Histoire du Québec et du Canada/Société Canadienne sous régime français

Leçons de niveau 11
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
Société Canadienne sous régime français
Icône de la faculté
Chapitre no 2
Leçon : Histoire du Québec et du Canada
Chap. préc. :Empire français d'Amérique
Chap. suiv. :La conquête et les débuts du régime britannique
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Histoire du Québec et du Canada : Société Canadienne sous régime français
Histoire du Québec et du Canada/Société Canadienne sous régime français
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Facteurs économiques[modifier | modifier le wikicode]

C'est la traite des fourrures qui a attiré les Français pour la première fois dans la vallée du fleuve Saint-Laurent. Champlain a fondé le premier établissement permanent à Québec en 1608 pour établir un réseau de traite des fourrures avec la population autochtone. En 1634, Champlain envoie Laviolette fonder Trois-Rivières, afin de se rapprocher des approvisionnements en fourrure. Ainsi, les deux premiers établissements, Québec et Trois-Rivières, ont été fondés pour des raisons économiques liées à la traite des fourrures.

Facteurs religieux[modifier | modifier le wikicode]

En 1642, Paul de Chomédie de Maisonneuve, assisté de Jeanne Mance, fonde Ville-Marie (aujourd'hui Montréal) afin d'établir une mission religieuse de conversion des Indiens.

Gouvernement royal[modifier | modifier le wikicode]

Le roi Louis XIV voulait faire de la France le pays le plus puissant d'Europe et faire de la Nouvelle-France une colonie forte. En conséquence, la charte de la Compagnie des 100 associés (1627-1663) fut annulée, car elle avait manqué à sa promesse de transporter des milliers de colons en Nouvelle-France, et la colonie passa désormais sous le contrôle direct du roi. Jean-Baptiste Colbert était le plus important ministre de Louis XIV et il dirigera la colonie par l'intermédiaire du ministère de la Marine. Pour exécuter leur plan, le gouvernement royal est ainsi établi en Nouvelle-France en 1663.

  • Intendant: Responsable de l'économie quotidienne, affaires de la colonie, commerce, justice, finances, établissement et seigneurialisme.
  • L'évêque: était en charge de l'église qui était responsable pour les besoins spirituels de la colonie, de ses écoles, les œuvres de bienfaisance, les hôpitaux et pour la conversion des autochtones.
  • Gouverneur: a représenté le roi dans la colonie; responsable de la défense de la Nouvelle-France et pour les relations avec les Anglais et les Indiens
  • Le Conseil souverain: Il se composait d'une dizaine de fonctionnaires dont le gouverneur,intendant et évêque. Il a agi en tant qu'organe législatif, administratif et judiciaire. C'était la seule autorité gouvernante de la colonie responsable devant le roi.
  • Capitaines de milice: Ils rapportèrent à l'intendant les préoccupations des habitants et informèrent les habitants des projets de l'intendant.

Jean Talon est nommé Intendant de la Nouvelle-France (1665-1672) par le roi Louis XIV. Pendant cette période, la population de la colonie a doublé, passant de 3215 habitants en 1666 à plus de 7000 en 1672. La population de la Nouvelle-France a augmenté grâce à l'immigration et à un taux de natalité élevé.

Politiques d'immigration Trois types d'immigrants installés en Nouvelle-France:

  • Les filles du roi: environ 900 orphelines envoyées par le roi en raison de la pénurie de femmes dans la colonie. En 1666, lors du premier recensement, il y avait une femme pour seize hommes dans la colonie.
  • Les soldats: venus avec le régiment de Carignan-Salières se sont vu offrir un terrain gratuit après avoir accompli leur service militaire.
  • Les engagés: qui ont accepté de venir travailler en Nouvelle-France pendant 3 ans.

Entre 1663 et 1670, environ 2500 immigrants se sont installés en Nouvelle-France. Cependant, la Nouvelle-France n'a pas attiré beaucoup d'immigrants en raison du climat froid, de la peur des attaques iroquoises et d'un long et difficile voyage depuis la France. De plus, la France n'était pas intéressée à dépeupler sa propre population pour peupler la colonie. Par conséquent, l'essentiel de la croissance démographique de la Nouvelle-France provient d'un taux de natalité élevé.