L'écoumène numérique/Conclusion
Cette leçon, produite au départ du concept d'écoumène numérique, permis de découvrir l'histoire et la morphologie des espaces numériques apparus suite à l'apparition de l'informatique, des réseaux qui lient les ordinateurs entre eux et leurs applications. Au terme de cet exposé, de nouvelles perspectives sur le futur des sociétés humaines et des nouveaux enjeux auxquel elles seront exposées sont apparus. L'étude du développement de l'écoumène numérique, apparaît donc comme une nécessité pour pouvoir situer et discuter des intérêts collectifs et individuels dans un monde en pleine mutation .
C'est là un défi entamé par un bon nombre d'anthropologues, dont quelques pionniers se sont déjà mis d'accord sur six principes identifiés au départ de leurs propres expertises au sujet du numérique[1] :
- Le numérique intensifie la dialectique nature culture.
- Le numérique offre une meilleure compréhension de la vie pré-numérique.
- Le numérique doit être abordé d'un point de vue holistique et comme partie intégrante de l'humanité.
- Le numérique n'est pas facteur d’homogénéisation, mais au contraire réaffirme la notion de relativisme culturel.
- Le numérique apporte une ambivalence au sein de la vie politique et privée.
- Le numérique développe une nouvelle culture matérielle, dans laquelle l’anthropologue se trouve lui-même imbriqué.
Au terme de cette leçon, ces six principes peuvent être complété par ces principes suivants :
- Le numérique dans sa composante logiciel incite au partage par l'absence de biens rivaux.
- Le numérique est à l'origine d'un nouvel espace dans lequel les humains vivent dans un nouveau rapport avec le temps, la distance, le contrôle, la surveillance et l'oubli.
- ↑ Heather A. Horst et Daniel Miller, Digital Anthropology, A&C Black, 2013-08-01 (ISBN 9780857852922) [lire en ligne]