Les méfaits de Polichinelle/Dans un chou
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Le petit père Mathurin et la petite mère Mathurine sont, ce matin, des gens bien étonnés. Au moment où ils allaient couper leur plus beau chou pour le mettre dans la marmite, il en est tombé quelque chose ! – Qu'est-ce que c'est que ça ? s'est écriée la petite mère Mathurine. – Ça, lui répondit la petite mère Bonne-à-tout, ça me fait l'effet d'être un très-drôle de petit garçon qui vient de naitre. Drôle ! c'était bien vrai. Polichinelle était venu au monde avec un superbe chapeau à deux cornes, une jolie paire de sabots neufs et, par-dessus le marché, deux grandes bosses, une par devant, et l'autre par derrière. – Les deux bosses, c'est bien dommage ! dit la petite mère Mathurine. – Bah ! dit le petit père Mathurin, il est bien gentil tout de même. – Alors, emportons-le à la maison, dit la petite mère Mathurine. Nous ne pouvons pas le laisser là, ce petit. D'ailleurs, puisqu'il est venu au monde tout nippé, il ne coutera pas gros à habiller. |
Recherches
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Réponses
[modifier | modifier le wikicode]Voici les réponses :
- En automne, quand les choux sont mûrs ; dans un village de province.
- Vêtement de peu de valeur. C'est un mot faisant partie du registre familier.
- Les sabots (vie à la campagne)
- La marmite (pour la soupe), Pas de dépenses d'habillement.
- Trois : le couple et Bonne-à-tout.
- Proposition de texte :
- – Aïe, quelle chute ! J'étais si bien entre ces feuilles de chou ! Qui sont tous ces gens ? Pourvu qu'ils me ramassent et me mettent à l'abri de la pluie ! Quel est ce gros animal poilu qui me regarde d'un air jaloux ?
- (Il se tâte de partout.)
- – Ouf, je n'ai rien cassé, rien perdu dans ma chute : mes deux bosses, mes deux sabots et mon bicorne sont toujours en place. J'arrive à remuer dans tous les sens mes jambes et mes bras. Quelle aventure !