Prédiction et Gestion des stocks/Pour aller plus loin
Pour aller plus loin
[modifier | modifier le wikicode]La codification a vu sa technique se généraliser sous tous ses aspects (codification significative ou non,…). Ex : code barre, QR code, Ubleam,… qui ‘fonctionnent’ comme des liens hypertexte…
La standardisation, par la normalisation notamment, elle aussi, a gagné du terrain pour accroitre la part de récurrence' et pour faciliter toutes les interfaces. Notamment suite à la mondialisation : harmonisation des règles comptables de gestion des stocks et normalisation techniques.
L’arborescence (breakdown structure), appelée quelques fois ‘cascade’ car elle donne bien cette idée d’irrigation pyramidale vers le bas sans possibilité de revenir en arrière, est un outil de décomposition (comme un zoom plongeant qui permet de découvrir les détails), d’organisation (comme le sommaire d’un ouvrage), de clarification (car il nécessite de préciser tout un jeu d’hypothèses qu’il faudra faire adopter par l’organisation). Dans la cascade, un niveau supérieur se déverse sur les niveaux qui lui sont liés.
Tout d’abord on va parler des nomenclatures de définition des matériels, de l’arborescence de ces nomenclatures. Et notamment des discussions sur le critère qui permet l’arborescence vont arriver :
- Arborescence liée aux plans,
- Liée au montage en atelier,
- Liée à un processus,
- Autres…
Cette notion de nomenclature des matériels donnera des idées à la gestion : Voir la notion de "product tree" en gestion et contrôle de projet.
Ensuite viendra l’idée de nomenclaturer toutes les activités et tous les travaux : La "work breakdown structure" pour la gestion et le contrôle de projet.
Tout, dans l’entreprise, y passera !!! De la comptabilité analytique, à la liasse de plans du bureau d’études, aux notes de calcul, aux nomenclatures, aux gammes de fabrication, à la chaîne de montage, jusqu’aux incoterms de la logistique vers l’international…
La gestion du temps et l'envie de mieux planifier l'action va aussi jouer un rôle primordial dans cette réflexion...
En termes de conséquences, le changement lié à la mise en place de la gestion des stocks a eu des impacts en synergie dans de nombreuses directions de l’écosystème de la gestion des stocks :
- Production : Architecture des ateliers, et plans d’implantation des machines par rapport aux flux,
- Organisation de l’entreprise,
- Relations inter-entreprises et inter-sites d’entreprise, et par conséquence la logistique,
- Comptabilité et finances, gestion budgétaire, reporting (notamment la Cost breakdown structure),
- Niveaux de gestion des informations,
- Informatique : Réseaux et architecture, logiciels, emprise dans les bâtiments,
- Recrutement. Qualification initiale et formation des personnels au fil du temps (e-learning, tutoriels, MOOC’s, webinaires,…),
La gestion des données techniques et la gestion électronique des documents (GED) sont aujourd’hui des solutions modernes de stockage et d’archivage de l’information numérisée.
En synthèse
[modifier | modifier le wikicode]Sur un schéma « chaîne de la valeur » au sens de Michael Porter, examinons comment la maîtrise de la gestion des stocks a poussé les managers à repenser :
- le reste de la production et les approvisionnements. Le bureau d'études (BE) semble épargné,... pas pour longtemps !!!…
- puis petit à petit les autres cases ‘verticales’ de la chaîne de la valeur de l’entreprise.
- et dans un dernier temps, toute la chaîne de la valeur de l’entreprise (les cases horizontales) ensuite.
Les 5 autres thèmes vont nous faire découvrir ces avancées techniques historiques.
Retenons la structure de la réflexion incluse dans le sommaire de cette conférence...