Lecture rythmique/Ternaire

**Ternaire**
Leçon : Lecture rythmique

Chapitre n^o 3
Chap. préc. :	Binaire

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Lecture rythmique/Ternaire », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Dans le rythme ternaire, un temps est divisé en trois parties égales.

par exemple, la note noire dure le temps de trois triples croches.

Les rythmes ternaires sont donc basés sur des multiples de 3 (3, 6, 9).

La notion de musique ternaire varie selon les contextes:

1) En classique, elle désigne la décomposition de la pulsation (en général la noire) en trois croches égales.
2) En jazz, elle correspond à une interprétation de la croche « en l'air » (c'est-à-dire du contre-temps). Cette dernière est plus accentuée que la croche forte (qui tombe avec le temps). Ceci a pour principal effet de la faire jouer en retard.
On notera que:
♦ plus le tempo est élevé, plus les croches sont régulières (le ternaire se ressent alors surtout à l'accentuation de la croche en l'air) (cf. Charlie Parker).
♦ Dans les tempos lents, au contraire, le rythme semble se rapprocher plus de <croche pointée - double>.
♦ à un tempo moyen, il semble donc à l'oreille que l’on joue des triolets dont on omettrait le second.
3) Dans les musiques d'Afrique de l'est, le phrasé est parfois le contraire : l'accent est sur la deuxième croche du triolet.

Le rythme ternaire est très souvent utilisé dans le Blues et dans le Jazz. Le swing (de l'anglais balancement) est le type de jazz ternaire par excellence.

La valse

la valse est une danse généralement écrite sur une mesure à 3/4, prise parfois à la noire (valse lente à trois temps binaires) ou le plus souvent à la blanche pointée (à la mesure, à un temps ternaire) cadençant son fameux rythme binaire et dans laquelle le couple enlacé se déplace sur la piste en tournant sur lui-même.

♦ Exemple de valse: Rosen aus dem Süden (en français: Roses du Sud ) est une célèbre valse écrite par Johann Strauss II en 1880.

valse 1

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Le blues

La musique blues a un rythme ternaire. Il proviendrait du bruit des trains à vapeur qui transportaient les esclaves noirs américains vers les champs de coton au XVIII^e siècle. Le bruit des locomotives (tchi-tchi tchi-tchi) constituait un rythme sur lequel ils chantaient. Ce rythme a depuis plusieurs années évolué mais est resté dans la même configuration.^[pas clair]

Une autre explication vient des polyrythmies africaines, probablement présentes dans la culture de ces esclaves. Cette seconde explication n’est pas exclusive.^[pas clair]