Aller au contenu

DMS 2/Empathie

Leçons de niveau 18
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
Empathie
Icône de la faculté
Chapitre no 18
Leçon : DMS 2
Chap. préc. :Thérapie brève
Chap. suiv. :Facultés nouvelles
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « DMS 2 : Empathie
DMS 2/Empathie
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

MONOGRAPHIE n°44 Développement de l’empathie

[modifier | modifier le wikicode]
    L'empathie est un imaginaire dirigé par une intention : celle de comprendre et de partager le sens de l'autre. L'empathie n'est possible que parce que nous possédons quelque chose de commun avec l'autre, et cette chose, c'est nos fonctions mentales et la nature même du sens.
    C'est notre fonction analytique 2, grâce à son immense puissance d'analyse et ses non moins immenses réserves de données dans la mémoire qu'il gère, et actualise à chaque instant, qui fait le travail. Mais encore faut-il qu'il dispose d'un minimum d'éléments pour le faire. Pour comprendre d'où il récupère ces infimes données sur l'autre, il faut d'abord comprendre ce qu'est notre altérité.
    Nous sommes des êtres de sens, des êtres sémantiques. L'altérité, c'est ce qui nous différencie les uns des autres. Nous partageons le même présent et l'espace ne peut pas nous différencier car nous ne sommes pas des êtres spatiaux, si cela avait un sens nous pourrions dire que nous partageons le même lieu, mais cela n'a pas de sens. Sans altérité nous ne serions donc qu'un seul être. Cependant, un des principes universels qui régissent le vivant fait qu'il en soit autrement.
    Ce ne sont pas les structures fondamentales de nos fonctions mentales qui nous différencient car nous partageons tous les mêmes, ce sont nos structures secondaires qui nous permettent de les exploiter et nos structures superficielles. Ces structures sont évolutives et témoignent de notre niveau d'évolution mentale, en sachant qu'à chaque niveau nous disposons d'un champ indénombrable de possibles, selon un autre principe universel : le principe de liberté de création du sens. 
    Une vidéo montre après 7 ans les retrouvailles d'une Suissesse avec deux lionnes qu'elle avait élevées au biberon dés leur plus jeune âge. C'est là que l'on remarque que le corps a peu d'importance, que ces deux lionnes sont empathes et qu'elles reconnaissent l'esprit de leur mère, certains diront son âme. Cette interprétation est discutable mais l'image fait plaisir à voir. Les animaux sont-ils naturellement empathes ? Je pose la question. Qu'en pensez-vous ?
    On voit peut-être ici l'attachement primaire des lionnes à leur mère, mais pour que cette manifestation de joie et d'amour surgisse, il faut d'abord qu'elles la reconnaissent. Que reconnaissent ces lionnes ? le visage, la présence de l'esprit ou l'odeur de leur mère ? en sachant que l'adolescente est devenue une jeune femme ? Autre question : Comment cette femme reconnaît-elle les lionnes ? car pour nous humains toutes les lionnes de cet âge se ressemblent.
    Les empathes vous diront que l'empathie consiste à intégrer l'autre en soi, ses émotions, ses sentiments, ses désirs, ses énergies, ses pensées, ses problèmes. Ils n'ont pas besoin de se mettre à la place de l'autre comme le fait un psychologue, chez eux c'est automatique et naturel, ils vivent en permanence ainsi. Pour la plupart, dans cette expérience, ils différencient l'autre d'eux-mêmes, mais chez certains il y a confusion entre ce qu'éprouve l'autre et ce qu'ils éprouvent, et ils en souffrent. Le plus souvent ils souffrent des sentiments et des énergies négatives qu'ils ressentent dans leur environnement. Leur niveau de perception varie selon chacun, de simples intuitions, flashs, voix intérieures persistantes, informations pertinentes, à un profond ressenti des différentes composantes de la personnalité de l'autre.
    Ces phénomènes sensibles ne peuvent pas s'expliquer seulement, par l'analyse spontanée et intuitive de la physionomie, des mimiques, gestuelles, des intonations de la voix et de la fréquentation passée avec l'autre personne, même si tout cela y contribue, car chez l'empathe, ils se manifestent avec des inconnus bien au delà de ce qui est rationnellement déductible.
    Il semblerait (voir l’article SOLEIL NOIR suivant) que notre fonction énergie 8 déploie dans un espace mental partagé, un champ énergétique cyclique qui porterait en permanence l'empreinte de notre altérité mouvante. 
    Ces champs sont interactifs, mais nous disposons d'un filtre qui nous protège des influences externes. Ce qui signifie que si nous ne pouvons pas le désactiver et nous rendre invisibles, nous pouvons plus ou moins nous ouvrir ou nous fermer. Par ailleurs, les énergies dans cet espace de contact seraient assez faibles ce qui expliquerait que certains plus ouverts sont plus sensibles et plus empathes que d'autres, et que la dimension émotionnelle qui fonctionne à des niveaux d'énergie plus élevées y soit dominante, donc la première à être perçue par les empathes, ce qui n'exclue pas le reste et des transferts d'informations.
    Tout ceci, qui expliquerait la médiumnité, est très hypothétique, même si nombreux d'entre nous ont fait des expériences surprenantes qui s'avèrent être justes. En effet, on parle de don de naissance pouvant être développés, mais ceux qui les vivent et les exploitent, ignorent le détail des mécanismes mentaux en jeu dans ces phénomènes. Ils n'en éprouvent que les résultats et les conséquences sans savoir trop bien comment ils font.
    Comme déjà dit certains HPE en souffrent et d'autres pas, certains maîtrisent et d'autres pas, des ateliers Ressentis Médiumniques collectifs s'organisent pour rendre ces phénomènes, non reconnus scientifiquement, accessibles à tous. Il semblerait que l'ouverture et la fermeture du filtre soit inconsciente et se décide dans la petite enfance en réaction à des expériences fortes. Le niveau de performance de notre fonction analytique y joue aussi son rôle, selon les métaprogrammes qu'elle a mis en place, indépendamment de notre volonté d’y parvenir, pour développer cette capacité, qui a tendance à grandir à mesure que progresse notre sensibilité sémantique sans que nous ayons à nous en soucier.
   Cette image, qui se trouve à la dernière section du site sefome-academie, est celle d'un quale en hyper définition, reçu de ma fonction analytique dans un état de méditation profonde proche de l'autohypnose avec peut-être un bref instant de rêve lucide. Persistance de l'image : environ cinq minutes avant sa disparition progressive. Cette expérience date de 1975. J'ai peint cette toile 12 ans plus tard en janvier 1987.
    Ce quale montre le détail de la vue supérieure d'un tore énergétique de grande dimension. L'irisation est la manifestation de l'énergie mentale qui converge vers le centre et disparaît sous le disque noir. Il s'accompagne du sentiment que nos fonctions mentales, dont notre conscience, se situent sous ce disque central et d'une distorsion temporelle, le contenu de l'image précédant notre conscience, bien que l'image elle-même soit consciente présente. Ce sont les seules informations délivrées par le quale.
    L'interprétation de la signification de ce quale est délicate et peut être remise en question. A noter qu'à cette époque j'étudiais la 11ème lame des tarots (La force), en relation avec la Cabale et son association à l'authioth Beith, lettre nombre double que le Sepher Yetsirah nomme HME (énergie + corps ou monde mental + conscience) en cabale sémantique et au soleil en cabale astrologique. J'étais cette nuit là dans une tension de découverte intense sans posséder mes techniques mentalistes actuelles de résolution. Aussi je peux en déduire avec une certaine assurance que ce quale fut une réponse de ma fonction analytique 2 à mon questionnement. La meilleure proposition que cette fonction puisse alors me donner sans garantie de validité ni de justesse.
    Loin d'en avoir l'intime conviction, compte tenu que l'apparition de ce quale ne s'est jamais reproduite, et que la synergie mentale qui l'a créé n'est pas volontaire et est instable, j'interprète ce tore comme une image virtuelle de la source de l'énergie mentale 8 qui alimente les fonctions de notre entité non physique. Ce vide central noir est neutre car il n'y a rien en dehors de l'immense surface gauche du tore qui semble là, se recyclant éternellement, indestructible, sans jamais perdre de sa puissance car il récupère sous le disque noir l'énergie qui s'échappe de notre mémoire et celle qui n'a pas été utilisée par nos huit autres fonctions mentales. C'est donc un système à énergie constante auquel notre conscience ordinaire n'a pas accès car il se trouve en amont de son présent.