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→‎La Loge Olympique : Charles Marin de La Haye des Fosses
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"''La réforme opérée par [[w:Christoph Willibald Gluck|Gluck]] et [[w:Niccolò Vito Piccinni|Piccini]] dans la musique française vint heureusement porter remède à cet état précaire. Des œuvres plus larges, plus vraies, mieux senties, remplacèrent les pâles compositions qui avaient précédé. Des praticiens habiles se formaient de toutes parts à l'école du style sévère et des combinaisons savantes de [[w:Christoph Willibald Gluck|Gluck]]. Le [[w:Concert Spirituel|concert spirituel]] qui était alors sous la direction de Le Gros, profila de toutes ces innovations, s'enrichit de tous ces progrès ; son répertoire devint plus varié, son orchestre se montra plus nombreux et plus fort ; et pour que la réforme fût entière, on améliora jusqu'aux dispositions matérielles du local : des loges furent construites, des décorations élégantes se dessinèrent, en honneur de la musique qui s'était faite plus riche et plus belle. Le concert spirituel occupait par autorisation de Louis XVI, l'emplacement où se trouve aujourd'hui la salle de spectacle aux [[w:Palais des Tuileries|Tuileries]], lorsqu'il termina vers [[w:1791|1791]] la première phase de son existence.''
"''La réforme opérée par [[w:Christoph Willibald Gluck|Gluck]] et [[w:Niccolò Vito Piccinni|Piccini]] dans la musique française vint heureusement porter remède à cet état précaire. Des œuvres plus larges, plus vraies, mieux senties, remplacèrent les pâles compositions qui avaient précédé. Des praticiens habiles se formaient de toutes parts à l'école du style sévère et des combinaisons savantes de [[w:Christoph Willibald Gluck|Gluck]]. Le [[w:Concert Spirituel|concert spirituel]] qui était alors sous la direction de '''Le Gros''', profita de toutes ces innovations, s'enrichit de tous ces progrès ; son répertoire devint plus varié, son orchestre se montra plus nombreux et plus fort ; et pour que la réforme fût entière, on améliora jusqu'aux dispositions matérielles du local : des loges furent construites, des décorations élégantes se dessinèrent, en honneur de la musique qui s'était faite plus riche et plus belle. Le concert spirituel occupait par autorisation de Louis XVI, l'emplacement où se trouve aujourd'hui la salle de spectacle aux [[w:Palais des Tuileries|Tuileries]], lorsqu'il termina vers [[w:1791|1791]] la première phase de son existence.''


''Comme on peut le penser, le concert spirituel, une fois sa vogue déclarée n'avait pas été long-temps sans provoquer les imitations. Toute heureuse entreprise fait nattre infailliblement des entreprises rivales qui visent au même succès. Ainsi, le [[w:Concert des Amateurs|concert des amateurs]] fondé en [[w:1775|1775]]<ref>"Le Concert des Amateurs est une société d'organisation de concerts musicaux en France, créée en 1769 et disparue en 1781", [[w:Concert des Amateurs|fr.Wikipédia]].</ref> à l'[[w:Hôtel de Soubise|hôtel de Soubise]], par le fermier-général de La Haye<ref>[https://books.google.fr/books?id=nkFJAAAAcAAJ&lpg=PA224&ots=YoOPK3VDVQ&dq=Charles%20Marin%20de%20La%20Haye%20des%20Fosses&hl=fr&pg=PA225#v=onepage&q=Charles%20Marin%20de%20La%20Haye%20des%20Fosses&f=false Charles Marin de La Haye] des Fosses, Ecuyer, l'un des Fermiers Généraux de S. M. depuis 1761, né le 4 Mai 1736, épousa le 3 Décembre 1755 Demoiselle Marie-Adélaïde-Victoire Bouret, fille d'Etienne-Michel Bouret, Ecuyer, aussi l'un des Fermiers Généraux de S. M. Administrateur Général des Postes de France, & de Dame Marie-Thérèze Tellès-Dacosta ; & de ce mariage il a deux enfans, qui suivent.<br />Etienne-marie de la Haye, Ecuyer, naquit le u Août 1757. <br />Antoine-philippe de la Haye, Ecuyer, naquit le 3 Août 1763.<br />Vu & vérifié par Nous Chevalier, Conseiller du Roy en ses Conseils, Juge d'Armes de la Noblesse de France.</ref> ; plus lard, le concert de la loge olympique, puis encore le concert Feydeau et celui de la rue de Cléry, qui attirèrent la loulc en 1796 et 1802, ne furent que des modifications plus ou moins diverses du concert spirituel. Chacun de ces concerts eut d'ailleurs ses succès propres, ses jours heureux, ses résolutions habiles et son public de prédilection. Ce fut au concert des amateurs, dirigé par le vénérable [[w:François-Joseph Gossec|Gossec]]<ref>François-Joseph Gossec dirige le concert des amateurs de 1769-1773</ref>, qu'on entendit pour la première fois, les symphonies avec instruirions a vent de Toelski, de Vanhœll, de Stamitz et entin de Gossec lui-même qui introduisit dans ce genre de musique le brillant style précurseur de Haydn. Le concert de la loge olympique se distingua par un rare mérite d'exécution; le violon y brillait du plus vif éclat dans les mains de Viotti, Mestrino, Lahoussaye, GerTais, Berthaume, Fodor, Jarnowik, Guenin et Blasius; le violoncelle s'honorait des deux Duport, des deux .Icanson, des deux Levasscur et de l'anglais Crosdill. Parmi les insIrumens à vent: [[w:Jean-Joseph Rodolphe|Rodolphe]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=jGg5AQAAMAAJ&dq=Le%20Gros%20%2B%20Concert%20spirituel&hl=fr&pg=PA228#v=onepage&q=Le%20Gros&f=false Jean-Joseph Rodolphe] in Alexandre Choron,François Joseph Marie Fayolle Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs</ref> pour le cor, Raull et Hugot pour la flûte, Sahntin pour le haut-bois, Ozi et Devienne pour le basson, couronnaient cet ensemble merveilleux de lalens du premier ordre. Les symphonies de Haydn qui avaient été apporlées pour la première fois en France par le violoniste polonais Fonteski, furent exécutées dans leur véritable esprit, au concert de la loge olympique, grace à tous ces ingénieux et habiles interprètes qui rivalisaient de mérite autant que de zèle. Haydn composa même expressément pour cette société de musiciens quelques-unes de ses symphonies qui, dans les premières éditions, portent le litre de répertoire de la loge olympique".''<ref>Le monde dramatique, Volume 6, Gregoire, 1838 ([https://books.google.fr/books?id=VnE9AAAAYAAJ&dq=Haydn%20%2B%20Concert%20Olympique&hl=fr&pg=PA307#v=onepage&q=Haydn%20+%20Concert%20Olympique&f=false 1] - </ref>.
''Comme on peut le penser, le concert spirituel, une fois sa vogue déclarée n'avait pas été long-temps sans provoquer les imitations. Toute heureuse entreprise fait naître infailliblement des entreprises rivales qui visent au même succès. Ainsi, le [[w:Concert des Amateurs|concert des amateurs]] fondé en [[w:1775|1775]]<ref>"Le Concert des Amateurs est une société d'organisation de concerts musicaux en France, créée en 1769 et disparue en 1781", [[w:Concert des Amateurs|fr.Wikipédia]].</ref> à l'[[w:Hôtel de Soubise|hôtel de Soubise]], par le fermier-général de La Haye<ref>[https://books.google.fr/books?id=nkFJAAAAcAAJ&lpg=PA224&ots=YoOPK3VDVQ&dq=Charles%20Marin%20de%20La%20Haye%20des%20Fosses&hl=fr&pg=PA225#v=onepage&q=Charles%20Marin%20de%20La%20Haye%20des%20Fosses&f=false Charles Marin de La Haye] des Fosses, Ecuyer, l'un des Fermiers Généraux de S. M. depuis 1761, né le 4 Mai 1736, épousa le 3 Décembre 1755 Demoiselle Marie-Adélaïde-Victoire Bouret, fille d'Etienne-Michel Bouret, Ecuyer, aussi l'un des Fermiers Généraux de S. M. Administrateur Général des Postes de France, & de Dame Marie-Thérèze Tellès-Dacosta ; & de ce mariage il a deux enfans, qui suivent.<br />Etienne-marie de la Haye, Ecuyer, naquit le 11 Août 1757.<br />Antoine-philippe de la Haye, Ecuyer, naquit le 3 Août 1763.<br />Cf biographie contradictoire ''La Bibliothèque de [http://histoire-bibliophilie.blogspot.fr/2013/07/la-bibliotheque-de-lhotel-lambert.html l’hôtel Lambert]'' "En 1745, Marin de La Haye en était le propriétaire".<br />Vu & vérifié par Nous Chevalier, Conseiller du Roy en ses Conseils, Juge d'Armes de la Noblesse de France.</ref> ; plus lard, le [[w: Concert de la Loge Olympique|concert de la loge olympique]], puis encore le [[w:Théâtre Feydeau|concert Feydeau]] et celui de la rue de Cléry, qui attirèrent la foule en 1796 et 1802, ne furent que des modifications plus ou moins diverses du concert spirituel. Chacun de ces concerts eut d'ailleurs ses succès propres, ses jours heureux, ses résolutions habiles et son public de prédilection. Ce fut au concert des amateurs, dirigé par le vénérable [[w:François-Joseph Gossec|Gossec]]<ref>François-Joseph Gossec dirige le concert des amateurs de 1769-1773</ref>, qu'on entendit pour la première fois, les symphonies avec instruirions a vent de Toelski, de Vanhœll, de [[w:Anton Stamitz|Stamitz]] et enfin de Gossec lui-même qui introduisit dans ce genre de musique le brillant style précurseur de Haydn. Le concert de la loge olympique se distingua par un rare mérite d'exécution; le violon y brillait du plus vif éclat dans les mains de [[w:Giovanni Battista Viotti|Viotti]], Mestrino, [[w:Pierre Lahoussaye|Lahoussaye]], Gervais, Berthaume, Fodor, Jarnowik, Guenin et Blasius; le violoncelle s'honorait des deux Duport, des deux Icanson, des deux Levasseur et de l'anglais Crosdill. Parmi les instrumens à vent : [[w:Jean-Joseph Rodolphe|Rodolphe]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=jGg5AQAAMAAJ&dq=Le%20Gros%20%2B%20Concert%20spirituel&hl=fr&pg=PA228#v=onepage&q=Le%20Gros&f=false Jean-Joseph Rodolphe] in Alexandre Choron,François Joseph Marie Fayolle Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs</ref> pour le cor, Raull et Hugot pour la flûte, Sahntin pour le haut-bois, Ozi et Devienne pour le basson, couronnaient cet ensemble merveilleux de talens du premier ordre. Les symphonies de Haydn qui avaient été apportées pour la première fois en France par le violoniste polonais Fonteski, furent exécutées dans leur véritable esprit, au concert de la loge olympique, grace à tous ces ingénieux et habiles interprètes qui rivalisaient de mérite autant que de zèle. Haydn composa même expressément pour cette société de musiciens quelques-unes de ses symphonies qui, dans les premières éditions, portent le titre de répertoire de la loge olympique".''<ref>Le monde dramatique, Volume 6, Gregoire, 1838 ([https://books.google.fr/books?id=VnE9AAAAYAAJ&dq=Haydn%20%2B%20Concert%20Olympique&hl=fr&pg=PA307#v=onepage&q=Haydn%20+%20Concert%20Olympique&f=false 1] - [https://ahrf.revues.org/2083 2]</ref>.


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Version du 15 septembre 2015 à 15:07

Notes bibliographiques

  • Chesnel, Adolphe de (1791-1862).- Dictionnaire des armées de terre et de mer, encyclopédie militaire et maritime... par le comte de Chesnel,... Illustré dans le texte de plus de 1200 gravures au trait... par M. Jules Duvaux, Paris : A. Le Chevalier, 1862-1864, 2 vol. gr. in-8° , pl. et cartes, (notice BnF no FRBNF302346766). IA Première partie {{IA|bub_gb_BvNKAAAAYAAJ}}, IA Deuxième partie.


Sommaire : Haut - A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

A

La famille Angelo : une dysnatie de maître d'armes

Domenico Angelo
Mather Brown.- Henry Angelo.
Henry Charles Angelo
Angelo the fonder Fencing Print, 1763
  • Domenico Angelo Malevolti Tremamondo, the founder, 1716-1802.
    Parmi ses étudiants, il compte le Prince de Galles, future George III d'Angleterre & le Duke d'York. Il publie :
    L'ecole des armes : avec l'explication générale des principales attitudes et positions concernant l'escrime avec 47 illustrations[1] en 1763 & 1771,
    Escrime, etc. Un article de Domenico Angelo, d'abord publié sous le titre "L'École des armes," Feuilles extraites du vol. 3 of de "Recueil de planches" de l'"Encyclopédie" D. Diderot & J. le R. d'Alembert, Geneve, 1765,
  • Henry Charles Angelo the elder, 1760-1839
    Reminiscences of Henry Angelo, with memoirs of his late father and friends : including numerous original anecdotes and curious traits of the most celebrated characters that have flourished during the last eighty years, Vol. 1 ; Autres éditions, 1828.
    Angelo's pic nic; or, Table talk, including numerous recollections of public characters, who have figured in some part or another of the stage of life for the last fifty years; forming an endless variety of talent, amusement, and interest, calculated to please every person fond of biographical sketches and anecdotes ... In addition to which are several original literary contributions, from the following distinguished authors: Colman, Theodore Hook, Bulwer [and others], 1834-1840-1905.
    Henry Charles Angelo, Angelo's "Reminscences" in Austin Dobson, 1840-1921.- Miscellanies
  • Henry Charles Angelo the Younger, 1780-1852, superintendent of sword exercise in the Army and the Royal Navy from 1833 to 1852.
    The Infantry Sword Exercise. 1845.
    Angelo's bayonet exercise, Parker, London, 1857,
    With Victoria. Army. Volunteer Force, Great Britain. Army. Royal Regiment of Horse.- Bayonet exercise, as issued by authority of the Horse Guards : adapted to the use of the Volunteers of Victoria, George Robertson, Melbourne, 1862.

B

C

Cartes anciennes

  • Cartes marines anciennes des Antilles
  • (it) Benedetto Bordone, Libro di Benedetto Bordone. Nel qual si ragiona de tutte l'isole del mondo : con li lor nomi antichi et moderni, historie, fauole, et modi del loro viuere, et in qual parte del mare stanno, & in qual parallelo & clima giaciono, Niccolò Zoppino, 1528, 178 p. [lire en ligne] [présentation en ligne], p. Isolario di Benedetto Bordone nel qual si ragiona di tutte l'isole del mondo, con li lor nomi antichi et moderni, historie, fauole, et modi del loro viuere, et in qual parte del mare stanno, & in qual parallelo & clima giaciono. Con la gionta del Monte del Oro nouamente ritrouato. Con il breve del papa et gratia & priuilegio della illustrissima Signoria di Venetia come in quelli appare 

Le Concert des Amateurs

D

Nicolas-Alexandre Dezède

"En 1785, le duc Maximilien de Deux-Ponts, depuis électeur et roi de Bavière, fit venir Dezède à sa Cour et lui donna un brevet de capitaine, avec cent louis d'appointements, sans lui demander rien de plus que sa présence à Deux-Ponts, pendant un mois de chaque année[3]".

H

Joseph Haydn, partition 'La Poule', 1788, (notice BnF no FRBNF397865338)
Joseph Haydn (1732-1809), compositeur

Joseph Haydn (1732-1809) compose les "Symphonies parisiennes" durant les années (1785-1786) pour satisfaire une commande du comte d'Ogny. Ce dernier a confié la direction du projet à Monsieur de Saint-George de la commande à l'édition en passant par l'exécution. Les "Symphonies parisiennes" on été jouées aux Concerts Spirituel et de la Loge Olympique au cours de la saison parisienne de 1787.

"Les pièces symphoniques d'Haydn sont au nombre de 118, mais il n'y a réellement de parfait que les 20 que l'on joue au Conservatoire de Paris. 12 ont été composées à Londres sur la demande du célèbre violoniste et entrepreneur de concerts, Salomon; 6 composées avant pour la loge olympique de Paris; les 2 autres sont choisies parmi les œuvres antérieures. (1) Les six symphonies composées pour la Société Olympique de Paris, ou Société Chantereine[4] de la rue de la Victoire, l'avaient été au prix de 25 louis chaque, ce qui avait paru a Haydn un prix colossal, car jusqu'alors ses symphonies ne lui avaient rien rapporté. C'est le chevalier de Saint-Georges, alors premier violon conducteur de cette Société qui avait été chargé de cette négociation, et c'est lui qui rétrocéda la publication de chaque symphonie à l'éditeur Sieber à raison de cinq louis[5].


    • Joseph Haydn.- Symphony No.83 in G minor dite la Poule[6]
      Sinfonia in g minore di me giuseppe Haydn [paraphe], 785, Partition manuscrite, (notice BnF no FRBNF41159873d)
      Symphony No.83 in G minor dite la Poule, Hob.I:83, imslp.org.
      Simphonies périodiques à plusieurs instrumens N° 22 dite la Poule exécuté au Concert spirituel, Hob I, 83, (notice BnF no FRBNF39786531k).

L

Choderlos de Laclos

Loges maçonniques

La Loge Olympique

"La réforme opérée par Gluck et Piccini dans la musique française vint heureusement porter remède à cet état précaire. Des œuvres plus larges, plus vraies, mieux senties, remplacèrent les pâles compositions qui avaient précédé. Des praticiens habiles se formaient de toutes parts à l'école du style sévère et des combinaisons savantes de Gluck. Le concert spirituel qui était alors sous la direction de Le Gros, profita de toutes ces innovations, s'enrichit de tous ces progrès ; son répertoire devint plus varié, son orchestre se montra plus nombreux et plus fort ; et pour que la réforme fût entière, on améliora jusqu'aux dispositions matérielles du local : des loges furent construites, des décorations élégantes se dessinèrent, en honneur de la musique qui s'était faite plus riche et plus belle. Le concert spirituel occupait par autorisation de Louis XVI, l'emplacement où se trouve aujourd'hui la salle de spectacle aux Tuileries, lorsqu'il termina vers 1791 la première phase de son existence.

Comme on peut le penser, le concert spirituel, une fois sa vogue déclarée n'avait pas été long-temps sans provoquer les imitations. Toute heureuse entreprise fait naître infailliblement des entreprises rivales qui visent au même succès. Ainsi, le concert des amateurs fondé en 1775[7] à l'hôtel de Soubise, par le fermier-général de La Haye[8] ; plus lard, le concert de la loge olympique, puis encore le concert Feydeau et celui de la rue de Cléry, qui attirèrent la foule en 1796 et 1802, ne furent que des modifications plus ou moins diverses du concert spirituel. Chacun de ces concerts eut d'ailleurs ses succès propres, ses jours heureux, ses résolutions habiles et son public de prédilection. Ce fut au concert des amateurs, dirigé par le vénérable Gossec[9], qu'on entendit pour la première fois, les symphonies avec instruirions a vent de Toelski, de Vanhœll, de Stamitz et enfin de Gossec lui-même qui introduisit dans ce genre de musique le brillant style précurseur de Haydn. Le concert de la loge olympique se distingua par un rare mérite d'exécution; le violon y brillait du plus vif éclat dans les mains de Viotti, Mestrino, Lahoussaye, Gervais, Berthaume, Fodor, Jarnowik, Guenin et Blasius; le violoncelle s'honorait des deux Duport, des deux Icanson, des deux Levasseur et de l'anglais Crosdill. Parmi les instrumens à vent : Rodolphe[10] pour le cor, Raull et Hugot pour la flûte, Sahntin pour le haut-bois, Ozi et Devienne pour le basson, couronnaient cet ensemble merveilleux de talens du premier ordre. Les symphonies de Haydn qui avaient été apportées pour la première fois en France par le violoniste polonais Fonteski, furent exécutées dans leur véritable esprit, au concert de la loge olympique, grace à tous ces ingénieux et habiles interprètes qui rivalisaient de mérite autant que de zèle. Haydn composa même expressément pour cette société de musiciens quelques-unes de ses symphonies qui, dans les premières éditions, portent le titre de répertoire de la loge olympique".[11].

M

N

O

Ordonnances (Monarchies françaises)

  • Ordonnance portant réglement & fixation des rétributions revenantes aux officiers des sénéchaussées & amirautés. César-Henri comte de La Luzerne, lieutenant-général des armées du Roi, son gouverneur lieutenant-général des isles françaises de l'Amérique sous le vent, & inspecteur général des troupes, artillerie, milices & fortifications dedites isles; et François Barbé de Marbois, conseiller du Roi en ses conseils & en son Parlement de Metz, intendant de justice, police, finances, de la guerre & de la Marine dedites isles. Extrait des registres du Conseil-supérieur de Saint-Domingue, 1787.

M

Magloire Pelage

P

Palais Royal

Incendie de 1763

Incendie le 6 avril 1763.
  • Royaume de France, Châtelet de Paris.- Ordonnance de police qui enjoint à tous ceux qui auront retiré chez eux des meubles, hardes et effets provenant du palais-royal ou des maisons voisines qu'on a jugé à propos de déménager, lors de l'incendie, d'en faire leur déclaration dans huitaine aux commissaires Girard ou Sirebeau, Acte 1763-04-07 signé par de Sartine, Moreau, Vimont (greffier). Paris 1763.

Maison de Saint-Cloud

Maison de Saint Cloud

Préjugé de couleur

Frontispice
Claude-Nicolas Le Cat (1700-1768).- Traité de la couleur de la peau humaine en général, de celle des nègres en particulier, et de la métamorphose d'une des couleurs en l'autre, soit de naissance, soit accidentellement, Amsterdam, 1765, (notice BnF no FRBNF33996141h), worldcat.org, IA.

R

1ère République

Maurice Tourneux.- Bibliographie de l'histoire de Paris pendant la Révolution française, (notice BnF no FRBNF370649183).

2e République (24 février 1848 - 20 décembre 1852)

La Montagne en 1848

3e République (1870-1940)

Plantation de canne à sucre, 1892

4e République

S

Joseph Bologne de Saint-George (Œuvres)

  • Bnf Gallica Saint-Georges, Joseph Boulogne
  • "...le chevalier de Saint-George, qui conduit le Concert des Amateurs fondé par le maréchal de Soubise de 1769 à 1781 est unne grande figure, qui touche elle aussi aux horizons lointains. L'ensemble musical, qui comptera jusqu'à soixante-dix pupitres, se produit une douzaine de fois par an dans le salon du prince de Soubise. L'Almanach musical de 1775 en fait le meilleur orchestre de Paris et d'Europe[12]"

Joseph Bologne de Saint-George (ouvrages à propos de)

Fichier:Chevalier de Saint George vectoriel.svg

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Le fermier général, M. de Boulogne

Boston Tea Party, 16 décembre 1773
Mars 1773, page 55 : Par lettres-patentes du 25 du mois dernier, le roi a fait une nouvelle érection du duché hérédiditaire de Quintin-Lorge, sur la démission du duc de Lorge, en faveur du comte de Lorge, son gendre, menin de Mgr. le dauphin, à l'effet de jouir dès-à-présent, des titre, rang, honneurs & prérogatives attachés à la dignité de duc. En conséquence, la comtesse de Lorge a eu l'honneur d'être présentée à S. M., ainsi qu'à la famille royale, par la duchesse de Lorge, sa mere, sous le nom de duchesse de Quintin, & elle a pris le tabouret le même jour.
L'ancienne comté-baronnie de Quintin, située en Basse-Bretagne, fut érigée, en 1691, en duché, sous le titre de Quintin, en faveur de Guy de Durfort de Lorge, maréchal de France, qui continua de porter le nom de Maréchal de Lorge jusqu'à sa mort. En 1706, Guy-Nicolas de Durfort de Lorge, fils unique de ce dernier, & ayeul paternel de la comtesse de Lorge, obtint des lettres-patentes qui changèrent le titre de duché de Quintin en duché de Lorge.
  • 1786 - baron de Castelnau.- Réflexions ou lettres ... à lady Sophie F*** sur le gout, 1786 ; ... https://books.google.fr/books?id=VYcUAAAAQAAJ ... pas droit d'en porter, doit être regardé comme perturbateur du repos publict les gardes du Sr. Boulogne de Préminville, méritaient d'être regardés comme tels, ...
  • 1789 - Il s'agit d'un Tavernier de Boulogne, comme l'indique ce texte :
Collection de décisions nouvelles et de notions relatives, 1789, Jean Baptiste Denisart, ‎Armand-Gaston Camus, ‎Jean B. Bayard, 1789.
Le I3 mars I713, le duc de Lorge passa au sieur Tavernier de Boulogne, & au sieur Tavernier de Ste. Croix (frère du précédent), un bail de son duché de Quintin, situé en Bretagne, moyennant 30,000 livres par année, au paiement desquelles les deux freres ...
Bergeron Louis. Les financiers de Languedoc au XVIIIe siècle (note critique). In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 26e année, N. 2, 1971. pp. 407-409. doi : 10.3406/ahess.1971.422365, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1971_num_26_2_422365
Dulong-Sainteny Claude. Guy Chaussinand-Nogaret. Les financiers de Languedoc au XVIIIe siècle. Paris, S. E. V. P. E. N., 1970. (École pratique des hautes études, VIe section, Centre de recherches historiques. Affaires et gens d'affaires, XXXV.). In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1971, tome 129, livraison 1. pp. 188-191. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1971_num_129_1_449892_t1_0188_0000_3, 23 août 2015

1799. Mort du chevalier de Saint-George

  • Édouard Monnais et A.V. Arnauld, Éphémérides universelles : ou, Tableau religieux, politique, littéraire, scientifique et anecdotique, présentant, pour chaque jour de l'année, un extrait des annales de toutes les nations et de tous les siècles, depuis les temps historiques jusqu'à nos jours, vol. Sixième, Corby, Libraire-Editeur, juin 1834, Deuxièmee éd., 530 p. [lire en ligne] [présentation en ligne], p. 241.
    "le fermier général, M. de Boulogne" in Éphémérides universelles: ou, Tableau religieux... 
  • 12 juin 1799. "Ce mulâtre si fameux par son habileté prodigieuse dans tous les exercices du corps et dans ce qu'on appelle les arts d'agrément, était né en 1745, à la Guadeloupe, et avait pour père le fermier général, M. de Boulogne, qui l'amena fort jeune en France. Destiné à y vivre au milieu d'une noblesse hautaine, un instinct secret dut lui apprendre qu'il aurait à essuyer, par rapport à la couleur de sa peau, des dédains, des bravades, et il se pourvut de moyens efficaces pour imposer aux fanfarons. Sans négliger de plus sérieuses études, il mit si bien à profit les leçons de La Boëssière, fameux maître d'escrime, chez lequel il était entré comme pensionnaire à l'âge de treize ans, qu'en peu d'années il devint le plus fort tireur de la salle la plus célèbre à cette époque. A mesure que l'âge développait sa taille avantageuse, sa force et son agilité plus qu'ordinaires, Saint-George acquérait une égale supériorité dans tous les autres -exercices : "Personne ne pouvait l'atteindre à la course ; il dansait avec un agrément merveilleux, montait à cru les chevaux les plus difficiles ; et l'hiver, quand la glace fermait les rivières, c'était un passe-temps pour la haute société que d'aller voir patiner Saint-George, tant il avait perfectionné un art si frivole ; enfin, dans un concert, nul ne le surpassait sur le violon... ; son aptitude pour la musique était telle, qu'il exécutait parfaitement un air avec son fouet[13]. »
On conçoit quels durent être les succès d'un cavalier si accompli : des grâces, un esprit vif et cultivé, des manières du meilleur ton, un air doux, que ne démentait pas son excellent caractère, joints à tant d'autres avantages, faisaient aisément oublier, dans les boudoirs, et les cheveux crépus et la peau plus que basanée du beau créole, dont le teint était plus foncé que ne l'est ordinairement celui des mulâtres.
D'abord mousquetaire, puis écuyer de madame de Montesson, et ensuite capitaine des gardes du duc de Chartres, Saint-George, lorsque la révolution éclata, se trouva, par suite de sa position, mêlé à toutes les intrigues dont le Palais-Royal était le foyer. On assure que ce fut sur les ordres secrets du duc d'Orléans, qu'au mois de juin 1791, il se rendit à Tournai, sous prétexte d'y donner un concert aux amateurs, mais effectivement pour tenter de conquérir au parti de son patron, les émigrés qui se trouvaient en cette ville. Quoi qu'il en soit, loin de l'accueillir, ceux-ci l'econduisirent outrageusement, et il s'en retourna sans montrer la moindre humeur, mais bien décidé à soutenir ouvertement la cause contre laquelle ses offenseurs étaient armés. Lorsqu'en 1792 les Prussiens envahirent le sol de la France, Saint-George fit des prodiges de valeur, à la tête d'un corps de cavalerie qu'il avait levé et conduit, en qualité de colonel, à l'armée du Nord. Dans cette mémorable campagne, il servait sous les ordres de Dumouriez, dont il fut des premiers à dénoncer la défection. Son patriotisme ne le préserva pas des persécutions ordonnées par les tyrans de la France au nom de la liberté. Arrêté à Paris et incarcéré comme suspect pendant le règne de la terreur, il fut, comme tant d'autres, rendu à la liberté par la chute de Robespierre (voy. 27 Ju1llet 1794) , mais depuis lors il cessa de prendre part aux affaires publiques. Une maladie de vessie, dont le traitement l'eût astreint à un régime sévère, et que pour cette raison il négligea totalement, l'enleva, le 12 juin 1799, après de longues souffrances.
Saint-George avait composé les partitions de plusieurs opéras comiques qui n'ont pas eu de succès : les connaisseurs de l'époque en louèrent le caractère gracieux et délicat; mais le manque de caractère et de variété s'y faisait trop sentir. C'est aussi ce qu'on peut reprocher aux concertos qu'il a écrits et qui toutefois eurent dans le temps un succès de vogue. Le menuet qui porte son nom, autrefois si goûté, ne se trouve plus que dans les anciennes méthodes d'instrumens. On raconte que le virtuose créole s'étant présenté, en 1776, à la tête de quelques capitalistes, pour l'entreprise de l'Académie royale de musique, qu'alors il était question de confier à une régie, plusieurs des principales actrices, les Arnould, les Guimard et autres, se hâtèrent de représenter à la reine, dans un placet, que leur honneur et leurs priviléges ne leur permettaient pas d'être soumises à la direction d'un mulâtre. Par suite de cette réclamation, on rejeta les propositions de Saint-George". P. De Chamrobert in Éphémérides universelles, ou tableau religieux, politique, littéraire, scientifique et anecdotique, présentant pour chaque jour de l'année un extrait des annales de toutes les nations et de tous les siècles A.V. Arnauld, Monnais, Éditeur Corbiz, 1834.

Œuvres du Chevalier de Saint-George

George Saint-George (8 novembre 1841 — 5 janvier 1924), compositeur

Category:Saint-George, George

Soubise (Hôtel de)

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Notes & Références

  1. Dominico Angelo, Lord Pembroke, and the Chevalier D'lion stood as models for the illustrations to this book, which were designed by Gwynn the painter. They were engraved by Grignion, Ryland, and Raimbach's master, Hall.
  2. Michelle Garnier-Butel.- Marie-Antoinette, pianiste (à Versailles), Centre de Musique Baroque de Versailles, Établissement Public du musée et du domaine national de Versailles, Philidor Cmbv, 2001, p. 7-22
  3. Un fils de Frédéric-le-Grand, compositeur de musique français in Joseph Marie Quérard.- Le Quérard, par l'auteur de la France littéraire, p. 387, Paris, 1856
  4. Cf. Banat, page 264. Il semblerait toutefois que la Société Chantereine succède à la Société Olympique de Paris. Voir cet article qui nous dit : "Ce théâtre avait été bâti en 1796 sur les dessins et sous la conduite de l'architecte Damême, dont les arts et l'amitié déplorent la perte récente. L'objet de sa construction, faite aux dépens de feu M. le comte d'Ozembray, était d'offrir un local convenable à l'usage d'une réunion d'artistes et d'amateurs, connue sous le nom de Société Olympique.
    Cette société s'occupait particulièrement de musique, et tenait ses séances au Palais-Royal ; elle avait en 1786 obtenu aux Tuileries la salle des gardes pour y donner des concerts. C'est après la tourmente révolutionnaire que, réunissant à son domaine l'art dramatique, cette société vint rue Chantereine occuper le théâtre qui prit le nom d'Olympique"
    . Théâtre Olympique, Planche XVL, in Alexis Donnet (géographe attaché au cadastre), J. Orgiazzi (graveur du dépôt-général de la guerre) commencé par les ci-devants & continué par Jacques-Auguste Kaufmann (né le 8 mars 1812 à Cologne (Prusse), architecte, demeurant à Paris, Seine).- Archtectonographie des théâtres de Paris, ou Parallèle historique et critique de ces édifices, considérés sous le rapport de l'architecture et de la décoration, enrichi de vingt plaches en taille-douce et de plans de Paris, Didot l'Ainé imprimeur du roi, Paris, 1821, p. 236
  5. Henri Barbedette.- Haydn, Sa Vie et Ses Œuvres in Le Ménestrel, "Journal du monde musical, musique et théatres", Volume 1871-1872 v.38, Poussielgue, Paris, 1833, p. 27.
  6. Banat, p. 265
  7. "Le Concert des Amateurs est une société d'organisation de concerts musicaux en France, créée en 1769 et disparue en 1781", fr.Wikipédia.
  8. Charles Marin de La Haye des Fosses, Ecuyer, l'un des Fermiers Généraux de S. M. depuis 1761, né le 4 Mai 1736, épousa le 3 Décembre 1755 Demoiselle Marie-Adélaïde-Victoire Bouret, fille d'Etienne-Michel Bouret, Ecuyer, aussi l'un des Fermiers Généraux de S. M. Administrateur Général des Postes de France, & de Dame Marie-Thérèze Tellès-Dacosta ; & de ce mariage il a deux enfans, qui suivent.
    Etienne-marie de la Haye, Ecuyer, naquit le 11 Août 1757.
    Antoine-philippe de la Haye, Ecuyer, naquit le 3 Août 1763.
    Cf biographie contradictoire La Bibliothèque de l’hôtel Lambert "En 1745, Marin de La Haye en était le propriétaire".
    Vu & vérifié par Nous Chevalier, Conseiller du Roy en ses Conseils, Juge d'Armes de la Noblesse de France.
  9. François-Joseph Gossec dirige le concert des amateurs de 1769-1773
  10. Jean-Joseph Rodolphe in Alexandre Choron,François Joseph Marie Fayolle Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs
  11. Le monde dramatique, Volume 6, Gregoire, 1838 (1 - 2
  12. Véronique Castagnet, Christophe Barret, Annick Pegeon.- Le Service éducatif des Archives nationales : par chemins de traverse, p. 138, Presses Univ. Septentrion, 2012 - 249 pages.
    L'Almanach musical, (Paris, 1775), 189 (notice BnF no FRBNF43112180h), Note 12, p.162 in Gabriel Banat.- The Chevalier de Saint-Georges: Virtuoso of the Sword and the Bow
  13. Biographie universelle