Wikipédia:RAW/2019-07-01

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Le château de Kórnik, en Pologne. Construit au XIVe siècle, il a été remodelé au style néogothique en 1855. Aujourd'hui propriété de l'État polonais, il abrite un musée et la bibliothèque Kórnik

Sans Wikipédia, que serait votre monde ? — Cette question, posée dans les médias sociaux, a suscité plusieurs réponses :

  • « Tu plaisantes ? Wikipédia est le livre de réponses pour une variété de questions, allant des films en télougou des années 1940 aux publications scolaires, des éléments chimiques à Sherlock Holmes et aux aventures de Harry Potter. C'est un guichet unique pour toutes les requêtes. »[trad 1]
  • « C'est infernal sans vous, les gars. Vous manquez à la Turquie ❤️ »[trad 2]
  • « Wikipédia, malgré ses défauts, est le meilleur projet collaboratif sur Internet. Cela m'étonne quand les gens s'unissent pour construire quelque chose pour le bénéfice de tous. Je serais très déçu qu'il soit fermé ou que mon pays en restreigne l'accès. »[trad 3]
  • « Si j'avais répondu à cette question il y a six ans, j'aurais dit : il sera difficile de terminer mes travaux. Étant wikimédien depuis maintenant cinq ans, je dirais que je manquerais la merveilleuse expérience de faire partie de cette communauté incroyable et encore plus cette expérience [encyclopédique] merveilleuse. »[trad 4]
  • « Déprimant. Naviguer sur Wikipédia a été mon passe-temps préféré (et peut-être le seul) pendant une bonne partie de mon enfance. »[trad 5]
  • « Aller à la bibliothèque pour trouver des encyclopédies périmées ou payer un abonnement en ligne pour accéder à l'une de ces encyclopédies. »[trad 6]
  • « Je serais nul à Trivial Pursuit. »[trad 7]

WikiJournals — RAW a mentionné ces périodiques en octobre 2018. La communauté est invitée à transmettre ses commentaires sur la création d'un nouveau projet-frère. Il s'agit de la publication de WikiJournaux académiques à comité de lecture, qui serait soutenue par un wiki. Pour le moment, les périodiques sont publiés en anglais, mais des francophones en discutent depuis 2015. Les meilleurs articles en anglais pourraient être traduits en français dans un premier temps. Également, des francophones pourraient publier dans une section réservée. Si une masse critique de contributeurs est présente, ce groupe pourrait publier un journal uniquement en français.

Linux, Wikipédia et GitHub : des exemples politiques à suivre ? — Dans une tribune[1] publiée par Le Monde, le chercheur Hugues Bersini appelle à une pratique citoyenne du codage informatique et cite Wikipédia comme un exemple à suivre : « Après-demain, dans des régimes de gouvernance plus en phase avec ces temps numériques, nous pourrions nous-mêmes écrire le code source du système de prélèvement fiscal, de l’accès aux études, du rationnement énergétique, de la mobilité à venir, tout comme la plupart des algorithmes intéressants et des savoirs en ligne s’écrivent aujourd’hui sur le Web de manière collective, délibérée, et pour l’essentiel auto-organisée, à l’instar du système d’exploitation Linux, de Wikipédia ou la plate-forme Github (qui réunit des millions de programmeurs). » M. Bersini ignore toutefois que GitHub est une plateforme privée appartenant depuis plus d'un an à l'un des GAFAM. S'il se laisse parfois emporter par son enthousiasme (l'automobile, « demain remplacée […] par des minibus autonomes circulant partout vingt-quatre heures sur vingt-quatre » : nous ne sommes pas certains que ces minibus circuleraient entre Nieudan et Laroquebrou en région Auvergne-Rhône-Alpes), nous ne pouvons que souscrire à ses propos, notamment quand il conclut : « Que les « gilets jaunes » apprennent à coder, et demain leur appartient ».
Le journal du soir français se pique d'intérêt pour les algorithmes, comme dans cette chronique de Stéphane Foucart, qui remarque que la chimie de synthèse est soumise à la régulation des pouvoirs publics tandis que l’algorithmique n'est pour l'instant pas encadrée par quelque réglementation que ce soit[2], ou dans cet article[3] consacré à La Quadrature du Net, qui cite Wikipédia comme un modèle de financement permettant de s'affranchir des GAFAM.
Pour finir, les articles cités ne sont accessibles que passé le mur de monétisation du Monde : un mode de financement assurément différent de celui de Wikipédia.

Un fonctionnaire fédéral américain souhaite vous informer que les Choco Taco sont vendues dans les murs du Congrès américain.

CongressEditsEn juillet 2014, RAW évoquait des bots qui ne faisaient que rapporter, via des gazouillis sur Tweeter, des modifications provenant des réseaux internet des gouvernements américain, canadien, français...
Le wikipédien Gerard Beutler, dans son blog The Wikipedian, raconte l'histoire du bot CongressEdits, qui n'a publié que sur les modifications dans la Wikipédia en anglais en provenance du réseau internet du gouvernement fédéral américain. Dès 2014, il alimente, via Twitter, les médias américains en histoires parfois drôles (un internaute, probablement un fonctionnaire, modifie la page en:Choco Taco pour annoncer leur vente dans les distributeurs automatiques du Congrès [1]), parfois sérieuses (un membre du gouvernement « rectifie » un article biographique [2]). Reconnu utile par des sites (exemple : Ars Technica) et des journaux (exemple : The New York Times), il inspire la création d'autres bots qui suivent les modifications provenant des gouvernements allemand, britannique, canadien...
À son maximum de popularité sur Tweeter, le compte @CongressEdits est suivi par 60 000 personnes. Il permet de mettre au jour une stagiaire qui a vandalisé Wikipédia pour s'amuser [3], ainsi que des modifications qui visaient à euphémiser les pratiques de tortures de la CIA [4]. À l'automne 2018, à la suite de la proposition de nommer Brett Kavanaugh à la Cour suprême des États-Unis, le bot sert de vecteur politique. La nomination de Kavanaugh est contestée pour plusieurs raisons, dont une accusation d'agression sexuelle. Un salarié du gouvernement révèle des informations personnelles (numéros de téléphone et adresses) de membres du Congrès via le bot. Son dompteur est informé d'un buzz sur les gazouillis, mais il préfère aller dormir. Ces informations deviennent virales en quelques heures, et Twitter suspend le compte @CongressEdits.
Après quelques négociations avec Twitter, le dompteur réussit à faire reprendre du service au bot. Et une deuxième fois, grâce au même stratagème, des informations personnelles sur des personnalités politiques sont publiées sur Twitter. Cette fois, Twitter bloque définitivement le compte. Le dompteur fait valoir qu'il peut filtrer les numéros de téléphone, mais Twitter refuse de réactiver le compte. Par la suite, le dompteur crée le compte @CongressEdits sur le site Mastodon, mais il n'est suivi que par 380 personnes en janvier 2019. Il est donc devenu de facto anonyme dans le Web. Son dompteur admet qu'il a perdu toute utilité.

Copyright au Canada — Nous vous avons informé en novembre dernier que le nouvel accord de libre échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique prévoit une extension du copyright canadien. Celui-ci passerait de vie+50 ans à vie+70 ans. Cependant, cette disposition est absente du bill C-100, projet de loi qui vise à aligner le Canada sur les termes de l'accord. De plus, la future loi ne serait pas rétroactive.
D'après Michael Geist, le gouvernement canadien profite d'un délai de 30 mois pour mettre en place les modalités de l'accord afin de mieux creuser le sujet [5]. Il est ainsi envisagé que les 20 ans supplémentaires ne soient appliqués seulement qu'aux ayants droits qui en font la demande expresse.

kouri pou lapli tonbe nan rivyè, un proverbe en créole haïtien, est une entrée récente du Wiktionnaire en français.

3 500 000 pour le Wiktionnaire — Le Wiktionnaire en français franchit le cap des trois millions cinq cent milles articles à la fin juin. [6] Il est troisième par le nombre d'entrées après les Wiktionary en anglais (qui dépasse six millions d'entrées [7]) et en malgache (à 5,8 millions d'entrées [8]). Après le français suivent les Wiktionary en chinois [9] et en russe [10], tous deux ayant dépassé le cap du million d'entrées.

#100wikidays challenge — Le défi 100 wikidays continue et suscite toujours des vocations — plus de 300 à ce jour : il a donc provoqué la création de quelque chose comme 30 000 articles ! Si l'été provoque chez vous une fièvre de création, n'hésitez pas : lancez-vous ! Vous pouvez même annoncer votre participation au #100wikidays challenge sur votre page utilisateur grâce à la boîte ad hoc !

Wikimedia Foundation c. NSA — En juin 2017, RAW a rapporté une poursuite judiciaire conduite par la Wikimedia Foundation (WMF) à l'encontre d'Upstream, un programme d'écoute de la NSA qui contreviendrait par certains aspects à la Constitution des États-Unis. Selon le représentant légal de la WMF dans ce dossier, la cour a entendu les arguments de la WMF parce que le trafic de cette dernière est recueilli par Upstream. Selon la WMF, la NSA doit filtrer une quantité phénoménale de données qui transite en et hors de serveurs de la WMF ; il lui est en pratique impossible de filtrer tout ce qui n'est pas autorisé par les lois qui soutiennent ce programme. Fin mai 2019, la WMF était de retour devant la cour. Le représentant du gouvernement américain a exprimé sa position, mentionnant entre autres que la poursuite devait être rejetée au motif que discuter d'Upstream constituerait un risque pour la sécurité nationale du pays. Le représentant de la WMF a répliqué que le secret d'État ne s'applique pas puisque la Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) autorise une cour compétente à examiner, in camera, des informations privilégiées. Le juge se penchera sur le mérite de la proposition de la WMF et transmettra dans les mois qui suivent sa décision, à savoir si la poursuite judiciaire peut continuer ou pas.

Le 16 juillet 1969, Apollo 11 quitte notre planète pour amener deux hommes sur la Lune, Neil Armstrong et Buzz Aldrin, alors que Michael Collins attend en orbite lunaire. Cinquante plus tard, cet évènement est toujours d'actualité (« Un petit pas pour moi, un bond de géant pour l'humanité »). Peut-être que le passage du 15 janvier 2051 servira à rappeler la création de la Wikipédia ?

Dans les coulisses de la Wikimedia[modifier le code]

Bannissement sans conséquence — La Wikimedia Foundation (WMF) a décidé en janvier 2018 de bannir globalement le contributeur Classiccardinal pour des raisons jamais divulguées. Cette décision a entre autres été notée sur la page utilisateur du Wiktionnaire, projet sur lequel il était administrateur. Depuis, il continue de contribuer au site, sans opposition. Un des administrateurs de cette communauté écrit : « il eut fallu, pour le cas qui nous occupe, que les censeurs s’assurent du soutien de la communauté, et qu’ils veillent à l’application de la peine en y participant eux aussi. Actuellement, ils nous infligent davantage de travail de patrouille, et ce n’est agréable pour personne ». Parmi ses contributions récentes, on peut notamment mentionner ses nombreuses réponses à la page Questions sur les mots, la création du thésaurus de la maçonnerie et l’organisation des thésaurus dans des catégories thématiques.

Donna Strickland
Jess Wade
Katherine Maher

Année 2018 dans la Wikipédia en anglais — La communauté anglophone a bourdonné d'activité en 2018. Elle a aussi été intriguée, secouée, bouleversée... par des évènements en et hors wiki. Le blog The Wikipedian rapporte son top 10 de l'année 2018.

  • Largement médiatisé, le média WikiTribune, lancé par le co-fondateur de Wikipédia Jimmy Wales, a vécu, faute d'argent et à cause de la démocratisation de l'information gratuite.
  • Les communautés wikimédiennes essaient d'intéresser les institutions du savoir à la rédaction des wikis, sans grand succès.
  • La Wikimedia Foundation poursuit ses efforts pour combler le fossé des genres.
  • RIP Wikipedia Zero, même s'il aurait atteint plus de 800 millions de personnes dans 70 pays à un coût nul pour celles-ci.
  • Le nombre d'administrateurs continue de décroître dans la Wikipédia en anglais, étant à peu près de 500 à la fin décembre 2018.
  • La Wayback Machine, une créature d'Internet Archive, continue de « sauvegarder » le patrimoine du Web en copiant les pages qui étayent les informations des Wikipédias.
  • Le bot @CongressEdits est bloqué à tout jamais sur Twitter (voir brève plus haut), ce qui réduit la transparence des élites politiques américaines.
  • Wikidata poursuit sur sa lancée (notamment en ajoutant des lemmes), Wikimedia Commons a décidé de structurer ses données (ce qui le rendra plus facile de consultation par des requêtes automatisées) et ORES, lorsque mature, permettra de valider en temps réel l'immense majorité des modifications apportées aux articles.
  • La physicienne Donna Strickland a fait la Une de plusieurs quotidiens anglo-saxons à cause de l'absence d'un article sur elle dans la Wikipédia au moment de sa nomination au prix Nobel de physique (RAW a couvert cette histoire, deux fois) ; la physicienne Jess Wade a aussi fait manchette, parce qu'elle s'est donnée comme mission de rédiger un article par jour pendant un an sur une femme scientifique (voir cette brève).
  • Finalement, l'histoire la plus importante de l'année wikipédienne en anglais serait l'annonce par la directrice de YouTube que le site utiliserait les informations de la Wikipédia pour lutter contre les fake news. Les vidéos rapportant des conspirations, par exemple, seraient automatiquement reliées à des articles de la Wikipédia. Si les créateurs de fake news portent leur combat jusqu'en terre wikipédienne, la communauté risque de ne pouvoir neutraliser toutes les informations biaisées. De plus, le personnel de la Wikimedia Foundation ignorait que YouTube envisageait un tel projet. La directrice de la WMF, Katherine Maher, a demandé à YouTube de s'expliquer. Quelques rencontres ont eu lieu mais aucune entente formelle n'a été signée, et le dossier semblait suspendu en janvier 2019.

Lecteur vidéo — Vous pouvez activer le nouveau lecteur vidéo.

Courrier du lectorat[modifier le code]

(Il nous fera plaisir de lire les messages déposés ici et, si nécessaire, d'y répondre dans les plus brefs délais.)

Nombre d'administrateurs

En ce qui concerne la décroissance du nombre d'administrateurs, Beutler aurait pu mentionner que l'arsenal wikipédien a pris de l'ampleur avec les années :

  • bots de maintenance (ici, nous avons par exemple Framabot et JackBot),
  • bots de lutte au vandalismes (par exemple, Salebot),
  • l'étendue d'un blocage est passé de tout le site auparavant à un espace de noms aujourd'hui et même à un article si un administrateur le souhaite,
  • les filtres offerts par MediaWiki sont devenus de puissants outils de lutte aux abus en tous genres,
  • les vandales anonymes sont régulièrement faciles à contrer, surtout pour les vandalismes basiques.

Le contributeur lambda peut

  • personnaliser sa liste de suivi, ce qui n'était pas le cas auparavant.
  • utiliser les notifications,
  • suivre un article avec RSS,
  • créer des listes d'articles à suivre,
  • suivre les modifications dans Wikidata (même en poursuivant ses activités ici),
  • être soutenu par un système des notes de révision,
  • ajouter des gadgets à son arsenal (dont LiveRC),
  • ajouter des extensions,
  • utiliser des outils (dont AWB, WikiBlame...)
  • etc.

Les développeurs de la WMF ont mis au point des outils pour lutter contre les vandalismes de masse, ce qui facilite encore plus la tâche de maintenance.

Certainement moins d'administrateurs, mais un arsenal plus puissant.

Cantons-de-l'Est p|d|d [‌sysop] 26 juin 2019 à 18:38 (CEST)[répondre]


3 500 000 pour le Wiktionnaire

Attention, les statistiques données par [11] sont fausses (manque de fraîcheur et de projets). Il faut mieux se baser sur Wikiscan; le classement devient : [EN > MG > FR > ZH > RU ; Le Wiktionnaire en allemand serait au delà de la 5ème place. Otourly (discuter) 1 juillet 2019 à 06:40 (CEST)[répondre]

Otourly, J'ai modifié en tenant compte des données de Wikiscan. Cebeuqdiscuter 1 juillet 2019 à 18:50 (CEST)[répondre]
Merci ! - Simon Villeneuve 3 juillet 2019 à 04:01 (CEST)[répondre]

Bannissement sans conséquence

Je tiens à nuancer ce passage ; L’individu bloqué passe quand même pas mal de temps à commenter les discussions par des opinions qu’il croît drôle et qui sont parfois déplacées. Des IPs qu’ils a utilisées ont déjà été bloqués après le blocage global. Alors oui c’est chronophage de traiter ces IPs mais il n’est pas non plus une crème. Je ne mets pas ici de lien pour sourcer mes écrits car il n’y a pas à ma connaissance de page recensant les IPs qu’il utilise. Une IP utilisée a été bloquée 1 mois, et un commentaire de diff me laisse perplexe [12]. [Classic Cardinal a un style bien a lui pour l’identifier sous IP, il signe avec 5 tildes]. Bref, même si ce qu’il s’est passé, de la manière dont ça s’est passé, peut, peut-être, être discutable, mais je veux bien croire la Fondation est quand même agit pour le bien de la communauté. Tout ça pour dire que je pense pas que le RAW doivent faire l’apologie de cette histoire. Otourly (discuter) 1 juillet 2019 à 13:10 (CEST)[répondre]

Otourly, L'indulgence dont Classiccardinal jouit là-bas constitue un truc qui sort de l'ordinaire wikimédien. J'ai exprimé mon étonnement auprès de Noé dans sa page de discussion du Wiktionnaire. Sa réponse m'a laissé perplexe. Je préférerais que la communauté du Wiktionnaire rejette avec rigueur les modifications de Classiccardinal, mais je n'ai aucun pouvoir là-bas. Il est banni pour un truc que la WMF refuse de révéler ; je soupçonne qu'il a menacé de dévoiler des informations sensibles ou qu'il l'a fait. Je crains que le refus d'agir de la communauté du Wiktionnaire ne donne naissance à un problème qui fera mal à beaucoup de contributeurs. Pour l'apologie dans les RAW, je ne crois pas parce que l'on s'en tient aux faits. — Cantons-de-l'Est p|d|d [‌sysop] 1 juillet 2019 à 19:36 (CEST)[répondre]
Cantons-de-l'Est Merci de la précision, c’est juste que le passage est formulé d’une manière qui pourrait laisser croire que ce qui arrive est complètement injuste, alors que le contributeur ne fait pas que des bonnes contributions. Ses mauvaises inspirations sont d’ailleurs chronophages, pas indispensables et peuvent en faire fuir. Du coup je ne vois pas l’intérêt d’un tel passage dans le RAW, et à priori je ne suis pas le seul, peut-être que Noé pourra l’expliquer. Otourly (discuter) 1 juillet 2019 à 19:54 (CEST)[répondre]
Ce n'est pas moi qui ai souhaité que ces lignes soient rédigées ici. J'ai apporté des précisions, évidemment partielles car ma veille au sein du Wiktionnaire est partielle en ce moment. Je vois surtout les créations de thésaurus, et Classiccardinal en a créé, et la page des questions sur les mots, où il participe souvent utilement. Le bannissement par la commission Trust & Safety est une procédure qui sort de l'ordinaire. Je trouve intéressant d'observer ce qui en découle, et le cas de Classiccardinal n'est probablement pas le seul cas intéressant. Wonderfool est aussi un cas intéressant d'utilisateur multibanni sur le Wiktionnaire anglophone. Si on ajoute les contributions faites par l’ensemble de ses comptes, il est dans le top 5 des contributeurs. Bref, parler de ce qu'est le bannissement me paraît intéressant. Je ne saurai le faire bien, et je n'en parle pas. Je n'ai pas reparlé de cette histoire depuis mars l'an dernier Sourire Noé 1 juillet 2019 à 23:15 (CEST)[répondre]

Créationniste

Je dois avouer que lire le mot "créationniste" dans la brève est une expérience étrange, même s'il y a une acception poétique peu répandue. Je suppose qu'il fallait lire "créative" ?--Cbyd (discuter) 1 juillet 2019 à 07:04 (CEST)[répondre]

Cbyd, Vous avez raison pour « créationniste ». J'ai remplacé par « de création ». Cebeuqdiscuter 1 juillet 2019 à 18:40 (CEST)[répondre]
Cbyd & Cebeuq : oups ! Mes excuses : emporté par ma plume, j'ai utilisé le mot « créationniste » sans attention. Désolé. Et merci pour la remarque et pour la correction. Trace (discuter) 2 juillet 2019 à 11:42 (CEST)[répondre]

a vécu?

Je ne comprends pas cette nouvelle:

Largement médiatisé, le média WikiTribune, lancé par le co-fondateur de Wikipédia Jimmy Wales, a vécu, faute d'argent et à cause de la démocratisation de l'information gratuite.  

Ça veut dire quoi, que WikiTribune a vécu ? C'est une traduction de l'anglais? Dirac (discuter) 8 juillet 2019 à 02:15 (CEST)[répondre]

Moi aussi je me suis posé la question. J'en ai déduit que ça voulait dire qu'il est mort. - Simon Villeneuve 8 juillet 2019 à 03:20 (CEST)[répondre]
« [...] les articles Wiki, c'est un peu ça aussi, du cadavre et de l'exquis[4] »
Msbbb
Rédigé/traduit par Cantons-de-l'Est, Noé, Simon Villeneuve et Trace.
Citations originales
  1. (en) « Are you kidding me? Wikipedia is the answer book for variety of questions, ranging from 1940s Telugu films to scholastic publications, Chemical elements to Sherlock Holmes, Harry Potter adventures. It’s one place destination for all the queries. »
  2. (en) « It’s been hell for us without you guys. Turkey missed you❤️ »
  3. (en) « Wikipedia, despite its shortcomings, is the best collaborative project in the internet. It amazes me when people join together to build something for the benefit of all. I’d be very disappointed if it closes down or if my country restricts access to it. »
  4. (en) « If I had answered this question six years ago, I would have said; completing my assignments will be tough. Being a Wikimedian for five years now, I will say I would miss the wonderful experience of being part of this incredible community and even more delightful experience »
  5. (en) « Depressing. Browsing Wikipedia was my favourite (and maybe only) past time for a good chunk of my childhood »
  6. (en) « Going to library to find outdated encyclopaedias or paying an online subscription to access one of those. »
  7. (en) « I would suck at Trivial Pursuit. »
Notes
Références
  1. Hugues Bersini, « Il est grand temps de reprendre la main sur les algorithmes qui nous gouvernent », sur lemonde.fr, Le Monde (consulté le ).
  2. Stéphane Foucart, « De la nécessité de réguler les algorithmes », Le Monde, no 23156,‎ , p. 32 (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
  3. Alexandre Picquard et Martin Untersinger, « Il ne faut pas réguler Facebook ou Google mais s’en libérer », Le Monde, no 23156,‎ , p. 12 (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).