Aller au contenu

Systèmes d'informations géographiques/Styles de SIG

Leçons de niveau 13
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
Styles de SIG
Icône de la faculté
Chapitre no 3
Leçon : Systèmes d'informations géographiques
Chap. préc. :Concepts
Chap. suiv. :Applications
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Systèmes d'informations géographiques : Styles de SIG
Systèmes d'informations géographiques/Styles de SIG
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.


On peut distinguer trois catégories de SIG :

  • Le webmapping ;
  • Les globes virtuels ;
  • Les SIG pro.

Le webmapping désigne la cartographie disponible et parfois modifiable en ligne. Aujourd'hui, il est possible d'accéder à de nombreuses informations concernant des données géographiques sur ces sites sur internet, partout dans le monde.

On peut citer comme exemples Google Maps ou OpenStreetMap (OSM).

Carte du centre-ville de Bruxelles sur OpenStreetMap.

Le fonctionnement du webmapping repose sur ces trois composants :

  • le client ;
  • le serveur ;
  • les données.

Le serveur va, à partir d'une requête du client (ex: ville du Vésinet ?), retrouver les données correspondantes et les présenter au client sous forme d'une carte (→ Carte centrée sur la ville du Vésinet). Ce genre de site propose souvent, en plus de la fonction de visualisation cartographiée, plusieurs applications telles que l’affichage thématique ou les calcules de trajets.

Deux catégories de webmapping peuvent se distinguer :

  • les logiciels exécutés sous licence, seuls les professionnels (géographes, informaticiens, géomates...) en possession d'une licence peuvent rentrée des données dans ces sites.
  • Les logiciels libres de droit. L'expression « logiciel libre » signifie que les utilisateurs ont la liberté d'exécuter, de copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer le logiciel. Avec ces libertés, les utilisateurs (à la fois individuellement et collectivement) contrôlent le programme et ce qu’il fait pour eux.

Un logiciel est libre si l'utilisateur a ces quatre libertés :

  • la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages ;
  • la liberté d'étudier le fonctionnement du programme, et de le modifier pour qu’il effectue vos tâches informatiques comme vous le souhaitez; l'accès au code source est une condition nécessaire ;
  • la liberté de redistribuer des copies, donc d'aider votre voisin ;
  • la liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées ; en faisant cela, vous donnez à toute la communauté une possibilité de profiter de vos changements ; l'accès au code source est une condition nécessaire.

Openstreetmap est une communauté de géographes et d’amateurs, qui, partant de photos satellite libres de droits, construit patiemment la carte du monde, avec les noms de rues et tout ce qui va autour. C’est le wiki des plans de quartier, en quelque sorte.

L’offre en matière de SIG Open Source est assez large, et se côtoient des projets très simples et des outils relativement puissants. Cependant, d’une manière générale, ces logiciels manquent pour la plupart (mais à différents niveaux) d’un certain nombre d’éléments :

  • Les interfaces graphiques sont peu soignées, certains projets n’en disposant tout simplement pas.
  • La plupart des projets disposent d’un minimum de documentation mais elle n’est pas toujours accessible en français, c’est notamment le cas de GRASS dont une grosse partie de la documentation est en allemand.

Ces défauts ne doivent pas pour autant rebuter l’utilisateur, en effet il suffit la plupart du temps de bien cerner ses besoins pour trouver un projet adéquat.

Notes et références

[modifier | modifier le wikicode]

Logiciels de webmapping :

Vocabulaire : w:Géomatique, w:Geoweb, w:Néogéographie, w:Cartographie en ligne, w:Collaborative mapping, w:Crowdsourcing et w:en:Volunteered geographic information.

Open Geospatial Consortium et Open Source Geospatial Foundation (OSGeo) sont deux organismes distribuant régulièrement des logiciels webmapping.

Globes virtuels

[modifier | modifier le wikicode]

Un globe virtuel est un logiciel qui modélise en 3D la Terre (ou toute autre planète). Le premier logiciel du genre et le plus connu du public est Google Earth. Cela permet à l’utilisateur de se déplacer librement autour du globe en changeant la position et l’angle de vue. On peut donc observer n’importe quelle surface du globe grâce à des images satellites. Ces logiciels sont gratuits. On peut télécharger Google Earth à partir de son navigateur (http://www.google.com/intl/fr/earth/download/ge/agree.html) ou encore NASA World Wind, un peu moins performant (http://worldwind.arc.nasa.gov/java/).

Capture d'écran du logiciel opensource NASA World Wind.
NOAA Earth System Research Laboratory, U.S. Department of Commerce.

Avantages d'un globe

[modifier | modifier le wikicode]

Grâce à ces logiciels on peut localiser une partie du monde en utilisant des noms de lieux ou les coordonnées géographiques. Cela permet donc à n’importe quel individu qui possède un ordinateur et une connexion internet à disposition d'observer n’importe quelle partie du globe gratuitement. De plus on peut jouer sur la superposition des couches, emboiter les échelles, ajouter ses propres couches d'informations en superposition ou en transparence. Ceci constitue le moyen le plus performant de consultation et d'édition de cartes ou d'images numériques.

Inconvénients

[modifier | modifier le wikicode]

Même si l'effet est spectaculaire, ces environnements virtuels sont assez rustiques comparés aux vrai univers 3D présents dans les jeux vidéos par exemple. On peut également soulever le fait que certaines sont obsolètes et sont grossièrement assemblées.

Notes et références

[modifier | modifier le wikicode]
Altimétrie de l'Antarctique sur World Wind.

Globes virtuels :

PDF Présentation des globes virtuels.

SIG professionnels

[modifier | modifier le wikicode]
This is is GIS map of the southeast coast of Georgia, which shows the water level in comparison to the sea level. The read represents the cone of depression forming, and the blue areas are representing the water above the sea level.

Entre les logiciels de webmapping libre ou les globes virtuels gratuits, la performance et la fiabilité des informations des SIG sont souvent à remettre en question. En effet, ces logiciels se doivent d’être simple d'utilisation car ils sont destinés au grand public.

Mais chaque années, d'autres types de SIG sortent, qui sont non plus destinés au grand public, mais à un groupe restreins d'utilisateurs appartenant à un secteur professionnel particulier. Ces logiciels peuvent présenter des données bien lus précise dans un domaine particulier et proposer des application qui vont permettre à l'utilisateur d’utiliser le SIG pour un usage professionnel.

Typical view of the en:Ferret Data Visualization and Analysis program Author: Andrew Ryzhkov.
Typical view of the en:Ferret Data Visualization and Analysis program Author: Andrew Ryzhkov.

Exemples de SIG pro

[modifier | modifier le wikicode]
  • Corine Land Cover : ce SIG européen regroupe des données d'occupation du sol qu’il présente sous forme d'une carte interactive. Il est financée par la communauté européenne.
  • Urban Atlas : ce SIG regroupe des données d'occupation du sol téléchargeables, plus précise que Corine Land Cover.
  • Plan cadastral informatisé : ce SIG est maintenu par la DGFiP-direction générale des finances publiques). Il répértorie et présente sous forme d'une cartes interactive des parcelles de propriétés.
  • Le BRGM (service géologique) : Ce groupe produit des cartes géologiques simples au 1/50 000.
  • BD CARTO : cette base de données contient les réseaux routiers et ferrés, les unités administratives, le réseau hydrographique, l'occupation du sol, la toponymie et les équipements.
  • BD RHF : c’est le référentiel cartographique des eaux souterraines français produit par le BRGM.
  • BD CARTHAGE : référentiel des données sur l'eau de surface, produit à l'origine par l'IGN pour le compte du Ministère de l'Ecologie, administré par chaque agence de l'eau.
  • le Référentiel à Grande Echelle (RGE) français, constitué par l'IGN, composé de la BD ADRESSE, BD PARCELLAIRE, BD ORTHO et BD TOPO.
  • GvSIG, Quantum GIS ;
  • GRASS GIS (ces trois logiciels en open source) ;
  • Bing Maps for Enterprise (de Microsoft) ou MapInfo (de Pitney Bowes Software).
Réalisation d'une carte vectorielle multi-couche sur GvSIG.