifier | modifier le wikicode]Mad. Beaker
[modifier | modifier le wikicode]Van Geuns
[modifier | modifier le wikicode]Hogendorp
[modifier | modifier le wikicode]Peter Paulus
[modifier | modifier le wikicode]Mad. Wolf, de Vos
[modifier | modifier le wikicode]Peter Wrede
[modifier | modifier le wikicode]Italiens
[modifier | modifier le wikicode]Cardinal Cibo, le collége des Cardinaux
[modifier | modifier le wikicode]Abbé Pierre Tamburini
[modifier | modifier le wikicode]Pietro Tamburini, (1737-1827)
Tamburini ancien professeur de l'Université de pavie 67[11]
TAMBURINI ( l'abbé Pierre ), né en 1757 à Brescia, y étudia la philosophie et la théologie, et jeune encore, y fut chargé de professer les mêmes sciences dans le séminaire. Il resta douze ans dans cet établissement, fut appelé à Rome sur sa réputation et obtint la place de directeur des études au collège d'Irlande. Six ans après, l'impératrice Marie-Thérèse le nomma professeur de théologie à Pavie. (Voy. Ricci.) Il fut fait en 1797 professeur de droit naturel et de philosophie morale, et chargé d'organiser le lycée de Brescia dont il prit la direction. Il mourut à Paris le 14 mars 1827. Il a laissé de nombreux ouvrages sur les matières de son enseignement. Les opinions de Tamburini se rapprochaient des doctrines gallicanes. Biographie universelle ou Dictionnaire historique des hommes qui ..., Volume 8.
Le citoyen C" garda un moment le silence du dépit, puis il murmura entre ses dents : — Je croyais pourtant ne pas être suspect. Je suis lié avec des , négrophiles : je corresponds avec Brissot et Pruneau de Pomme-Gouge, en France; Hans-Sloane, en An- . gleterre ; Magaw, en Amérique ; Pezll, en Allemagne ; Olivarius, en Danemark ; Wadstrohm, en Suède ; Peter Paulus, en Hollande ; Avendano, en Espagne ; et l'abbé Pierre Tamburini, en Italie ! — Sa voix s'élevait à mesure qu'il avançait dans sa nomenclature de négrophiles. Il termina enfin en disant : — Mais il n'y a point ici de philosophes ! Victor Hugo.- BUG JARGAL.
Revue encyclopedique ou analyse raisonnee des productions les ..., Volume 35, Par Hippolyte-Lazare Carnot
Zacchiroli
[modifier | modifier le wikicode]Aucune information trouvée
Espagnol
[modifier | modifier le wikicode]Avendaño
[modifier | modifier le wikicode]Diego de Avendaño 1668 - Diego de Avendaño, Thesaurus indicus, seu Generalis instructor pro regimine conscientiae in iis quae ad Indias spectant, Anvers,
1828
[modifier | modifier le wikicode]« 1808 - Qu’on ne s’étonne pas de ce que (Avendaño excepté) on ne trouve ici aucun auteur espagnol ni portugais »
— Page:Grégoire - De la littérature des nègres.djvu/10|Avendaño in Henri Grégoire.- De la littérature des nègres, page X
« 1808 - Les colons et leurs amis sont dans l’usage de répéter sans cesse les mêmes accusations, dont on a démontré, sans réplique, l’imposture. Ainsi Dupont, auteur d’un Voyage à la Terre-Ferme (t. I, p. 308) ; et Bryan-Edwards (the History civil and commercial of the British colonies, etc., London 1801, t. II, p. 44), répètent que Las-Casas, évêque de Chiappa, a usurpé l’honneur de la célébrité, et voté pour l’esclavage des Nègres. Il y a six ans que j’ai détruit cette calomnie ; mon Apologie de Las-Casas[12] est imprimée dans les Mémoires de l’Institut national, classé des sciences morales et politiques, t. IV, p. 45 et suiv. J’y renvoie l’accusateur, en l’invitant à y répondre ? L’amour du Voyage à la Louisiane, B. D., vient de reproduire la même imposture. V. p. 105 et suiv. »
— Henri Grégoire.- De la littérature des nègres, citation 131.
« 1828 - ...le jésuite Avendano qui a écrit contre la traite et en faveur des indigènes de l'Amérique. Il déclara positivement aux marchands d'esclaves de son temps qu'on ne pouvait pas en sûreté de conscience asservir les nègres. »
— Joseph Elzéar Morénas (ill. François le Villain), Précis historique de la traite des noirs et de l'esclavage colonial : Orné des portraits de MM. Bissette, Fabien et Volny, condamnés, par la cour royale de la Martinique, aux galères à perpétuité, en vertu d'une loi du XVIe siècle, pour avoir lu une brochure prétendue séditieuse. Par M.-J. Morenas, ex-employé au Sénégal en qualité d'agriculteur-botaniste, et membre de la commission d'exploration attachée à cette colonie., Paris, l'auteur, Firmin Didot et Joseph Elzéar Morénas, 424 p. (notice BnF no FRBNF30979409, lire sur Wikisource, lire en ligne), 1828[13].
1845
[modifier | modifier le wikicode]AVENDANO, DIEGO (d'), né à Ségovie se fit jésuite à Lima au Pérou ; il s'y consacra aux missions, fut deux fois recteur du collége de Lima provincial etc. On a de lui plusieurs ouvrages le plus considérable est Thesaurus Indicus pro regimine conscientiœ in iis quœ ad Indios spectant Anvers 1668 2 vol in fol
Bibliographie
[modifier | modifier le wikicode]- 1808 - Henri Grégoire, De la littérature des Nègres, ou, recherches sur leurs facultés intellectueles, leurs qualités morales et leur littérature : suivies des notices sur la vie et les ouvrages des Nègres qui se sont distingués dans les sciences, les lettres et les arts, Paris, Claude François Maradan, 288 p. (notice BnF no FRBNF30538410, lire sur Wikisource)
- 1810 - (en) Henri Grégoire (trad. David Baillie Warden), An Enquiry Concerning the Intellectual and Moral Faculties, and Literature of Negroes : Followed with an Account of the Life and Works of Fifteen Negroes & Mulattoes, Distinguished in Science, Literature and the Arts, Brooklyn, Thomas Kirk, 253 p. (OCLC 982173430, lire en ligne)
- 2022 - Françoise Hildesheimer, L'abbé Grégoire. Une "tête de fer" en Révolution, Paris, Nouveau Monde, 411 p. (ISBN 978-2-38094-299-6, notice BnF no FRBNF47028330)
Notes & Références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ Guy-Robert Ikni, « Grégoire Henri », in Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989 (rééd. Quadrige, 2005, p. 520).
- ↑ « L’abbé Grégoire et l’abolition de l’esclavage » (consulté le 9 avril 2011)
- ↑ Écoles de l'an III
- ↑ Jean Baptiste Pierre Jullien Courcelles, Fortia d'Urban, L'art de vérifier les dates depuis l'année 1770 jusqu'à nos jours, formant la continuation, ou troisième partie de l'ouvrage publié, sous ce nom, vol. 4, Arthus-Bertrand, Treuttel et Wurtz, 1838 [[{{Google Livres|C2hLAAAAcAAJ|page=513|surligne=}} présentation en ligne]]
- ↑ Le Comité des Colonies précède, sous le Royaume de France au début de la Révolution de 1789, le Comité de la marine et des colonies mis en place par la Convention nationale.
- ↑ Charles Berlet. Les Journées révolutionnaires. La Révolte de la garnison de Nancy en 1790
- ↑ La peignée de la Saint-Gauzlin, Marie-Caire Mangin, 2001
- ↑ Choix de rapports, opinions et discours: prononcés à la Tribune ..., Volume 10, pp 204 & 207
Voir aussi : Discours de Grégoire sur la mise en jugement du roi - ↑ 1847 - Alexandre Ray (dir.) et Léonard Gallois (dir.), Réimpression de l'ancien Moniteur : seule histoire authentique et inalterée de la Révolution française, depuis la réunion des États-Généraux jusqu'au Consulat (mai 1789-novembre 1799), avec des notes explicatives par Léonard Gallois, Paris, Plon (notice BnF no FRBNF30477645), T. 14, Convention nationale, Présidence de Grégoire
- ↑ Apologie de Don Barthélemi de Las Casas, préface de Juan Antonio Llorente, page vij
Cf. Cornelius de PAUW (1739-1799) ; Ottmar Ette.- Réflexions européennes sur deux phases de mondialisation accélérée chez Cornelius de Pauw, Georg Forster, Guillaume-Thomas Raynal et Alexandre de Humboldt - ↑ Voyages Historiques et Litteraires en Italie, pendant les années 1826, 1827, page 67
- ↑ Henri Grégoire, Apologie de Barthélemy de Las Casas, évêque de Chiappa, par le citoyen Grégoire, lu à l'Institut national le 22 floréal an VIII (lundi 12 mai 1800), Paris, Institut de France et François-Jean Baudouin (OCLC 83534745, lire en ligne), 1800
Bernard Plongeron, Henri Grégoire, Yves Benot (dir.) et Marcel Dorigny (dir.), Apologie de Barthélémy de Las Casas, Evêque de Chiapas, par le citoyen Grégoire (DOI 10.3406/OUTRE.2000.3799), 2000 - ↑ Joseph Elzéar Morénas.- Précis historique de la traite des noirs et de l'esclavage colonial, Paris, 1828,page 94