Gérer les espaces terrestres/Étude de cas : le littoral algérois
Étude de cas : le littoral algérois, entre convoitise et protection
[modifier | modifier le wikicode]Le littoral algérois est un exemple de littoral convoité et menacé. Des décisions politiques mettent en évidence les enjeux de l’aménagement de cette zone côtière.
Littoral saturé
[modifier | modifier le wikicode]Le littoral algérois est saturé. Il est peuplé de 5 millions d’habitants et connaît une forte littoralisation ; en effet, en Algérie, plus de 30 % de la population vit à moins de 100 km des côtes. Un espace libre entre deux axes de communication est l’objet de la construction. Ainsi, dans une bande côtière étroite, l’espace est presque totalement occupé à cause de la concentration des hommes et des activités.
Littoral convoité
[modifier | modifier le wikicode]Le littoral algérois est aussi convoité par les activités économiques. Coexistent des activités diverses : industrielles (raffinerie), tertiaires (services) et touristiques (hôtels). Il existe donc une concurrence de l’espace entraînant l’éviction de certaines activités comme l’agriculture et le zonage de l’espace littoral.
Littoral à protéger
[modifier | modifier le wikicode]Par conséquent, le littoral algérois doit être protégé. La saturation de l’espace a des conséquences environnementales comme l’érosion, l’anthropisation transforme les rivages naturels à cause des aménagements humains et modifie la biodiversité littorale. Cette forte présence humaine influe sur la qualité de l’air et sur la gestion des déchets. C’est pourquoi les autorités algériennes ont mis en place une gestion intégrée de la zone côtière pour la protéger avec l’espace maritime méditerranéen. L’Union européenne finance à hauteur de 34 millions d’euros la protection du littoral algérois.
L’aménagement du littoral doit répondre aux besoins des populations tout en le protégeant.