Philosophie de l'esprit/Dualisme cartésien
Apparence
René Descartes 1596 - 1650, fondateur du dualisme moderne
[modifier | modifier le wikicode] Le père du dualisme moderne est René Descartes qui l'a formulé en 1641 dans son ouvrage : "Les méditations métaphysiques", en soutenant que l'esprit était une substance immatérielle distincte et indépendante du cerveau. Il a été le premier a formuler le problème de la relation du corps et de l'esprit tel qu'il est encore débattu aujourd'hui, en affirmant qu'il existe deux substances dans l'univers : la substance mentale ou sémique (de la nature de la conscience et du sens) et la substance matérielle ou physique. Cette thèse s'oppose radicalement au physicalisme.
À partir du XXe siècle la pensée de Descartes fut vivement critiquée par le développement du phénoménisme en philosophie et surtout par le physicalisme en science (Cercle de Vienne, matérialisme réductionniste et éliminativiste, béhaviorisme, puis les sciences cognitives en particulier la psychologie cognitive expérimentale et tous les scientifiques qui prétendent étudier et interpréter les phénomènes mentaux en observant l'imagerie IRMf et l'EEG. En fait ils n'étudient que la vie cérébrale, et tout n'est ici qu'interprétations fondées sur leur position de principe que le cerveau fait tout), la principale critique portant sur la localisation de l'interface physique/mental dans la glande pinéale par Descartes. Cependant à son époque les connaissances en biologie ne pouvaient pas lui permettre de la localiser correctement. Il en est tout autre aujourd'hui, et nul doute qu'il la localiserait dans le diplosome, un organite cellulaire composé de deux centrioles de 27 tubules réunis en neuf groupes de trois dans une géométrie ennéanaire parfaite, compatible par sa nature biologique avec la substance physique et par sa structure avec la substance mentale.
Près de 400 ans plus tard Descartes reste un pilier incontournable de la philosophie de l'esprit, et des auteurs contemporains, comme Antonio Damasio et Stanislas Dehaene du Collège de France, ne cessent de le citer dans leurs livres.