Recherche:Mobilité générale/L'ensemble absolu
Y a-t-il incompatibilité ou incohérence de notre postulat initial avec l'idée d'un ensemble absolu qui contiendrait TOUT comme unique élément ?
Expression sémantique
[modifier | modifier le wikicode]Intégrer le concept d'« ensemble absolu » dans notre monde sémantique (intelligent) nécessite de l'opposer à quelque chose afin qu'il puisse être identifié, singularisé et habillé comme tel. Faute de cette valeur différentielle, nous ne pouvons pas créer un axe qui joindrait TOUT à RIEN, autre que celui joignant l'infini à zéro qui est alors infini non fini. C'est-à-dire peuplé de trous, mettant en évidence l'absence d'horizons. Nous ne pouvons pas appliquer une quelconque mobilité passant de l'un à l'autre. Quel serait le milieu ? Et comment le séquencer ? Le cardinal des éléments contenus est indénombrable.
Nous avons nécessairement un caractère sémantique permettant la singularisation d'un tel ensemble. Nous avons choisi de le qualifier d'« intelligent ». L'intelligence donne du « sens » à quelque chose qui n'en a pas, et le sens est bien une orientation directionnelle. En ce sens (!) justement, l'ensemble absolu serait l'ensemble contenant tout ce qui est intelligent. Et ces choses deviennent, comme par magie, dénombrables, puisque objectives (on peut dresser une liste non exhaustive). La notion informe devient concept structuré.
Or, l'objectivité se lit sur l'axe Δ, se projette dans l'espace et le temps et s'inscrit dans l’Histoire. Et on peut retrouver l'origine subjective sur Δ' correspondant à un état antérieur dans le passé (causalité).
expression logique
[modifier | modifier le wikicode]Ceci ouvre une voie vers la rationalisation. Soit INT l'ensemble des choses dénombrables intelligentes (contenant un sens), on définit pour chacune d'elles deux horizons sémantiquement distincts marquant l'origine et la fin. Par exemple notion (not) et concept (cpt). Il existe alors un intervalle logique (ni-l'un ; ni-l’autre) OU (soit-l'un ; soit-l'autre) qui les relie. Par exemple développement (dlp).
La réalité de la chose intelligente se traduit par un événement (sortie de l'objet). Elle devient alors « artefact » ou ensemble-objet intelligent contenant une origine et une phase de « fabrication » qui est certainement séquençable avec des « repères » spatiaux et temporels. Devenu artefact (art) cet objet entre dans l'Histoire, fait partie de INT qui est alors complété.
Nous pouvons alors définir l'ensemble absolu ABS sous la forme sémantique : ensemble contenant des choses intelligentes, des choses non-intelligentes et des choses qui sont (ni-l'une ; ni-l'autre). Et ainsi tout élément de ABS est (soit-artefact ; soit-non-artefact) ∨ (ni-l'un ; ni-l'autre) :
On vérifie que ABS contient TOUT. Le cardinal de cet ensemble est absolument infini. Ce sera le titre de notre prochain chapitre.
Concept philosophique
[modifier | modifier le wikicode]La difficulté est la singularisation de cet ensemble absolu contenant TOUT qui ne peut se faire qu'à partir de RIEN. Nous avons alors TOUT élément singulier de RIEN, opposable à RIEN élément de TOUT, avec une trajectoire possible entre RIEN et TOUT (dlp). La nature de cet intervalle transitif peut être traitée par voie hypercomplexe de taille quasi-nulle (consistance inférieure à 1). Nous avons ainsi un tissu séquentiel dichotomique autour de cet intervalle, que nous avons identifié précédemment par [g]. Avant [g] ce serait RIEN et après [g], TOUT. Instantanément, ou presque. Les valeurs d'espace et de temps naissent avec celle d'espace-temps. Même si TOUT ne s'est pas fait en un jour.
Ce que nous admettrons logiquement est que la « distance » qui sépare les centres de gravité des parties contradictoires avant et après est quasi nulle. Le concept se réalise, se matérialise. De « nulle part », il est devenu « local ». comme un point marqué sur une feuille blanche. Les deux parties sont manifestement indissociables.
Consistance, taille
[modifier | modifier le wikicode]Tout élément de ABS est un composite autour d'un noyau gravitationnel Nous dirons une entité qui prend les états logiques spirituels AVANT l'apparition et matériels APRÈS celle-ci. Ce qui nous permet une classification hypercomplexe du contenu en fonction de la position du mobile sur l'axe causal.
Soit x ∈ ABS ∧ x ∈ ¬INT alors la taille de x = 0
Soit x ∈ ABS ∧ x ∈ (ni-l'un ; ni-l'autre) alors 0 < x < 1 (consistance)
La matérialisation d'une entité débute à la taille 1 lorsque la « matière » est suffisamment consistante. À ce stade, le pont logique qui réunit les deux parties est de taille 0 ou 1 de par l'équivalence consistance/taille et la superposition des repères quantiques et classiques marquant les événements initiaux et finaux.
On vérifie que « ‖ » est un 0-hypercomplexe de consistance nulle représentant un centre de gravité spirituel ou matériel présent dans tout objet de l'ensemble absolu, à la fois partout et nulle part dépendamment de la valeur iota. L'artefact, objet matériel « fini » est ainsi considéré comme l'aboutissement d'un développement spirituel (d'une démarche intelligente causale).
Individualité
[modifier | modifier le wikicode]Il acquiert une « double face » qui le rend « singulier » (unique, et différentiable). Et l'on peut « l'intégrer » en tant qu'ensemble-objet dans le monde sémantique. Et puisqu'il est équivalent au volume (physique), il devient TOUT (contenu) dans RIEN (contenant) avec confusion des limites. En tant qu'entité singulière intelligente de taille finie, il prendra le nom d'individu.
On vérifie qu'un individu est sémantiquement une entité (ni-spirituelle ; ni-matérielle) ou (soit-l'un ; soit-l'autre) et qu'ainsi il existe des valeurs intermédiaires ENTRE esprit et matière qui peuplent le volume. Tout individu « présent » dans l'espace et le temps, génère un espace-temps dans lequel il représente un mobile en développement (en évolution) entre des horizons variables mais bornés. Sa capacité propre à « finir » lui fait contenir l'infini non-fini (RIEN) dans un infini fini (TOUT).
Cette « dualité » générale et profonde s'applique irrémédiablement au monde qui l'entoure qui est l'image de son monde intérieur (ni-RIEN ; ni-TOUT) ou (soit-l'un ; soit-l'autre). Intégré dans un continuum continu, la dissociation est impossible. La nature duale est « indivise ». Le concept d'individualité est formé de manière non-fragmentable.
diversité, variabilité
[modifier | modifier le wikicode]Dans une individualité le principe sémantique opère une dichotomie différentielle dans l'espace-temps (occupation de l'espace et du temps). Il ne peut y avoir deux choses au même endroit dans le même temps. Il est nécessaire d’avoir un espace expansible et une ligne de temps étirable coordonnées pour le développement. L'ensemble absolu n'échappe pas à cette règle : il se constitue progressivement à partir d'un état NÉANT (indéterminé) jusqu’à un état TERMINAL (indéterminé) en produisant des artefacts (voie quantique) infiniment fragmentables (voie classique). Cette fragmentation est séquentielle, c'est-à-dire que chaque fragment est une correspondance de l'espace et du temps qui lui sont propres.
La trajectoire reliant NÉANT (indéterminé) à TERMINAL (indéterminé) est une variable en mobilité générale (horizons indéterminés) dont le fractionnement est infiniment diversifiable sur la base d'entités spirituelles et d'individualités matérielles. Nous pouvons déduire la nécessité « d'imaginer » un artefact infiniment diversifiable et variable qui permettrait à l'intelligence de faire le pont à chaque extrémité, c’est-à-dire de finir le non-fini tout en vérifiant le principe de complétude. cet artefact est nécessairement de nature (ni-spirituelle ; ni-matérielle) ou (soit-l'un ; soit-l'autre). Ou, si l'on préfère (ni-abstrait ; ni-concret) ou (soit-l'un ; soit-l'autre).
Si l'on désigne par dogme le contenu spirituel de ABS et pragme son contenu matériel, on peut affecter une notion à dogme (quelque chose qui n'est pas rationnellement explicable) et un concept à pragme (quelque chose qui est concrétisable). Nul doute, qu'en mathématiques, science du rationnel s'il en est, l'avènement d'un tel artefact a permis une avancée spectaculaire de la discipline. Artefact qui fut introduit dans le discours de la méthode de René DESCARTES et qui fut à l'origine du calcul littéral, de la géométrie analytique et nous permet maintenant de construire l'espace hypercomplexe et la science du TOUT : le « nombre n».
On vérifie que « n » est une quantité (ni-spirituelle ; ni-matérielle) ou (soit-l'un ; soit-l'autre) complétable à souhait, infiniment diversifiable et variable. Donc absolument intelligente.
expression formelle
[modifier | modifier le wikicode]Sachant que E ⊂ (E , n), puisque pour tout élément x de E il existe n tel que x < n, nous pouvons poser une définition de ABS, de taille infiniment variable qui représente le « volume intérieur » (cosmos) d'une espace physique contenant une infinité variable d'objets matériels divers (espace). En gros le volume d'air contenu dans un ballon expansible. Ce volume intérieur étant un continuum continu entre les parois.
En conséquence de ce qui précède et du fait que l'on ne peut envisager la réalité d'un ensemble absolu qu'à l'échéance de sa réalisation (puisqu'il doit contenir TOUT) et seulement « imaginer » la réalité de RIEN (qui n'est accessible que par la notion de limite), nous pouvons,grâce aux propriétés de fractionnement de l'espace hypercomplexe et l'équivalence de l'espace classique borné assurant la continuité du continuum fini, décrire ABS comme (not) (une notion) en voie de conceptualisation (cpt). C'est-à-dire une position intermédiaire entre les deux, appartenant à (dlp) qui soit infiniment observable, complétable, logiquement ordonnée et dont les horizons initiaux et finaux sont accessibles par limites finies, de telle sorte qu'il ne soit pas infiniment accroissant. À ce titre, il pourra être considéré comme élément de INT à chaque étape intermédiaire observée ou comme un artefact (art) en voie de développement constant. Et ainsi, nous aurions cardABS = 1 en tous points intermédiaires.
Et particulièrement au point d'abscisse spatio-temporelle 1/n. D'où:
Proposition contredite par ¬(ni-INT ; ni-¬INT) = (soit-INT ; soit-¬INT), qui, en tout état de cause appartient à ABS (limite finie accessible). Et :
Soit :
ABS = {[—1/n ‖ +1/n] = [—1/n] ∪ ]—1/n , ‖ , +1/n[ ∪ [+1/n]} |
On vérifie que ABS est infiniment complétable autour d'une origine infiniment accessible, contient un cosmos contenu dans un volume ayant même centre de gravité, est un continuum fini continu, est un individu inséparable dont chaque partie est un individu complétable appartenant au monde sémantique.
On vérifie également que ¬ABS = 0 ou ∞.
ndla
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Nous considérons ici une quantité d'objets dénombrables matérialisés que nous désignons par "n". Ceci sous-entend qu'ils existent, c'est-à-dire qu'ils soient différentiables entre eux (individualisables). Nous verrons ultérieurement qu'une condition nécessaire est qu'il en existe au moins un, singularisable par rapport à aucun. La réalisation de ce "un" n'est pas suffisante pour qu'il soit considéré comme un artefact, c'est-à-dire une démarche intelligente déterminée. C'est la maitrise du processus générateur qui importe et donc la définition d'une démarche causale, qui, partant de RIEN, aboutit à TOUT. Et qui dit maitrise du processus générateur, dit "reproduction". Nous avons alors un dénombrement possible.
Le problème est donc bien de "cartographier" une trajectoire inexistante entre 0 et 1. Il est donc bien de formaliser le point de vue de 0 vers 1. Et il est donc bien de ne pas considérer 1 comme issu d'un quelconque espace vierge (du néant), mais bien comme le résultat d'une intelligence déterminée. Ceci suppose que cette trajectoire inexistante puisse être "tracée" spirituellement à défaut de l'être matériellement. Elle suivrait donc des valeurs intermédiaires qui, dans l'idéal, seraient dénombrables et revêtiraient un caractère quantique. Il serait alors possible de poser 1 = n*1/n et de considérer n comme la quantité de 1/n contenue dans 1. Puis de considérer 2 comme 2*1, ...
Nous postulerons donc l'intelligence déterminée et travaillerons pour la reproduction de 1, suivant en cela une valeur universelle de progression.
Expression symbolique
[modifier | modifier le wikicode]La description contradictoire de ABS, objet global unique, traduit l'idée qu'il se contient lui-même (et son contraire) et qu'il est séquençable en une infinité finie de parties :
Autrement dit, il est impossible de trouver quelque chose qui ne soit pas dans ABS. La « valeur sémantique » de tous les éléments qui le peuplent n'est pas nulle, ni infinie : en effet, si c'était le cas, soit ils n’existeraient pas et ces éléments peuvent être créés, soit ils le rempliraient absolument complètement et la complétion serait impossible.
Si nous avons formalisé le contenu sémantique dual comme l'équivalence entre un aspect quantique comprenant un début, une fin et une valeur intermédiaire « médiane », et un aspect évolutif continu entre ces deux horizons, nous devons encore exprimer le contenu non-sémantique : la notion de rien et celle de tout afin de pouvoir y accéder « rationnellement ». La première démarche, symbolisée par "0", est devenue accessible à son avènement et se comprend par la forme soustractive 1 — 1. La seconde est devenue accessible à son avènement par "∞" qui ne se comprend pas, mais se « ressent ». Ces deux extrêmes sont des éléments purement spirituels (être) de ABS. L'intervalle entre eux est le domaine de la matérialité (exister). Au final :
On vérifie que tout ensemble indénombrable (abstrait, théorique) est élément de (ABS , n) et que tout ensemble dénombrable (concret, pratique) également. On déduit que (ABS , 1) est un TOUT concret provenant de (ABS , 0) qui est un RIEN abstrait.
Principe de division
[modifier | modifier le wikicode]Si ABS est un ensemble intégral, n'oublions pas qu'il est aussi sémantique (intelligent) sous forme duale.C'est-à-dire :
On montre facilement qu'il existe une valeur intermédiaire ENTRE n et n + 1 qui vérifie (ni-n ; ni-n + 1) ∨ (soit-l'un ; soit-l'autre), qui est spirituelle (imaginaire). L'intervalle qui relie ces deux horizons matériels sémantiques correspond au plus petit intervalle matériel ENTRE les deux (par équivalence [n , n + 1] = ]n , n + 1[). Ayant même centre de gravité g, on peut, sans modifier la description, diviser ABS sur g. Nous obtenons alors une partie contenant n et une autre, distincte, contenant n + 1. Ces deux parties, bornées sur n et g d'une part, et g et n + 1 d'autre part, sont absolument raccordables et consolidables. Elles sont appelées parties duales de ABS et sont indissociables. Ces deux parties sont sémantiquement opposées et de taille identique (si ce n'était pas le cas, il existerait des éléments de l'une qui n'auraient pas de correspondant dans l'autre).
De cardABS = 1 (entité unique ayant un intermédiaire imaginaire), nous passons à cardABS = 2 (entité duale du monde sémantique ayant un centre de gravité réel). g est alors un artefact réalisé autour duquel « gravite » ABS. L'origine du monde sémantique gravitationnel (réel) dépend donc de l'identification de g.
Et nous déduisons que le plus petit ensemble matériel divisible est obtenu pour n = 2. Ce qui est logiquement conforme à nos propositions précédentes.
États contradictoires
[modifier | modifier le wikicode]L'ensemble intégral unique ABS est donc décomposable en deux sous-ensembles sémantiquement contradictoires, raccordables et consolidables si [g] na pas d'épaisseur (consistance inférieure à 1 ou états superposés). En quel cas, la trajectoire les reliant est 0-hypercomplexe. Comme deux pièces de puzzle assemblées. Le groupe est un continuum continu. La valeur sémantique s'applique intégralement à tout élément (indifférentiabilité). Si un élément est blanc, alors tous les éléments sont blancs. Mais alors, on ne peut appliquer le principe de division du monde sémantique (pas de valeur différentielle, ni de trajectoire, ni de sens). Par conséquent :
(art) ∈ (ni-]—n/2 , g[ ni-]g , +n/2[) ou ∈ (soit-l'un ; soit-l'autre)
Ce qui détermine automatiquement l'apparition simultanée de [—n/2], [g] et [+n/2].
Les deux états sémantiques issus de la division sont dits états contradictoires d'une individualité. Et nous avons deux espaces distincts « de part et d'autre de g » qui sont des continuums raccordés, donc continus, infinis fini de bornes —n/2 et +n/2, de taille 1, donc fragmentables en 12 états quantiques.
Intégration sémantique
[modifier | modifier le wikicode]Jusqu'ici ABS est un ensemble « spirituel », une notion (not), certes élaborée (de consistance proche de 1) mais non utilisable sur le plan « matériel ». En effet, tant que g est 0-hypercomplexe, les deux parties restent confondues en une seule, donc hors du monde sémantique. Autrement dit ¬ABS n'est pas singularisé. Il reste dans un flou artistique nébuleux au même titre que ABS lui-même. Pour y appliquer le développement de notre étude et ainsi définir deux horizons (notre postulat initial), il faut définir ¬ABS.
On pose REL = ¬ABS sur la valeur sémantique que ce qui est « relatif » n'est pas « absolu », et on définit une trajectoire « intellectuelle » entre eux (intelligente). Étant hypercomplexe, cette trajectoire est à double sens. Partant de ABS on atteint REL par dissociation (relativisant) ; et, partant de REL on atteint ABS par regroupement (synthétisant). La trajectoire intellectuelle constitue le développement (dlp). Ce dernier, contenu entre deux horizons, est infini fini, donc séquençable. Il prend le nom (habillage) de raisonnement (rsn) et suit un axe causal.
Nous venons de « créer » un ensemble absolu, par raisonnement causal entre une notion purement spirituelle exprimée par des symboles et une définition matérielle équivalente au concept. Nous pouvons, dès lors « dissocier » le groupe dual (ABS , REL) sur proposition sémantique grâce à l'équivalence d'espaces, sans perdre de vue que les deux mondes créés ne font qu'un.
Expression dans laquelle la « taille » du raisonnement ne peut être nulle. En quel cas les deux parties seraient confondues et ABS serait unique. Il constitue donc un « centre de gravité » intellectuel , ni-spirituel, ni-matériel ou soit (l'un ; soit-l'autre). Le plus petit raisonnement est de taille 1. Il existe alors un (art) intelligent contenant le couple (ABS , REL) et incluant les valeurs « absolues » 0 et ∞ et se matérialisant par [—∞ , +∞] : équivalent à [—n , +n] : .
On vérifie que = 2n = ABS.
Le monde spirituel ou domaine des dieux
[modifier | modifier le wikicode]Est souvent considéré comme un ABS global, logiquement parfaitement inaccessible. En effet, s'il était accessible, il ne serait plus réservé aux dieux. Nous utiliserons le vocable au pluriel avec une minuscule initiale car, si ce domaine reste inaccessible il ne doit pas être interdit ou sacré. Mais, au contraire, ouvert à tout raisonnement sémantique causal, respectant le principe de division (deux états contradictoires connectés).
La première chose est donc d'introduire une division sémantique correspondante. Nous désignerons par monde matériel l'équivalent de ¬monde spirituel. Ce couple est bien un élément du monde sémantique muni d'un axe, tel que leur confusion forme ABS ou Dieu (au singulier avec une majuscule). Cette forme globale, contenant TOUT et RIEN est, elle, sacrée et inaccessible, correspondant à O-hypercomplexe de consistance nulle. Inutile de la décrire autrement car elle n'a aucune représentation matérielle possible. Elle n'est même pas sémantiquement divisible. Mais nous pouvons la considérer comme « limite quand n → 0 ou ∞ » d'un raisonnement fini.
Ceci se traduit dans le monde sémantique par g = 00. On vérifie que le monde qui entoure g est absolument inconsistant (ί = 0). Ce qui correspond à une immobilité spatiale absolue sans aucune durée temporelle. Effectivement, dans cette définition, il ne peut y avoir de « monde matériel ». Ce qui veut dire qu'il est impossible de le conceptualiser, bien que, toutefois, il soit partie intégrante de ABS. Je laisse le lecteur « utiliser » sa propre imagerie personnelle pour « visualiser » cet ABS non divisé accessible par voie dogmatique limite. Nous utiliserons ABS dual pour « raisonner », puisque nous avons une « équivalence » permettant de « finir » l'infini.
On définit donc ABS = Dieu comme [0 ‖ ∞] = {0 , ¬rsn , ∞} = ]0 ‖ ∞[. On vérifie que le centre de gravité est non-accessible par raisonnement.
On définit REL dual = [0 , 2n] = [—n , 0 , +n] avec 0 = d(—n , +n). On vérifie que 0 = [—n <rsn> +n] ; que ∞ ∈ [n , n + 1[ et que ABS ≡ REL pour ∞ = 2n.
Le principe de neutralité ou loi d'équilibre
[modifier | modifier le wikicode]On déduit que ABS est un monde absolument équilibré dans sa considération globale. En effet, contradictoirement, s'il ne l'était pas, les deux parties seraient différentiables, et nous aurions REL. Ceci nous permet d'affecter 0 à la valeur iota permettant de décrire l'espace hypercomplexe correspondant :
Cet artifice permet d'intégrer ABS à REL par raisonnement d'équivalence gravitationnelle. En effet, la consistance est fonction de la valeur ί que nous avons précédemment fixée à ±1/12 pour décrire un continuum spatio-temporel infini fini, donc continu sur un intervalle entre deux horizons (deux événements marqués sur Δ). Autrement dit, REL est différentiable de ABS par ί.
On vérifie, bien sûr, que si ί = ¬ί, le couple (ί , ¬ί) est 00-hypercomplexe.
Par conséquent :
ABS est dit absolument neutre ou parfaitement équilibré.
Le principe de contradiction ou loi existentielle
[modifier | modifier le wikicode]Si les principes de division et de neutralité sont des conditions nécessaires, elles ne sont pas suffisantes. en effet, le monde sémantique nécessite une forme contradictoire pour entrer dans une forme existentielle (active). Or, pour l'instant, nous n'avons défini qu'une forme passive non différentielle : un TOUT (absolu) ne contenant RIEN ou TOUT (relatif). Ce TOUT est singulier. Il ne contient AUCUNE partie. C'est un état stable, accessible par contemplation béate (cas limite). Il représente un idéal de complétude finie. Il n'a, alors, pas besoin d'être puisque être ou ne pas être est absolument identique. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !
La conservation d'un tel état nécessite que RIEN ne change ou que TOUT ne change pas. Et, en conséquence il est soumis au principe de non-division. L'existence de cet état est, elle, soumise au principe de division. Comment gérer cette contradiction interne ? De la contemplation à la méditation.
Et si ABS EST divisible alors il N'est PAS absolument neutre ou parfaitement équilibré
Et donc :
Du TOUT normalisé contenant RIEN d'anormal, on passe à QUELQUE CHOSE d'anormal dans ce TOUT génère un désordre qui doit être contenu pour que TOUT reste normal ne contenant RIEN d'anormal. Cette agitation du monde spirituel nécessite que l'on agisse pour que le TOUT reste stable (principe de complétude).
Le monde matériel ou domaine terrestre
[modifier | modifier le wikicode]Vu du monde relatif, le monde absolu, divisé et neutre, comporte deux mondes : [0 , ‖ , 0] (RIEN) et [—∞ , ‖ , +∞] (TOUT) dont les centres de gravité (valeurs intermédiaires) sont 0 et ∞ distants de ∞ pour une durée ∞. L'intervalle qui les sépare est non-mesurable, et, par là-même, non-fractionnable. Toutefois, il peut être séquencé :
Or, nous avons précédemment démontré (infini variable) que ]—∞ ‖ +∞[ ⊂ [—n , 0 , +n] avec ∞ ∈ [n , n + 1[. de l'infini non-dénombrable, nous sommes passés, par équivalence, à un infini dénombrable. Nous distinguerons maintenant deux formes d'infini dénombrable : l'infini non dénombré et l'infini dénombré, selon que l'horizon est non-atteint ou atteint (dans les deux cas atteignables). Nous localiserons ainsi le monde spirituel Ψ (imaginaire) dans le monde relatif de limites non-atteintes ; et le monde matériel Φ (réel) dans celui de limites atteintes.
On vérifie que ∞ ∈ Ψ et que 0 ≠ 00 (n ≥ 1) ; que REL est infiniment expansible par limites atteintes et donc que Φ n'existe que si la limite est atteinte. On en déduit que Φ n'est pas infiniment accroissant (TAI). On vérifie également que 0 ∈ Ψ (valeur non atteinte) ; et donc que REL N'EST PAS absolument neutre ou parfaitement équilibré. Ce qui est logiquement conforme au principe de mobilité entre les deux horizons découlant d'un déséquilibre du centre de gravité et au principe d'équivalence consistance-taille qui intervient lorsque ί = 1.
Il existe alors un monde intermédiaire (ni-Φ : ni-Ψ) ou (soit-Φ ; soit-Ψ) tel que la limite ne soit jamais atteinte, mais absolument contrôlée.
ndla (suite)
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Il faut préciser ici que, dans l'absolu, on peut commencer n'importe où, n’importe quand. La localisation n'existe pas en tant qu'élément différentiable du reste. Par contre, l'élément représenté par "1", lui, est localisable dans l'espace et le temps. Le processus intelligent qui mène de "0" à "1" nécessite de générer un espace et un temps, quantifiables. Ceci afin de différencier 2, 3, ...
Pour cette raison, il nous faut admettre, soit que "1" puisse apparaitre spontanément (rupture de continuité), soit qu'il existe un espace transitif entre "0" et "1". dans les deux cas, nous avons à faire à une intelligence supérieure que nous ne pourrons comprendre que si nous parvenons à reproduire une trajectoire de cet espace transitif. Bien évidemment, les éventuelles valeurs intermédiaires ne sont pas matérielles. En effet, si une d'entre elles l'était, alors elle deviendrait "1". Le fractionnement correspondant est infini non-fini : recherche sans fin d'un espace et d'un temps toujours plus petits (ou toujours plus grands).
La notion d'espace-temps permet de controler une trajectoire puisque nous pouvons localiser un mobile dans l'espace et le temps connaissant son origine. Il faut donc bien que nous ayons 1 = n*1/n, quel que soit n. Y compris pour le cas limite n = 0. La génération spontanée s'approche par n = 1 (un bloc). La génération intelligente par n = 2 (un état intermédiaire). En conséquence : s'il existe des moitiés (fractions) alors il existe des entiers, obtenus par concaténation (continuité). Cette dernière ne peut être fluide, mais nécessairement discrète. Il faut dissocier la génération de l'espace de celle du temps, mais controler leurs évolutions respectives.
Conclusion - image mathématique
[modifier | modifier le wikicode]Au final, conformément aux trois principes cités supra (principes de division, de neutralité et de contradiction), l'ensemble absolu (ABS), est un ensemble global réunissant trois mondes dont les éléments ont un caractère relatif à la fois psychique, physique ou (ni-l'un ; ni-l'autre). En ce sens, il contient TOUT ce qui est intelligent. Et ainsi :
ABS = Φ ∪ Ψ ∪ (ni-Φ ; ni-Ψ) = INT |
On vérifie que tout objet fait partie de ABS et que ABS = ¬ABS. Quel est son cardinal ? Il n'est certainement pas fini, en quel cas il serait dénombré et complet. Il n'est certainement pas infini, en quel cas la limite n'est pas atteignable et il serait toujours incomplet. Alors, il nous faut admettre qu'il est infini fini. Et donc qu'il existe une limite atteignable jamais atteinte. Ceci signifie qu'il existe un infini qui est (ni-fini ; ni-non-fini) ou (soit-l'un ; soit-l'autre) et ne pouvant jamais être atteint.
nous pouvons en donner une image mathématique permettant de modéliser le parcours de l'ensemble absolu entre les horizons variables dogme (monde spirituel) et pragme (monde matériel), qui est essentiellement dual, sémantique et contradictoire, constitué de raisonnements circulant dans le monde « intellectuel » ou monde de la « Raison », qui est « structuré », « évolutif » et « continu », s'apparentant d'un espace hypercomplexe.
im(ABS) = ( , Δ) |
Image dans laquelle l'expansion de ABS est une spirale accroissante (infiniment ?) telle que la distance entre deux points distincts est une variation des coordonnées polaires autour d'un centre arbitraire.
Applications pratiques
[modifier | modifier le wikicode]À travers les mythologies et les images symboliques usuelles, retrouver la description de ABS.