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Proposition subordonnée en français/Proposition subordonnée conjonctive

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Proposition subordonnée conjonctive
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Chapitre no 2
Leçon : Proposition subordonnée en français
Chap. préc. :Proposition subordonnée relative
Chap. suiv. :Proposition principale
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Proposition subordonnée en français/Proposition subordonnée conjonctive
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La proposition subordonnée conjonctive (PSC) complète presque toujours un verbe : elle fait partie du groupe verbal. Elle commence par un mot subordonnant qui peut être une conjonction de subordination, une locution conjonctive de subordination ou un mot interrogatif.

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


"que" est une conjonction de subordination ; "que tu dormes" est la proposition subordonnée conjonctive.

La proposition subordonnée conjonctive

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La subordonnée complétive

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C'est une appellation particulière qui désigne les subordonnées conjonctives ayant pour fonction C.O.D. (complément d'objet direct). Elle commence toujours par la conjonction de subordination "que", et n'est ni déplaçable ni supprimable.

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


N= PSC/F= C.O.D. du verbe " affirmer" }(ou)} proposition subordonnée complétive

Mode du verbe dans la subordonnée complétive

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Le temps du verbe de la complétive dépend du verbe de la principale (selon ce qu’il exprime):

  • Si le verbe de la principale (à la forme affirmative) exprime une déclaration une perception ou une opinion, alors le verbe de la complétive peut être soit à l'indicatif soit au conditionnel;
  • Si le verbe de la principale exprime une volonté, un sentiment, un ordre ou une attente, alors le verbe de la complétive ne peut être qu'au subjonctif;
  • On peut parfois avoir le choix d’utiliser soit l'indicatif soit le subjonctif: quand le verbe de la principale est un verbe à double valeur (je dit qu’il vient [déclaration] ou je dit qu’il vienne [ordre]); quand un verbe entrainant normalement un indicatif est à la forme négative ou interrogative (je crois qu’il vient [indicatif] ou je ne crois pas qu’il vienne [subjonctif]); avec certains verbes (imaginer, comprendre...) selon l'intention que l’on veut donner (l'indicatif exprime le fait dans sa réalité, pas le subjonctif).

La subordonnée interrogative indirecte

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La proposition subordonnée interrogative indirecte (PSII) se rencontre après un verbe de connaissance, d'ignorance ou d'interrogation ((se) demander, savoir, ignorer, dire, expliquer...).

Elles sont toujours C.O.D., mais on ne les considère pas comme des subordonnées complétives : en effet, ce sont des questions (discours direct) passées au discours indirect.

On peut classer les PSII en deux groupes: les interrogatives indirectes totales, et les interrogatives indirectes partielles.

Interrogation totale

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Elle est toujours introduite par l'adverbe interrogatif "si". C'est les formes au discours indirect des questions totales (réponse par oui ou non).

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


N= PSII/F= C.O.D. du verbe "savoir"

Attention à ne pas les confondre avec les subordonnées circonstancielles de condition (cf. ci-dessous), qui sont supprimables et déplaçables.

Interrogation partielle

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C'est les formes au discours indirect des questions partielles. Elle peut être introduite par:

  • un pronom interrogatif (qui, que, quoi, ce que, lequel, lesquels...);
  • un adjectif interrogatif (quel, quelle, quelles...)
  • un adverbe interrogatif (où, quand, comment, combien, pourquoi).

La subordonnée circonstancielle

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C'est une désignation utilisée pour les subordonnées conjonctives ayant pour fonction "complément circonstanciel". Elles sont supprimables. Attention, il faut toujours préciser le verbe dont la subordonnée est le complément circonstanciel.

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


N= PSC/F= complément circonstanciel de but du verbe "s'écarter" } proposition subordonnée circonstancielle

Autres fonctions

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Début de l'exemple
Fin de l'exemple


N= PSC/F= sujet du verbe "être"

Sujet logique/réel

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Début de l'exemple
Fin de l'exemple


N= PSC/F= sujet réel du verbe "être" ("il" est le sujet grammatical: c’est avec lui que s'accorde le verbe)

Attention,

  • ce cas ne se rencontre qu'aux tournures impersonnelles;
  • ne pas confondre cette subordonnée avec une conjonctive qui aurait pour fonction complément de l'adjectif (ici "évident").

Attribut du sujet

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Début de l'exemple
Fin de l'exemple


N= PSC/F= attribut du sujet "horreur"

COI (complément d'objet indirect)

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Début de l'exemple
Fin de l'exemple


N= PSC/F= COI du verbe "obéir"


Il arrive parfois que la subordonnée conjonctive ne fasse pas partie du groupe verbal. Elle peut alors soit faire partie du groupe adjectival (groupe de l'adjectif), lorsqu'elle a pour fonction "complément de l'adjectif"; soit elle appartient au groupe nominal, elle est alors complément du nom.

Notez que lorsqu'elle complète un nom, la conjonctive toute entière est équivalente au nom complété, contrairement à la subordonnée relative où seul le pronom relatif remplace le nom.

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


N= PSC/F= complément de l'adjectif "certain"

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


N= PSC/F= complément du nom "sentiment" ("que tu vas réussir" = "sentiment")

La conjonction de subordination

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Par "conjonction de subordination on désigne souvent l’ensemble des mots subordonnants introduisant une conjonctive. Mais ceux-ci peuvent être rangés en deux groupes.

Conjonctions de subordination

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Ce sont des mots invariables introduisant une subordonnée conjonctive. Parmi eux on compte : que, qu', quand, lorsque, si, quoique, comme.

Attention, il ne faut pas confondre les conjonctions de subordination avec les conjonctions de coordination qui relient deux mots, deux groupes de mots, ou deux propositions de même nature et de même fonction, et qui sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car.

Locutions conjonctives de subordination

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Ce sont des groupes de mots figés formant une unité et introduisant une proposition subordonnée, le plus souvent circonstancielle. Elles sont très nombreuses: pour que, afin que, de sorte que, parce que, bien que, si bien que, dès que, alors que...