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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Initiation à l'élasticité : Élasticité linéaire Initiation à l'élasticité/Élasticité linéaire », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Le but de ce chapitre est pour une pièce sollicitée dont on connait :
Les conditions limites,
La géométrie,
Le matériau.
Déterminer
σ
~
,
ϵ
~
,
n
→
{\displaystyle {\tilde {\sigma }},{\tilde {\epsilon }},{\vec {n}}\,}
en tout point de la pièce.
les inconnues sont les suivantes :
σ
~
s
y
m
→
6
i
n
c
o
n
n
u
e
s
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}_{s}ym\rightarrow 6inconnues\,}
σ
~
s
y
m
→
6
i
n
c
o
n
n
u
e
s
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}_{s}ym\rightarrow 6inconnues\,}
ω
~
→
3
i
n
c
o
n
n
u
e
s
{\displaystyle {\tilde {\omega }}\rightarrow 3inconnues\,}
Ce qui fait un total de 15 inconnues
les équations sont les suivantes:
ϵ
~
=
(
1
2
(
g
r
a
d
n
→
+
g
r
a
d
T
n
→
)
→
6
e
q
u
a
t
i
o
n
s
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}=({1 \over 2}(grad{\vec {n}}+{grad}^{T}{\vec {n}})\rightarrow 6equations\,}
P
F
S
:
d
i
v
(
σ
~
)
=
0
→
3
e
q
u
a
t
i
o
n
s
{\displaystyle PFS:div({\tilde {\sigma }})=0\rightarrow 3equations\,}
Ce qui fait un total de 9 equations
Il manque 6 équations, il faudrait une relation entre
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}}
et
ϵ
~
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}}
. Cette relation s’appelle la loi de comportement et elle est fonction du matériau.
Modélisation :
Expérimentale
Analyse théorique
On trace
σ
~
=
(
σ
0
0
0
0
0
0
0
0
)
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\begin{pmatrix}\sigma &0&0\\0&0&0\\0&0&0\end{pmatrix}}}
σ
=
F
S
ϵ
=
L
−
L
0
L
0
{\displaystyle {\begin{matrix}\sigma ={F \over S}\\\epsilon ={{L-L_{0}} \over L_{0}}\end{matrix}}}
Traction seule jusqu'à rupture :
Cycle charge / décharge :
On définit plusieurs zones :
Zone 0A : partie linéaire, zone élastique.
le retour suit le même chemin que le chargement,
c’est un phénomène réversible,
pour un métal on parle d'élasticité linéaire ,
limite au point A :
σ
E
=
{\displaystyle \sigma _{E}=}
limite élasticité
σ
P
=
{\displaystyle \sigma _{P}=}
limite proportion
σ
y
=
{\displaystyle \sigma _{y}=}
yield stress
Dans ce cours on suppose que le matériau est élastique linéaire si
σ
>
σ
E
{\displaystyle \sigma >\sigma _{E}}
, les hypothèses ne sont plus vérifiées.
Zone AB :
zone plastique
phénomène irréversible
AB: fluage : déformation à
σ
{\displaystyle \sigma }
constante (liquides); on parle d'écoulement plastique.
Zone BC: écrouissage :
F
M
2
>
σ
E
{\displaystyle {F_{M}}^{2}>\sigma _{E}}
, la limite élastique a augmenté.
Zone CD : rupture.
Les propriétés plastiques sont modélisables. On peut utiliser ces modélisations dans le domaine nucléaire et pour l'aéronautique spatiale et civile.
On définit les coefficients de sécurité
σ
<
σ
k
{\displaystyle \sigma <{\sigma \over k}}
k
=
1
:
σ
<
σ
E
{\displaystyle k=1:\sigma <\sigma _{E}\,}
k
=
2
:
σ
<
σ
E
2
{\displaystyle k=2:\sigma <{{\sigma _{E}} \over 2}}
k
=
0
,
8
:
{\displaystyle k=0,8:}
plasticité (
σ
<
σ
E
0
,
8
∼
σ
>
σ
E
{\displaystyle \sigma <{\sigma _{E} \over 0,8}\sim \sigma >\sigma _{E}}
donc plastique)
La loi de comportement évoquée ici est la plus simple et la plus utilisée.
Homogénéité : La loi de comportement est la même en tout point du volume.
Isotrope : La loi de comportement est la même dans toutes les directions en un point donné.
Elasticité : Un milieu est dit élastique s'il existe un état du système dit état neutre pour lequel
σ
~
=
0
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\tilde {0}}\,}
en tout point et si le tenseur
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}}
est une fonction bijective du tenseur
ϵ
~
:→
b
i
j
e
c
t
i
v
e
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}:\rightarrow bijective\,}
: si
σ
~
=
f
→
(
ϵ
~
)
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\vec {f}}({\tilde {\epsilon }})}
alors
État neutre:
σ
~
=
0
~
∀
M
∈
V
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\tilde {0}}\forall M\in V}
Équation de l'élasticité classique/linéaire :
σ
~
=
λ
t
r
(
ϵ
~
)
I
~
−
2
G
ϵ
~
ϵ
~
=
1
+
U
E
σ
~
−
U
E
t
r
(
σ
~
)
I
~
{\displaystyle {\begin{matrix}{\tilde {\sigma }}={\lambda }tr({\tilde {\epsilon }}){\tilde {I}}-2G{\tilde {\epsilon }}\\{\tilde {\epsilon }}={{1+U} \over E}{\tilde {\sigma }}-{U \over E}tr({\tilde {\sigma }}){\tilde {I}}\end{matrix}}}
On veut une équation linéaire entre
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}}
et
ϵ
~
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}}
, on écrit:
σ
~
=
A
ϵ
~
+
B
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}=A{\tilde {\epsilon }}+B}
On simplifie pour arriver à la loi de Hooke : si
σ
~
=
0
,
ϵ
~
=
0
⇒
B
=
0
+
s
y
m
e
t
r
i
e
;
i
s
o
t
r
o
p
i
e
→
l
o
i
d
e
H
o
o
k
e
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}=0,{\tilde {\epsilon }}=0\Rightarrow B=0+symetrie;isotropie\rightarrow loideHooke\,}
⇒
λ
,
ν
,
G
,
E
{\displaystyle \Rightarrow \lambda ,\nu ,G,E\,}
; coefficient de Lamé (constantes du matériau)
Avec:
λ
{\displaystyle \lambda \,}
: coefficient de Lamé (Pa)
ν
{\displaystyle \nu \,}
: coefficient de Poisson
G
{\displaystyle G\,}
: appelé aussi
μ
{\displaystyle \mu \,}
, module de cisaillement ou de glissement (Pa)
E
{\displaystyle E\,}
: module de Young (Pa)
1) Directions principales de
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}}
et de
ϵ
~
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}}
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Comme le milieu (le matériau) est isotrope on peut montrer que les directions principales de
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}}
et de
ϵ
~
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}}
sont les mêmes en particulier pour un matériau élastique linéaire.
σ
~
=
A
t
r
(
ϵ
~
)
+
B
ϵ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}=Atr({\tilde {\epsilon }})+B{\tilde {\epsilon }}}
ϵ
~
=
C
t
r
(
σ
~
)
I
~
+
D
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}=Ctr({\tilde {\sigma }}){\tilde {I}}+D{\tilde {\sigma }}}
si
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}}
est diagonal alors
ϵ
~
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}}
l'est aussi.
Quand une loi de comportement est linéaire, le principe de superposition s'applique
Soit un volume V, sollicité par des efforts, et on a
σ
~
M
1
{\displaystyle {{\tilde {\sigma }}_{M}}^{1}}
et
ϵ
~
M
1
{\displaystyle {{\tilde {\epsilon }}_{M}}^{1}}
en tout M de V.
Soit le même volume, sollicité par d'autres efforts on a
σ
~
M
2
{\displaystyle {{\tilde {\sigma }}_{M}}^{2}}
et
ϵ
~
M
2
{\displaystyle {{\tilde {\epsilon }}_{M}}^{2}}
.
Si on applique
a
S
1
+
b
S
2
{\displaystyle aS^{1}+bS^{2}\,}
, où a, b sont des constantes, sur le volume V, alors la linéarité de la loi de comportement dit que:
σ
~
=
a
σ
~
1
+
b
σ
~
2
ϵ
~
=
a
ϵ
~
1
+
b
ϵ
~
2
{\displaystyle {\begin{matrix}{\tilde {\sigma }}=a{\tilde {\sigma }}^{1}+b{\tilde {\sigma }}^{2}\\{\tilde {\epsilon }}=a{\tilde {\epsilon }}^{1}+b{\tilde {\epsilon }}^{2}\end{matrix}}\,}
Exemple : si on connait
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}}
et
ϵ
~
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}}
en tout point de V on a :
thumbs
σ
~
=
(
0
0
0
T
)
⇒
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\begin{pmatrix}0&0\\0&T\end{pmatrix}}\Rightarrow }
Si on multiplie la sollicitation par K (constante) on a
σ
~
=
K
.
(
0
0
0
T
)
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}=K.{\begin{pmatrix}0&0\\0&T\end{pmatrix}}}
Pour les calculs en éléments finis on applique des sollicitations telles que
|
|
F
→
|
|
=
1
{\displaystyle ||{\vec {F}}||=1\,}
si possible.
On connait :
la géométrie de la pièce :
(
V
→
,
s
,
n
→
)
;
{\displaystyle ({\vec {V}},s,{\vec {n}})\ ;}
Le matériau : LDC élasticité
→
λ
,
G
,
E
,
U
{\displaystyle \rightarrow \lambda ,G,E,U\,}
Les conditions limites : les
σ
{\displaystyle \sigma \,}
appliquées par l’extérieur sur la pièce et les déplacements imposés (équation).
La force de volume.
En théorie on peut résoudre le problème, c'est-à-dire trouver
σ
~
,
ϵ
~
e
t
n
→
{\displaystyle {\tilde {\sigma }},{\tilde {\epsilon }}et{\vec {n}}\,}
en tout point M de V. En pratique il faut trouver la solution d’un équation différentielle qui a peu de solutions analytiques.
On dispose d’outils numériques pour résoudre (éléments finis). Parfois les solutions sont très longues à obtenir.
Il faut analyser le problème pour essayer de trouver une simplification.
Le choix du repère influe sur les calculs.
thumbs
Il faut orienter les axes de manière à ce qu’ils soient parallèles aux faces extérieures et / ou aux sollicitations.
Il faut adapter le type de repère à la géométrie :
géométrie cylindrique : repère cylindrique.
géométrie sphérique : repère sphérique.
S’il existe des axes de symétrie dans la pièce on peut réduire le volume sur lequel on fait le calcul.
thumbs
On réduit comme cela les temps de calcul.
thumbs
Conditions limites sur les axes de symétrie :
u
→
=
u
x
=
0
u
y
=
?
u
z
=
?
{\displaystyle {\vec {u}}={\begin{matrix}u_{x}=0\\u_{y}=?\\u_{z}=?\end{matrix}}}
u
→
=
u
x
=
?
u
y
=
0
u
z
=
?
{\displaystyle {\vec {u}}={\begin{matrix}u_{x}=?\\u_{y}=0\\u_{z}=?\end{matrix}}}
σ
~
→
(
x
x
x
⋮
x
x
⋯
⋱
x
)
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}\rightarrow {\begin{pmatrix}x&x&x\\\vdots &x&x\\\cdots &\ddots &x\end{pmatrix}}}
ϵ
~
→
(
x
x
x
⋮
x
x
⋯
⋱
x
)
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}\rightarrow {\begin{pmatrix}x&x&x\\\vdots &x&x\\\cdots &\ddots &x\end{pmatrix}}}
u
→
→
|
x
x
x
|
{\displaystyle {\vec {u}}\rightarrow {\begin{vmatrix}x\\x\\x\end{vmatrix}}\,}
thumbs
Où
T
→
{\displaystyle {\vec {T}}\,}
est l’effort.
σ
~
=
(
T
S
0
0
0
0
0
0
0
0
)
→
10
:
σ
=
T
S
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\begin{pmatrix}{T \over S}&0&0\\0&0&0\\0&0&0\end{pmatrix}}\rightarrow 10:\sigma ={T \over S}}
ϵ
~
=
(
T
E
S
0
0
0
−
T
μ
E
S
0
0
0
−
T
μ
E
S
)
→
L
D
C
:
σ
=
E
.
ϵ
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}={\begin{pmatrix}{T \over {ES}}&0&0\\0&-{T\mu \over ES}&0\\0&0&-{T\mu \over ES}\end{pmatrix}}\rightarrow LDC:\sigma =E.\epsilon \,}
LDC: Loi de Hooke:
σ
=
E
.
E
{\displaystyle \sigma =E.\mathrm {E} \,}
En réalité les problèmes à une dimension n'existent pas, mais pour les poutres on ne s'occupe pas de
E
y
y
{\displaystyle \mathrm {E} _{yy}\,}
et de
E
z
z
{\displaystyle \mathrm {E} _{zz}\,}
L'allongement
∂
U
x
∂
x
=
T
E
S
;
U
x
=
T
E
S
.
x
+
K
{\displaystyle {\partial U_{x} \over \partial x}={T \over ES};U_{x}={T \over ES}.x+K}
et
K
=
0
c
a
r
U
x
(
0
)
=
0
{\displaystyle K=0carU_{x}(0)=0\,}
thumbs
U
x
(
L
)
=
T
E
S
.
L
,
{
ϵ
=
δ
L
L
}
{\displaystyle U_{x}(L)={T \over ES}.L,{\begin{Bmatrix}\\\epsilon ={\delta L \over L}\end{Bmatrix}}\,}
On est dans le cas d'un volume plan tel qu'une des dimensions est largement inférieure aux autres dimensions.
thumbs
thumbs
Simplifications possibles
Les plaques ne sont pas sollicitées dans la direction des épaisseurs
σ
~
=
(
α
α
0
α
α
0
α
α
0
)
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\begin{pmatrix}\alpha &\alpha &0\\\alpha &\alpha &0\\\alpha &\alpha &0\end{pmatrix}}}
<
σ
~
→
p
l
a
n
{\displaystyle <{\tilde {\sigma }}\rightarrow plan\,}
Une plaque est un état plan de contraintes.
Les plaques sont localement des états plans de contraintes :
Un état plan de déformations est défini comme ceci :
ϵ
~
=
(
α
α
0
α
α
0
0
0
0
)
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}={\begin{pmatrix}\alpha &\alpha &0\\\alpha &\alpha &0\\0&0&0\end{pmatrix}}}
Dans ce cas là on a une déformation plane en (x, y, z) et
ϵ
~
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}}
a une valeur nulle.
Il y a une partie du système qui est bloquée en déplacement dans une direction sur une section.
Exemple
Il n’y a pas de déplacement suivant
z
→
{\displaystyle {\vec {z}}\,}
, les déplacements suivant (x, y ) sont indépendants de
z
→
{\displaystyle {\vec {z}}\,}
On étudie le problème sur une des sections de la 3D, c’est donc une étude en 2D.
Cylindre plein en compression :
Caractéristiques du cylindre :
Rayon R
Hauteur L
Pas de frottement entre le cylindre et les plaques
Cylindre composé d’un matériau élastique de caractéristiques
E
,
V
,
λ
,
e
t
G
{\displaystyle E,V,\lambda ,etG\,}
On veut trouver
σ
~
,
ϵ
~
e
t
u
→
{\displaystyle {\tilde {\sigma }},{\tilde {\epsilon }}et{\vec {u}}}
du cylindre.
Définition de V : 3 surfaces
Étude géométrique :
des sollicitations :
F
→
{\displaystyle {\vec {F}}}
dans l’axe du cylindre
de V : cylindre.
On a donc une géométrie cylindrique avec axe de symétrie de révolution. On fait donc le choix d’un repère cylindrique.
Conditions limites :
Face r = R.
x
→
=
(
1
0
0
)
{\displaystyle {\vec {x}}={\begin{pmatrix}1\\0\\0\end{pmatrix}}}
C
→
=
0
→
{\displaystyle {\vec {C}}={\vec {0}}}
Face y = 0 (cartésien)
Z=0 (cylindrique)
x
→
=
(
0
−
1
0
)
{\displaystyle {\vec {x}}={\begin{pmatrix}0\\-1\\0\end{pmatrix}}\,}
u
→
=
(
u
x
=
?
u
0
=
0
u
2
=
0
)
{\displaystyle {\vec {u}}={\begin{pmatrix}u_{x}=?\\u_{0}=0\\u_{2}=0\end{pmatrix}}}
Face
y
=
L
z
=
L
{\displaystyle {\begin{matrix}y=L\\z=L\end{matrix}}}
x
→
=
(
0
1
0
)
{\displaystyle {\vec {x}}={\begin{pmatrix}0\\1\\0\end{pmatrix}}}
,
u
→
=
(
u
x
u
θ
z
=
0
u
z
)
{\displaystyle {\vec {u}}={\begin{pmatrix}u_{x}\\{u_{\theta z}=0}\\u_{z}\end{pmatrix}}}
C
→
=
(
0
0
−
F
S
)
{\displaystyle {\vec {C}}={\begin{pmatrix}0\\0\\{-F \over S}\end{pmatrix}}}
On place les points pour définir le plan tels que
R= 0
u
→
=
u
r
=
0
u
θ
=
0
u
y
=
1
{\displaystyle {\vec {u}}={\begin{matrix}u_{r}=0\\u_{\theta }=0\\u_{y}=1\end{matrix}}}
u
θ
=
0
{\displaystyle u_{\theta }=0}
car il n’y a pas de variation géométrique ni de sollicitation suivant
θ
{\displaystyle \theta }
Le problème est indépendant suivant
θ
{\displaystyle \theta }
et
u
θ
=
0
{\displaystyle u_{\theta }=0}
pour tout M appartenant à V.
u
→
=
u
r
(
r
,
y
)
0
u
y
(
r
,
y
)
{\displaystyle {\vec {u}}={\begin{matrix}u_{r}(r,y)\\0\\u_{y}(r,y)\end{matrix}}}
u
r
{\displaystyle u_{r}\,}
est indépendant de y et
u
y
{\displaystyle u_{y}\,}
est indépendant de r. On a donc
u
→
=
u
r
(
r
)
0
u
y
(
y
)
{\displaystyle {\vec {u}}={\begin{matrix}u_{r}(r)\\0\\u_{y}(y)\end{matrix}}}
Que peut-on déduire pour
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}}
: analyse des conditions limites
C
→
=
0
→
{\displaystyle {\vec {C}}={\vec {0}}}
sur face r=R ,
x
→
=
1
0
0
⇒
σ
~
.
x
→
=
0
{\displaystyle {\vec {x}}={\begin{matrix}1\\0\\0\end{matrix}}\Rightarrow {\tilde {\sigma }}.{\vec {x}}=0}
sur cette face et
{
σ
r
(
R
,
y
)
=
0
σ
x
θ
(
R
,
y
)
=
0
σ
x
y
(
R
,
y
)
=
0
}
{\displaystyle {\begin{Bmatrix}\sigma _{r}(R,y)=0\\\sigma _{x\theta }(R,y)=0\\\sigma _{xy}(R,y)=0\end{Bmatrix}}}
Face
x
→
=
0
0
1
{\displaystyle {\vec {x}}={\begin{matrix}0\\0\\1\end{matrix}}}
,
C
→
=
0
0
−
F
S
{\displaystyle {\vec {C}}={\begin{matrix}0\\0\\{-F \over S}\end{matrix}}}
,
σ
x
y
=
σ
θ
y
=
0
{\displaystyle \sigma _{xy}=\sigma _{\theta y}=0}
et
σ
y
y
=
−
F
S
{\displaystyle \sigma _{yy}={-F \over S}}
D’après la géométrie, les sollicitations on voit que tout est indépendant de r et de y, donc
σ
~
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}\,}
n’est pas fonction de r et de y.
Donc
σ
~
=
(
c
s
t
e
c
s
t
e
c
s
t
e
c
s
t
e
c
s
t
e
c
s
t
e
c
s
t
e
c
s
t
e
c
s
t
e
)
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\begin{pmatrix}cste&cste&cste\\cste&cste&cste\\cste&cste&cste\end{pmatrix}}}
pour tout M appartenant à V.
Les conditions limites nous donnent :
(
0
0
0
0
c
s
t
e
0
0
0
−
F
S
)
{\displaystyle {\begin{pmatrix}0&0&0\\0&cste&0\\0&0&{-F \over S}\end{pmatrix}}}
comment déduire
σ
y
y
{\displaystyle \sigma _{yy}\,}
À l’équilibre on a
d
i
v
(
σ
~
)
=
0
→
(
c
a
r
f
→
=
0
→
)
⇒
σ
y
y
=
0
{\displaystyle div({\tilde {\sigma }})={\vec {0}}(car{\vec {f}}={\vec {0}})\Rightarrow \sigma _{yy}=0\,}
On a donc
σ
~
=
(
0
0
0
0
0
0
0
0
−
F
S
)
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\begin{pmatrix}0&0&0\\0&0&0\\0&0&{-F \over S}\end{pmatrix}}}
Remarque
ϵ
~
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}\,}
est obtenu avec la loi de Hooke :
ϵ
~
=
(
μ
E
F
S
0
0
0
μ
E
F
S
0
0
0
1
+
μ
E
−
F
S
+
μ
E
F
S
=
−
F
E
S
)
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}={\begin{pmatrix}{\mu \over E}{F \over S}&0&0\\0&{\mu \over E}{F \over S}&0\\0&0&{1+\mu \over E}{-F \over S}+{\mu \over E}{F \over S}={-F \over ES}\end{pmatrix}}}
On rappelle que
u
→
=
u
r
(
r
)
0
u
y
(
y
)
{\displaystyle {\vec {u}}={\begin{matrix}u_{r}(r)\\0\\u_{y}(y)\end{matrix}}}
On applique en cylindrique :
ϵ
~
=
1
2
(
g
r
a
d
(
u
→
)
+
g
r
a
d
T
(
u
→
)
)
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}={1 \over 2}(grad({\vec {u}})+{grad}^{T}({\vec {u}}))}
a/
∂
u
r
∂
r
=
μ
E
F
S
{\displaystyle {\partial u_{r} \over \partial r}={\mu \over E}{F \over S}}
b/
u
r
r
=
μ
E
F
S
{\displaystyle {u_{r} \over r}={\mu \over E}{F \over S}}
c/
∂
u
y
∂
y
=
−
F
S
E
{\displaystyle {\partial u_{y} \over \partial y}={-F \over SE}}
On a donc
u
r
=
μ
F
E
S
r
+
K
u
θ
=
0
u
y
=
−
F
S
E
y
+
K
{\displaystyle {\begin{matrix}u_{r}={\mu F \over ES}r+K\\u_{\theta }=0\\u_{y}={-F \over SE}y+K\end{matrix}}}
Solution du problème
u
→
=
μ
F
E
S
r
0
−
F
S
E
y
{\displaystyle {\vec {u}}={\begin{matrix}{\mu F \over ES}r\\0\\{-F \over SE}y\end{matrix}}}
σ
~
=
(
0
0
0
0
0
0
0
0
−
F
S
)
{\displaystyle {\tilde {\sigma }}={\begin{pmatrix}0&0&0\\0&0&0\\0&0&{-F \over S}\end{pmatrix}}}
ϵ
~
=
(
μ
E
F
S
0
0
0
μ
E
F
S
0
0
0
−
F
E
S
)
{\displaystyle {\tilde {\epsilon }}={\begin{pmatrix}{\mu \over E}{F \over S}&0&0\\0&{\mu \over E}{F \over S}&0\\0&0&{-F \over ES}\end{pmatrix}}}