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Renforcement d'équipe en management de projet

Leçons de niveau 16
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Renforcement d’équipe en management de projet

                                                            Sommaire
1.	Carte mentale du manageur
2.	Primauté
3.	Les engagements du manageur GO
4.	Les péchés du manageur NO GO
5.	Fixer un cap
6.	Dégager une voie de communication
7.	Suivre la logique sans négliger l’émotion
8.	Faire preuve de sympathie et d’empathie
9.	User des ressources d’influence
10.	Surmonter les erreurs et y remédier
11.	Former les équipes 
12.	Créer l’ambiance autour d’un projet
13.	Mobiliser par les défis
14.	Traiter les critiques
15.	Fixer vous des objectifs avec jalons
16.	Positiver les attitudes
17.	Dominer votre stress
18.	Manifester votre enthousiasme
19.	Encadrer votre équipe
20.	Sacher encaisser les coups
21.	Féliciter les gens
22.	Utiliser les techniques de motivation
23.	Retrousser les manches
24.	Partager de l’information
25.	Oui, vous le pouvez
26.	Engager le processus décisionnel
27.	Transformer vos données en intelligence pour votre entreprise
28.	Convaincre par les techniques de persuasion
29.	Emporter l’adhésion en réunion
30.	Accompagner en facilitateur
31.	Gérer un conflit
32.	 Négocier en urgence
33.	Pratiquer la mercatique personnelle
34.	Identifier son chemin de pensée répétitif
35.	Construire sa réussite

Introduction

Cette étude est consacrée essentiellement à aider à l’émergence de meilleurs manageurs au profil typiquement exceptionnel, tant recherché par l’entreprise moderne. L’enjeu est énorme, parce que l’entreprise lui confie volontairement sa destinée, ainsi que la responsabilité de prendre en charge une partie de ses desseins et de ses grands espoirs de développement capitalistique, économique, social et environnemental.

I-1 Construction de la carte mentale du manageur Bien gérer les gens pour un manageur, revient surtout à obtenir d’eux qu’ils libèrent leurs talents et leurs énergies. Combien d’entre nous seraient d’accord pour dire qu’une grande majorité d’employés a beaucoup plus de capacité, de créativité, de talent, d’initiatives et d’ingéniosité que leur poste ne leur en demande ? Nous admettons aisément, que nos plus grandes ressources humaines sont gaspillées et qu’un mauvais management de cette richesse affecte négativement nos résultats de production et de qualité. Une gestion saine de la ressource humaine au bénéfice de l’entreprise ou de ses projets se doit d’être régie par les lois naturelles et les principes de fonctionnement cohérent de nos relations et de nos engagements les uns envers les autres, abstraction faite au différentiel des responsabilités et des niveaux hiérarchiques. Ces principes sont universels et facilement reconnus par tous puisqu’ils font partie intégrante de la condition humaine : • Premier principe : l’équité, • Deuxième principe : la justice, • Troisième principe : l’intégrité, • Quatrième principe : l’honnêteté • Cinquième principe : la confiance. Aucun modèle bureaucratique aussi sophistiqué soit-il ne saurait égaler les bienfaits d’une gestion basée sur les principes et lois propres à la nature humaine. Le manageur doit s’engager à donner l’exemple en permanence et prouver au quotidien qu’il réussi à demeurer équitable, juste, intègre, honnête et confiant envers son entreprise et les gents placés sous responsabilité. Ce n’est pas si difficile que ça. Il suffit juste de rester naturel en toute circonstance, c’est plutôt la posture non naturelle et forcée qui est difficile à tenir, parce qu’il faut ouvertement renier les principes de base. En réalité, l’expérience prouve que les employés font instinctivement confiance à ceux dont la personnalité est fondée sur des principes justes et naturels. En réalité, ces derniers constituent la boussole qui montre les bonnes directions au manageur.

S’estimer d’une part et se soumettre à des causes et des principes supérieurs d’autre part, représente un chalenge de la plus haute forme d’humanité et fondent les bases du développement de la primauté chez un mangeur. Les principes inspirés des lois naturelles se manifestent à travers les valeurs, les idées, les normes et les enseignements qui anoblissent, épanouissent et inspirent les hommes responsables ou à responsabiliser. Une bonne partie de notre quotidien en management des projets et des entreprises est consacré à promouvoir le travail et la production de la qualité par le discours basé essentiellement sur ces valeurs. Que seraient les différents standards, de qualité totale, de renforcement d’équipe, d’accompagnement et de toutes les autres recettes du management, si les valeurs venaient à y être effacées.

Nos valeurs reflètent souvent les idées et les croyances de notre environnement culturel. En effet pendant notre enfance, on développe un système de valeurs qui combine les influences religieuses, culturelles, de découvertes personnelles et de scénarios familiaux. Tout cela constitue les lunettes à travers lesquelles nous regardons le monde. Nous évaluons, nous donnons des priorités, nous jugeons et nous nous comportons en fonction de notre vison de la vie, c'est-à-dire à travers nos lunettes. Ainsi axer sa vie sur des principes justes ne peut être que la bonne clé du développement de ce pouvoir personnel intérieur qui nous permet de réussir la plupart de nos rêves professionnels. Personne ne conteste que les gens à principes rayonnent dès qu’ils arrivent, leur esprit est d’emblé enthousiaste, plein d’espoir et de confiance en l’avenir. En réalité, ils sont souvent contagieux et forcent l’admiration de leur milieu.

I-1) Les principes comme base de la primauté L’apprentissage permanent est la première base reconnue pour développer sa primauté. Les personnes ayant axé leur vie sur les principes s’enrichissent en permanence, en lisant, en cherchant constamment des formations, en suivant des cours et en écoutant les autres. Cette curiosité leur permet de développer sans cesse leurs compétences, leur efficacité à agir au quotidien.

Rendre service fait également partie intégrante, de la mission humanitaire des gens à principes qui agissent envers les autres, avec attention, respect et considération quel que soit leur statut social ou leur niveau hiérarchique dans l’entreprise. Le petit personnel est fort attentif au comportement du manageur à travers ses petits gestes au quotidien à leur égard, et la hiérarchie supérieure surveille avec intérêt, les aspects dits de l’intégration et de l’influence du manageur dans son milieu d’action directe ou indirecte.

Le manageur n’échappe pas aux faiblesses humaines de tout genre, mais en étant guidé par des principes, il ne sente pas menacé par la faiblesse humaine, il en demeure conscient sans ressentir le besoin de stéréotyper ou de juger les autres. Les manageurs à principes vivent de manière sensée dans le présent et planifient avec soin leur avenir en s’adaptant avec souplesse aux changements, aux circonstances. Leur honnêteté est perceptible dans leur sens de l’humour, leur attitude à admettre et oublier les erreurs tout en accomplissant leur tâche avec entrain. Ces manageurs qui vivent de leurs principes apprécient de retrouver d’anciennes connaissances, comme ils apprécient de commencer chaque jour avec un esprit neuf et ouvert. Ils redécouvrent les autres à chaque rencontre et s’y intéressent réellement en posant de bonnes questions et n’hésitent pas à s’engager envers eux. Ces manageurs à principes ne se laissent pas dérouter de leurs trajectoires mais s’adaptent à n’importe quel imprévu, de ce fait la flexibilité et la souplesse sont les traits majeurs de leur personnalité au travail.

I-2) Les meilleures habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent : « all system go » - la qualité commence avec soi, les décisions du manageur se doivent d’être fondées sur des principes et des valeurs. - Sachez dès le départ où vous allez et décidez de ce que vous allez entreprendre en utilisant le temps, le talent et les outils adéquats. - Pour demeurer efficace, votre conscience doit gérer tout ce que vous pouvez imaginer, visionner et fabriquer. Ceux qui essaient d’exercer leur créativité sans conscience morale créent inévitablement des choses sans conscience. - En haut de l’échelle des priorités du manageur, il y a une vie équilibrée et bien disciplinée. - Penser gagnant –gagnant en forgeant l’état d’esprit d’abondance. - Cherchez d’abord à comprendre ensuite à être compris. Une telle attitude repose sur le don du courage du manager mêlé à la considération reconnue aux autres. - En affaire comme en famille, il faut toujours rester loyal envers les absents si vous voulez garder ceux qui sont présents. - Aiguiser vos facultés en s’améliorant continuellement par tous moyens d’apprentissage. - Si vous rencontrez un problème relationnel, allez voir directement la personne concernée. - Si vous n’arrivez pas à contrôler vos appétits, vous ne contrôlerez pas non plus vos passions et vos émotions. - Votre victoire privée précède votre victoire publique. La maitrise de soi et l’autodiscipline sont les bases de nos bonnes relations avec les autres. - Sans confiance en soi et en les autres, vous ne réalisez jamais un succès durable. - La vision que vous avez de vous-même affecte non seulement vos habitudes et votre comportement, mais affecte aussi la vision des autres. - Les manageurs guidés par les principes et les valeurs, dotés d’un courage et d’une bonne préparation peuvent obtenir cinq fois plus de performance de leurs subordonnés et collaborateurs qu’un manageur ordinaire. - Sur le registre de la négativité managériale, il faut savoir que le dirigeant et responsable qui manquent de caractère ou de compétences, ne donnent pas de pouvoir et de la reconnaissance aux autres car ce s’ils le font, ils se sentiront personnellement menacés. Il leur est plus facile d’incriminer les circonstances et les faiblesses des autres pour justifier leur immobilisme. - Il est dans la nature humaine, que notre capacité à en faire plus et à agir d’une meilleure façon fait augmenter, en même temps notre discipline pour faire des choses importantes et difficiles. Ainsi une simple levée matinale ressemble à une victoire privée sur le plaisir du sommeil et permet de nous gonfler le moral pour affronter des difficultés et des obstacles de la vie quotidienne avec un sentiment de conquête et de maitrise. -Quand tout est prêt pour le décollage, les astronautes disent « : all system go ». Cela veut dire que tout est harmonieux et prêt à fonctionner. Ils peuvent décoller. Le manageur se doit de faire décoller son organisation, son projet ou son projet quand il aura effectivement réussi à tous synchroniser et s’assurer de l’harmonie globale de ses propres systèmes comme le font les astronautes.

Les péchés capitaux du manager « no go » Quand vos habitudes et vos systèmes de valeurs ne sont pas synchronisés, vous êtes sujet au doute et à la résistance et souvent votre mission managériale échoue, plus pour cause de cette autoparalysie que faute de ressources externes à vous-même. En réalité vous sécrétez votre propre échec, mais le pire des échecs si quand vous n’en êtes pas conscient. D’autant que le véritable échec surtout celui dont on ne peut tirer aucune leçon ou aucun enseignement.

Les principes issus des lois naturelles doivent constituer les grandes lignes de la pensée managériale, celle-ci fait réagir le manager avec modération et tempérance face aux comportements négatifs, aux critiques ou aux faiblesses humaines de tout genre. L’aptitude à agir du manager et le produit de son action ont un effet de rétroaction sur sa vision de lui-même. Son comportement est en grande partie, un produit de ce carburant que qu’il a lui-même fabriqué. Se refuser à mettre à son propre profit les principes issus des lois de la nature, c’est s’autoriser une corruption morale rampante et surtout l’enclenchement d’un engrenage rarement maitrisé au bout de chaine qui aboutit très souvent aux formes connues de la corruption passive. En réalité, il faut savoir que justice et jugement sont inséparables, plus vous vous éloignez des lois de la nature plus votre jugement (votre vision des choses) en souffrira. Vous acquérez des notions déformées et vous sentirez le besoin de mentir rationnellement pour expliquer le bon et le mauvais fonctionnement des choses et de vos propres systèmes, désormais difficile à harmoniser. Il est tout aussi dangereux de négliger les lois naturelles qui gouvernent l’existence et la subsistance de l’être humain que d’agir sans conscience. Cette dernière agit comme thermomètre intérieur et fait office de gardienne des valeurs humaines et des vérités universelles. Premier péché : La richesse sans le travail Obtenir quelque chose sans faire d’efforts en utilisant subtilement les marchés et les biens à fin de ne pas avoir à travailler ou à produire de la valeur ajoutée et simplement en manipulant les gens et les choses. - Accumuler des richesses sans travailler. - Gagner beaucoup d’argent sans payer d’impôts. - Bénéficier de subventions gouvernementales sans prendre en charge une partie du poids financier. - Jouir des avantages d’un pays ou d’une corporation sans assumer aucun risque ni aucune responsabilité. Deuxième péché : Le plaisir sans la conscience Le cout total de nos plaisirs égocentriques est très souvent élevé si on le mesure en termes de temps, d’argent, de réputation et de blessures, infligées aux autres qui sont toujours lésés par, ceux qui ne peuvent qu’à se laisser aller et satisfaire leurs désirs immédiats. De nos jours, le plaisir sans la conscience est l’une des grandes tentations des dirigeants et des manageurs qu’ils soient d’entreprises économiques ou d’institutions politiques. Troisième péché : La connaissance sans le caractère Si avoir peu de connaissance peut être dangereux, en avoir beaucoup peut l’être plus encor si l’on n’a pas une grande force de caractère. Le développement intellectuel sans le développement du caractère est totalement dénué de sens. Quel que soit le système de valeurs en vogue, il n’est pas si difficile de décider de faire de la gentillesse, l’équité, la dignité et l’intégrité sont des concepts à mettre en œuvre dans les programmes de formation du personnel et du développement de l’entreprise. Quatrième péché : Les affaires sans la moralité et l’éthique Pour Adam Smith, chaque transaction en affaire est un défi moral ou aucune des parties ne doit être lésée. La justice et la bienveillance en affaires sous tendent le système de libre échange qu’on appelle le capitalisme. Cinquième péché : La science sans l’humanité Si la science n’est que technique et technologie, elle dégénère vite en une lutte de l’homme contre l’humanité. Les technologies viennent des paradigmes de la science. Et si l’on comprend mal que la technologie est censée servir avant tout, l’homme, on devient vite victimes de nos technocraties. Nous voyons souvent des personnes très diplômées qui gravissent l’échelle du succès scientifique, mais qui ont raté la plupart du temps le barreau de l’humanité. Sixième péché : La religion sans effort Pratiquer le culte et rester insensible à son message c’est entretenir la façade sociale de sa religion et de sa piété, mais il n’y a pas de dévolution, ni de soutien aux autres pour résoudre les problèmes de sa société. Les vrais grands dirigeants ont cette humilité, le signe de la religion interne, leurs attitudes à sacrifier leur orgueil et à partager leurs pouvoirs, font décupler leur influence. Septième péché : La politique sans les principes Sans principes, il n’y a pas de nord magnétique et pas de direction sure. Des lois naturelles sont incontournables. La clé d’une société saine est d’avoir une volonté sociale et un système de valeurs en harmonie avec les principes justes. Mais si votre volonté sociale est faite prisonnière d’une volonté politique éloignée des principes. Vous pourriez vous retrouver avec une entreprise défaillante ou une société dont les valeurs seront détournées.

En conclusion L’origine des problèmes de la plupart des cultures inefficaces se trouve dans la carte mentale de ceux qui ont créé le problème. C’est une carte incomplète fondée sur des solutions à court terme et sur une réflexion orientée vers les chiffres dans un esprit de pénurie. La solution est de passer du management par carte mentale des valeurs à la primauté à la boussole des principes naturels. En fin de compte, la mise en œuvre réussie d’une stratégie dépend de sa cohérence à l’égard des principes qui nous gouvernent et de notre capacité à appliquer ces principes, quelle que soit la situation en utilisant notre propre boussole morale. En réalité une carte précise est un excellent outil de management mais une boussole est un outil de primauté et mène à la responsabilisation du dirigeant.

II- Orientations et stratégies La mise en œuvre d’une stratégie dépend de sa cohérence à l’égard des principes qui nous gouvernent et de notre capacité à appliquer les principes, quelle que soit la situation en utilisant notre boussole morale. En effet, si vous vous concentrez sur les principes, vous engagerez toutes les personnes à agir sans être ni dirigée, ni évaluées, ni corrigées, ni contrôlées en permanence. Les principes ont une application universelle et lorsqu’ils sont transformés en habitudes, ils responsabilisent les personnes et leur permettent de mettre au point un large éventail de pratiques qui autorise les différentes solutions.

La primauté axée sur les principes demande une formation et une préparation à l’emploi différente, voir même davantage de formation avec un résultat à la clé d’un accès au véritable savoir-faire indispensable à l’entreprise, de la créativité et de la responsabilité accrue. Les dix principes qui font accroitre l’estime d’un meneur et par la même occasion, son pouvoir auprès des autres peuvent être résumés comme suite : - La persuasion c’est l’objet de partage de la raison et de la rationalité. - La patience envers la méthode et envers les personnes. - La douceur qui doit remplacer la dureté, la méchanceté et l’abus de pouvoir. - La modestie pour ne pas mobiliser toutes les réponses, toutes les idées mais mettre en valeur les différents points de vue. - L’acceptation pour retenir son jugement, accorder le bénéfice du doute, ne demander aucune preuve, garantir l’estime vis-à-vis de vos subordonnés et vous en occupez en priorité. - La gentillesse, pour cela soyez naturellement sensible, bienveillant, prévenant et souvenez vous des petites choses qui font les grandes relations. - L’ouverture, il faut accumuler des informations exactes sur le développement de chacun en respectant ce qu’il est maintenant sans tenir compte de ce qu’il possède. - La compréhension, le manageur meneur se doit d’accepter l’erreur, la maladresse et le besoin de changement. - La cohérence, vous développer votre style de primauté sans besoin de recourir à de la manipulation lorsque vous ne parvenez pas à vous faire obéir ou lorsque vous êtes confrontés à une crise ou une menace. - L’intégrité, il faut que les paroles et les sentiments aillent réellement de paix avec les pensées et les actions sans autre désir que le bien des autres. En résumé, la cohérence due la primauté est un ensemble de valeurs un code personnel, le reflet de ce que vous êtes et ce que vous deviendrez.


Dégager des lignes de communication

La cause de la plupart des problèmes de communication émane des domaines de la perception ou de la crédibilité. Aucun de nous ne voit le monde tel qu’il est mais en fonction de ses propres cadres de références et de sa carte mentale. Nos perceptions sont induites par notre expérience et notre parcours individuel. Elles influencent nos sentiments, nos croyances et notre comportement envers les autres. Pour toutes ces raisons, la perception des problèmes peut amener à des situations compliquées, que nous appelons souvent des conflits de personnalité ou des ruptures de communication. Quant aux problèmes de crédibilité, ils sont plus difficiles à résoudre parce que chacune des personnes concernées, pense qu’elle voit le monde tel qu’il est plutôt que d’après à ce qu’elle est. En méconnaissant la distorsion de sa propre perception, elle adopte l’attitude suivante : « si vous n’êtes pas d’accord avec moi c’est que vous avez tort car je suis sûr d’avoir raison ».

Chaque fois que nous sommes persuadés d’être dans le vrai et que nous donnons tort à toutes les personnes qui ne sont pas du même avis. Le seul moyen qu’elles ont pour contrer nos attaques est de nous étiqueter, de nous mettre un label, de nous cloisonner derrière des barreaux émotionnels en nous condamnant à une peine de prison indéfinie.

En résumé, il se faut rendre compte que la plupart des problèmes de crédibilité peuvent être résolus si l’une ou l’autre partie, réalise que le fond du problème se trouve dans la perception.

Attitudes et comportements

Certaines attitudes et comportements sont nécessaires pour dégager des lignes de communication. En attitude, on peut agir comme suite : - « Je présume que vous êtes de bonne foi ; je ne conteste pas votre sincérité ou votre bon jugement » - Votre relation m’importe et je veux résoudre cette différence de perception. - Aidez-moi à voir le problème de votre point de vue. Je suis prêt à me laisser convaincre et à changer de camps. En comportement, on peut agir comme suite : - Écouter pour comprendre. - Parler pour être compris. - Entamer le dialogue par une référence commune ou sur un terrain d’entente et progresser lentement. Au final lorsque ces attitudes et comportements sont intégrés, on peut résoudre tous les problèmes de perception et de crédibilité. On doit laisser place à l’expression divergente ou différente d’autrui. Construire des relations harmonieuses et obtenir une compréhension réciproque peut être difficile à réaliser. Nous vivons tous dans deux mondes. Le monde privé qui demeure constamment subjectif et intérieur et le monde réel qui est objectif et extérieur. Le premier constitue nos cartes personnelles et le second constitue le territoire à conquérir et à occuper. De ce fait, aucun de nous n’a de carte complète et exhaustive du territoire du monde réel et objectif ; alors que les scientifiques essaient d’améliorer constamment les cartes, seul le créateur détient la carte parfaite. En réalité, la manière la plus efficace de changer le comportement d’une personne est de changer sa carte ou son cadre de référence, en l’appelant par un autre nom en lui donnant un rôle ou une responsabilité différente, ou en le plaçant dans une situation nouvelle.

Le seul moyen d’aller de là où nous sommes à là où nous aimerions nous trouver, c’est de commencer par accepter ce que nous sommes aujourd’hui. En effet, écouter les autres attentivement et sincèrement sur des questions essentielles demande une grande sérénité. Cela expose nos cotés vulnérables et risque de nous changer. Et si au fond de nous-même, nous nous sentons peu sûr de nous, nous ne pouvons prendre ce risque. Beaucoup de gens ont du mal à admettre leurs conditions de débutant dans certains domaines, alors ils font semblant d’avoir des compétences qu’ils ne possèdent absolument pas.

Il serait bon de considérer le savoir-faire en communication comme si l’on observait un iceberg sur deux niveaux. La partie visible de l’iceberg est le niveau de savoir-faire, mais la grande masse de l’iceberg demeure mystérieuse, invisible et immergée. Cette dernière représente le niveau le plus profond, celui qui comprend les motivations et les attitudes. C’est la base de sécurité de la personnalité de l’individu. Ainsi une véritable communication efficace exige de développer le savoir-faire et de la pratique. Elle requiert de comprendre à la fois le contenu et l’intention de l’échange et d’apprendre à parler les langages de la logique et de l’émotion. Ce sont des langages différents, mais c’est celui de l’émotion qui est le plus puissant et le plus motivant. C’est pourquoi il est si important d’écouter d’abord avec nos yeux et notre cœur et ensuite seulement avec nos oreilles.

Nous devons chercher à saisir l’intention sans préjuger, sans rejeter le contenu. Nous pouvons le faire en donnant du temps en étant patient et en essayant d’abord de comprendre sans oublier d’être franc. Il faut rappeler que pour être efficace lorsque nous exprimons notre point de vue, il faut commencer par faire preuve de compréhension à l’égard des autres points de vue. Il faut pouvoir les formuler mieux que leurs propres avocats ne le font. Le manageur se doit de faire constamment preuve de sympathie et d’empathie. Pour cela, il fait l’effort d’accorder toute son attention et aller au-delà de sa propre histoire et chercher à voir les choses du point de vue de l’autre demande du courage, de la patience et de la sérénité. Par ailleurs, lorsque nous apprenons à écouter en essayant d’abord de comprendre, nous faisons d’énormes progrès en communication. Celle-ci n’est pas tant une question d’intellect que de confiance et d’acceptation des autres, de leurs idées et de leurs sentiments, de la reconnaissance de leur différence et de l’idée que, de leur point de vue, ils ont raison. En résumé, si vous voulez avoir de l’influence sur les gens, il faut qu’ils sentent qu’ils peuvent en avoir sur vous.

Les trente sources d’influence

1 – Abstenez-vous de dire des méchancetés ou des choses négatives, et surtout quand on vous provoque ou quand vous êtes fatigués. Ne pas formuler des critiques est un acte difficile exigeant une grande maitrise de soi. Il faut gagner nos propres batailles privées, en apprenant à ne pas trop parler impulsivement et ne pas déverser notre agressivité. 2- Soyez patient avec les autres parce que dans les moments de stress, nous devenons impatients. Nous pouvons dire des choses que nous n’avions pas vraiment l’intention de dire et qui sont hors proportion avec la réalité. La patience est l’expression pratique de la foi, de l’espoir, de la sagesse et de l’amour.

3- Il faut distinguer la personne et son comportement Même si nous désapprouvons un mauvais comportement et une faible performance, nous devons communiquer avec la personne et l’aider à acquérir un sentiment d’estime envers elle-même en dehors de toute comparaison et de tout jugement. En agissant ainsi, vous l’incitez à faire de plus grands efforts.

4- Il faut rendre des services anonymes Chaque fois que nous rendons anonymement des services, notre sentiment de valeur intrinsèque et de respect de soi augmente. De plus, nous nous apercevons de la valeur des autres en leur rendant service sans attendre ni publicité, ni remerciement. Le service désintéressé à cette magie d’être un des moyens les plus puissants d’exercer une influence. 5- Choisissez la réponse proactive Choisir veut dire accepter d’être responsable de nos attitudes et de nos actions et refuser de blâmer les circonstances ou les autres. À moins d’utiliser notre capacité à choisir, nos actions seront déterminées par les circonstances.

6- Tenez les promesses que vous faites aux autres En faisant et tenant nos résolutions et nos promesses, nous prenons et nous gagnons de l’influence sur les autres. Pour être meilleur et mieux agir, nous devons faire des promesses, des résolutions, des engagements, des serments et des accords, mais nous ne devons jamais émettre des promesses que nous ne tiendrons pas. Grâce à la connaissance de soi, nous pouvons sélectionner avec rigueur les promesses que nous faisons. Notre capacité à faire et à tenir des promesses nous permet de mesurer notre estime de nous-même et de notre intégrité.

7 Concentrez-vous sur le cercle d’influence Avec un peu plus de contrôle, nous pouvons maîtriser nos réactions et décider par nous-même de la façon dont une chose ou une personne nous affecte. Nous pouvons changer les circonstances en changeant tout simplement d’attitude. En réalité, notre liberté réside dans le droit et le pouvoir, de décider comment toute personne ou toute chose, en dehors de nous, nous affectera.

8- Visez selon la loi de la vie naturelle du genre humain Il est prouvé que les personnes sont fragiles et surtout, celles qui se comportent de manière dure et indépendante.

9- Voyez ce qu’il y a de mieux chez les autres Présumer de la bonne foi des autres rapporte toujours des fruits. En supposant qu’ils veulent sincèrement faire de leur mieux, vous pouvez exercer une puissante influence et faire ressortir le meilleur d’eux-même. Il faut se convaincre que chaque personne est riche d’un potentiel apparent ou non et que sa réaction, le plus souvent, dépendra de la façon dont nous la traitons et de ce que nous pensons d’elle. Chaque être humain est une chance pour l’humanité.

10- Essayez d’abord de comprendre, ensuite d’être compris Lorsque nous communiquons avec une autre personne, nous devons lui accorder toute notre attention et lui être totalement disponible. Cela demande évidemment du courage, de la patience et de la sérénité ; mais tant que les autres ne sentiront pas que vous les comprenez, ils ne seront pas ouverts à votre influence. Chaque fois que nous nous montrons de bonne foi, mus par des motivations saines, nous générons le bien chez les autres.

11- Récompensez les expressions ou les questions ouvertes et honnêtes Le plus grand obstacle à une communication riche et honnête est la tendance à critiquer et à porter des jugements.

12- Répondez avec bienveillance Si vous répondez avec bienveillance, trois choses positives se produiront, primo vous améliorez votre compréhension des sentiments et des problèmes. Secundo, vous gagnerez du courage et une indépendance réelle. Tertio, vous établirez la confiance dans la relation.

13- Si l’on vous offense, prenez l’initiative

Si quelqu’un vous offense et continue à le faire sans s’en rendre compte, prenez l’initiative d’en parler. Pensez que le fait de garder le silence possède deux conséquences dramatiques. Dans un premier temps, toute personne offensée ressasse le problème jusqu’à ce que la situation prenne d’énormes proportions. Ensuite, elle se comportera de manière défensive pour éviter de souffrir davantage.

14- Pratiquez le tête à tête Une vraie relation demande souvent, plus de noblesse de caractère, d’humilité, de patience que le fait de rendre service à un grand nombre de personne.

15- Reconnaissez vos erreurs, excusez vous ou demandez pardon Lorsqu’une relation est très tendue, il nous faut quelques fois admettre que nous sommes en partie responsables. Lorsqu’une personne se sent profondément blessée, elle se retire, se renferme et nous enferme dans sa tête derrière des barreaux de prison morale et bloque tout échange de communication. La seule manière de sortir de cette prison est de reconnaitre nos erreurs.

16- Cessez toute forme de querelle Ne répondez pas aux provocations ou aux accusations irréfléchies. Ne vous en occupez pas jusqu’à ce qu’elles disparaissent d’elles-mêmes. Si vous y répondez ou argumenter, vous ne faites qu’aggraver la situation.

17- Faites attention aux choses que vous avez en commun N’oubliez pas de renouveler votre engagement envers tout ce qui vous lie à vos proches.

18- Laissez vous d’abord influencer par les autres Nous n’avons d’influence sur les autres que dans la mesure où ils pensent en avoir sur nous.

19- Accepter la personne et la situation La première étape pour faire évoluer quelqu’un est de l’accepter tel qu’il est. Rien ne suscite plus la défensive que le jugement, la comparaison ou le rejet. Lorsqu’une personne se sent acceptée et valorisée, elle est libérée du besoin de se défendre et peut alors s’améliorer de manière naturelle. Il faut garder à l’esprit que l’acceptation ne veut pas dire fermer les yeux sur des failles ou accepter n’importe quelle opinion.

20- Préparez votre esprit et votre cœur avant de préparer votre discours.

21- Évitez les conflits ou la fuite devant l’adversité, parlez des différences Beaucoup de personnes fuient devant l’adversité. Un conflit peut prendre plusieurs formes, de la violence pure aux paroles pleines de colère et de haine, en passant par les réflexions méchantes, blessantes, l’humour méprisant, la résistance et la contestation. Un effort honnête de compréhension abolit la combattivité et l’autodéfense.

22- Sachez prendre le temps d’enseigner À chaque instant, nous sommes en mesure d’enseigner quelque chose à quelqu’un. Les différents sont également sources d’enseignement ; mais il y a des moments pour enseigner, bien sûr vous ne pouvez pas à prendre à nager à quelqu’un qui se noie.

23- Mettez vous d’accord sur les limites, les règles, les attitudes et leurs conséquences 24- N’abandonnez pas et ne cédez pas Ce n’est pas leur rendre service que de protéger les autres des conséquences de leurs comportements. Lorsque nous cédons devant un comportement irresponsable en l’excusant ou en éprouvant de la compassion, nous approuvons et nous encourageons un caprice.

25- Soyez présents aux carrefours Nous souffrons de voir les personnes que nous aimons le plus s’engager dans des décisions prises à la légère ou sous le coup d’une émotion et qui pourrait avoir de graves conséquences. Si nous sentons que notre raison et notre logique n’ont aucune prise sur leur émotion et leur sentiment, nous devons tâcher de comprendre leur langage comme une langue étrangère, sans condamner et sans rejeter.

26- Déléguez efficacement Déléguer demande du courage car accorder à l’autre le droit à l’erreur risque de nous couter du temps, de l’argent voir même notre réputation. La délégation est un acte de courage qui exige aussi d’être accompagné de patience, d’autodiscipline, de confiance en soi et dans le potentiel d’autrui et de respect pour les différences.

27-Impliquez les personnes dans les projets importants Les projets importants ont une grande influence sur les personnes ; cependant ce qui est important pour un dirigeant peut ne pas l’être pour un collaborateur. L’importance en question résulte de l’implication des personnes dans le processus de planification et d’élaboration.

28- Laissez les conséquences naturelles servir d’apprentissage pour obtenir un comportement responsable.

29- Un des actes les plus généreux que nous puissions faire est d’accepter les conséquences naturelles des actions des autres, à fin de leur apprendre à se comporter de façon responsable.

30- Parlez le langage de la logique et de l’émotion On doit essayer de communiquer de quatre manières : - en donnant du temps d’écoute - en étant patient pour communiquer - en essayant de comprendre - en exprimant ouvertement nos sentiments

En conclusion, nous devons nous polariser sur les processus naturels pour mettre les systèmes en harmonie, au final nous récoltons ce que nous semons. Dans nos tentatives d’influencer les autres, nous faisons habituellement trois types d’erreurs qui sont toutes liées et auxquelles nous ne prêtons pas attention. C’est lorsqu’il s’agit de conseiller avant de comprendre, d’essayer de reconstruire des relations sans changer de comportement ou d’attitude, et de présumer que le bon exemple et la relation suffissent.

Comment faire émerger le chef de file en vous

Pour s’en rendre compte de l’existence du meneur en vous, il faut être capable de garder l’esprit ouvert au changement car ce n’est qu’en examinant et en réexaminant vos opinions et vos idées, que vous progressez. De nos jours, le monde de l’entreprise sa pris conscience qu’on ne peut plus ignorer impunément, les besoins et les souhaits du client. De même que l’entreprise ne peut être plus dirigée au fouet depuis un fauteuil. Ainsi les organisations humaines et notamment l’entreprise qui aspirent à la réussite de leurs business, devront subir un profond changement culturel, qui exige d’elles de faire émerger une nouvelle génération de dirigeants et de manageurs meneurs dans leurs domaines.

Les entreprises de l’ère de la globalisation des marchés ne peuvent plus se permettre de ne pas être obsédées par l’amélioration constante de la qualité. De ce fait, il se développe une exigence pour une nouvelle race de meneurs, totalement différents des patrons pour lesquels, la plupart d’entre nous ont travaillé et que nous sommes peut-être devenus. Ces nouveaux chefs de file devront être capables de capter et de capitaliser sur les meilleurs talents pour l’entreprise. Ils doivent eux-mêmes être talentueux et plein de créativité que ce soit à l’entrepôt ou au conseil d’administration de leurs entreprises. Les changements majeurs qui se sont produits ces dernières décennies indiquent l’existence d’un cheminement vers une nouvelle liberté industrielle. Cela suppose également que le nouveau meneur ait conscience que le monde forme une communauté. Il doit également avoir une véritable vision et un sens aigu des valeurs universelles et des principes issus des lois naturelles, et ce au bénéfice de son organisation.

En effet c’est de la primauté que d’aider chacun à réussir ce qu’il est capable de faire. C’est aussi de la primauté que de doter son entreprise, d’une vision pour préparer son avenir. De même que le chef de file doit encourager les gens, guider leurs actions, établir et entretenir avec eux, des relations réussies.

En réalité et dans un avenir immédiat, le poste de manageur pourrait bien ne plus exister et céder sa place entière au concept du dirigeant meneur, à moins qu’il faille repenser le management en profondeur. Les qualités de contact, les compétences interpersonnelles, la capacité de guider, la capacité à entrainer, à donner l’exemple, à bâtir des équipes, tout cela nécessite plus de chefs de file et de surcroit, de meilleurs chefs de file. Ces derniers se doivent de concevoir une image mentale d’un avenir possible et désirable de leurs organisations. Cette image, que nous nous permettons d’appeler « une vision ou un cap », peut être aussi floue qu’un rêve ou aussi précise qu’un objectif d’entreprise.

Les meneurs de demain auront la responsabilité d’enseigner et de discourir de l’aspect visionnaire des missions de leurs collaborateurs, de leurs rôles, des buts de l’organisation et des directives à mettre en œuvre. Mais au final, les meilleures techniques pour acquérir et développer sa primauté et vous rendent les meilleurs services, sont celles qui sont cultivées à l’intérieur de vous-même. Pour cette raison, les véritables chefs de file devront demeurer fidèles à eux-mêmes en toute épreuve, tout en gardant l’esprit clair à travers les changements continuels. Ils n’imitent pas les autres, ils sont eux-mêmes ; mais cela demande souvent, d’identifier ce que vous êtes réellement et de bâtir consciemment sur cette connaissance.

Il faut trouver quelles sont celles de ses qualités propres qui peuvent être utiles en tant que meneur. Quelque que soient vos propres qualités, une détermination à toute épreuve, un esprit clairvoyant, une force d’imagination, une attitude positive, un sens profond des valeurs, laissez les s’épanouir en qualité de chef de file et rappelez vous que les actes sont bien plus puissants que les paroles. Le meneur se construit un pouvoir personnel authentique, se fixe des normes et les observe, il force l’admiration de tous ceux qui l’entourent parce qu’il est en mesure d’être déterminé, d’être confiant et de transformer sa vision en réalité. Le premier pas décisif vers le succès du chef de file qui est en vous c’est justement d’identifier vos qualités de chef de file.

Parmi les marques de la primauté authentique, le management transparent. En effet, si vous venez pour rencontrer quelqu’un pour lui faire une proposition, si vous pensez que ce que vous lui avez rapporté pourra paraitre dans la première page d’un grand journal au lendemain de votre rencontre, sans que cela soit un scandale, alors rassurez vous, votre management est transparent. En tant que meneur authentique, vous ne pouvez vous permettre de ne pas être sincère. Votre attitude se transmet de façon transparente et limpide à votre auditoire consciemment ou inconsciemment, il s’agit de l’une des facettes de la communication non verbale. Vous devez être profondément convaincu que tous ceux qui constituent votre entreprise sont égaux, du directeur général au simple employé et que la seule différence est justement que chacun fait un travail différent et lui rend un service approprié à sa personne et à son potentiel et que tous ceux qui peuvent donner de l’essor au développement de l’entreprise lui sont impérativement indispensables.

C’est le rôle du chef de file de manager son projet d’entreprise en créant de l’ambiance autour de lui, tout en encourageant les individus pour qu’ils se sentent exceptionnels, utiles et meilleurs que les autres. Il faut aussi que tout cela soit confirmé par des marques d’estime authentiques et sincères. Réciproquement, un groupe d’employés ou une équipe de projet a besoin d’un meneur solide. Celui-ci, leur est indispensable parce qu’il peut galvaniser toute l’énergie du groupe, définir une perspective, établir une grille d’objectifs, aider chacun à bien comprendre l’esprit de l’équipe et monter aux coéquipiers à quel point, les actions de chacun auront un retentissement à l’extérieur. Le bénéfice en management des hommes lorsque vous obtenez une implication forte, est que les personnes s’épaulent les uns les autres et le phénomène devient vite contagieux.

De nos jours, le management moderne est marqué par un fort besoin de bâtir des équipes, de les guider et de les motiver. Dans bien des cas, il n’est pas question de titre, de rémunération ni davantage financier. Bâtir des équipes qui gagnent est en soit, un art de primauté. Pour y arriver, il faut souvent, créer le sentiment partagé d’un but commun. En réalité, les personnes qui œuvrent ensemble, peuvent accomplir de grandes choses. Les idées, la créativité et les éclairs d’intelligence devront tôt ou tard sortir du groupe lui-même. Pour réussir à mobiliser les gens et leur faire libérer leurs talents et leurs énergies, vous devez prendre le temps, d’inclure ces gens dans vos pensées, dans votre vision, dans votre rêve et dans tout ce que vous faites. Quand vous réussissez à motiver vraiment une personne, vous obtenez une métamorphose en changeant son attitude, lui-même devient capable de motiver dix autres personnes. Il faut savoir également que tout le monde apprécie d’avoir sa part de félicitation et se sentir encouragé à fournir de plus grands efforts. Tous désirent travailler avec un chef de file qui leur a montré le chemin du succès.

Un bon meneur sait saisir toutes les occasions de bâtir de la confiance en son équipe, lui-même se doit d’y mettre sa foi et partager ce sentiment avec ses membres, c’est autant vrai que les meilleurs chefs de file et entraineurs parlent souvent à la première personne du pluriel « nous » pour associer leur équipe à leur discours et leur succès. Évidemment, il n’est pas toujours aisé d’établir de bons plans de bataille pour faire gagner votre équipe ; mais avec le temps, le cumul des expériences, une bonne dose de travail, d’intuition et d’intelligence, vous comprendrez en vol, ce qui se passera autour de vous. Sans oublier, qu’il demeure fort utile, de d’utiliser votre intuition et sortir vos antennes. Il se passe tant de choses et c’est si complexe, que vous devez développer cette capacité intuitive pour cerner vos réalités quotidiennes et ne pas surfer sur elles.

En permanence et sans relâche, le meneur que vous êtes se doit de renforcer la confiance que vous avez en la capacité de vos hommes, tout en leur donnant des principes à respecter, en les complimentant en public de façon, la plus sincère. Mais la marque décisive d’un chef de file, c’est qu’il laisse derrière lui, chez d’autres personnes, la conviction profonde en la volonté de persévérer ; quant à la plus grande récompense du meneur et le plus grand lègue qu’il puisse transmettre, c’est justement la confiance et le sens de l’équipe nécessaire pour devenir eux-mêmes meneurs, car les bons équipiers sont les meneurs de demain.

Mobilisez et de motivez votre équipe Le moyen le plus efficace d’emmener quelqu’un à accomplir quelque chose, c’est justement de susciter en lui, le désir de le faire. Pour cela, il faut donner à cette personne, un véritable but et le sentiment qu’elle travaille en vue d’un objectif qui en vaut la peine important pour elle et pour vous. C’est de là que vient la véritable motivation, non pas celle qui consiste à faire simplement son travail mais le désir d’exceller.

Mobilisez, lancez des défis, demandez des avis et suscitez la coopération des membres de votre équipe. Le plus souvent, le travail constitue pour vos collaborateurs, une partie de leur vie aussi importante pour eux. Ils veulent aussi qu’on tienne compte de leurs points de vue et voudront relever des défis et progresser. Pour cela, ils ont besoin de sentir leur importance, leur impact et leur influence. Ce sentiment est créé en leur confiant des responsabilités en les impliquant dans l’organisation. En réalité la plupart de ceux qui réussissent, au fil des années, que faire sentir aux autres leur importance vient de l’effet de nombreuses petites touches. Les petites touches concourent à bâtir un tout, que chacun se sente bien. Les personnes qui croient que leur entreprise se préoccupe d’elles et comprend leurs besoins, travaillent mieux pour que soient atteints les objectifs de l’entreprise.

Les personnes passionnées et impliquées font du meilleur travail. L’essentiel de leur motivation vient du fait que l’organisation de leur travail, représente pour eux un vrai défi et une possibilité de progresser. De ce fait, le chef de file se doit de faire passer le sentiment de confiance en soi, d’aider ses collaborateurs à approfondir leur propre réflexion pour qu’ils se sentent à l’aise dans l’utilisation de leurs compétences. Il doit aussi, savoir rester à l’écart quand il le faut tout en appuyant les décisions, sans chercher à prendre la direction systématiquement.