Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-esse, -e

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Dans le corpus considéré concerne acrobatesse et acrobate[N 1], adultéresse et adultère[N 1][N 2], amiralesse[N 3] et amiral, ammeistresse[N 4] et ammeistre, ancestresse et ancêtre[N 1], ânesse et âne, angesse et ange[N 1], apothicairesse[N 5] et apothicaire[N 1][1], apôtresse et apôtresse,

hospodaresse et hospodare,

pagesse et page

patriarchesse et patriarche

Notes[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Cette forme est également employée de façon épicène.
  2. Il a été jugé plus pertinent ici de regrouper dans cette section les alternances qui sont de fait plus précisément entre -éresse et -ère.
  3. Cette forme peut également, de façon vieillie, désigner une épouse de la personne portant le titre, ce qui n'est pas le cas du terme amirale, son alternative fémentienne muette.
  4. Cette forme ne semble pas avoir suscité d'emploi ayant laissé des traces sauf pour désigner l'épouse d'un ammeistre. Cela étant Catherine Trautmann et Jeanne Barseghian en tant que porteuses du titre de maire de Strasbourg ont potentiellement pu être légitimement désignées comme son ammeistresse.
  5. Le terme alternatif apothicaresse est également attesté.

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Itsuki Nanao, Nekokurage et Natsu Hyūga, Les carnets de l'apothicaire, Ki-oon, 2021 (ISBN 979-10-327-0778-4)