André de Rivaudeau/Bilan
Aman ou Esther, les deux personnages resteront pour l'éternité en vis à vis, du XVIème siècle jusqu'à notre modernité. Ce conflit entre le masculin et le féminin dépasse les querelles domestiques pour s'apparenter à un conflit métaphysique, croyances contre croyances, fortune contre fortune.
La postérité de Rivaudeau reste de nos jours discutable. Son théâtre se lit plus qu'il ne se joue, dans le cadre de considérations d'actions, voulues haletantes par les dramaturges. Cela n'empêche pas que prochainement un ou une metteur en scène ne se saisisse de ces vers pour les retravailler, dans le cadre de résonances actuelles.Toutefois, cet auteur participe de la diffusion de cet épisode biblique, qui, ensuite, connaîtra une importante diffusion, dans tous les arts.