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Analyse des Logiques Subjectives/Annexe/GLOSSAIRE DES TERMES DE L'A.L.S.

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Un grand merci aux administrateurs, qui ont créé pour moi l'annexe où figure cette page !

***IMPORTANT*** : IL EST CONSEILLÉ DE NE CONSULTER CE GLOSSAIRE QUE COMME AIDE-MÉMOIRE POUR RÉVISER, DONC SEULEMENT APRÈS AVOIR PRIS CONNAISSANCE D'AU MOINS LES DIX PREMIERS CHAPITRES

GLOSSAIRE DE L'A.L.S.

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Pour le moment figurent encore dans cette liste, à côté de définitions complètes, certains intitulés de termes qui seront définis au fur et à mesure.

Pour faciliter leur repérage, les mots de la Série 'A' figureront dans nos exemples en italique, et les mots de la Série 'B' en gras. Au sein d'une définition, les mots en italique-gras renvoient à leur propre définition dans ce glossaire.

Analyse des Logiques Subjectives (A.L.S.)

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méthode d'analyse d’un texte parlé ou écrit permettant d’avoir une idée de la personnalité de l’auteur et de ceux qu’il peut espérer convaincre, sans recourir au non-verbal. À point de départ psychanalytique, c'est une analyse micro-sémantique des énoncés subjectifs.

  • Cette méthode originale d’analyse du discours a été inventée il y a plus de vingt ans - et enseignée depuis - par un médecin-psychiatre et psychanalyste français formé à la linguistique et à la rhétorique (et en partie à la logique et à l'intelligence artificielle). Elle contribue avec différents organismes de recherche à un projet d'élaboration d'une "Logique de l'irrationnel".
  • Si cette approche est d'inspiration psychanalytique (quant à l'origine des "choix" lexicaux chez les locuteurs), sa démarche est plutôt linguistique, et les applications, nombreuses, s'étendent à presque tout le champ des sciences humaines et sociales.

Analyse logiciste de Gardin et Molino

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méthode de validation des analyses de discours en Sciences Humaines, exposée dans l''ouvrage La logique du plausible.(1987)[1].

- Validation interne des modèles théoriques et des analyses d'experts, soit « à la main », en mettant par écrit les règles d’expertise et en les faisant « tourner » sur des exemples, soit par la confection de Systèmes-Experts, programmes informatiques simulant par des techniques d’Intelligence Artificielle le raisonnement de l’expert (tête bien faite), et pas seulement son érudition (tête bien pleine). Cette validation permet la vérification de la cohérence du raisonnement de l’expert, détecte la tricherie consciente ou la méconnaissance inconsciente. Mais on risque alors de n’aboutir qu'à une cohérence « paranoïaque », coupée du réel : le lien avec l’expérience n’existe pas, on peut avoir la validité sans l'exactitude. D'où le second volet :

- Validation externe de ces analyses par la fabrication de simulacres. J. Molino, pp. 151 : « Seuls le pastiche et la fabrication de faux à partir des règles de description constituent une validation externe du corpus ». La reproduction artificielle « à s'y méprendre » des aspects de l'objet étudié atteste que les règles de description de l'expert sont non seulement cohérentes mais également efficientes »

terme proposé par l'auteur de l'A.L.S. en 2008. Une analyscience serait, selon une définition encore provisoire, une discipline hybride entre psychanalyse et science, à savoir :

  • soit une ébauche de science incluant l'examen de la subjectivité du sujet connaissant,
  • soit une ébauche de science s'intéressant à une forme d'inconscient (ex : les recherches expérimentales sur l'inconscient cognitif),
  • soit un sous-ensemble de la psychanalyse traitant d'un champ spécifique de la subjectivité, utilisant des méthodes scientifiques ("galiléisme étendu" pour J.-C Milner[2] in chapitre III § 2. Le paradigme de la structure[3]), et validé selon des critères scientifiques : par exemple l'Analyse logiciste de Gardin et Molino. L'A.L.S. pourrait être candidate au label d'analyscience. En effet, si on la définit schématiquement comme une "micro-sémantique du fantasme", ce dernier :
  • est un concept qui résulte d'une expérience en amont, sur un matériel non montrable, donc non testable (séances d'analyse) ;
  • il a une ébauche de formalisation : $\Diamonda ;
  • il peut recevoir une définition linguistique : J.-C. Milner rappelle[4][5] que "selon la théorie freudienne, un fantasme se laisse toujours exprimer par une phrase, ou plus exactement par une formule phrastique, dont chaque variante répond en principe à un fantasme distinct (souligné par nous)" ;

Le fait que ce concept subsume une série d'occurrences verbales est corroborable en aval par l'A.L.S., dont le matériel est montrable, donc testable. Les procédures d'analyse de l'A.L.S. sont par ailleurs testables et reproductibles par quiconque manuellement, et simulables informatiquement.

les éléments sémantiques simples (« atomes » de sens) sont toujours des adjectifs exprimant des propriétés simples (ouvert/fermé, nouveau/ancien), distribués dans deux listes d’opposés, les Séries. Les atomes 'A' et 'B' sont pris dans leur sens propre, qui est en général le sens concret

sème[6] cognitif. En relation (à préciser) avec le mode cognitif et l'identification cognitive

terme proposé par l'auteur de l'A.L.S. pour faire pendant à celui de subjiciel.

  • 1- programme cognitif "naturel", transmis à l'enfant par l'entourage (parents, éducateurs, médias divers). Les cogniciels sont au service de l'identification cognitive, comme les subjiciels sont au service de l'identification subjective.
  • 2- logiciel de cognition artificielle écrit par des humains pour simuler la cognition humaine "naturelle".

dans l'un comme l'autre sens, le cogniciel est l'une des deux branche du "verbiciel". Ceci est explicité dans le "postambule" en fin de liste.

courbe sérielle

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visualisation de l'analyse d'un texte, ou de plusieurs textes en vue de leur comparaison.

  • 1- Après saisie d'un texte dans un traitement de textes, on n'en retenir que le lexique pertinent pour l'A.L.S.
  • 2- Cette liste verticale de mots pertinents est transportée dans un tableur muni de quelques macro-instructions.
  • 3- Chaque mot est alors automatiquement diagnostiqué "A", "B", "0" ou "?". Les expressions figées ou les éventuels proverbes sont diagnostiqués par comparaison avec une table de référence. La valeur (+, -, 0 ou ?) de chaque mot, expression ou proverbe est automatiquement diagnostiquée pour les mots (resp. expression ou proverbe) dont la valeur est "lexicalisée".
  • 4- Sinon le mot, l'expression, ou le proverbe, est noté "+", "-", "0" ou "?" par une "main innocente" (non experte en A.L.S.) dans le contexte fourni par le texte analysé, ce qui introduit une incertitude liée à l'interprétation du lecteur.
  • 5- Le tableur fait alors automatiquement le diagnostic de "point de vue" pour chaque mot : B+ ou A- = Introverti (noté par +1), A+ ou B- = Extraverti (noté par -1), tous les autres cas, indécidables, étant notés par 0. Une courbe non statistique cumulant ces +1, -1 ou 0 permet alors de visualiser l'orientation du texte vers l'un des points de vue Extraverti ou Introverti, ou son hésitation entre les deux, ou encore un parcours spécifique à un texte donné.

Malgré une marge de variation liée à la "main innocente", on a la surprise de constater que les courbes de textes d'un même locuteur s'orientent "résolument" dans la même direction indépendamment de leur contenu, résultat impossible à obtenir par une contre-épreuve : le tirage au sort des Séries et Valeurs des mots issus de ces textes donne une courbe à pente aléatoire.

Dialogues-de-sourds

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voir doublets et quaternes.

"sujet divisé". Selon cette hypothèse, prise en compte par l'A.L.S, il n'existe d'individu que physique (avec des restrictions), mais pas d'individu psychique

parfois le français fournit deux mots différents pour une même réalité, deux doublets pris chacun dans une série différente, dont l'un est valorisé, l'autre péjoratif, d'où les « dialogues de sourds » suivants :

  • Extraverti : — Vous êtes rigide, soyez donc plus souple ! Introverti : — C'est vous qui êtes laxiste, soyez donc plus rigoureux !
  • Extraverti : — Vous êtes avare, soyez donc plus généreux ! Introverti : — C'est vous qui êtes dépensier, soyez donc économe !
  • Extraverti : — Vous êtes timoré, soyez plus courageux ! Introverti : — C'est vous qui êtes téméraire, soyez plus prudent !

énoncé universel :

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expression figée

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Exemples : « dépasser les bornes », « crever le plafond », « couper les ponts », « jeterl'argent par les fenêtres ». On peut souvent dégager des règles de calcul simples pour déterminer la série d'une expression de la forme Verbe + Complément d'objet direct, à partir de ses éléments.

voir Point-de-vue

concept qui résulte de l'expérience analytique. Il peut recevoir une définition linguistique : J.-C. Milner[4] rappelle que "selon la théorie freudienne, un fantasme se laisse toujours exprimer par une phrase, ou plus exactement par une formule phrastique, dont chaque variante répond en principe à un fantasme distinct (souligné par nous)". II a une ébauche de formalisation : $\Diamonda

"grappe" sérielle

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voir Série, "phénomène des grappes"

homonymes au sens de l'A.L.S.

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identification cognitive et identification subjective

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(extrait de l'article sur le thème "Psychanalyse et propagande" in revue Topique n° 111. )

" C'est avec le langage, permis par la prématuration donc la dépendance à l’adulte nourricier sans laquelle l'enfant ne pourrait s’intéresser au langage, qu'apparaissent chez l'homme deux nouveaux types de solutions adaptatives [différentes de l'instinct, du conditionnement pavlovien, et de l'imitation]: les versants cognitif et subjectif de l'identification.

La face «connaissance» de l'identification sert l'adaptation en fournissant à l'esprit humain des contenus mémoriels et des outils logiques qui le dispensent de devoir tout expérimenter, chaque génération disposant ainsi d'un savoir cumulatif considérable. Une part de cette connaissance d’abord très empirique évolue vers des énoncés scientifiques de plus en plus formalisés («le mathématique est fils du vernaculaire»). Ce savoir conscient ou préconscient est ouvert à la révision: si l'expérience le contredit ou si une argumentation le réfute, il pourra (en théorie) être questionné, remanié voire abandonné.

Mais l'enfant n'apprend pas à parler avec un dictionnaire et une grammaire. Il est introduit dans l'ordre symbolique (le «grand Autre») par le discours des «petits autres» que sont ses parents, discours où s'entrelacent inextricablement les connaissances et le désir. Impossible de s'y dérober quand on dépend vitalement d'eux: «Le dit premier décrète, légifère, aphorise, est oracle. Il confère à l’autre réel son obscure autorité.» (Lacan, Écrits, p. 808). Ce «Que ta volonté soit faite» devient l'impératif inconscient de l'athée le plus convaincu. C'est là le point de départ de l'identification subjective, qui, quoique fille du langage, s'oppose par bien des traits àl'identification cognitive. Inconscient, imaginaire et fantasme font d'elle la face «méconnaissance» de l'identification. Support de la croyance à l’identité et prothèse psychique destinée à se substituer aux instincts défaillants, elle a initialement servi la survie de l’espèce en fournissant avec le désir sexuel, le désir d'enfant et le désir de vivre des substituts aux instincts sexuel, maternel et de conservation quasi-introuvables chez l'homme. Mais ce au prix de remplacer leur nécessité innée par la contingence de désirs liés à la constellation familiale où ils prennent naissance.

Le savoir cognitif était révisable; mais non le savoir subjectif, du fait qu'il est inconscient: rebelle à l'expérience et à l'argumentation critique, il fait le lit de toute croyance dogmatique. L'inquisition contre Galilée, le créationnisme contre Darwin, voilà, transposée à l'échelle de la société, la contradiction structurale entre identification subjective et identification cognitive, ces sœurs ennemies.

L'identification subjective, définie comme la connexion signifiant-affect résultant d’une suggestion exercée par le parent sur l’enfant, conduit graduellement d'une situation où plaisir et déplaisir étaient suscités par les besoins2 (chez le nourrisson) à une situation où c'est le signifiant qui a acquis le pouvoir de les convoquer (chez l'enfant plus grand qui, déjà repu et choyé, demande «raconte-moi une histoire», puis chez l'adulte, qui ne manquera jamais de ressources pour s'en inventer). "

voir Point-de-vue

isotopie subjective

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voir Série

lecte (Michel Le Guern[7])

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« Une langue est une polyhiérarchie de sous-systèmes. Certains […] offrent aux locuteurs des choix entre diverses variantes. Chacune [est] un lecte… Les lectes […] ne seront assignés ni à un individu, ni à une catégorie sociale, ni à une aire géographique, ni à un genre particulier de communication. Ils seront étudiés « en soi », dans leurs purs rapports oppositifs à l'intérieur du système » [M. Le Guern dans ses Principes de grammaire polylectale[8]].

lexique pertinent

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macro-sémantique

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micro-sémantique

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mot complexe qui peut être un adjectif, un nom, un verbe ou un adverbe dont le sens peut se décomposer enatomes A ou B.

Quand une molécule est de composition à peu près homogène, on la rattachera à la série A ou à la série B . C'est un abus de langage, car au sens strict seuls les adjectifs simples appartiennent aux séries. Si elle est mixte ou difficile à analyser, on la dira respectivement « neutre » (noté « 0 ») ou « indécidable » (noté « ? »).

mode subjectif

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un parler est une combinaison ,de Points-de-vue

[ À RÉDIGER, ]

il s’obtient en comparant pour chaque mot pertinent d’un texte sa série et sa valeur. Il peut changer, comme la valeur, selon les instants ou selon les âges de la vie.

  • Le Point-de-vue « extraverti » ("E") valorise (+) la série A et dévalorise (-) la série B, ce qui se notera : A+ = B - = E
  • Le Point-de-vue « introverti » ("I") valorise (+) la série B et dévalorise (-) la série A, ce qui se notera : B+ = A - = I
  • Le Point-de-vue "E" choisira donc des mots de la série A pour ce qu’il aime, et dans la série B pour ce qu’il critique, n’aime pas ou redoute.
  • Le Point-de-vue « introverti » choisira au contraire des mots "B" pour ce qu’il aime, et des mots "A" pour ce qu’il critique, n’aime pas ou redoute.
  • Le même mot (ou la même expression) peut être valorisé (+) pour le point de vue "E" et dévalorisé (-) pour le Point-de-vue "I", et inversement
  • La notion de Point-de-vue « instantané » (valable pour le seul mot qu'on analyse) peut être étendue à l’échelle d’un texte entier, qui présente en général une dominante "I" ou "E", sauf dans le cas du Parler « hésitant ».

proverbes, maximes

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pseudosynonymes :

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addition de deux doublets (voir ce mot) constituant un groupe de quatre termes (avare, généreux, dépensier,économe)

les adjectifs (ou atomes) exprimant des propriétés simples (ouvert/fermé, nouveau/ancien) sont distribués dans deux listes d’opposés, les Séries :

  • La série « A » concerne l’extérieur, le changement, le désordre, la destruction de l’ancien. Elle se compose d’adjectifs simples comme : ouvert, souple, varié, changeant, nouveau, libre
  • La série « B » concerne au contraire l’intérieur, le non-changement, l’ordre, la conservation. Elle se compose d’adjectifs simples comme : sérieux, ferme, stable, ancien, solide, durable
  • Ces séries reposent sur des compatibilités sémantiques non pas cognitives mais subjectives, constituant une"isotopie subjective" dont les règles s'expliquent par la genèse des séries dans la petite enfance, et qui se constate aisément dans le phénomène des "grappes sérelles", mis en évidence par l'A.L.S.

subjectivité artificielle

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pléonasme, s'il est exact que la subjectivité humaine ne peut être qu'artificielle, cf infra subjiciel. Ce terme est proposé par l'auteur de l'A.L.S. pour faire pendant à celui d'Intelligence artificielle

terme forgé (et déposé comme nom de marque à l'I.N.PI. en 1984) par l'auteur de l'A.L.S.

programme subjectif "naturel", mais il se pourrait bien que la subjectivité humaine ne puisse être qu'artificielle : il n'y a pas de "nature humaine", seulement une "condition humaine". Les subjiciels sont au service de l'identification subjective comme les cogniciels sont au service de l'identification cognitive

logiciel de subjectivité artificielle écrit par des humains pour simuler la subjectivité humaine "naturelle", et en particulier les subjilectes ou lectes subjectifs

dans l'un comme l'autre sens, le subjiciel est l'une des deux branche du "verbiciel". Ceci est explicité dans le "postambule" en fin de liste.

lecte subjectif (voir ce mot) . Les deux points de vue I et E, et leurs combinaisons (les Parlers), évoquent les lectes que décrit M. Le Guern dans ses Principes de grammaire polylectale (Berrendonner, 1983).Adoptant sa méthode, nous chercherons à constituer, pourles Points-de-vue I et E et les Parlers, non pas une grammaire normative ni descriptive, mais une grammaire potentielle :« Les tâches d'une grammaire polylectale sont :

  • d'observer et recenser tous les emplois concurrents qui se trouvent attestés dans la performance des locuteurs,
  • de reconstituer à partir d'eux le système de lectes dont ils sont les produits
  • de prédire des emplois qui n'ont pas été observés a priori, mais dont la structure polylectale établie en (2) autorise la génération. Une grammaire polylectale est ainsi amenée à assigner à la langue des limites qui ne sont pas celles de l'attesté, mais celles du "possible à dire", et à y inclure des emplois qui font l'objet de prédictions » (souligné par nous).

sème subjectif. En rapport (à préciser) avec le mode subjectif et l'identification subjective

synonymes au sens de l'A.L.S.

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traduction sous l'angle de l'A.L.S.

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la valeur associée à chaque mot est la résonance favorable ou défavorable qu’a ce mot pour celui qui le dit.

iogiciel verbal humain.

Ce terme est explicité dans le "postambule" en fin de liste.


(Il existe bien des préambules, alors pourquoi pas des postambules après tout ?...)

Nous proposons non pas d'opposer les sciences "dures" de la nature aux sciences "molles" de l'homme, mais d'associer les sciences du dur, du hardware aux sciences du doux, du software dans l'étude complémentaire des deux pôles de l'interface caractéristique de l'humain, de la « condition humaine », ces deux pôles étant :

– le cerveau comme machine biologique (le « biordinateur »)

– le logiciel verbal humain (le « verbiciel », subdivisé en « cogniciel » et « subjiciel »).

L'interfaçage a lieu durant l'enfance, c'est le processus d'identification avec ses deux versants : identification cognitive (« cogniciel ») et identification subjective (« subjiciel »). On peut, pour les étudier en les simulant, fabriquer de toutes pièces :

- des « cogniciels » relevant de l'intelligence artificielle et simulant le résultat de l'identification cognitive, par exemple par des systèmes-experts[9], qui différent des réseaux d'apprentissage neuronaux (que l'on pourrait nommer des « interfaciels » !!!)

- et des « subjiciels » inaugurant la subjectivité artificielle et simulant le résultat de l'identification subjective.

Il n'y a pas, comme le croient les positivistes ou leurs adversaires amateurs de paranormal, une opposition binaire rationnel/irrationnel, mais trois termes : rationnel, irrationnel, logique, le logique (grec : "logos", "le verbe" !) structurant de façon différente le rationnel et l'irrationnel. Et ce qui aborde la logique de l'irrationnel, c'est principalement la psychanalyse°°°, quand toutefois elle veut bien être logique !!!

°°° ... dont le croisement avec la science donne les analysciences, et notamment l'Analyse des Logiques Subjectives qui fait l'objet de ce cours...

Notes et références

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  1. « La logique du plausible, Essais d'épistémologie pratique en sciences humaines », sur www.editions-msh.fr (consulté le 28 mai 2023)
  2. « Jean-Claude Milner », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  3. (en) « L'oeuvre claire , Jean-Claude Milner, S... », sur www.seuil.com (consulté le 28 mai 2023)
  4. 4,0 et 4,1 (en) « Introduction à une science du langage ... », sur www.seuil.com (consulté le 28 mai 2023)
  5. Pierre Achard, « Jean-Claude Milner, Introduction à une science du langage », Langage & société, vol. 52, no  1, 1990, p. 85–87 [texte intégral (page consultée le 2023-05-28)]
  6. « Sème », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  7. « Michel Le Guern », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  8. « Principes de grammaire polylectale », sur presses.univ-lyon2.fr (consulté le 28 mai 2023)
  9. « Système expert », dans Wikipédia, (lire en ligne)