Conditions et revendications féminines dans la France du XIXème siècle (1804-1914)/...alors même qu'elles ont toujours travaillé...

Leçons de niveau 9
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Être une femme de la bourgeoisie[modifier | modifier le wikicode]

Trace écrite[modifier | modifier le wikicode]

Dans les familles aisées de l'aristocratie ou de la bourgeoisie, les femmes s'occupent du foyer et de l'éducation de leurs enfants avec l'aide de domestiques. Cet idéal de la femme au foyer est répandu dans toutes les couches de la société, mais en dehors des classes aisées, les femmes travaillent pour faire vivre leur famille.

Au XIXème siècle, les femmes issues de la bourgeoisie consacrent également une partie de leur temps libre aux loisirs et aux arts. Mais elles sont loin d'être considérées à égalité avec leurs homologues masculins. Écrivaines et peintres sont souvent contraintes de revendiquer une apparence masculine et des protecteurs afin d'exister.

D'autres s'engagent pour des "œuvres de charité" comme rendre visite aux pauvres ou leur apporter des vêtements ou de la nourriture.

Les femmes au travail, une séparation sexuée des tâches[modifier | modifier le wikicode]

Trace écrite[modifier | modifier le wikicode]

Avec l'industrialisation, certains métiers sont dévolus aux femmes. Le secteur textile concentre ainsi les trois quarts de l'emploi industriel féminin vers 1900. Beaucoup de ces ouvrières sont jeunes : au XIXème siècle, le travail des femmes et des enfants permet de faire vivre les familles ouvrières.

Elles exercent des métiers sans responsabilités et sont sous le contrôle permanent des hommes, comme les contre-maîtres dans les filatures.

Inégalités salariales et syndicales[modifier | modifier le wikicode]

Trace écrite[modifier | modifier le wikicode]

Les femmes représentent une main d'œuvre à bas coûts et considérées comme dociles. Les écarts de salaires avec les hommes pour un même travail peuvent varier de 2 à 4 francs par jour. Certains ouvriers considèrent même que les patrons alignent les salaires masculins sur ceux des femmes. Ils s'opposent alors à leur embauche.

Elles sont également rejetées des syndicats ouvriers car elles sot perçues comme étant des briseuses de grèves. Beaucoup préfèrent en effet s'assurer un salaire plutôt que de perdre leur emploi ou leur revenu en s'opposant ou revendiquant des droits à leurs patrons.