Le siècle des totalitarismes/Annexe/Femmes nazies
Introduction à rédiger, avec les définitions de : nazisme[1], machisme[2], misogynie[3] et Reich[4].
- Ce sujet va évoquer une période comprise entre 1933 et 1945.
- Cadres spatio-temporels (où, quand, qui, comment...)
- Présentation du 3e Reich
- Problématique : quelle est la place des femmes allemandes dans le système nazi ?
Annonce du plan. Dans un premier temps, nous verrons les femmes allemandes «actives». Par la suite nous verrons les femmes allemandes «passives». Enfin, en nous parlerons des femmes qui se sont opposées à ce système.
Les femmes allemandes « actives »
[modifier | modifier le wikicode]Participation au système
[modifier | modifier le wikicode]Dès 1945, l'Allemagne compte plus de 500 000 auxiliaires féminines dans son armée (la "Wehrmachtshelferinnen", l'auxiliaire des forces allemande), mélangés au sein de la "Heer", de la "Luftwaffe" ou encore de la "Kriegsmarine". Ce seront en tout plus de la moitié de ces femmes qui se porteront volontaires, l'autre majorité sera convoquée suite à leur service obligatoire lié à l'état de guerre (la "Kriegshilfsdienst"). Elles étaient considérées au même titre que les prisonniers de guerre volontaires ("Hiwis"), le personnel auxiliaire de l'armée ("Behelfspersonal"). Ces femmes ont été affectées seulement au sein du Reich, puis par précautions dans les territoires occupés, par la suite, dans l'administration du territoire de Pologne, de France, de Yougoslavie, de Grèce ou encore en Roumanie. Durant la période du Troisième Reich, les femmes allemandes «actives» ont généralement exercé :
- Comme opératrice de téléphonie, de télégraphie ainsi que de transmissions.
- Comme employées administratives, dactylographes et messagères.
- Dans la défense anti-aérienne des services comme opératrices d'écoute, servantes des projecteurs de DCA (lutte anti-aérienne), employées des services de météorologie, auxiliaires de la protection civile.
- Dans le service de santé militaire, comme infirmières bénévoles de la Croix-Rouge allemande ou d'autres organismes de bienfaisance.
De plus, le parti nazi avait également un SS féminin (le "SS-Gefolge"), pendant du SS masculin. Elles ne seront pas considérées comme des SS, mais plutôt comme des «auxiliaires des SS». Seules les femmes volontaires pouvaient s'engager uniquement pendant l'avancée de la guerre au « service d'urgence » (Notdienstverpfichtung). Deux types de SS féminins existaient :
- la SS-Helferinnen[6] ;
- la SS-Kriegshelferinnen.
Les premières femmes engagées ont été formées dans une école spéciale, les autres ont bénéficié d'une formation plus courte. Au sein même de la SS féminine, il existe une hiérarchie intérieur n'ayant aucun effet sur les SS masculins, même si parfois les termes sont proches.
Les femmes allemandes passives
[modifier | modifier le wikicode]Les femmes sous le 3e Reich, celles contre ce système
[modifier | modifier le wikicode](explications + définition en annexe).
Les femmes victimes de machisme et de misogynie
[modifier | modifier le wikicode](voir définition en annexe).
synthèse
[modifier | modifier le wikicode]Décalage
[modifier | modifier le wikicode]Montrer le décalage entre le réel et le fictif . On remarque en effet une différence entre l'idéologie et la vérité qui n’est pas négligeable. Comme l'Allemagne, les femmes françaises étaient soumises dans la société de la première moitié du XXe siècle.
Femmes allemandes populaires
[modifier | modifier le wikicode]Cependant, il existe des exceptions comme par exemple certaines femmes qui ont pu avoir des postes importants que seuls les hommes pouvaient obtenir. Certaines femmes ont su s'imposer malgré cette oppression de la part des nazis. Comme Gertrud Scholtz-Klink, dont les portraits sont présentés. Elle fut la première femme politique. Elle fut nommés Internationales Frauentreffen[7].
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Représentantes norvégienne, allemande, japonaise, espagnole et italienne lors du congrès international féminin (Internationales Frauentreffen) de Berlin le 7 octobre 1941.
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Comme on peut le voir sur cette photo est représenté a gauche Gertrud Scholtz-Klink puis a gauche de celle-ci Himmler.
Notes et références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ Le national-socialisme (en allemand : Nationalsozialismus), plus couramment désigné en français sous l'abréviation nazisme, est l'idéologie politique du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), parti politique fondé en Allemagne en 1920 et dont Adolf Hitler prend rapidement la tête. Le nazisme est le seul type de fascisme incorporant à la fois racisme biologique et antisémitisme. Cette vision du monde reprenait la division hiérarchique de l'espèce humaine en races, hiérarchie au sommet de laquelle elle situait la « race aryenne ». Par extension, le terme nazisme désigne le régime politique inspiré de cette idéologie, dirigé par Adolf Hitler de 1933 à 1945 et connu sous les noms de Troisième Reich et d'« Allemagne nazie ».
Cf. Nazisme. - ↑ Le machisme, avec ses dérivés « machiste » et « macho », désigne la tendance de certains hommes ou femmes à mettre en avant de manière exacerbée et exclusive la virilité des hommes et de croire que les femmes leur seraient inférieures dans tous les domaines ou dans les domaines prestigieux, pensant ainsi qu’il est logique qu’elles soient cantonnées aux tâches subalternes. Le machisme implique souvent la phallocratie (seuls les hommes décident ou ont le pouvoir de décider dans les domaines les plus importants) et peut impliquer la misogynie. Cependant, les débats actuels quant à la matière laissent plusieurs interrogations sur la réelle définition du machisme, qui est vu de manières différentes selon certains groupes de personnes et d'autres.
- ↑ La misogynie, littéralement « haine des femmes », est un trait de caractère qui se manifeste par un sentiment de mépris ou d'hostilité, à l'égard des femmes. Bien que la misogynie concerne surtout les hommes, certaines femmes manifestent également ce trait de caractère. Il s'agit, comme son équivalent à l'égard des hommes (la misandrie), d'une forme de sexisme.
- ↑ Reich : terme désignant l'État allemand, y compris pendant la période nazie de 1933 à 1945. La république n'ayant pas été abolie en 1933, le terme Deutsches Reich (État allemand) continue encore aujourd’hui d’être utilisé en Allemagne comme nom officiel. Hitler était le chef du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei en allemand, aussi connue sous le nom de NSDAP). Ce régime aura tenu 12 ans, de l'arrivée au pouvoir d'Hitler comme chancelier en janvier 1933, à la capitulation du Reich vaincu le 8 mai 1945.
Voir aussi : Troisième Reich. - ↑ http://www.bild.bundesarchiv.de/archives/barchpic/search/_1420622707/?search[form][SIGNATUR]=Bild+101I-768-0147-15
- ↑ Photo d'un groupe de femmes "SS-Helferinnen" : https://www.flickr.com/photos/farinihouseoflove/4920475200/
- ↑ Sigmund 2004, p. 179.
- (de) Anna Maria Sigmund, Die Frauen der Nazis, Vienne, Ueberreuter, 1998-2000, 240 et 223 p. (ISBN 3-8000-3699-1 et 3-8000-3777-7).
- Anna Maria Sigmund (trad. Janine Bourlois), Les femmes du IIIe Reich, Paris, J.-C. Lattès, 2004, 336 p. (ISBN 2-7096-2541-5).
- (en) Wendy Lower, Hitler’s Furies : German Women in the Nazi Killing Fields, Houghton Mifflin Harcourt, 2013, 288 p..
- (en) Femme Fatale, « Hitler’s Killer Women Revealed in New History », sur http://www.thedailybeast.com/, .
- (en) Tony Rennell, « The Nazi women who were every bit as evil as the men: From the mother who shot Jewish children in cold blood to the nurses who gave lethal injections in death camps », .
- Laszlo Perelstein, « Les furies d'Hitler, ces femmes nazies aussi cruelles que les hommes », sur http://www.slate.fr/, .
- « Le guide de la parfaite femme au foyer nazie », sur http://www.slate.fr/, .
- Wendy Lower (trad. Simon Duran et Évelyne Werth), Les Furies de Hitler : comment les femmes allemandes ont participé à la Shoah, Paris, Tallandier, 2014, 349 p. (ISBN 979-10-210-0423-8).
Définitions des termes utilisés
[modifier | modifier le wikicode]- Race aryenne : concept de la culture européenne qui a eu court de la fin du XIXe siècle jusqu'au milieux du XXe siècle. Il y dérive l’idée que les premiers peuples parlant les langues indo-européennes et leurs descendants jusqu'à l'époque moderne auraient constitué une race distincte. Dans son utilisation la plus connue, celle du nazisme, ces derniers affirmaient que les premiers aryens ressemblaient aux représentants des peuples nordiques. De plus la croyance en la supériorité était nommée aryanisme. Pour résumer, c’est l’image qu’a donné le régime nazi à cette race : grands, forts, cheveux blonds et yeux bleus, peau claire et traits droits. Les Nazis considéraient la race aryenne supérieure à toute autre « race », et étaient convaincus qu’il fallait tout faire pour préserver sa pureté.
Voir aussi : Race aryenne