Analyse vectorielle/Rotationnel

Leçons de niveau 14
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
Rotationnel
Icône de la faculté
Chapitre no 4
Leçon : Analyse vectorielle
Chap. préc. :Divergence
Chap. suiv. :Laplacien
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Analyse vectorielle : Rotationnel
Analyse vectorielle/Rotationnel
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

Il existe encore un outil vectoriel élémentaire, qui permet de mesurer la « rotation » du champ.

Définition[modifier | modifier le wikicode]

Pour des raisons de simplicité, on définit l'opérateur rotationnel par sa caractérisation, plutôt que par sa forme explicite.

Il est possible de montrer que, en coordonnées cartésiennes,

Interprétation physique et exemple[modifier | modifier le wikicode]

Champ vectoriel tournant

Comme son nom l'indique, l'opérateur rotationnel donne une mesure de la « rotation » du champ. La direction d'un vecteur de ce champ donne l’axe de rotation, son intensité la vitesse de rotation autour de cet axe. S'agissant de vecteurs, on ne connait cependant pas le centre de la rotation. Un champ vectoriel de rotationnel nul est dit « irrotationnel ».

Par exemple, en mécanique des fluides, on définit le vecteur vorticité par : .

Considérons le champ vectoriel suivant représenté ci-contre.

Il est défini par : .

On vérifie immédiatement que la vorticité vaut : donc que le champ tourne dans le sens horaire (non-trigonométrique) autour de l’axe des z.

Autre exemple[modifier | modifier le wikicode]

Dans le cadre de l'électromagnétisme, le champ électrique suit la loi d'induction de Maxwell-Faraday :

Cela signifie que la variation du champ magnétique crée un champ électrique — certains diraient un champ électrique « tournant », mais il n'y a pas de raisons particulières de coller une telle image.

Propriétés[modifier | modifier le wikicode]

Comme l'opérateur divergence et l'opérateur gradient, l'opérateur rotationnel est linéaire et vérifie les mêmes propriétés concernant la dérivation et les combinaisons linéaires.

Le théorème de Stokes justifie la relation suivante :

Début d’un théorème
Fin du théorème

Autrement dit, le flux du rotationnel d'un champ vectoriel à travers une surface égale la circulation de ce champ sur le contour de cette surface.