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Premiers secours/Formation de base

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Formation de base
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Chapitre no 2
Leçon : Premiers secours
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Les formations de base aux premiers secours sont des formations courtes permettant d'assimiler la conduite à tenir dans le cas d'un évènement imprévu (accident, malaise...) pouvant mettre en danger la vie d'une personne. On distingue en général deux niveaux de formation :

  • sensibilisation ;
  • formation initiale.

Les actions de sensibilisation

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Les actions de sensibilisation sont des formations courtes, d'environ trois heures, montrant les notions de protection, d'alerte, ainsi que les gestes à pratiquer dans une situation donnée, en général l'arrêt de la respiration. Elles sont fréquemment associées à des actions de prévention (des accidents domestiques, des accidents de la route, des maladies cardiovasculaires...).

On peut citer par exemple en France l'opération Un cœur, un souffle, une vie, dispensée gratuitement par les associations de secourisme en partenariat avec la Fédération française de cardiologie (FFC), ou bien l'Initiation aux premiers secours (IPS) de la Croix-Rouge française (CRF). Ces formations n'ont en général aucune reconnaissance officielle : elles ne sont pas citées dans les textes de loi, elles ne donnent accès à aucune formation complémentaire ni emploi particulier.

Les formations initiales

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Les formations initiales sont des formations d'une dizaine d'heures qui couvrent les cas les plus fréquemment rencontrés dans les accidents domestiques, les accidents de la route et les malaises. Ce sont des formations grand public (aucune connaissance préalable n'est requise), et qui ont une reconnaissance officielle.

Au Canada, des organismes dispensent cinq types de cours au grand public (c'est-à-dire sans formation professionnelle initiale). Ces diplômes ont été conçus par la Croix-Rouge Canadienne.

Cours de réanimation cardiorespiratoire

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Il s'agit de cours centrés exclusivement sur les malaises cardiovasculaires et l'arrêt cardiorespiratoire (ACR), comprenant la réanimation cardiopulmonaire et l’utilisation d'un défibrillateur automatique externe (DAE). Il existe trois niveaux de cours grand public :

  • A (cardio-secours) : chez l'adulte et l'enfant de plus de huit ans, environ quatre heures et demie ;
  • B (cardio-secours plus) : chez une victime de tout âge, environ six heures et demie ;
  • D (cardio-bébé) : chez une victime de moins de huit ans.

(Le niveau C est destiné aux professionnels).

Cours de secourisme d'urgence

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C'est une formation d'environ huit heures, comprenant la conduite à tenir faces aux hémorragies, état de choc, aux malaises d'origine vasculaire (malaise cardiaque, accident vasculaire cérébral), aux arrêts cardiorespiratoires (réanimation cardiopulmonaire et défibrillateur automatique externe) et la prévention de la transmission des maladies.

Cours de secourisme général

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C'est une formation entre 18 et 16 heures, qui, en plus des éléments des cours de secourisme d'urgence, étudies les traumatismes de la tête, de la colonne vertébrale et du squelette en général, ainsi que diverses urgences médicales.

Secouristes avertis

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Il s'agit d'un cours destiné aux enfants, centré sur la trilogie : « Préparation ! Prévention ! Survie ! ». Il se décline en quatre niveaux :

  1. 5-6 ans (1 heure)
  2. 6-8 ans (2 heures)
  3. 8-10 ans (3 heures)
  4. 10-12 ans (4 heures)

La formation étudie tout d’abord la reconnaissance d’une situation anormale et la prise de mesures de protection, ainsi que le réconfort à la victime. Puis, selon l'âge des apprenants, la formation montre la conduite à tenir les traumatismes courants (coupures, brulures, saignements, fracture), les empoisonnements, l'inconscience et l'arrêt ventilatoire. Les formateurs, ou animateurs, doivent être âgés de plus de 16 ans et titulaires du diplôme de secourisme général.

Gardiens avertis

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Le cours "Gardiens Avertis" est un programme offert par la Croix-Rouge. Il s'agit d'un cours pour la garde d'enfant, d'une durée de 8 heures et accessible à partir de l'âge de onze ans. Outre les gestes de secourisme, la formation comprend comment être un excellent gardien, comment prendre soin d'un bébé, d'un tout petit, d'un enfant d'âge préscolaire et d'âge scolaire, l'alimentation des enfants, comment résoudre des conflits et comment prévenir les dangers. Cette formation se donne sous forme de pratique essentiellement et de quelques petits points théoriques.

L'enseignement des premiers et des prompts secours a été réformé en 1991, cette réforme a vu disparaitre le brevet national de secourisme (BNS), l'AFPS et les Gestes élémentaires de survie (GES) au profit du PSC 1. La formation est très cadrée en France. S'il y a une délivrance d'un diplôme officiel, elle doit être faite par un moniteur diplômé et ayant suivi une formation continue sous la coupe d'un organisme agréé (association ou administration). Pour les formations de base (PSC 1) et de niveaux supérieurs (PSE 1 et 2), l'évaluation se fait de manière continue, par les formateurs.

En théorie, l'enseignement primaire doit comporter une sensibilisation aux premiers secours, portant sur des principes simples ; l'enfant doit être capable :

  • en fin d'école maternelle, de repérer une situation inhabituelle ou de danger, demander de l’aide, pour être secouru ou porter secours ;
  • en fin de cycle 2, de se protéger, porter secours en alertant, en choisissant les comportements à suivre
  • en fin d'école primaire, de connaitre les principes simples de secourisme : porter secours, en identifiant un danger, en effectuant une alerte complète, en installant une personne en position d’attente de porter secours.

Dans les faits, peu d'enseignants sont formés aux premiers secours et sont donc à même de faire un enseignement efficace. La loi de modernisation de la sécurité civile de 2004 prévoit un renforcement de l'enseignement des premiers secours à l'école, qui serait effectué par des moniteurs d'organismes agréés (dont l'Éducation nationale, les sapeurs-pompiers et les associations de secouristes bénévoles). Par ailleurs, les candidats au concours de professeur des écoles doivent depuis 2005 être titulaires d'un diplôme de premiers secours (PSC 1 ou équivalent, cf. arrêté du 10 mai 2005).

Lors de la journée d'appel de préparation à la défense

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Lors de la journée d'appel de préparation à la défense (JAPD), une formation aux premiers secours est délivrée durant une heure et quart. Il s'agit de l'IAPS (Initiation à l'alerte et aux premiers secours). Elle a pour but de sensibiliser les participants à l'alerte en cas de risques majeurs et aux gestes de secours destinés à préserver l'intégrité physique de la victime en attendant des secours. On entend par risques majeurs, les catastrophes, qu’elles soient naturelles, géologiques, climatiques, bactériologiques ou technologiques. Pour le reste des gestes le programme est le même que dans une initiation de type IPS.

L'Initiation aux Premiers Secours (IPS), dispensé par la Croix-Rouge, est la première formation accessible au grand public et adaptable en fonction de l'âge du public (cette formation peut être enseignée dès l'école primaire). D'une durée de 1 h, elle s'effectue par groupe allant de 6 à 8 personnes maximum, et a pour but de sensibiliser le Grand Public aux gestes de secours destinés à préserver l'intégrité physique d'une victime en attendant l'arrivée des secours.

Programme de la formation :

  • RT1 : La Protection
  • RT2 : L'Alerte
  • RT3 : La victime est inconsciente et respire
  • RT4 : La victime est inconsciente et ne respire pas

En France, la formation initiale s’appelle la formation aux premiers secours (FPS), elle donne lieu à la délivrance du diplôme du Parcours de sécurité civique de niveau 1. Par abus de langage, il est courant de désigner la formation par le terme « PSC1 » qui est en fait le nom du diplôme.

La FPS est une formation de 10 h environ, devant permettre à un témoin seul et sans matériel de porter secours aux personnes en situation de détresse physique, c'est-à-dire d’agir afin de préserver l'intégrité physique des victimes d'un accident ou d'une affection brusque. Elle est ouverte à tout le monde mais les jeunes enfants ou les personnes âgées ou souffrant de handicaps pourraient éprouver des difficultés à réaliser certains gestes et donc à obtenir le diplôme. Elle coute environ 60 à 80 euros par personne et se fait avec un groupe de 8 à 10 participants par moniteur.

C'est une formation basée essentiellement sur l'apprentissage pratique d'une démarche et de gestes :

  • en s'appuyant sur l'expérience et les connaissances des stagiaires, et les questions liées à leur propre contexte social et familial ou les risques qu’ils peuvent eux-mêmes couramment rencontrer dans cet environnement (parents malades, jeunes enfants, grossesse, conduite d'engins ou machines-outils, autres risques liés au travail...) ;
  • en démontrant la conduite à tenir à partir d'une simulation d'accident ;
  • en guidant l'apprentissage des gestes (le geste est répété sous la surveillance du moniteur) ;
  • en évaluant l'apprentissage par un cas concret : les stagiaires sont placés dans des situations d'accident simulées avec effet de surprise (l'apprenant ne sait pas sur quelle situation il va tomber, même si le geste à effectuer est lui sans surprise), et doivent agir comme si l'accident était réel.

Les stagiaires sont normalement issus de différentes catégories d'âge, d'origine et de métier, pour augmenter la variété des situations simulées. Dans le milieu scolaire, les enfants prennent part aux formations avec les enseignants et leur encadrement et souvent les parents sont invités à participer à ces sessions. La formation apporte à la fois des connaissances et du savoir-faire, mais aussi un savoir-être (gestion du stress, savoir prendre du recul).

Il n'y a donc que très peu d'apprentissage théorique. L'apprentissage des gestes et les simulations d'accidents font appel à des maquillages (fausses plaies, faux écoulements de sang...) réalisés sur des « victimes simulées » (secouristes jouant un rôle), ainsi qu’à des mannequins d'entrainement pour certains gestes délicats comme la désobstruction des voies aériennes du nourrisson ou la réanimation cardiopulmonaire qui ne doivent jamais être pratiquées sur une personne qui ne les nécessite pas en raison de leur caractère traumatisant. La formation ne peut être faite que par un moniteur diplômé à jour de sa formation continue et au sein d'un organisme agréé (administration ou association de secourisme).

Programme de la formation

Le programme de la formation, donné par le Guide national de référence (GNR), est découpé en plusieurs parties :

  • 1re partie : la protection et l'alerte ;
    • RT1 : la protection ;
    • RT2 : l'alerte ;
  • 2e partie : la victime s'étouffe ou saigne abondamment ;
    • RT3 : la victime s'étouffe ;
    • RT4 : la victime saigne abondamment ;
  • 3e partie : la victime est inconsciente ;
    • RT5 : la victime est inconsciente et respire ;
    • RT6 : la victime ne respire plus (la réanimation cardio-pulmonaire) ;
  • 4e partie : la victime est consciente et se plaint ;
    • RT7 : la victime se plaint d'un malaise ;
    • RT8 : la victime se plaint après un traumatisme.

RT est l'abréviation de « référence technique ».

La formation peut se tenir sur une ou deux journées, mais également en cours du soir (plus destinées aux adultes qui travaillent ou aux étudiants) et étalées en plusieurs séances de 2 heures sur une semaine. Elle ne comprend pas d'exercice en situation réelle de secours (donc aucune intervention extérieure au lieu de formation prédéterminé, ni aucune victime réelle à secourir). Des sessions de formation sont organisées toute l'année au sein des divers organismes agréés.

À l'issue de la formation, certains organismes remettent gratuitement un livret récapitulatif des gestes et actes indispensables à connaitre, comprenant aussi un cédérom interactif avec des exercices de simulation et d'évaluation des connaissances ainsi que des vidéos de démonstration. Ce livret a été réalisé en collaboration avec les ministères de la santé et de l'intérieur. Il peut être acheté séparément à prix modique (les recettes servent à aider directement le programme de formation du public, notamment dans les écoles ou auprès de populations défavorisées pour lesquelles le cout du stage serait un obstacle, la Croix Rouge ne demandant pas de participation aux autres associations d'utilité publique essentiellement composées de bénévoles, par exemple Les Restos du Cœur, ATD quart-monde, foyers de sans-logis, etc., qui ont des besoins importants, spécifiques et permanents de telles formation au premiers secours, ne serait-ce que pour leurs bénévoles souvent eux aussi défavorisés).

Le contenu des formations est révisé périodiquement par l'Observatoire du secourisme en fonction de l'évolution des besoins constatés lors des interventions sur le terrain des équipes d'urgence, du contexte médical général en santé publique et de l'évolution des connaissances sur les meilleures techniques d'intervention et matériels disponibles. L'ensemble des formateurs suit chaque année une formation continue (obligatoire pour les formateurs agréés, mais pouvant être intégrée dans d'autres formations de niveau supérieur pour les secouristes professionnels qui doivent suivre d'autres stages et évaluations) destinée à réviser les formations dispensées au grand public. Les démonstrations de techniques sont également adaptées aux risques locaux les plus courants (par exemple les risques chimiques et industriels, feux de forêt, ...) mais toutes les formations comprennent les gestes vitaux concernant tout le monde car ils touchent aux fonctions vitales essentielles (la circulation cardiopulmonaire notamment, pour laquelle l'intervention immédiate d'un secouriste est indispensable avant même celle d'une intervention médicalisée).

Délivrance du PSC1

À l'issue de la formation, le stagiaire doit être capable :

  • de reconnaitre une situation anormale, d'analyser le risque ;
  • d'effectuer une protection rapide adaptée au risque ;
  • d'examiner rapidement l'éventuelle victime et d'effectuer des gestes pour préserver sa santé sans aggraver son état ;
  • de prévenir rapidement et efficacement les secours publics.

Le diplôme est délivré par l'organisme formateur (association de secourisme ou administration) ; l'évaluation est une évaluation continue effectuée par le moniteur assurant la formation (il n'y a plus d'examen depuis la réforme de 2001). La possession du PSC 1 permet :

  • de s'inscrire à une formation de niveau plus élevé : PSE 1 et PSE 2 (Premiers Secours en équipe de niveau 1 et 2) ;
  • si l’on est ambulancier, de conduire seul un véhicule sanitaire léger (VSL).

Sensibilisation du public

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En France, Adriana Karembeu, ambassadrice de la Croix Rouge, participe depuis plusieurs années à la campagne « Des gestes qui sauvent » afin de promouvoir cette formation auprès du grand public et abordable par le plus grand nombre ; en plus des émissions de sensibilisation du public à la télévision, elle effectue les démonstrations de ces gestes sur le CDROM remis au stagiaire, et soutient les appels aux dons à la Croix Rouge pour soutenir ces formations, et pour recruter des formateurs sur tout le territoire ; sa participation, grâce aux invitations dans les médias, a réellement été un succès car les inscriptions aux stages de formation se sont multipliés et la plupart des sessions organisées sont complètes (certains centres de secours assurant plusieurs centaines de stages par an).

L'effet bénéfique de ces formations est de dédramatiser les situations d'urgence en permettant à plus de personnes d'intervenir rapidement et sans crainte, pour accomplir les gestes essentiels simples à effectuer (d'autant plus qu’ils sont effectués avec l'assistance des services de secours, que le développement des réseaux de téléphone mobile a considérablement accéléré la rapidité de l'alerte, et que le réseau national d'alerte et de secours médical est particulièrement dense en France où la collaboration des différents services est maintenant très efficace (numéro d'appel unique et gratuit, transfert automatique des informations entre les services d'urgence et de sécurité, coordination des centres d'appels et services de garde en médecine de ville ou hospitalière tous les jours de l'année et à toute heure, coordination avec la sécurité routière et exploitants d'autoroutes, nombreux centres de secours dispersés et disposant de moyens d'intervention rapide ce qui permet des interventions en moins de 15 minutes pratiquement partout, nombreux points d'appels d'urgence aménagés le long de toutes les voies rapides).

Grâce à ce soutien fort du service public de l'urgence, l'intervention d'un secouriste formé aux premiers secours reste un geste demandant peu de temps et de savoir-faire, tout en répondant mieux et plus facilement à l'obligation légale d'assistance à personne en danger. Cela permet de sauver des vies même dans des situations dramatiques ou dangereuses, ne serait-ce que pour protéger et sécuriser les lieux contre des sur-accidents, pour mobiliser et répartir plus efficacement les moyens importants d'intervention grâce à une meilleure évaluation des risques par les secouristes formés et capables de dresser un état des lieux plus précis, ou seulement pour leur permettre dans l'attente d'une intervention médicalisée de rassurer les victimes souvent conscientes mais en état de choc et qui ne sont pas à même d'évaluer les risques immédiats qui les concernent directement. Aussi, la formation met en avant le tout premier geste qui sauve "protéger", geste essentiel dans des lieux particulièrement exposés comme les routes et les accidents domestiques, quand le risque de sur-accident ou d'aggravation des risques et dommages est extrêmement important.

Le mot d'ordre de ces formations et de sensibilisation du public résume le principe mis en œuvre et enseigné : « Franchir le PAS : Protéger, Alerter, Secourir. »

La formation de Secouriste sauveteur du travail (SST) est identique à l'AFPS mais se déroule dans le cadre de l'entreprise ; le SST contient en plus un module sur les risques spécifiques à l'entreprise à la demande du médecin du travail. Le SST est soumis à une formation continue (quelques heures tous les ans). Les formations initiales et continues sont payées par l'employeur. La possession du SST donne l'équivalence à l'AFPS à condition d’être à jour de sa formation continue. Le détenteur de l'AFPS doit suivre le module spécifique aux risques de l'entreprise pour se voir délivrer le SST (mais pas les autres modules).

Le SST a été instauré par une circulaire de 1962. C'est une formation qui a été développée sous l'égide du ministère du Travail (INRS) et de la Caisse nationale d'assurance maladie, de manière indépendante des formations développées par le ministère de l'Intérieur (BNS puis AFPS). Les deux logiques de formation ont convergées, mais il reste en 2004 des barrières administratives qui font que les diplômes AFPS et SST sont distincts bien qu'identiques.

Régime juridique

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La formation aux premiers secours est très cadrée en France. Les formations délivrant des diplômes officiels (c'est-à-dire créés par décret) ainsi que la formation au sein des écoles ne peut être faite que par un moniteur diplômé (titulaire du Brevet national de moniteur des premiers secours, BNMPS), ayant suivi une formation continue régulière (minimum 6 h par an et ayant une activité de formateur régulière), et dans le cadre d'un organisme (association ou administration) agréé par le ministère de l'Intérieur. Une liste d'associations est donnée à la page Organisme de secourisme, sinon, vous pouvez vous adresser à la préfecture, au Service interministériel départemental des affaires civiles et économiques de protection civile (SIDPC ou SIACEDPC), qui fournira la liste des organismes agréés.

Les textes fondateurs sont :

  • le décret n°91-834 du 30 août 1991 (JO du 01/09/91) relatif à la formation aux premiers secours, modifié par le décret n° 97-48 du 20 janvier 1997 (Journal officiel de la République française du 22 janvier 97) ;
  • l'arrêté du 8 novembre 1991 (Journal officiel de la République française du 30/11/91) relatif à la formation aux premiers secours, modifié par l'arrêté du 29 juin 2001 (Journal officiel de la République française du 24 août 2001) (arrêté conjoint de la ministre de l'emploi et de la solidarité, du ministre de l'intérieur et du ministre délégué à la santé).

Des précisions sont données par les textes suivants :

  • la circulaire n° NOR/INT/E/91-00245 C du 18 novembre 1991 relative à la formation aux premiers secours (explication des principes généraux et de la « philosophie » de la formation de base aux premiers secours) ;
  • la circulaire du 12 juillet 2001 relative à la formation de base aux premiers secours (à propos de la réforme de 2001) ;
  • la circulaire du 15 novembre 2002 relative aux formations aux premiers secours (équivalence des diplômes étrangers, dispense de l'AFPS pour certaines catégories de personnels médicaux, agrément des organismes formateurs) ;
  • note d'information n° 1112 SC/8/JMP du 27 juin 1994 relative à la réforme du secourisme - Incidence du retour d'expériences (mise au point, objectifs de formation) ;

Pour les simulations d'accident (démonstration ou cas concret), le choix des produits de maquillage doit suivre la note d’information du 15 février 1999. L'agrément des organismes formateurs est régit par l'arrêté du 8 juillet 1992 relatif aux conditions d'habilitation ou d'agrément pour les formations aux premiers secours (Journal officiel de la République française du 17 juillet 1992). Ces textes s'appuient essentiellement sur la loi n° 87-565 du 22 juillet 1987 relative à l'organisation de la sécurité civile, à la protection de la forêt contre l'incendie et à la prévention des risques majeurs ;

  • Guide national de référence - Formation aux premiers secours (GNRFPS), Direction de la défense et de la sécurité civiles, Bureau de la formation et des associations de sécurité civile, éd. ministère de l'Intérieur (France), 2001,
  • les manuels conformes au programme de 2001, édités par France Sélection, Code Vagnon ou Icône-Graphic.