| N° |
Définition |
Exemple
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| 1 |
Juxtaposition de plusieurs termes appartenant au même champ lexical. |
Redoutez tout : l'herbe, le fruit, l'eau, l'air, l'ombre, le soleil, tout est mortel. — (Théophile Gautier, Mademoiselle de Maupin)
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| 2 |
Reprise, dans le cours de la phrase, des mots employés afin de les placer dans un ordre inverse (A_____B, B_____A). |
Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger.
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| 3 |
Description d'une situation diamétralement opposée à la situation réelle. |
Lisette dans son miroir nous trouve très imprudents de lui livrer Dorante, elle aura bientôt fait (Marivaux)
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| 4 |
Répétition de voyelle accentuée à la dernière syllabe de chaque vers. |
Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire. — (Racine, Phèdre)
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| 5 |
Réduction oralement et graphiquement d'un mot ou d'un syntagme en lui ôtant certaines parties. |
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| 6 |
Suppression des particules de coordination ou des conjonctions, et par extension de toute liaison attendue ou logique, dans l'ordre grammatical ou sémantique. |
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| 7 |
Répétition d'un même groupe de mots (ou d'un même vers) au début et à la fin d'un paragraphe (ou d'une strophe). |
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| 8 |
Gradation d'hyperboles, exagération dans un sens laudatif |
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| 9 |
Emploi d’une expression dans un sens figuré. |
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Pièce de vers dans laquelle les initiales de chaque vers, lues verticalement, composent un mot ou un texte. |
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| 11 |
Gradation qui s'interrompt brusquement, créant un effet souvent comique, burlesque ou ironique.
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| 12 |
Expression orale qui peut être comprise de l’une ou l’autre des deux manières, des deux sens. |
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| 13 |
Suppression d’un élément de phrase sans changement de signification. |
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| 14 |
Attribution à soi de ce qui appartient à d’autres. |
Comment va-t-on ce matin ?
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| 15 |
Affectation pompeuse dans les paroles, dans le débit, dans la mimique et dans les gestes. |
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| 16 |
Retour en arrière dans une ligne narratrice. |
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| 17 |
Information négative donnée à propos d'un adversaire dans le but de discréditer ou de ridiculiser tout ce que dira par la suite ce dernier. |
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| 18 |
Syllogisme à deux propositions. |
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| 19 |
Gradation de termes négatifs et opposés à ceux évoqués lors d'une première gradation de termes positifs. |
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| 20 |
Dénombrement de divers éléments dont se compose un concept générique ou une idée d'ensemble, éventuellement à des fins de récapitulation. |
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| 21 |
Emploi d'une phrase pour signifier le contraire. |
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| 22 |
Reprise d'un segment de phrase après un temps d'arrêt ou passant d'une fin de phrase au début de la phrase suivante, pour servir d'amplificateur ou d'antithèse. |
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| 23 |
Forme rhétorique exprimant l’émotion, l’exclamation, l’exaspération des sentiments. |
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| 24 |
Forme d'antithèse qui joue sur l’opposition et la succession d’éléments négatifs puis positifs. |
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| 25 |
Évocation d’un objet ou d’une œuvre d’art, réelle ou fictive, description souvent enchâssée dans un récit. |
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| 26 |
Répétition d'une même formule au début de phrases ou de segments de phrase successifs, dans la même structure syntaxique. |
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| 27 |
Répétition de la dernière syllabe du vers, ou de la phrase, répétition qui précède, de manière inattendue et souvent satirique, à une question posée plus avant. |
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| 28 |
Reprise tour à tour de plusieurs mots qui précèdent, pour développer l’idée contenue dans chacun d’eux. |
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| 29 |
Accumulation de mots courts et expressifs, fréquemment utilisée dans l'invective ou pour donner un rythme saccadé. |
Je trouvai un petit vieux frétillant, sec, tout en nerfs, alerte et gai comme une abeille — (Alphonse Daudet, Le Petit chose)
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| 30 |
Simulation de rétracter ce qu’on avait dit, comme trop faible, pour ajouter quelque chose de plus fort. |
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| 31 |
Forme particulière de l'anadiplose qui se caractérise non par la reprise d'un même mot au début de l'unité syntaxique suivante mais par la reprise d'un même son de la fin d'une unité au début d'une autre unité. |
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| 32 |
Addition ou insertion au milieu d’un mot d’une voyelle, d’une consonne voire d’une syllabe. |
Y a-t-il ?
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| 33 |
Rencontre de syllabes ou de mots qui dans le langage forment un son désagréable à l’oreille.
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| 34 |
Exclamation sentencieuse par laquelle on termine quelque récit ou quelque raisonnement. |
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| 35 |
Opposition de choses contraires les unes aux autres. |
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| 36 |
Remarque d'une similitude de forme entre deux choses, par ailleurs de différentes natures ou classes. |
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| 37 |
Répétition par laquelle un mot ou plusieurs mots reviennent à la fin de chacun des membres d’une période. |
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| 38 |
Répétition, la reprise d’un même segment ou d’un même mot, en tête de vers, ou en tête de phrase. |
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| 39 |
Ajout, à une phrase qui semblait finie, d'un ou de plusieurs segments de phrase pour développer des idées en guise de conclusion ou pour insister sur un fait. |
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| 40 |
Interpolation d'une lettre dans le milieu d'un mot. |
perdris, pour perdix
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| 41 |
Accumulation de précisions descriptives ou explicatives autour d'une idée centrale. |
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| 42 |
Écartement du sujet principal d'un exposé, d'une conversation, d'un discours ou d'un développement. |
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| 43 |
Répétition du même mot plusieurs fois de suite. |
Quand je danse, je danse ; quand je dors je dors — (Michel de Montaigne)
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| 44 |
Énumération d’un grand nombre de détails qui développent l’idée principale, qui appartiennent à une même catégorie et qui crée un effet de profusion. |
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| 45 |
Description des personnages ou des assemblées de personnages en peignant aussi leurs mœurs et leurs passions. |
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| 46 |
Reprise d’un même mot en fin de phrase et en début de phrase suivante. |
Il est bête. Bête il restera.
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| 47 |
Adoucissement, atténuation d’idées désagréables, tristes, ou brutales en les exprimant de façon plus douce, plus indulgente, plus décente. |
Attendre un heureux événement.
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| 48 |
Représentation, image. |
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| 49 |
Assemblage de mots différents venant réellement ou apparemment d'une même racine étymologique. |
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Insertion de propositions subordonnées en trop grand nombre. |
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| 51 |
Utilisation dans la même phrase de deux mots fondés sur la même racine. |
Ton bras est invaincu, mais non pas invincible — (Pierre Corneille, Le Cid)
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| 52 |
Antécédent, mot ou syntagme qui, dans un énoncé, renvoie sémantiquement à un segment à venir appelé conséquent. |
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| 53 |
Assemblage de plusieurs idées qui enchérissent les unes sur les autres. |
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| 54 |
Répétition d'une accusation envers soi délibérée, ou de le feindre, afin de susciter une dénégation de l'interlocuteur. |
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| 55 |
Lien par la syntaxe deux mots de sens et d’emplois différents, autour d’un unique verbe polysémique associé séparément à chacun. |
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| 56 |
Dérivation du sens d'un nom propre, y compris par traduction dans une autre langue. |
Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon église. — (la Bible)
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| 57 |
Répétition au sein d'une phrase, d’une syllabe finale dans des mots de même nature grammaticale. |
Les servants se hâtèrent / Les pointeurs pointèrent / Les tireurs tirèrent / Et les astres sublimes se rallumèrent l'un après l'autre / (...) — (Guillaume Apollinaire, Les mamelles de Tirésias)
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| 58 |
Attribution à un mot ce qui convient à un autre, sans que cela empêche de comprendre le sens. |
La chambre est veuve — (Apollinaire, Alcools - Hôtels)
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| 59 |
Répétition d’une ou de plusieurs syllabes finales homophones, soit de mots, de vers ou de phrase. |
elle pue le service, l'office, l'hospice — (Honoré de Balzac, Le Père Goriot)
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| 60 |
Technique consistant à présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée avant de la réfuter. |
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| 61 |
Interversion de l’ordre naturel du discours. |
Albe le veut, et Rome ; il leur faut obéir — (Pierre Corneille, Horace, II, 6)
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| 62 |
Métaphore prolongée dans plusieurs descriptions d'une chose abstraite par du concret. |
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| 63 |
Exagération volontaire dans le but de produire un effet. |
La liberté, c'est le bonheur, c'est la raison, c'est l'égalité, c'est la justice, (…), c'est votre sublime Constitution. — (Camille Desmoulins)
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| 64 |
Texte écrit de manière volontairement burlesque, obscure ou inintelligible. |
Et osent les vaincus les vainqueurs dédaigner — (Joachim Du Bellay)
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| 65 |
Dire une vérité qui paraîtra tellement improbable qu'elle sera perçue comme un mensonge rhétorique. |
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| 66 |
Interruption d'une phrase sans achever sa pensée. |
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| 67 |
Description animée, une peinture vive et frappante. |
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| 68 |
Type de métaphore s’appuyant sur la correspondance de plusieurs perceptions sensorielles simultanées. |
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| 69 |
Parallélisme et reprise dans une phrase d’éléments grammaticalement identiques. |
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| 70 |
Placement de deux groupes de mots dans un ordre inversé. |
La neige fait au nord ce qu'au sud fait le sable. — (Victor Hugo, La Légende des Siècles)
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| 71 |
Figure d’arrangement dans le discours, qui fait placer d’abord la circonstance ou le détail qui devrait être après. |
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| 72 |
Rapprocher une chose d'une autre, pour orner le discours ou pour y apporter de la clarté. |
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| 73 |
Affirmation du contraire de ce qu’on veut faire entendre. |
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| 74 |
Détournement d'un mot de son sens propre pour exprimer une idée avec laquelle il a une certaine analogie. |
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| 75 |
Ambiguïté grammaticale qui peut donner lieu à diverses interprétations d'une même phrase. |
Et osent les vaincus les vainqueurs dédaigner — (Joachim Du Bellay)
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| 76 |
Équilibre rythmique entre les différents constituants d'une phrase. |
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| 77 |
Type de métonymie pour laquelle la relation entre le terme donné et le terme évoqué constitue une inclusion ou une dépendance matérielle ou conceptuelle. |
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| 78 |
Répétition qui consiste à former un nombre égal ou quasi égal de syllabes dans une unité d'une période, généralement parce que ces groupes de mots utilisent la même structure syntaxique. |
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| 79 |
Permutation des lettres d'un mot ou d'un groupe de mots pour en extraire un sens ou un mot nouveau. |
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| 80 |
Répétition du radical d’un mot sous une forme différente. |
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| 81 |
Répétition de plusieurs fois la même chose ou le même argument dans des termes équivalents. |
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| 82 |
Amphibologie basée sur l'homonymie et la polysémie. |
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| 83 |
Répétition d’anadiploses. |
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| 84 |
Énonciation d'une évidence : réflexion niaise ou ridicule. |
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| 85 |
Espèce d’ironie dédaigneuse ou maligne, qui par une raillerie humiliante dévoue au mépris la personne qui en est l’objet. |
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| 86 |
Texte d’où sont délibérément exclues certaines lettres de l’alphabet. |
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| 87 |
Suggestion pour éveiller l’idée d’une chose sans en faire expressément mention. |
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| 88 |
Dire moins pour faire entendre beaucoup plus. |
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| 89 |
Emploi un élément grammatical pour un autre. |
Chanter faux.
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| 90 |
Prise de l’antécédent pour le conséquent, ou du conséquent pour l’antécédent. |
Il a vécu (Il est mort)
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| 91 |
Répétition d'un mot isolé pour l'accentuer. |
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| 92 |
Répétition de sons initiaux identiques dans des mots voisins. |
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? — (Jean Racine, Andromaque)
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| 93 |
Texte identique quand on le parcours de gauche à droite ou de droite à gauche. |
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| 94 |
Remplacement d'un mot par un autre en jouant sur leurs analogies. |
La vieillesse est le soir de la vie
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| 95 |
Emploi de mots dont le son est proche mais le sens différent. |
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| 96 |
Mode de jonction des propositions qui n'a pas recours à la subordination. |
Les bonnes fondent sur moi ; je leur échappe ; je cours me barricader dans la cave de la maison. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, livre I, chapitre 5).
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| 97 |
Remplacement d'un mot par un autre, qui entretient avec le premier un rapport logique. |
Boire un verre.
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| 98 |
Proposition insérée dans un discours pour exprimer le point de vue personnel de l'auteur ou du narrateur. |
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| 99 |
Répétition d’un même mot pris dans un sens différent. |
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. — (Blaise Pascal, Pensées)
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| 100 |
Succession de deux éléments ayant un semblant de contradiction, de contraste. |
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| 101 |
Alliance de mots contraires. |
une obscure clarté — (Pierre Corneille).
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| 102 |
Description d'une chose comme un individu. |
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| 103 |
Accumulation de preuve. |
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| 104 |
Redoublement d'une expression pour la renforcer. |
Monter en haut.
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| 105 |
Sorte d'hyperbate dans laquelle l'ordre du discours est interrompu par l'interposition d'une sentence formant parenthèse. |
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| 106 |
Répétition un mot sous plusieurs formes grammaticales. |
Madame se meurt ! Madame est morte !
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| 107 |
Utilisation d'une locution synonyme en remplacement d'un nom plus court. |
Les forces de l’ordre. (la police)
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| 108 |
Utilisation de conjonction de coordination plus souvent que ne l'exige l'ordre grammatical. |
Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. − Et je l'ai trouvée amère. − Et je l'ai injuriée — (Rimbaud, Une saison en enfer)
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| 109 |
Discours où l'accusé s’efforce de prouver qu’il mérite la louange plutôt que le blâme. |
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| 110 |
Anticipation des objections de l’adversaire. |
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| 111 |
Moyen de laquelle on parle d’une chose en feignant de n’en vouloir pas parler. |
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| 112 |
Traduction par une périphrase, d'un nom que l'on ne souhaite pas prononcer. |
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| 113 |
Rupture dans la construction d’une phrase. |
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| 114 |
Personnification d'une chose inanimée. |
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| 115 |
Renversement de la construction naturelle ou ordinaire. |
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| 116 |
Faire parler une personne absente (réelle ou une allégorie), en prenant soin de lui attribuer un discours qui lui convient. |
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| 117 |
Homophonie de consonnes placées en fin de vers. |
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| 118 |
Répétition d’hyperboles irréalistes et exagérées. |
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| 119 |
Dialogue dans lequel chaque réplique correspond à un vers. |
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| 120 |
Reprise volontaire de paroles que l’on vient d’énoncer afin de les reformuler avec davantage de justesse ou de force. |
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| 121 |
Accord grammatical répondant à une pensée plutôt qu’aux règles grammaticales. |
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| 122 |
Insistance, exagération négative sur quelque chose. |
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| 123 |
Procédé consistant à louer par un discours donnant l’apparence du blâme. |
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| 124 |
Utilisation de nom commun comme nom propre. |
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