Quelques témoignages sur la vie des start-up/Des grands groupes encore trop peu mobilisés

Leçons de niveau 14
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Des grands groupes encore trop peu mobilisés
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Chapitre no 4
Leçon : Quelques témoignages sur la vie des start-up
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Des grands groupes encore trop peu mobilisés[modifier | modifier le wikicode]

Les grandes entreprises peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement d’un écosystème florissant et propice à l’innovation dont elles recueilleront beaucoup d’avantages. Leurs apports potentiels sont multiples.

Nous avons déjà évoqué le corporate venture. Celui-ci se développe lentement car les taux de retour financiers restent souvent modestes et de nombreux autres avantages qu’en retire l’entreprise (exploration de pistes alternatives, options sur de nouvelles technologies) sont difficiles à mesurer [Barbier].

L’essaimage permet à un groupe de valoriser des applications de technologies qu’il a développées en dehors des marchés sur lesquels il souhaite investir, en suscitant la création d’une nouvelle entreprise, ou en transférant la technologie à un partenaire. Ainsi, Michel Schott (InfoRéalité) identifie dans des groupes comme Thales des technologies exploitables sur des marchés éloignés des métiers du groupe [Schott]. D’autres entreprises exploitent des niches délaissées par les grands acteurs, comme HRA Pharma qui met en œuvre des applications déjà documentées de molécules déjà commercialisées pour d’autres indications thérapeutiques et peut obtenir rapidement et sans risque des autorisations de mise sur le marché. De même, Business Ojects est née d’une idée pour laquelle Oracle, l’employeur de ses fondateurs, ne manifestait pas d’intérêt.

Une grande entreprise peut avoir un intérêt direct à favoriser le développement d’un écosystème innovant avec lequel elle travaillera en réseau, notamment lorsqu’elle met en œuvre une stratégie de plateforme et profite des technologies compatibles qui enrichissent son environnement. C’est par exemple le cas des constructeurs de systèmes d’exploitation ou de processeur [Intel, Silicon Valley].

Ils peuvent aussi y trouver des bénéfices indirects, en termes d’image dans une société qui valorisera de plus en plus les entreprises socialement responsables, d’adhésion des employés sensibles aux impacts indirects de leur travail, voire des investisseurs si les agences de notation s’intéressent à ces retombées de leur activité. L’État peut amplifier ces bénéfices s’il fait des actions de l’entreprise en faveur de son environnement un critère d’éligibilité à l’obtention de marchés publics ou à la participation aux programmes mobilisateurs pour l’innovation.