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Mentalisme/Thérapies

Leçons de niveau 18
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Thérapies
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Chapitre no 5
Leçon : Mentalisme
Chap. préc. :Apport pédagogique
Chap. suiv. :Pleine conscience holistique
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Mentalisme/Thérapies
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    Actuellement les thérapeutes manquent de concepts et d'un modèle performant du mental humain pour faire avancer et étendre le domaine potentiel du traitement des désordres et des souffrances mentales. Un ami thérapeute me disait "L'hypnose ericksonienne fonctionne, elle obtient des résultats concluants en thérapie brève, mais les praticiens ne savent pas comment ils font, ce qu'il font et ne savent pas ce dont ils parlent, car de leurs propres aveux il opèrent dans le flou : ils ne disposent pratiquement que de trois concepts imaginaires : le conscient, l'inconscient et les apprentissages". Le mentalisme peut remédier à ces insuffisances et faire que chacun parle le même langage plutôt que de concocter des théories personnelles détachées de la réalité mentale. 
    Au delà des petites techniques opératives immédiates pour traiter les problèmes les plus simples à résoudre par des gestes mentaux, comme des émotions pathologiques chroniques et la paralysie du sommeil, deux types de thérapie sont à l'étude pour les cas plus complexes : 
    • La thérapie brève en pleine conscience
    • La thérapie brève en hypnose dirigée
    La méthode est la même dans les deux cas : ce sont des gestes mentaux que le patient doit opérer en lui. La différence ne réside que dans le métacontexte mental dans lequel il se trouve. En méditation de pleine conscience, sa fonction volontaire reste dominante et conserve son libre arbitre et ses capacités créatrices, alors qu'en hypnose elle est effacée et en servitude, les risques de refus seront moindres mais dans un contexte appauvri, la suggestion du praticien s'adresse directement à la fonction analytique dominante. Dans les deux cas, la séance se termine par une validation de la structure mise en place par le joker, la confiance en soi, ce que les praticiens oublient souvent de faire. Ces techniques sont invasives, comme le sont toutes les thérapies brèves, mais le patient sait ce qu'il est venu chercher, et en pleine conscience il conserve la pleine possession de son libre arbitre. Le nombre de sessions devrait être moindre qu'en hypnose classique car le praticien possède une bonne connaissance des mécanismes mentaux, un niveau d'empathie sans doute meilleur, donc il devrait pouvoir économiser du temps sur la partie réservée au diagnostic. Pour une validation scientifique ces traitements pourraient être accomplis sous casque d'IRMf, comme il en existe aujourd'hui, afin de montrer les réactions immédiates du cerveau aux gestes mentaux.