Aller au contenu

Lecture rythmique/Temps, mesure

Leçons de niveau intermédiaire
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
Temps, mesure
Icône de la faculté
Chapitre no 1
Leçon : Lecture rythmique
Retour auSommaire
Chap. suiv. :Binaire
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Lecture rythmique : Temps, mesure
Lecture rythmique/Temps, mesure
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Tout morceau dispose d'une atmosphère rythmique propre qui doit se retrouver dans l'écriture. Un thème est systématiquement divisé en mesures : la métrique est l'indicateur fondamental des éléments qui la caractérisent c'est-à-dire l'entité rythmique de base (croche, noire, noire pointée et blanche sont les plus récurrents) qui marquera le temps, et le nombre de temps dans chaque mesure. La rapidité du tempo est tout simplement définie en nombre de pulsations par minute, en général en en-tête (60 signifie un battement par seconde, 120 deux battements ; un métronome permet de repérer le tempo avec précision) ; il est aussi fréquent que le tempo exact soit laissé à l'appréciation de l'interprète, seulement guidé par une indication telle que Andante (allant), Largo (lent).

Définition et lecture d'une métrique

[modifier | modifier le wikicode]

Une métrique est une indication qui permet au musicien de connaître la structure rythmique d'une mesure dans la partition. On indique une métrique en début de morceau (contrairement à la clef et à l'armure, il n’est pas nécessaire de la rappeler à chaque nouvelle portée), puis à chaque changement de métrique.

Une métrique se compose de deux chiffres à la manière d'une fraction. Le numérateur indique le nombre de temps dans une mesure, le dénominateur désigne la nature rythmique d'un temps grâce à un code que voici :

  • Le 1 désigne une ronde
  • Le 2 désigne une blanche
  • Le 4 désigne une noire
  • Le 8 désigne une croche

Il est rare que le temps soit une double croche, une triple croche ou plus. On remarque que le chiffre qui désigne une entité rythmique vient en fait du nombre de cette entité dans une ronde (1 ronde, 2 blanches, 4 noires, 8 croches, etc).

Il existe deux symboles admis, désignant deux métriques courantes : le C qui correspond à un 4/4 ainsi que le C barré qui correspond à un 2/2.

Le numérateur peut aussi s'écrire par une somme : par exemple 3+2 si le schéma rythmique du morceau comporte des temps forts sur le premier et le quatrième de chaque mesure (on compte un deux trois un deux), ce qui est très différent de 2+3 bien que les deux correspondent à 5 temps.

Quelques exemples

[modifier | modifier le wikicode]

Les métriques les plus répandues sont :

  • 4/4 : La majorité du répertoire variété et moderne, que ce soit en rock (Can't stop des Red Hot Chili Peppers), reggae (Could you be loved de Bob Marley), funk (Get up (Sex machine) de James Brown), hip-hop (Still D.R.E. de Snoop Dogg et Dr Dre), métal (Raining Blood de Slayer)... Le 2/4 en est proche.
  • 3/4 : La métrique de base d'une valse : les Valses de Frédéric Chopin, La valse à mille temps de Jacques Brel, les nombreuses valses de Klimperei
  • 6/8 : La métrique ternaire la plus répandue : la Lettre à Elise de Beethoven

D'autres métriques plus bancales sont parfois utilisées, soit dans des musiques dansantes traditionnelles, soit de manière expérimentale :

  • 3+2/8 : La musique Klezmer (tradition juive ashkénaze)
  • 7/8 : Money de Pink Floyd, All you need is love (couplet seulement) des Beatles