Intervalles/Présentation de la leçon
Un intervalle caractérise la différence de hauteurs entre deux notes. Il en existe en théorie une infinité, mais en réalité tous peuvent être simplifiés lors de l’analyse par la prime (juste ou augmentée, la prime juste étant souvent appelée unisson), la seconde (mineure ou majeure), la tierce (mineure ou majeure), la quarte (diminuée, juste, ou augmentée), la quinte (diminuée, juste ou augmentée), la sixte (majeure ou mineure), la septième (mineure ou majeure) et l'octave (diminuée, juste ou augmentée).
Ainsi comme expliqué plus haut, il existe des neuvièmes, dixièmes, onxièmes, douxièmes, etc qui peuvent être ramenées respectivement aux secondes, tierces, quartes, quintes, etc. Il faut également noter que dans certains styles plus modernes tels que le jazz, on peut parler de neuvième (c'est-à-dire seconde) augmentée ou de septième diminuée, qualifications qui ne sont pas correctes du point de vue de la théorie classique.
L'enharmonie (dans la gamme tempérée)
[modifier | modifier le wikicode]On parle d'enharmonie lorsque deux intervalles s'écrivent différemment, alors que d'un point de vue acoustique et auditif, ils ne sont que deux différentes expressions de la même différence de hauteurs de notes. Ces 2 écritures différentes existent pour permettre une écriture rigoureuse de la théorie classique.
Exemples :
- la quarte diminuée et la tierce majeure
- la quarte augmentée et la quinté diminuée
- la quinte augmentée et la sixte mineure
- l'octave diminuée et la septième majeure
ou en jazz :
- la neuvième augmentée et la tierce mineure
- la septième diminuée et la sixte majeure