Recherche:Laboratoire d'écologie collaborative/La méthode collaborative dans le domaine de l'écologie scientifique

Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
La méthode collaborative dans le domaine de l'écologie scientifique
Icône de la faculté
Chapitre no 2
Recherche : Laboratoire d'écologie collaborative
Chap. préc. :Présentation et origine du projet
Chap. suiv. :Préparation d'une revue d'articles par étudiants
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Laboratoire d'écologie collaborative : La méthode collaborative dans le domaine de l'écologie scientifique
Laboratoire d'écologie collaborative/La méthode collaborative dans le domaine de l'écologie scientifique
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Certains éprouvent le besoin de clarifier, de catégoriser, ou de corriger une erreur dès qu'ils la voient. Ils contribuent au savoir partagé. C'est l'une des motivations des wikimédiens, mais également de nombreux scientifiques (Humour)
Certains pensent que partager le savoir, c'est le valoriser (Humour)
Le délicat équilibre, toujours instable de la recherche du consensus scientifique, au sein de l'expertise parfois divergente (Humour)
Illustration réalisée suite au Colloque Wikipédia et la science (Humour)

Que peuvent apporter les approches collaboratives à l’écologie scientifique ? ( et inversement ?)[modifier | modifier le wikicode]



Exemple : Comment monter et alimenter un "Observatoire" de la biodiversité subaquatique[modifier | modifier le wikicode]

Un tel observatoire peut concerner de nombreux biomes et milieux (marins, saumâtres, d'eau douce, souterrains, naturels, semi-naturels ou artificiels...).
Une étude publiée en 2017 a montré que mêmes les caniveaux parisiens abritaient une biodiversité jusqu'alors insoupçonnée.

La présente réflexion s'est amorcée en 2016-2018 suite au "croisement" de deux projets : 1) Le projet lillois d'observatoire lillois de la biodiversité (porté par Yohan Tison, l'écologue de la ville de Lille), et un projet de robot/drone observateur de la biodiversité subaquatique développé sur Wikiversité Ch'ti Plouf). Ce projet vise à collecter des images et vidéos in situ, pour les mettre à disposition de tous (via wikimedia Commons) collaborativement enrichies de métadonnés et d'une légende "ouverte" (potentiellement multilingue et hypertexte). Il serait utile d'élaborer un "guide de bonnes pratiques" pour faciliter la réutilisation et valorisation des images ramenées par ce type de robots et de "campagnes d'inventaires par l'image".

Observer quoi ?[modifier | modifier le wikicode]

Qu'observer ? et avec quel outil collaboratif si les sciences participatives sont mobilisées.
Théoriquement l'approche wiki permet d'envisager de « tout observer » si un grand nombre d'observateurs se mobilisent. Des "coups de sonde" faits au hasard, ou des campagnes d'exploration programmées peuvent a priori se compléter, en essayant d'éviter les "doublons".
Les échelles microscopiques pourraient être approchées grâce à des préleveurs puis le métabarcoding (si on en a les moyens).
Inversement, un ciblage non-exhaustif de quelques espèces supposées bioindicatrices est tout aussi envisageable. Il est aussi possible de cibler des espèce "à enjeux"...

Observer où ? à quelles profondeurs ?[modifier | modifier le wikicode]

A quelles échelles spatiales travailler pour obtenir les données les plus utiles à coût raisonnable (sachant qu'en sciences participatives les notions de coûts peuvent être abordées différemment).

Observer quand ?[modifier | modifier le wikicode]

Quand et où des "points d'écoutes temporelles" semblent utiles, on se demandera à quelles échelles temporelles (ex : chaque saison, et si oui à des jours et heures fixes (diurne/nocturne). Cette échelle varie considérablement selon le type de milieu, de communauté et d'espèces (ou phénomènes, tels que migrations, reproduction, prédation, etc. ) étudiés.

Il serait utile d'introduire un peu d'écologie rétropective dans les métadonnées (dont liens connexes + liens externes ?)..

Observer comment[modifier | modifier le wikicode]

Quels protocoles scientifiques utiliser ? Quand préférer la vidéo à la photo ?
Observer avec quels référentiels, en s'appuyant sur quels standards ou standardisation (ex : http://www.naturefrance.fr/actions/groupe-de-travail-standardisation-des-donnees-biodiversite-du-sinp) et interopérabilité Les prises de vues peuvent être déclenchées "manuellement" in situ par l'opérateur et/ou à distance par un humain, voire de manière semi-automatisée (balayages vidéo ou time-laps...) .

Observer par qui et/ou ou par quoi[modifier | modifier le wikicode]

Les observateurs peuvent être des amateurs, des amateurs éclairés et/ou des experts.
Ils peuvent être organisés (ou non) en réseaux citoyens, wikimédiens, associatifs, éventuellement pluridisciplinaire.

Il semble utile de chercher à éviter les redondances (mais les phases d'apprentissage passent souvent par les mêmes cheminements)


Observer pour quoi[modifier | modifier le wikicode]

pour dresser des états-des lieux (état-zéro notamment), ou des suivis visant à détecter et expliquer des évolutions (par ex des effets de la surpêche, de l'acidification, du changement climatique, de bonnes pratiques, etc.). Cette veille observationnelle peut conduire à "alerter" sur des phénomènes émergents, problématiques (disparition d'espèces, dégradations écosystémiques, apparition d'espèces invasives, etc. ?)

Observer pour quoi faire[modifier | modifier le wikicode]

Une première option est de tester un "atlas de la biodiversité" en version subaquatique, éventuellement intégré dans un « ABC ». Les données peuvent répondre à des besoins d'évaluation environnementale et de rapporage (ex : pour la DCE, les SDAGEs et SAGEs... qui ont besoins d'indicateurs d'état, de pression et de réponse (EPR) dont pour faciliter les études d'impacts, l'évaluation de mesures compensatoires, etc.

...avec quels types de rendus[modifier | modifier le wikicode]

ex : sous forme d'images légendées en hypertexte et multilingues, ou sous forme de fiches + cartes (ex INPN, qui cherche des images d'espèces rares pour illustrer la base nationale)

Quel lien possibles avec entités de type "DORIS", INPN

le cahier des charges idéal serait ?

question de la fiabilité/crédibilité ex : http://www.port-vivant.com/medias/files/breton-vincent-bszf-2002001.pdf