Approche géostratégique des espaces maritimes d'aujourd'hui/Annexe/Puissance militaire chinoise

Leçons de niveau 13
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Puissance militaire chinoise
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Annexe 2
Leçon : Approche géostratégique des espaces maritimes d'aujourd'hui

Annexe de niveau 13.

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Les forces armées chinoises et la mer
Parade de l'Armée populaire de libération.

Page à recentrer sur les aspects maritimes.

Piste : Marie Hours, Les enjeux de la stratégie navale chinoise : entre recherche de sécurité et quête de puissance, Centre d’Études Supérieures de la Marine, 2011, 9 pages.

L'Armée populaire de libération (APL) est le nom des forces armées de la République populaire de Chine (s'y rajoutent théoriquement la police armée, la réserve et la milice). Ces forces sont subdivisées selon les trois branches traditionnelles : forces terrestres, marine de guerre et forces aériennes. L'arsenal nucléaire chinois est servit par le second corps d'artillerie, sous les ordres directs de la Commission militaire centrale (présidée par le chef de l'État Xi Jinping).

Avec plus de deux millions de soldats actifs, l'APL est depuis la disparition de l’Armée rouge soviétique la plus grande force armée du monde en termes d'effectifs. Son budget s'élève à 120 milliards de dollars ce qui représente 1,6 % du PIB de la deuxième puissance économique mondiale.
Article connexe : Military budget of the People's Republic of China.

w:Industrie de l'armement de la République populaire de Chine

w:Liste des armées nationales par effectif

w:Liste des pays par dépenses militaires

Moyens à disposition[modifier | modifier le wikicode]

Armée de terre[modifier | modifier le wikicode]

Disponibles au service militaire : 385 821 101 (16-49 ans) hommes ; 363 789 674 (16-49 ans) (2010).

Aptes au service militaire : 318 265 016 (16-49 ans) hommes

Son effectif est dans les années 2000 de 1,4 à 1,6 million d’hommes, mais d’après certaines sources elle compte réduire ses effectifs de 700 000 hommes.

Voici son ordre de bataille, selon l'International Institute for Strategic Studies, en 2006 :

  • Groupes d’armées : 18
  • Divisions d’infanterie : 19
  • Brigades d’infanterie : 24
  • Divisions d’infanterie mécanisées : 4
  • Brigades d’infanterie mécanisées : 5
  • Divisions blindées : 9
  • Brigades blindées : 8
  • Divisions d’artillerie : 2
  • Brigades d’artillerie : 17
  • Divisions parachutistes : 3
  • Divisions amphibies : 2
  • Brigades amphibies : 3
  • Chars : 6 700
  • Pièces d’artillerie : 7 400.

Armée de l'air[modifier | modifier le wikicode]

L'armée de l'air Chinoise est surtout composé d'appareils d'origine soviétique puis russe suite à la guerre froide. L'état Chinois possède plus de 3 000 appareils aériens dont 2 300 avions de combat. Cependant la majorité des avions sont vieux, comme les 600 Chengdu J-7 achetés dans les années 1960/1970. La Chine a prévu de moderniser encore sa flotte aérienne en mettant en ligne de nouveaux portes-avions. La Chine créée ses propres avions comme le Chengdu J-10. Cet avion correspond à un bond technologique, cependant cela reste un progrès très limité dans ses choix technologiques en grande partie à cause de l'embargo sur les équipements militaires, imposé à la Chine après la répression de 1989. Le Chengdu J-20 (avion furtif) a effectué son premier vol en 2010 représente cette fois un vrai bond technologique très important, devenant ainsi le deuxième pays à avoir conçu son propre avion furtif après les usa.

Vue d'artiste de Chengdu.

Force maritime[modifier | modifier le wikicode]

Localisation des unités navales majeures.

w:en:List of active Republic of China Navy ships

La marine chinoise est la composante maritime de l'Armée populaire de libération. Avec près de 250 000 membres et plus de 500 navires de guerre en 2007, la marine chinoise est la plus importante d'Asie et la troisième marine mondiale.

La montée en puissance des forces navales chinoises est illustrée par le lancement en 1981 du premier SNLE chinois, le type « Xia ». Dans les années 1990, après l’embargo occidental sur les armes la Chine va se tourner à nouveau vers la Russie commandant notamment quatre sous-marins de type Kilo et deux destroyers lance missiles type « Sovremennyy ». En 2002 deux autres destroyers du même type seront commandés ainsi que huit autres sous-marin « Kilo ». En 2006 l’industrie de construction navale chinoise se place au troisième rang mondial. La marine Chinoise en pleine modernisation dispose de plusieurs programmes de sous-marin dont les SNLE 09-4 et les SNA 09-3 qui devraient être opérationnels en 2010.

Dans le cadre de la doctrine de « défense active », la marine de l'APL s'est vue assigner trois missions principales : pouvoir résister à une attaque navale, protéger la souveraineté nationale et sauvegarder les droits maritimes de la Chine.

En 2009 la Chine consomme quotidiennement 7,85 millions de barils de pétrole. L’on estime que vers 2015 la Chine aura besoin de 10 à 12 millions de barils de pétrole par jour. En 2008 la Chine importait 53% de son pétrole. On comprend donc tout l’intérêt pour les Chinois de sécuriser leurs routes d’approvisionnement maritime.

Organisation actuelle :

Localisation des unités navales majeures :

L'organisation actuelle (mise en place en 1987) regroupe trois flottes distinctes. Une nouvelle base navale est actuellement en construction près de Sanya. Elle sera susceptible de cacher une vingtaine de sous-marins aux satellites-espions. La marine chinoise dispose d'une aéronavale de 24 000 hommes, d'une troupe d'infanterie de marine de 6 000 hommes (28 000 en temps de guerre), et d'une unité de gardes-côtes de 25 000 membres.

Flotte du Nord

La flotte du Nord, attachée à la région militaire du Jinan, couvre la mer Jaune jusqu'à la hauteur de Lianyungang. C'est la moins dotée en grands navires de surface mais elle gère les sous-marins nucléaires et réalise les tests des submersibles. Ses bases principales sont :

  • Qingdao : quartier-général et base aéronavale ;
  • Lushun : base principale des destroyers.

Flotte de l'Est

La flotte de la mer de Chine orientale est chargée entre autres de la protection de Shanghai et de la surveillance de Taïwan, elle couvre la mer de Chine orientale de Lianyungang au nord à de Nan'ao et à Shantou au Sud. Ses quartiers généraux se trouvent à Ninngbo, et ses bases principales sont :

  • Zhoushan près de Ningbo, base de destroyers et de sous-marins ;
  • Fujian ;
  • Shanghai.

Flotte du Sud

La flotte du Sud couvre la mer de Chine méridionale, du détroit de Taïwan à la frontière du Viêt Nam. Ses bases principales sont :

  • Zhanjiang : Q.G, base aéronavale, base des grandes unités de surface, Q.G. du corps de fusiliers marins ;
  • Guangzhou (Canton) : base de destroyers ;
  • Yulin à Sanya : base de sous-marins et des futurs porte-avions.
Visite du destroyer chinois Qingdao à Pearl Harbor en 2006. Sur la banderole : Promote Sino-American Friendship Maintain World Peace.

Forces nucléaires[modifier | modifier le wikicode]

Portée des différents missiles balistiques chinois.

Certains organismes pensent que la Chine a produit quelque 600 têtes nucléaires depuis 1964.

On faisait état en 2005 d'environ 400 armes nucléaires ce qui est relativement peu par rapport aux arsenaux russes et américains et la place au niveau du Royaume-Uni, mais les ogives stratégiques sont d'une puissance plus importante pour compenser la faible précision de leurs vecteurs, ce qui explique également la portée toute relative de ces vecteurs sachant qu'une partie de ces ogives pèse plus de deux tonnes. On recense environ 80 à 130 têtes nucléaires déployées sur des missiles balistiques basés à terre.

La composante navale des forces nucléaire se composerait de cinq SNLE : le premier fut lancé en 1981 et entra en service en 1987, complété par quatre sous-marins « type 094 », plus modernes. Le nombre de sous-marins et d'ogives réellement opérationnels fait l’objet de débats.

La force aérienne comprend une centaine de bombardiers Xian H-6.

Géostratégie maritime[modifier | modifier le wikicode]

L'appel du large : la volonté de la Chine de contrôler ses approches maritimes.

Article connexe : Géostratégie de la Chine.

Piste : w:Relations entre la Chine et les États-Unis ; w:Stratégie du collier de perles

Mer de l'Est[modifier | modifier le wikicode]

Mer de Chine orientale (« mer de l'Est »), vs Japon

détroit de Formose, vs Taïwan

Mer du Sud[modifier | modifier le wikicode]

Mer de Chine méridionale (« mer du Sud »)

vs Viêt Nam et Philippines

vs Inde