Présentation de la botanique/Évolution du monde végétal
On constate qu'elle va dans le sens d'une colonisation du milieu aérien, cela étant rendu possible par la formation de tissus et d'organes permettant :
- de puiser l'eau du sol
- d'acheminer cette eau dans le reste de la plante
- de contrôler l'évaporation
- d'assurer la reproduction hors de l'eau
- d'assurer la dispersion de l'espèce
Formation de nouveaux tissus
[modifier | modifier le wikicode]Ils peuvent imperméabiliser la plante (comme l'épiderme (avec un vernis, la cuticule), le suber (imprégné de suberine)...), former un squelette (sclérenchyme (imprégné de lignine), collenchyme (cellulose)...) ou conduisent la sève (phloème (=liber), xylème (=bois)).
Mise en place de nouveaux organes
[modifier | modifier le wikicode]- Les racines permettent de capter l'eau et les sels minéraux dans le sol,
- Les tiges permettent de mieux capter la lumière (quand il y a concurrence entre les plantes),
- Les feuilles sont spécialisées dans la synthèse organique,
- Les stomates régulent les échanges avec l'extérieur (et limitent l'évaporation)...
La reproduction
[modifier | modifier le wikicode]Jusqu'au XVIIe siècle, le fait que la reproduction végétale soit sexuée était ignorée. En 1694, Camerarius montre que des plantes ont une reproduction sexuée ce qui provoque un scandale, même chez certains botanistes de l'époque.
Les plantes primitives protègent peu leurs semences, mais la protection se développe au cours du temps. Par exemple, on passe de gymnospermie (graine nue) à angiospermie (graine protégée par un fruit). On aperçois aussi, au cours de l'évolution, une réduction (spatiale et temporelle) du gamétophyte au profit du sporophyte (correspondant respectivement à l'haplophase et la diplophase du cycle reproductif).
Références
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