Utilisateur:Ambre Troizat/Le procès du général Miranda

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Dumouriez, Le procès du général Miranda

La carrière de Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

Dumouriez haut fonctionnaire sous Louis XVI[modifier | modifier le wikicode]

  • 1848 - Charles-François Dumouriez, Mémoires du général Dumouriez avec une introduction par M. Fs. Barrière, Paris, Firmin-Didot (notice BnF no FRBNF30376862)Voir et modifier les données sur Wikidata

Dumouriez ministre de la guerre[modifier | modifier le wikicode]

Otto, J. Ant.- Exécution sommaire de M. Théobald Dillon maréchal de camp, commis à Lille, le 29 avril 1792
Correspondance de madame Elisabeth de France, sœur de Louis XVI

Élisabeth de France (1764-1794)

« Des trois armées réunies comme on l'a vu plus haut sur nos frontières menacées au mois de décembre 91 celle du Centre près de Metz commandée par La Fayette avait ouvert la campagne par l'invasion des Pays-Bas autrichiens conformément au plan de Dumouriez. Mais les colonnes chargées de l'opération sous les ordres des généraux Biron[1] et Théobald Dillon[2] avaient été saisies de panique et le début de cette grande campagne de 92 qui devait être si glorieuse avait été un désastre. La Fayette n'avait pas été personnellement battu : il avait eu au contraire un léger avantage sous Maubeuge et c'est dans le combat que Gouvion[3] député et homme de bien, désespéré des malheurs de sa patrie avait été volontairement chercher la mort. »
Correspondance de madame Elisabeth de France, soeur de Louis XVI publiée par F. Feuillet de Conches sur les originaux autographes et précédée d'une Lettre de Mgr l'Archevêque de Paris (Darboy), Paris, Plon (notice BnF no FRBNF36000636, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata[4].

« Dumouriez qui n'avait accepté le ministère de la guerre que sous la condition de la sanction du décret contre le clergé et du décret des 20,000 hommes se retira. Un ministère feuillant[5] succéda à son ministère girondin »
Correspondance de madame Elisabeth de France, soeur de Louis XVI publiée par F. Feuillet de Conches sur les originaux autographes et précédée d'une Lettre de Mgr l'Archevêque de Paris (Darboy), Paris, Plon (notice BnF no FRBNF36000636, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata[6].

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Dumouriez militaire[modifier | modifier le wikicode]

Bataille de Valmy
Bataille de Jemmapes
Bataille & défaite de Nerwinden, 18 mars 1793[7]

Récit de la visite que Marat fit à Dumouriez, octobre 1792[modifier | modifier le wikicode]

« Ces commissaires étaient le monstre Marat , Bentabole et Montaut , tous les trois membres de la convention , tous les trois des scélérats furieux . Dans le moment où l'on ne pensait qu'à jouir de la fête , ils entrèrent , et demandèrent … »
— Charles François Du Périer Dumouriez.- Mémoires du général Dumouriez - Volume 1 - Page 332, 1848[8]

« Récit de la visite que Marat fit à Dumouriez, octobre 1792 chez mademoiselle Candeille , Extrait du Journal de la République française ... Je me rendis chez lui avec les citoyens Bentabole et Montaut , deux de mes collègues à la Convention. »
— Adolphe Thiers.- Histoire de la Révolution française, 1846[9]

« Dumouriez turned his back , while the Chevalier de Saint - Georges , a mulatto officer , brandished a threatening fist in the direction of Marat . “ This house is a hotbed of counter - revolution , " shouted Marat to the transfixed … »
— Claude Arnaud.- Chamfort: A Biography - Page 229, 1992[10]

« La fête continua en effet , mais la présence de Marat avait jeté un certain froid . ... dont les portes étaient béantes , plusieurs hei» duques de Dumouriez , le sabre nu à l'épaule . ... Le fameux chevalier de Saint … Louise Fusil donne sa version »
— Alfred Copin.- Talma et la révolution, 1887[11]

le décret du 15 décembre 1792[modifier | modifier le wikicode]

Le rapport de Cambon la discussion a laquelle il donna lieu et le décret qui en fut le résultat se trouvent dans le Moniteur n° 352 et 353 des 17 et 18 décembre 1792.

15-17 décembre 1792 à Paris - Décret de la convention nationale portant que dans les pays qui sont ou seront occupés par les armées de la république les généraux proclameront, au nom de la nation française, la souveraineté du peuple, la suppression des autorités établies, celle des impôts ou contributions existants, l'abolition de la dîme de la féodalité, des droits seigneuriaux, des banalités, de la servitude réelle et personnelle et généralement de tous priviléges. Moniteur universel 17 décembre 1792 no 552 Pasinomie 1re série t IV p 550

« ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DU PEUPLE SOUVERAIN

DU HAINAU BELGIQUE.

Procès verbal de la Séance du 21 janvier 1793, An deuxieme de la Liberté Belgique.

O N fait lecture du Procès verbal de la Síance précédente.

Sur représentation des Citoyens Municipaux de Peruu elz , par laquelle ils annoncent qu'ils t"ont requis de la part des Commissaires françois de publier & afficher les décrets de la Convention naiionale françoise des 15 & 17 décembre 1792, remettant un exemplaire de ces décrets, qui leur a été envoyé par les Commissaires nommés par le Général Omoran, Commandant de Tournay, ainsi qu'un exemplaire de la proclamation de ce Général, en date du 16 janvier 1793, ordonnant ì'exécution de ces décrets à Ath, à Leuze & à Peruwetz;

L'Assemblée arrête qu'il sera écrit aux Municipaux de Peruwelz, Ath & Leuze, & qu'il leur sera envoyé le décret de cette Assemblée du 18 de ce mois, qui désend aux Municipaux de publier & afficher ce qui ne leur sera pas adressé par les autorités constituées par le Peuple de Hainau, leur enjoignant de s'y conformer. »
— Assemblée générale des représentants du peuple souverain du Hainau Belgique. Procès verbal de la séance du 21 janvier 1793 An deuxième de la Liberté Belgique[12]


  • 1866 - A. Thiers.- Histoire de la révolution Française, Volume 1, Page 478.
  • 1886 - Arthur Chuquet, Les guerres de la Révolution. Comprenant ː 1re Série. I - La première invasion Prussienne (11 août-2 septembre 1792) ; II - Valmy ; III - La retraite de Brunswick,

Charles-François Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

François-Louis-Joseph Watteau.– La Grand’Place de Lille pendant le siège, octobre 1792[13].

Charles-François Dumouriez, (1739-1823).

Dumouriez et les Sociétés des Amis de la Liberté et de l'Egalité[modifier | modifier le wikicode]

Dumouriez à la Société des Amis de la Liberté (Mons en Belgique ? 1792 ?)

Société des amis de la Liberté et de l’Égalité[modifier | modifier le wikicode]

Voir club club des Jacobins

  • S.d. - B. Voiron (de Chambéry) et Société des Amis de la Liberté et de l'Egalité, Discours sur la Constitution et le gouvernement d'Angleterre, Paris, G.-F. Galletti, 24  p. (notice BnF no FRBNF31599758)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 1794 - François-Xavier Audouin et Société des Amis de la Liberté et de l'Egalité, Discours sur la discussion contre la Constitution britannique prononcé à la Séance du 26 Nivose (an II), De l'Imprimerie des 86 départemens et de la Société (notice BnF no FRBNF36307428)Voir et modifier les données sur Wikidata

Discours adressé au général en chef de l'armée belgique Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

Discours adressé au général en chef de l'armée belgique Dumouriez, par le président de la Société des Amis de la Liberté et de l'Egalité, séant dans la ville libre de Mons, à l'ouverture de la première séance publique, le 7 novembre 1792, l'an Ier de la république belique.

« Citoyen général, vous avez donné tant de preuves de vos vertus civiques, de vos talents diplomatiques et militaires, que toutes vos actions en font l'éloge. Vous avez déclaré la guerre à notre tyran, comme ministre; vous l'avez battu, terrassé, comme général en chef des armées de la république française et des Pays-Bas. Vous nous apportez le bonhcur, en détruisant chez nous la tyrannie monarchique et aristocratique. Soutenez votre ouvrage ; soyez le libérateur, l'appui des amis de la liberté et de l'égalité de la Belgique; ce grand bienfait sera la douce récompense d'un citoyen tel que vous.
Recevez de nous le bonnet rouge, comme le gage de nos sentiments républicains.
Réponse du général
Citoyen président, et vous mes frères, il est bien doux pour moi de me trouver à l'ouverture de la première séance publique de votre Société des Amis de la Liberté et de l'Egalité, la première établie dans la Belgique. Il était réservé à la ville de Mons de donner cet exemple à tous les citoyens des Pays-Bas, qui, par leur empressement à le suivre, confondront les vils intrigants qui osaient calomnier le peuple belgique, en soutenant qu'il n'était pas encore mûr pour la liberté.
Pour moi, braves citoyens, dévoué sans réserve à la cause sublime des peuples, rien ne pourra jamais changer mes sentiments ;j'accepte avec reconnaissance la couronne civique que vous voulez bien me déférer ; offerte par des frères, par des amis imperturbables des droits éternels du peuple, elle est d'un prix infini; toutes les couronnes des «.espotes doivent s'abaisser devant elle.
La Société a arrêté à l'unanimité de faire imprimer le discours du président avec la réponse du général Dumouriez. Département du Nord. »
— Réimpression de l'ancien Moniteur depuis la réunion des États-géneraux jusqu'au consulat (mai 1789-novembre 1799)[14].

Danton et l'affaire Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

Biographies de Danton
* 1932 - Hermann Wendel (trad. Paul Borel), Danton : avec 8 gravures hors texte (notice BnF no FRBNF31637316)Voir et modifier les données sur Wikidata 

Danton, guerre de conquête de la Belgique, affaire Dumouriez, Saint-George & Miranda[modifier | modifier le wikicode]

Dumourier Dining in State at St James
* 1793 - Jean-François Robinet, Procès des Dantoniens, Deuxième partieVoir et modifier les données sur Wikidata, publié dans Eugène Sémérie (dir.), La politique positive, Revue occidentale, Numéros 1-31, Paris, Ernest Leroux (notice BnF no FRBNF32840933)Voir et modifier les données sur Wikidata, 1873 
** 1793 - Jean-François Delacroix, Première lettre de Delacroix à Danton, de Lille, le 25 mars 1793 (lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata 
* 1879 - Jean-François Robinet, Le procès des Dantonistes précédé d'une introduction historique, recherches pour servir à l'histoire de la révolution française par le Dr Robinet., Paris, Éditions Leroux, 616  p. (notice BnF no FRBNF34028128, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
* 2000 - Comité des travaux historiques et scientifiques, La Révolution française : la guerre et la frontière. 119e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Commission d'histoire de la Révolution française, Amiens, 26-30 octobre 1994 et 121e, Nice, 26-31 octobre 1996, Paris, Édition du CTHS (ISBN 2-7355-0437-9)Voir et modifier les données sur Wikidata[15]

Dumouriez & Miranda[modifier | modifier le wikicode]

Georges Jacques Danton est un personnage clé dans l'affaire Dumouriez et donc pour le sort de Miranda[16] & Saint-George.

Danton, Dufay, Senghor, Taubira : l'abolition de l'esclavage de 1759 à 2009[modifier | modifier le wikicode]

* 2009 - Georges Jacques Danton, Louis-Pierre Dufay, Léopold Sédar Senghor et Christiane Taubira, Lançons la liberté dans les colonies : discours des députés G. J. Danton et L. P. Dufay pour l'abolition de l'esclavage, 4 février 1794. Suivi de "La France est un arbre vivant" : discours du député L. Sedar Senghor, 29 janvier 1957. Et de "La traite et l'esclavage sont un crime contre l'humanité" : discours de la députée C. Taubira-Delannon, 18 février 1999, Paris, Éditions Points (ISBN 978-2-7578-1498-7, notice BnF no FRBNF42058145)Voir et modifier les données sur Wikidata 
** Rechercher le texte de Georges Jacques Danton & Louis-Pierre Dufay sur "Lançons la liberté dans les colonies"

Francisco de Miranda[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie (Francisco de Miranda)[modifier | modifier le wikicode]

  • 1793 - Francisco de Miranda, Charles-François Dumouriez, Jean-Nicolas Pache, Pierre Riel de Beurnonville, Correspondance du général Miranda, avec le général Dumourier, les ministres de la guerre, Pache & Beurnonville, depuis janvier : ordres du général Dumourier au général Miranda, pour la bataille de Nerwinden, & la retraite qui en a été la suite (microfiches), Barrois l'aîné, Paris,
  • 1793 - Claude François Chauveau-Lagarde, Francisco de Miranda, tribunal révolutionnaire, Première République française et Charles-François Dumouriez, Plaidoyer pour le général Miranda, accusé de haute trahison & de complicité avec le général en chef Dumourier : prononcé par l'avocat de Francisco Miranda, traduit devant le Tribunal révolutionnaire le 12 avril 1793 et acquitté le 16 mai, Louis-François Barrois, 64  p. (notice BnF no FRBNF30230510, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 1795 - Francisco de Miranda, Le général Miranda à la représentation nationale. A La Force, ce 13 & 15 nivôse, an III de la République française, (2 & 4 janvier 1795), France, Première République française, Convention nationale et Barrois l'aîné, Paris,
    • Marie Joseph Louis Adolphe Thiers.- Histoire de la Révolution Française, 1,

Adolphe Thiers, ‎Lecointe (Paris) - 1834, Histoire de la Révolution française, Volume 4, 1828

Citations à propos de Miranda[modifier | modifier le wikicode]

« La Convention nationale, après Valmy — Danton se fait envoyer fin novembre par la Convention en Belgique avec trois autres commissaires, pour enquêter sur les besoins de l'armée du Nord. Le général Dumouriez se plaignait du directoire d’achats, mis en place par la Convention en remplacement de son fournisseur aux armées (et ami de Danton) l’abbé d’Espagnac, et accusait le directoire de laisser l’armée dans le dénuement.

« Il faut, écrit-il au ministre de la guerre Pache, le 30 1792, que je sois maître de mes moyens, je n'ai ni pain, ni argent ni fourrages… Si cet état de chose n'est pas changé, je donne ma démission dans huit jours[17] »

Il part le 30 novembre alors que débute le procès de Louis XVI[18].
D’ordre économique, sa mission en Belgique déborde vite sur le terrain politique et militaire. La Belgique doit-elle s’ériger en république indépendante ou être réunie à la France ? Qui doit faire les frais de la guerre ? Si la République doit payer, dit Cambon, le « contrôleur général des finances de la Convention », il est impossible de continuer la guerre. Danton se décide pour l’annexion. Il prépare à Bruxelles, contre l’avis de Dumouriez soucieux de ménager les Belges, le célèbre décret sur l'administration révolutionnaire française des pays conquis. Ce décret qui, selon la formule de Georges Lefebvre,

« entreprend, sous la protection des baïonnettes françaises, de rendre les peuples heureux sans les consulter, et à leurs frais »

présenté à la Convention par Cambon le 15 décembre et adopté par acclamation, proclame la souveraineté du peuple dans les pays occupés, l’abolition de la noblesse et des privilèges, la confiscation des biens du clergé et de la noblesse pour servir de gage aux assignats émis et la création d’une administration provisoire. C'est aussi la période où il est décidé de réglementer la spéculation.

Le 31 janvier, Danton vient demander à la Convention la réunion de la Belgique. Il développe dans un fameux discours la théorie des frontières naturelles qui va orienter pendant deux décennies la politique de la France :

« Ses limites sont marquées par la nature. Nous les atteindrons toutes, des quatre coins de l’horizon : du côté du Rhin, du côté de l’océan, du côté des Alpes. Là doivent finir les bornes de notre République et nulle puissance ne pourra nous empêcher de les atteindre. »

Danton est renvoyé en Belgique avec Camus et Delacroix. Dans cette seconde mission, les commissaires[19] vont faire appliquer le décret par la force. Aux contributions et réquisitions va s'ajouter le pillage individuel. Danton et Delacroix vont acquérir une réputation de violence et de débauche sinon de déprédation

« Danton et Delacroix expédièrent de Belgique deux voitures arrêtées à Béthune faute de laissez-passer. »

Un inventaire fut dressé qui a disparu avant leur procès. Que contenaient-elles ? 400 000 livres d’objets précieux, selon les accusateurs du Tribunal révolutionnaire, "des malles de linge" selon les accusés. Il est impossible de trancher. Albert Mathiez parle de "trois fourgons chargés de linge fin et d'argenterie expédiés par des créatures de Danton et par son ordre et destinés à lui et à Delacroix"[20] »
Wikipedia.fr, Danton

.

Saint-George, Dumouriez, Saint-George, Makiewicz[modifier | modifier le wikicode]

Décret relatif à la formation d'un tribunal criminel extraordinaire ou Tribunal criminel révolutionnaire
  • 1793 - Convention nationale et Comité de législation, Décret relatif à la formation d'un tribunal criminel extraordinaire, Du 10 Mars 1793, l'an second de la république française (notice BnF no FRBNF33964957, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata Instituant le Tribunal criminel révolutionnaire
Bulletin du Tribunal criminel révolutionnaire, établi au Palais, à Paris, par la loi du 10 mars 1793
  • 1793 - Tribunal criminel révolutionnaire, Bulletin du Tribunal criminel révolutionnaire, établi au Palais, à Paris, par la loi du 10 mars 1793, pour juger sans appel les conspirateurs, 6 avril 1793-29 mars 1795 (notice BnF no FRBNF32728618)Voir et modifier les données sur Wikidata
    • Voir <inauthor:"Frankreich Tribunal Révolutionnaire">, Bulletin du Tribunal criminel révolutionnaire, établi au Palais, à Paris, par la loi du 10 mars 1793, sur Google livres


Affaire Dumouriez : Condamnation à mort de Philippe Devaux par le Tribunal criminel extraordinaire[modifier | modifier le wikicode]

« Philippe Devaux, âgé de trente-deux ans, natif de Bruxelles, colonel-adjudant-général des armées de la république, a été condamné à mort, sur la declaration du jury, portant: 1° que le 4 avril dernier, il avait reçu de Dumouriez, aux bains de SaintAmand, l'ordre de se transporter au camp sous Lille, à l'effet de prendre le commandement des troupes qui étaient auparavant aux ordres de Miaczynski, et de les faire partir sur-le-champ ; 2° qu'il savait alors que Dumouriez avait fait arrêter les commissaires de la Convention nationale et le ministre de la guerre ; 3° qu'il était venu le 4 avril au camp de la Magdelaine, suivant des ordres de Dumouriez ; 4° qu'il avait eu des intentions criminelles et contre-révolutionnaires.
Nota. Philippe Devaux était fils naturel du feu prince Charles de Lorraine, gouverneur des Pays-Bas, et grand oncle de l'empereur actuel. Devaux était proscrit par les Autrichiens : aussi a-t-il dit dans le cours de son procès, que, s'il avait désobéi à Dumouriez, celui-ci l'aurait livré aux Autrichiens, qui l'auraient pendu.— Il est mort avec beaucoup de fermeté. »
— Gazette nationale, N° 147, Lundi 27 mai 1793. — L'an 2 de la République Française[21].

Marie-Thérèse de France (1778-1851), "Madame Royale", puis duchesse d'Angoulème[modifier | modifier le wikicode]

Marie-Thérèse Charlotte de France, surnommée "Madame Royale" est la fille aînée du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Seule survivante des désastres de la famille royale dans les premiers temps de la Révolution de 1789. Le 12 messidor an III (30 juin 1795), la Convention décide par décret prévoyant que la fille de Louis XVI sera échangée contre les prisonniers politiques détenus par l’Autriche, dont Pierre Riel de Beurnonville, acteur de l’affaire Dumouriez. Elle quitte la prison du Temple de nuit le 19 décembre 1795, jour de ses dix-sept ans. Elle quittera Vienne en juin 1799 pour se rendre en Russie où elle épousera le duc d’Angoulême, Louis-Antoine d’Artois, fils aîné du dernier petit-fils de Louis XV et de Marie Leszczynska, futur Charles X, roi de France et de Navarre de 1824 à 1830. Elle est donc mise en situation de devenir reine de France[22].

Echange de Marie-Thérèse de France (1778-1851), "Madame Royale" contre des prisonniers[modifier | modifier le wikicode]

Le 12 messidor an III (30 juin 1795), la Convention décide par décret prévoyant que la fille de Louis XVI, Marie-Thérèse de France (1778-1851), "Madame Royale", puis duchesse d'Angoulème, sera échangée contre les prisonniers politiques détenus par l’Autriche, dont Pierre Riel de Beurnonville, acteur de l’affaire Dumouriez.

Les massacres de septembre 1792[modifier | modifier le wikicode]

Danton (2 septembre 1792) - Histoire - Grands discours ... Danton : « De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace » (2 septembre 1792) Ministre de la justice au sein du Conseil exécutif de six ministres, élu par l'Assemblée au lendemain du 10 août, Danton, qu'on accuse d'avoir laissé faire les massacres de septembre donne une impulsion décisive à la défense nationale.

L'affaire Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

Dumouriez.
Dumourier Pache - Correspondance durant la campagne de Belgique, 1792
Dumouriez à la Société des Amis de la Liberté
Reinier Vinkeles, Daniel Vrijdag.- Dumouriez arrêtant les commissaires de la Convention, avril 1793
Dumouriez fait arrêter les commissaires de la Convention à Saint-Amand-les-Eaux, avril 1793

L'affaire Dumouriez est jugée après que Marat fut acquitté par le tribunal criminel extraordinaire.

« Paris et la France entière étaient à cette époque sous l'impression de la trahison de Dumouriez. La Convention avait fait arrêter quelques généraux qu'elle soupçonnait d'avoir participé à cette trahison.
Le général Lanoue, prévenu de complicité avec celui que l'on appelait l'infâme Dumouriez, fut mis le 10 mai en liberté provisoire O.
Le 16 mai, après des débats qui durèrent quatre jours, François Miranda fut acquitté et mis en liberté, mais pour peu de temps, car il fut bientôt réincarcéré comme suspect (1).
Le 17 mai, Joseph Miaczinski, général de brigade, fut condamné à mort, toujours comme complice de cette conspiration '*).
Joseph Thuring'1', adjudant général, Philippe Devaux (ï), également adjudant général, subirent le même sort.
Plus heureux que ses collègues, le général Henri Stengel, prévenu d'avoir trahi les intérêts de la république en apportant une négligence coupable à la garde des postes qui lui étaient confiés sur les bords de la Roër, et dans la retraite d'Aix-la-Chapelle , fut acquitté par jugement du 28 mai 1793 »
— Émile Campardon.- Le Tribunal révolutionnaire de Paris[23].

Histoire des Pays-Bas & du Comté de Hainaut|Hainaut[modifier | modifier le wikicode]

« Les Pays-Bas deviennent en 1549 les Pays-Bas espagnols, puis en 1581 les Pays-Bas du sud. Entre 1659 et 1678, la partie sud du Hainaut est conquise par Louis XIV et rattachée à la France. En 1713, par le traité d'Utrecht, les Pays-Bas du sud deviennent les Pays-Bas autrichiens.
Les cartes du XVIIIe siècle distinguent le "Hainaut Français" et le "Hainaut Autrichien".
En 1795, le Pays-Bas autrichiens ou Hainaut Autrichien est conquis par les armées de la République Française, qui en font le département de Jemappes et, en 1815, le 1815 en attribue la souveraineté au Royaume des Pays-Bas.
Enfin, la Belgique se soulève en 1830 au moment où Louis-Philippe Ier monte sur le trône de France. Mais, ce n'est qu'en 1839, par le traité de Londres que le Hainaut (le nord de l'ancien comté) sera attribué au nouveau royaume et devient la province de Hainaut. Le Royaume des Pays-Bas possède une frontière avec la République française sur l'île de Saint-Martin dans les Caraïbes. »
Wikipédia.

Histoire de la Belgique[modifier | modifier le wikicode]

« Avec le décret du 15 décembre nous allons voir s ouvrir dans l histoire de l invasion de la Belgique par la France une phase nouvelle Jusqu alors des abus des actes contraires aux principes si pompeusement étalés ont été commis mais ce sont des faits irréguliers punissables dont la Convention et le conseil exécutif son organe ont ordonné la répression Ces irrégularités formeront désormais la règle le système réprouvé va se placer sous l égide même de la loi »
Adolphe Borgnet, Histoire des Belges à la fin du XVIIIe siècle, Ville de Bruxelles, A. Vandale (OCLC 743093367)Voir et modifier les données sur Wikidata, 1844[24]

Chronologie de l'affaire Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

  • 8 septembre 1792 - Loi relative au rétablissement de la libre circulation des personnes et des choses dans l'empire, l'an 4e de la liberté
  • 6 novembre 1792 - Les armées de la République française menées par le général Dumouriez remportent la victoire de Jemappes, sur les troupes autrichiennes.
  • 8 novembre 1792 - Une administration provisoire est en place à Mons. Elle invite toutes les communes de la province à nommer des municipalités et à constituer une assemblée générale des communes du Hainaut[25].
  • 22 novembre 1792 - Réunion de l'Assemblée générale des communes du Hainaut
  • 26 novembre 1792 - L'Assemblée générale des communes du Hainaut décrète les liens entre le peuple du Hainaut et la maison d’Autriche sont rompus "l’autorité despotique que cette maison avait usurpée" anéantie, ainsi que les États de la province du Hainaut, le Conseil souverain du Hainaut, les anciens tribunaux tant supérieurs que subalternes et les droits féodaux[26].
  • 27 novembre 1792, cette même assemblée, sur proposition du citoyen de Bousies, prend le titre d’Assemblée générale des Représentants du Peuple souverain de Hainaut.
  • 10 janvier 1793, l'ssemblée générale des Représentants du Peuple souverain de Hainaut promulgue l’établissement des tribunaux provisoires de justice de paix et nomme dix-neuf titulaires, dont trois à Mons et deux pour les « arrondissements » d’Ath, Enghien, Binche, Chimay et Braine-le-Comte.
  • 15 décembre 1792, la Convention nationale délégue des commissaires pour réunir des assemblées primaires afin d’organiser une nouvelle administration sous tutelle de la Première République Française.
  • 21 janvier 1793 - l’assemblée sera dissoute. En effet, en vertu du décret
  • 11 février 1793 - Proclamation de la réunion du peuple souverain montois à la République française, lors d’une assemblée tenue à la collégiale Sainte-Waudru à Mons.
  • 5 mars 1793 - L’ancien pays de Hainaut,sauf le Tournaisis est intégré à la République française sous le nom de département de Jemappes. La division administrative de la Première République comprend dès lors un 86e département.
  • 23 mars 1793 - Soixante- six communes du Tournaisis sont incorporées et le département est divisé en quatre districts : Ath, Binche, Mons et Tournai[27].
  • 18 mars 1793, les troupes républicaines sont battues à Neerwinden. L'Autriche reprend possession de ces territoires
  • 25 mars 1793 - Dumouriez entame des négociations avec le colonel Mack, chef d'état-major de l'armée impérial d'Autriche, commandée par le prince de Cobourg
  • 30 mars 1793 décret qui nomme les députés François Lamarque, Armand-Gaston Camus, Nicolas-Marie Quinette, Jean Henri Bancal des Issarts et le ministre de la Guerre Pierre Riel de Beurnonville, pour suspendre Charles François Dumouriez et le ramener s'expliquer devant la Convention nationale.
  • 3 avril 1793 - Dumouriez fait arrêter les commissaires de la Convention venus pour l'arrêter
  • 26 juin 1794 - Victoire de Fleurus : la France républicaine reprend possession des Pays-Bas autrichiens et de la principauté de Liège.
  • 4 avril 1794 - Proclamation des commissaires de la Convention pour les frontières du Nord, Charles Cochon de Lapparent, Proclamation des commissaires de la Convention pour les frontières du Nord, Lequinio, Debellegarde et Ch. Cochon, touchant la trahison de Dumouriez, 4 avril 1794 (notice BnF no FRBNF30253620)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 1er octobre 1795 - La réunion de la Belgique à la France est effective. Ce qui entraîne un nouveau découpage administratif en département et arrondissements : le département de Jemappes est divisé en trois arrondissements avec pour chefs-lieux Charleroi, Mons et Tournai.
  • 1830 - Proclamation de l’Indépendance de la Belgique

Bibliographie (L'affaire Dumouriez)[modifier | modifier le wikicode]

Les Conventionnels
* 1889 - Jules Guiffrey, Les conventionnels, listes par départements et par ordre alphabétique des députés et des suppléants à la Convention nationale dressées d'après les documents originaux des archives nationales, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française (notice BnF no FRBNF30555546)Voir et modifier les données sur Wikidata 
  • 1848 - Charles-François Dumouriez, Mémoires du général Dumouriez avec une introduction par M. Fs. Barrière, Paris, Firmin-Didot (notice BnF no FRBNF30376862)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • J.-J. Heirwegh, « De Jemappes à Fleurus », La Belgique française, 1792-1815, Bruxelles
  • 2008 - Pierre-Jean Niebes, Profils des juges de paix du département de Jemappes du Directoire à l’Empire (1795-1814) - Actes du colloque de Namur, 14, 15 et 16 décembre 2006, Rennes, Presses universitaires de Rennes (ISSN 1255-2364, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

Les protagonistes de l’affaire Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

  1. Georges Jacques Danton
  2. Jean-Nicolas Pache
  3. Jean-Baptiste Bouchotte
  4. Jacques-René Hébert

Les commissaires de la Convention[modifier | modifier le wikicode]

Les commissaires de la Convention sont accourus pour surveiller les administrations de l'armée et mettre Lille en état de défense

  1. Jean-François Delacroix[28]
  2. Constant-Joseph-Eugène Gossuin[29]
  3. Jean-Baptiste Treilhard[30]
  4. Philippe- Antoine Merlin (de Douai)[31]

secrétaire de Danton au Ministère de la Justice[modifier | modifier le wikicode]

  1. Pierre-François-Joseph Robert[32]
  2. L, arrivent
  3. Carnot, arrivé le 29 mars dans le même temps que Gaspard-Jean-Joseph Lesage-Senault, membre du Collège des Philalèthes & officier municipal en 1790.

Deux commerçants de la ville[modifier | modifier le wikicode]

  1. Le citoyen Mouquet, place du Lion-d'Or[33]
  2. Gaspard-Jean-Joseph Lesage-Senault, ci-dessous.


Un membre du Collège des Philalèthes[modifier | modifier le wikicode]

  1. Gaspard-Jean-Joseph Lesage-Senault[34]

Dumouriez dans Jacques-Antoine Dulaure.- Esquisses historiques des principaux évènemens de la Révolution française, 1823.

  • Biographie moderne, ou galerie historique, civile, militaire, ‎Lire, 1815

Ceux qui furent condamnés à mort[modifier | modifier le wikicode]

  1. Louis-Philippe-Joseph d'Orléans-Égalité[35]
  2. Faverolles aide de camp de Dumouriez condamné à mort
  3. E. Petit Jean, âgé de quarante huit ans, né et demeurant à Toul, ex avocat, commissaire ordonnateurà l'armée du Nord convaincu de la conspiration dont Dumouriez était chef et de la dilapidation des deniers de la république a été condamné à la peine de mort[36].
  4. DEVAUX P., adjudant général des arméesde la république Fils naturel du prince Charles de Lorraine et jeune encore à Pêpoque le la révolution il vint en France pour y chercher fortune et se lia avec Dumouriez qui le prit pour son aide de camp et Pemmena 1s Psfmée du Nord où il obtint le grade Ÿadjudaut généralà Attaché à sa pPr sonne il partagea ses opinions politiques mais n ayant pas été assez heureux pour Pimiter dans sa fuite il fut arrêté à Lille le 6 avril 1793 puis envoyé à Paris et de là renvoyé pardevaut le tribunal révolutione traire qui le condamne à mort le 27 maisuivant

Ceux qui survécurent[modifier | modifier le wikicode]

  1. Alexandre Dumas (général)

Georges Jacques Danton est un personnage clé dans l'affaire Dumouriez et donc pour le sort de Miranda[37] & Saint-George.

Dumouriez est mandé à Lille pour l'interrogatoire. L'entrevue doit avoir lieu dans la maison du citoyen Mouquet, place du Lion-d'Or[38] (8) Arch, départ. N° 8.080. Délibérations du Directoire du District.

Jean-Paul Marat[modifier | modifier le wikicode]

Jean-Paul Marat est un ennemi de Dumouriez et, par conséquence, de Joseph Bologne

  • 1793 - Comité de législation, France, Convention nationale, Appel nominal qui a eu lieu dans la séance permanente du 13 au 14 avril 1793 à la suite du rapport du comité de Législation, sur la question : Y a-t-il lieu à accusation contre Marat, membre de la Convention nationale ? Imprimé par ordre de la Convention nationale, envoyé à tous les départements et aux armées, Imprimerie nationale, Paris,
Biliographie

Ouvrage à trouver "Fameux procès-verbal des conférences tenues avec le général Dumouriez à Tournay"

Les lieux de l'action[modifier | modifier le wikicode]

Château de Villers-Cotterêts face nord
Saint-George + Paris + 148, maison de l'Egalité + contre révolutionnaire
La Nouvelle revue - Volume 43 - Page 123
https://books.google.com/books?id=YipDAQAAMAAJ
1919 - ‎Extraits - ‎Autres éditions
Elle signalait le n° 148 de la maison de l'Égalité où se tenait un club contre-révolutionnaire fréquenté par Dumouriez, Miaczinski, Saint-George, et de nombreux aristocrates. Le champ de bataille présentait moins de danger que le pavé de Paris ; notre colonel devait être bientôt convaincu ... L'emprisonnement dura onze mois et c'est seulement le 23 octobre 1794 que Saint-George fut rendu à la liberté.

« Le conseil-général, à qui M. d'Orléans avoit demandé de lui donner un autre nom que celui qu'il portoit, lui a donné celui de l'Egalité. J'avoue que je croyois que le conseil, aidé de Pierre Manuel, accoucheroit d'un nom qui, sans être moins beau, seroit au moins un nom, car M. l' Eg lité me paroît comique. Sa maison sera aussi la maison de l' Égalité, la rue sans doute aussi ; de manière que quand on lui écrira, on mettra : Au citoyen l'Egalité, dans sa maison de l'Egalité, rue de l'Égalité. à la foi, à force de raffiner, souvent on se belotise, et l'esprit qu'on veut montrer gâte celui qu'on a. Eh, bon Dieu ! gardez vos noms, et si quelques-uns de ceux qui les portent les dèshonorent, tachez, Vous, de les illustrer. Chénier change-t-il son nom, parce que son frère a servi l'aristrocratie ? Ainsi du reste, Cette préférence même de changement de nom annonce une distinction. »
— Courier de l'égalité, par l'auteur des lettres du Père Duchêne[39]

Courier de l'égalité, par l'auteur des lettres du Père Duchêne, (notice BnF no FRBNF45068455q)
* 1792-1797 - Jean-Nicolas Pache, Jean-Baptiste Bouchotte, Jacques-René Hébert, Antoine-François Lemaire, Courier de l'égalité, Guillaume-Denis Caillot et Louis Courcier 
Le courier de l'égalite - Numéros 1 à 50 - Page 248
https://books.google.com/books?id=1yMDAAAAYAAJ
1792 - ‎Lire - ‎Autres éditions

Dumouriez déserteur, émigré, exilé & apatride[modifier | modifier le wikicode]

« Quoi, citoyens, au moment où, Miranda battu, Dumouriez enveloppé va être obligé de mettre bas les armes, vous pourriez vous séparer sans prendre les grandes mesures qu’exige le salut de la chose publique ? »
— Danton, 10 mars 1793[40]

L’institution du Tribunal révolutionnaire[modifier | modifier le wikicode]

« Thèse : L’institution du Tribunal révolutionnaire a été le crime et l’erreur de la révolution. On s'imagine que pour la fonder solidement, il fallait détruire ses ennemis et que, pour détruire ses ennemis, rien ne valait des lois et des juges. L'extermination par la loi, le despotisme couvert par la justice, n'était-ce pas, comme le disait Tacite, ou Camille Desmoulins, la perfection de l'art ? On fit donc des lois d'après lesquelles tout écrit, toute parole, toute pensée contraire à la à la Révolution, un désir, un vœu, un simple regret devint crime capital. On ût un tribunal qui appliqua, sans sourciller, la peine de mort comme peine de simple police. Mais une Révolution qui ne peut vivre qu'à ce prix se condamne elle-même, et les moyens où elle a cherché son salut tournent fatalement à sa perte. Le même instrument qui a frappé ses ennemis frappera bientôt ses amis à leur tour : car où sont les amis et les ennemis de la Révolution ? Chacun des partis qui, d'accord pour la faire, se sont divisés pour la gouverner, dit : La Révolution, c'est moi; et il croira de son devoir d'abqllre son adversaire le plus proche, comme le pire ennemi qu'elle ail à craindre. C'est ainsi que le tribunal révolutionnaire eut à envover successivement à la mort, après les Royalistes et les Feuillants, les Girondins, les Montagnards, les Cordeliers, les Jacobins : les Royalistes et les Feuillants livrés par les Giron- dins ; les Girondins livrés par les Montagnards ; Danton et les principaux des Montagnards ou des Cordeliers livrés par Saint-Just et par Robespierre, qui furent livrés, eux, non pas aux juges, mais au bourreau, exécutés sans jugement, en vertu d'une des lois qu'eux-mêmes avaient faites. Et ce ne sont pas seulement les partis et les hommes qui ont péri ; c'est la cause môme de la Révolution qui a été atteinte par ce déplorable système. La marque do ce sang est restée au nom de la République et en a fait longtemps un épouvantail dont les générations nouvelles se détournaient avec horreur. »
— Henri Wallon.- Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris, volume 1, 1900[42].

Le procès de Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

Chronologie[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

  • 1793 - Convention nationale et Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (dir.), Rapport du comité de défense générale et pièces qui constatent la trahison du général Dumouriez, 1er avril 1793 (notice BnF no FRBNF36352377)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 1914 - Arthur Chuquet, Dumouriez, Figures du passé, Paris, Hachette (notice BnF no FRBNF34158935)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 1998 - Michel Biard, Les pouvoirs des représentants en mission sous la Convention (ISSN 0003-4436 et 1952-403X, DOI 10.3406/AHRF.1998.2086)Voir et modifier les données sur Wikidata

Louis-Philippe-Joseph d'Orléans-Égalité[modifier | modifier le wikicode]

Orléans ( le duc d' ). Ce citoyen a fait tant de bien aux malheureux fes dons fes largeflès ont prévenu tant de crimes, nt empêché un fi grand nombre d'attentats, que toute la France devroit le bénir les bourreaux feuls peuvent, doivent lui en vouloir[44].

La Maison d'Orléans de Monsieur à Louis-Philippe-Joseph d'Orléans-Egalité[modifier | modifier le wikicode]

Le procès de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans-Égalité[modifier | modifier le wikicode]

Le procès de Louis Philippe Joseph duc d'Orléans court sur plusieurs décennies et ne se terminent pas encore de nos jours. Ce qui nous préoccupe ici est le nœuds entre Philippe d'Orléans, Dumouriez & Saint-George.

  • 1796 - Galart de Montjoie, Histoire de la conjuration de Louis Philippe Joseph d'Orléans : Premier prince du sang, duc d'Orléans, de Chartres, de Nemours,de Montpensier et d'Étampes, comte de Beaujolais, de Vermandois et de Soissons, surnommé Egalité, par l'auteur de l'Histoire de la conjuration de Maximilien Robespierre, Paris, inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata, ouvrage en 3 volumes.

« III. Mémoires du général Dumouriez; écrits par lui-même. (Livres vII et vIII.) Hambourg, 1791, 2 vol. in-8, et Londres (Paris), 179, 2 vol. in-8. - [1317 »

On assure que le duc d'Orléans a été pour beaucoup dans la rédaction de ces Mémoires, et c'est très vraisemblable : les deux transfuges ont dû s'entendre pour leur justification commune. Les deux éditions que nous citons diffèrent beaucoup de la réimpression de 1822, en 4 vol. in-8, augmentée et singulièrement corrigée par le général.

IV. Lettres (deux)à la duchesse d'Orléans, sa mère. [1318]
Imprimées l'une et l'autre, pages 152 à 157 de l'Explication de l'énigme du roman (de Montjoie) intitulé : « Histoire de la conjuration de LouisPhilippe-Joseph d'Orléans (par Rouzet de Folmont, ex-conventiomnel. Veredisthal (Paris), s. d., 4 part. in-8. Très rare (1). - , La première lettre est datée de Fréderickstadt, le 15 août 1796; la seconde est datée de Hambourg, à bord d'un bâtimeut en partance pouf" l'Amérique, le 15 septembre de la même année. Dans la première des ces lettres (15 août 1796)., le duc d'Orléans écrivait à sa mère, qu'il allait faire imprimer un petit écrit dans lequel il se proposait de rétablir dans leur intégrité une partie des faits, que Mme de Genlis avait tronqués dans le Précis de sa conduite pendant la Révolution (Hambourg, 1796, in-8 et in-12). Dans la seconde lettre, du 15 septembre, le duc dit à sa mère, qu'il joint à sa lettre son petit écrit. -, Cet écrit imprimé soit à Fréderickstadt, ou à Hambourg, n'est pas venu à notre connaissance.
V. Lettre adressée par M. le duc d'Orléans à l'évêque de Landaff (Richard Watson), à l'occasion de l'Oraison funèbre du duc d'Enghien, prononcée à Londres. Datée de Twickenham , ce 28 juillet 1801 . - [1319]

Cette lettre a été imprimée d'abord dans le tome 1, page 279, de la Bibliothèque historique, ou Recueil de matériaux pour servir à l'histoire du temps (Paris, 1818), et reproduite ensuite par les principales feuilles
(1) On ne connait â Paris que trois exemplaires de cet ouvrage, qui a été écrit sur la demande de la famille d'Orléans. Le premier est à la bibliothèque du Louvre ; le second à l'ancienne bibliothèque de la Chambre des députés; le troisième dans la bibliothèque particulière de M. Beuchot, ancien bibliothécaire de la Chambre., Les supercheries littéraires dévoilées galerie des auteurs ... de ..., Volume 3, Louis-Philippe Ier[45]

Le procès du général Miranda[modifier | modifier le wikicode]

Le contexte

Recibimiento de Miranda en La Guaira
Recibimiento de Miranda en La Guaira

Johann Moritz Rugendas réalise deux grands voyages en Amérique latine : l'expédition Langsdorff & son grand voyage et nous laisse un précieux témoignage. Nous nous proposons durant le mois de la contribution de transformer cet héritage en archives[46]. Il peint le tableau "Recibimiento de Miranda en La Guaira ainsi décrit sur Commons : Francisco de Miranda, en su llegada a La Guaira el 10 de diciembre de 1810, es recibido con entusiasmo por la población, y por Bolívar.[47]


Francisco de Miranda, Américain[modifier | modifier le wikicode]

Francisco de Miranda, général de division des armées de la République (1791-1794)[modifier | modifier le wikicode]

  • 1793 - Francisco de Miranda, Charles-François Dumouriez, Jean-Nicolas Pache, Pierre Riel de Beurnonville, Correspondance du général Miranda, avec le général Dumourier, les ministres de la guerre, Pache & Beurnonville, depuis janvier : ordres du général Dumourier au général Miranda, pour la bataille de Nerwinden, & la retraite qui en a été la suite (microfiches), Barrois l'aîné, Paris,

Francisco de Miranda dans l'Affaire Dumouriez accusé, relaxé & maintenu en prison[modifier | modifier le wikicode]

Emprisonnement & lettres de cachets sous l'Ancien Régime[modifier | modifier le wikicode]

** Gilbert du Motier La Fayette.- Mémoires, correspondance et manuscrits du général Lafayette, [2], 1838. "La question sous l'ancien régime était fort simple à résoudre par l'institution des lettres de cachet. ... On connaît les milliers de lettres de cachet distribuées sous Louis XIV et Louis XV aux protestants, aux jansénistes, aux membres des …

« On a dit que M. de Malesherbes les avait supprimées le fait n'est pas exact tout ce qu'il a pu faire fut de visiter les prisons d'État pour relâcher certains prisonniers et de nommer un comité de trois personnes pour examiner les pétitions en demande de lettres de cachet On les croyait nécessaires à l'honneur des familles privilégiées et par exemple lorsque sous Louis XIV un Montmorency fut accusé d'assassinat ses gens furent brûlés vifs et le grand seigneur fut enfermé par lettre de cachet. A l'assemblée des notables, j'avais parlé de leur suppression cela parut une folie. C'est l'assemblé constituante qui supprima les lettres de cachet. Le rapport fait a cette occasion est très curieux Au moment de la révolution beaucoup de ces lettres furent prudemment levées par le gouvernement Sous l'assemblée constituante il y eut des comités chargés de la recherche des complots contre le nouvel ordre de choses mais ils se bornèrent à faire des arrestations pour remettre les prévenus à leurs juges naturels Et comme on l a déjà observé il n y a en pendant toute cette époque qu une seule condamnation à mort celle de M. de Favras. A l'époque du 1 0 août et jusqu au 9 thermidor il y eut une quantité prodigieuse de comités révolutionnaires d arrestations  »
[48].

Citations[modifier | modifier le wikicode]

« Le procès du général Miranda remplit presque en entier huit numéros du Bulletin du tribunal révolutionnaire. ... de ses nom, surnoms, âge. qualités, lieu de naissance et demeure; » A répondu qu'il se nomme François Miranda, âgé de 40 ans, … »
— 1836 - Histoire parlementaire de la révolution française, ou journal des[49]...

« Mme de Champcenetz était revenue d’immigration et intriguait avec la comtesse de Rochechouart qui participa au financement de l’acquittement du général Miranda au Tribunal Révolutionnaire. La tête de Mme de Rochechouart, citée et compromise lors du procès des Hébertistes, fut bientôt mise à prix, et elle passa à temps en Suisse devenant un temps la maitresse de William Wickham, chargé d’affaires anglais en Suisse après le départ de sir Robert Fitzgerald. »
— Albertine Elisabeth de Nyvenheim, Une rivale de Mme du Barry[50]

Archives du procès de Miranda[modifier | modifier le wikicode]

France. Tribunal révolutionnaire forme internationale (notice BnF no FRBNF12043423r)
Naissance :  1793-03-10
Mort :  1795-05-31
Tribunal d'exception, créé le 10 mars 1793 et qui siégea à Paris jusqu'au 31 mai 1795.
A cette date le Tribunal révolutionnaire fut supprimé et sa compétence transférée aux tribunaux criminels.
Porta en ses débuts le nom de Tribunal criminel extraordinaire

« Le Tribunal révolutionnaire de Paris, collection unique et complète des actes de ce tribunal renfermant les comptes-rendus de ces séances, jour par jour... recueillie... par P.-A.-L. de ["sic"] Maton de La Varenne... publié par M. Charles de La Varenne,... - 1855
Extrait 1 : BULLETIN DES TRIBUNAUX ET DE LA LÉGISBTUl/E, ETC., ETC(...)n'en est point, à coup sur, de plus universellement célèbre que ce TRIBUNAL RÉVOLUTIONNAIRE, crée par l'Assemblée législative, précieusement maintenu par la Convention, et qui jugea, tour à tour, la reine Marie-Antoinette les Girondins, madame Elisabeth, les vierges de Verdun, Hébert, Danton, Malesherbes, Robespierre, Carrier et Fouquier-Tinville
Extrait 2 : communications nécessaires, Clément fit paraître, sous le titre de Bulletin du Tribunal Révolutionnaire, un véritable Moniteur où figuraient les comptes rendus, jour par jour, des séances de ce tribunal, les listes d'accusation, les interrogatoires, les dépositions des témoins, le texte des jugements, souvent même les détails des exécutions
Extrait 3 : classe supérieure qui achetaient le bulletin du tribunal révolutionnaire pour connaître les noms des victimes ou par curiosité, bon nombre ne songea point à réunir ces numéros isolés, où de grandes lacunes se produisaient, et le reste, les collectionneurs eux-mêmes durent peu se soucier d'amasser aucun de ces papiers publics dont la possession ne laissait pas que d'être compromettante, en ce temps de visites domiciliaires et de délations si complaisamment écoutées(...)La collection des actes du (...) »
— Maton de La Varenne, Pierre-Anne-Louis (1760?-1816).- Le Tribunal révolutionnaire de Paris, 1855, (notice BnF no /PUBLIC FRBNF309071257 )[52],

Histoire parlementaire de la Révolution française
  • 1834-1838 - Philippe-Joseph-Benjamin Buchez, Pierre-Célestin Roux-Lavergne, Histoire parlementaire de la Révolution française, ou Journal des assemblées nationales depuis 1789 jusqu'en 1815 : contenant la narration des événements, précédée d'une introduction sur l'histoire de France jusqu'à la convocation des États-Généraux, Paulin, Paris,
    • 1837 - Philippe-Joseph-Benjamin Buchez, Pierre-Célestin Roux-Lavergne, Histoire parlementaire de la Révolution française, ou Journal des assemblées nationales depuis 1789 jusqu'en 1815 : contenant la narration des événements, précédée d'une introduction sur l'histoire de France jusqu'à la convocation des États-Généraux. Tome 27, Paulin, Paris,
    • « Le procès du général Miranda remplit presque en entier huit numéros du Bulletin du tribunal révolutionnaire. La levée du blocus de Maëstricht, l'évacuation de Liège, la déroute de NeerWinden et la trahison de Dumourier sont les principaux élémens de cette cause. La déposition des témoins à charge et la discussion par laquelle Miranda réussit à prouver qu'il n'est coupable d'aucun de ces événemens conconrent à produire un document historique de la plus haute importance. Nous transcrivons intégralement cette procédure des numéros XXX, XXX, XXXII, XXXIII, XXXIV, XXXV, XXXVI et XXXVII du Bulletin du tribunal révolutionnaire. »
      — 1836 - Histoire parlementaire de la révolution française, ou journal des[53]...

* 1793 - Claude François Chauveau-Lagarde, Francisco de Miranda, tribunal révolutionnaire, Première République française et Charles-François Dumouriez, Plaidoyer pour le général Miranda, accusé de haute trahison & de complicité avec le général en chef Dumourier : prononcé par l'avocat de Francisco Miranda, traduit devant le Tribunal révolutionnaire le 12 avril 1793 et acquitté le 16 mai, Louis-François Barrois, 64  p. (notice BnF no FRBNF30230510, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata 
Claude-François Chauveau-Lagarde (1756-1841), Avocat. - Fut avocat devant le tribunal révolutionnaire, puis à la Cour de cassation, sous l'Empire, Plaidoyer pour le général Miranda, accusé de haute trahison & de complicité avec le général en chef Dumourier, (notice BnF no FRBNF302305101).
Louis-François Barrois (Barrois l'aîné. - Libraire. - Baptisé à Paris le 19 juillet 1768. Fils aîné du libraire parisien Marie-Jacques Barrois et gendre (1768) de Claude-Jean-Baptiste II Hérissant ; reçu libraire le 9 janvier 1768. Membre de la Compagnie des usages. Franc-maçon, membre de la loge de l'Étoile polaire (1773-1774) puis de celle des Cœurs simples (1775-1787). Spécialisé dans la librairie ancienne. Rédacteur de nombreux catalogues. Commissaire civil de la section du Théâtre français et membre du premier comité de surveillance (août 1792). De fin 1793 à août 1795 au moins, il appartient à la section de bibliographie de la Commission temporaire des arts et dirige le dépôt littéraire des Cordeliers. Membre du comité civil de la section Marat en l'an II et en l'an III. Exerce encore la librairie en 1835, bien qu'il n'ait pas, semble-t-il, reçu de brevet
De 1802 à 1813 env., travaille en association avec son fils Charles-Jacques Barrois
Adresse :  Paris : 1768-1835?. - Quai des Augustins (, du côté (ou : près) du pont Saint-Michel) [1768-1781]. - Quai des Augustins, n° 19 [1788-1796]. - Rue de Savoie, n° 23 [1797-1805]. - Rue de Savoie, n° 13 [1805-1813]. - Rue de Seine (-Saint-Germain), n° 10 [1821-1829]. - Rue des Beaux-Arts, n° 15 [1835]. - Enseigne(s) : À la Ville de Nevers [1769-1773?]
Vidéo : Le général Dumouriez (1792-1793) Révolution Française.
France Inter, Patrice Gélinet avec Jean-Pierre Bois (historien), 06 juin 2005. Militaire depuis la guerre de 7 ans, Employé au secret du roi Commandant du port de Cherbourg Est au côté de Louis XVI le jour de sa visite du port de Cherbourg Nommé misnistre des affaires étrangères par Louis XVI Proche de Lafayette, Philippe d'Orléans, des libéraux modérés Ministre de la guerre Prépare le dossier de déclaration de la guerre Mise en place des réseaux de neutralité Commandant en chef de l'armée du Nord Victoire de Valmy. Kerllerman, Duc de Brunswick. Jourdan, Mac Donald, Goethe, "Vive la Nation" Jemmapes en Belgique est une belle victoire de Dumouriez et la Convention le prend en grippe Veut "libérer la Belgique" Veut différer le procès de Louis XVI : la rupture est consommée Les commissaires de la Convention occupent la Belgique Neerwinden, première défaite de la Révolution Dumouriez attaqué par les Autrichiens & la Convention perd pieds, lettre à la Convention. 30 mars refuse de se rendre à la convention : coup de force, coup d'Etat Beurnonville, Danton discute avec Dumouriez à Tournai 3 avril, la Convention met la tête de Dumouriez à prix Demande l'arrestation des amis de Dumouriez : les Girondins exécutés Hambourg 1804 Europe des Républiques sœurs

Le procès du général de brigade Joseph Miaczinski[modifier | modifier le wikicode]

« La mission de Miaczinski était déjà le commencement du mouvement projeté par Dumouriez. Il devait lever le camp de Maulde, se rendre à Lille, y proclamer la Constitution de 1791, puis aller à Douai, à Cambrai, pour en faire autant, et porter même son avant-garde jusqu'à Péronne. Mais rien ne l'avait prépare à ce rôle. Il en reçoit l'ordre, comme de tout autre mouvement stratégique. Il en fait part aux deux officiers Saint-Georges et Dumas qui, venus de Lille la veille pour escorter le ministre de la guerre et les délégués de la Convention jusqu'à Orchies, étaient au moment de repartir. Miaczinski leur offre de marcher avec lui ; ils s'excusent : ils sont aux ordres du généralDuval. Ils partentsansplusattendre, et Miaczinski ne s'aperçoit de son imprudence que quand, avec leur escorte, ils sont déjà hors de sa portée. »
— Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris avec le Journal de ses actes, volume 1[54]

Joseph Miaczinski, Européen & Polonais[modifier | modifier le wikicode]

« Interrogé de ses nom, surnoms, âge, qualité, lieu de naissance et demeure

A répondu se nommer Joseph Miaczinski, âgé de 43 ans, général de brigade des armées de la république, Polonais de

naissance, demeurant ordinairement à l'armée. »

Joseph Miaczinski dans les guerres de Pologne[modifier | modifier le wikicode]

  • 1788-1790 - Joseph de Miaczynski, Mémoire à Nosseigneurs de l'Assemblée nationale, pour le comte de Miaczynski : ancien maréchal de Betz; Fils du Palatin de Podlachie, et de la princesse Corybut Woroenieca, descendante de Jagellon, 26  p. (OCLC 562707619, notice BnF no FRBNF30940145, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

Joseph Miaczinski, général de brigade des armées de la République[modifier | modifier le wikicode]

Joseph Miaczinski, accusé dans l'Affaire Dumouriez, condamné & exécuté[modifier | modifier le wikicode]

La peine de mort : débats & pratiques durant la Révolution française[modifier | modifier le wikicode]

Maximilien de Robespierre et Auguste-Jean-Marie Vermorel (dir.), Œuvres de Robespierre ː Sur l’abolition de la peine de mort, Constitutante, séance du 30 mai 1791, Cournol (notice BnF no FRBNF35608097, lire sur Wikisource, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

« On trouve dans un interrogatoire subi le 3 septembre 1793, par l'abbé Lolbringer, d'intéressants détails sur la mort de Miaczinski : — « P. s'il n'était pas le confesseur de Miaczinski lors de son exécution? — R. Que oui. — O. Si bors de la confession et par forme de conversation Miaczinski ne lui a rien dit soit sur le crime qui l'avait fait condamner, soit sur les complices qu'il pouvait avoir? — R. Qu'à cause que Miaczinski avait eu un sursis, il avait été deux fois auprès de lui; que la première fois qu'il y est arrivé la lettre contenant la demande de sursis était déjà portée à la Convention , que cette lettre n'était pas de Miaczinski qui ne savait pas même qu'on l'eut écrite; que lui accusé a vu plusieurs fois le particulier qui avait écrit cette lettre, mais qu'il ignore son nom et sa demeure; qu'à l'égard de Miaczinski, il en a été fort mécontent puisqu'il s'était refusé à se confesser, qu'il n'a resté avec lui que pour l'exciter à remplir les devoirs de son culte et que Miaczinski n'a fait que se plaindre ou converser. — I). En quoi consistaient ces conversations et ces plaintes? — 'R. Que Miaczinski disait qu'il avait quitté la Pologne à cause des troubles de la république, qu'à rbaque instant il ne cessait de dire qu'il mourait pour son roi, que cependant il soutenait toujours qu'il était patriote, que Miaczinski lui dit, sans savoir si c'est sur la ebarrette ou au pied de l'échafand, qu'il était glorieux pour lui de mourir pour son roi et à la même place où il était mort, qu'alors il avait saisi cette circonstance pour ramener le patient nu devoir de la religion et lui avait dit : « Si vous mourez pour votre roi, mourez comme lui, il s'est confessé et a rempli ses devoirs de religion; faites plus, au lieu de mourir pour votre roi, mourez pour Dieu qui est le roi des rois et qui est mort pour vous. » Que le patient lui répondit: « Mi'allez-vous pas dire que je vais en Paradis dîner avec les anges? » — P. Si Miaczinski ne lui a pas dit qu'il eût des complices? — R. Que Miarzinski lui avait fa(ilement dit que Devaux y passerait, qu'au surplus il lui témoignait beaucoup de mépris pour les autres générauv, qu'il disait que celui qu'on avait nommé à sa place était un joueur de hiribi, un escroc et un voleur. — ï). A lui observé que lors de l'exécution de Miaczinski, plusieurs témoins avaient entendu qu'il disait à ce patient: « Il est bien glorieux pour vous de mourir à la même place que celle où votre roi est mort. » Qu'il résulte du langage qu'il tient aux condamnés, qu'il n'aime pas la république. — R. Qu'il n'est pas possible qu'il ait tenu un pareil langage, car dans les principes de religion on ne peut point dire à un homme qu'il meurt pour un autre; que quand le condamné se prétend innocent, on lui dit pour le consoler qu'il meurt pour le salut de son àmc, pour la gloire de Dieu et pour la religion, mais qu'on ne lui dit jamais qu'il est glorieux de mourir pour uu autre homme. » Arch. de l'Emp., carton W 285, dossier 127. »
— Les complices de Dumouriez. — Miaczinski; détails sur ses derniers moments[55].

Mai 1795 - Tribunal criminel, Audience du 17 mai 1795

Citations (Joseph Miaczinski)[modifier | modifier le wikicode]

Archives du procès de Joseph Miaczinski[modifier | modifier le wikicode]

Le procès du général de brigade Joseph Saint-George[modifier | modifier le wikicode]

Joseph Saint-George, Européen & Américain[modifier | modifier le wikicode]

Joseph Saint-George, général de brigade des armées de la République ()[modifier | modifier le wikicode]

Joseph Saint-George,, accusé dans l'Affaire Dumouriez, condamné & libéré à la chûte de Robespierre[modifier | modifier le wikicode]

Mai 1795 - Tribunal criminel, Audience du 17 mai 1795,

Citations (Joseph MiaczimsKi)[modifier | modifier le wikicode]

Archives du procès de Joseph MiaczimsKi[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie générale (L'affaire Dumouriez)[modifier | modifier le wikicode]

Histoires de la Révolution française[modifier | modifier le wikicode]

  • 1834 - Histoire parlementaire de la Révolution française, par MM. Buchez et Roux[56]
  • 1834 - Philippe-Joseph-Benjamin Buchez, Pierre-Célestin Roux-Lavergne, Histoire parlementaire de la Révolution française, ou Journal des assemblées nationales depuis 1789 jusqu'en 1815 : contenant la narration des événements, précédée d'une introduction sur l'histoire de France jusqu'à la convocation des États-Généraux, Paulin, Paris,
    • 1837 - Philippe-Joseph-Benjamin Buchez, Pierre-Célestin Roux-Lavergne, Histoire parlementaire de la Révolution française, ou Journal des assemblées nationales depuis 1789 jusqu'en 1815 : contenant la narration des événements, précédée d'une introduction sur l'histoire de France jusqu'à la convocation des États-Généraux. Tome 27, Paulin, Paris,

Recueil des actes du Comité de salut public, France, 6 avril 1793-26 octobre 1795[modifier | modifier le wikicode]

Commentaire : Collection de l’Imprimerie nationale, (notice BnF no FRBNF41213550t)
Lien à la collection : "Collection de documents inédits sur l'histoire de France", (notice BnF no FRBNF37344946f)
Lien au titre d’ensemble : "Recueil des actes du Comité de salut public", (notice BnF no FRBNF41213550t)
WorlCat.org
Collection sur Internet Archive.


  • , 1822 [[[ Internet Archive] lire en ligne]] 


Collection sur Internet Archive[modifier | modifier le wikicode]

France, Convention nationale, Comité de salut public; Aulard, F.-A. (François-Alphonse), 1849-1928, Faculté des lettres de Paris. Institut d'histoire de la Révolution française, Imprimerie Nationale (IN)

  1. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 1, IN, Introduction ; 1. 10 août 1792-21 janvier 1793
  2. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 2, IN, 2. 22 janvier 1793-31 mars 1793
  3. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 3, IN, 3. 1er avril 1793-5 mai 1793
  4. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 4, IN, 4. 6 mai 1793-18 juin 1793
  5. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 5, IN, 5. 19 juin-15 août 1793
  6. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 5a, Table alphabétique volumes 01 à 05, IN
  7. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 6, IN, 6. 15 août 1793-21 septembre 1793
  8. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 7, IN, 7. 22 septembre 1793-24 octobre 1793
  9. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 8, IN, 8. 25 octobre 1793-26 novembre 1793 (4 brumaire An II-6 frimaire An II)
  10. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 9, IN, 9. 27 novembre 1793-31 décembre 1793 (7 frimaire An II-11 nivôse An II)
  11. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 10, IN, 10. 1er janvier 1794-8 février 1794 (12 nivôse An II-20 pluviôse An II)
  12. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 11, IN, ; Vol 11, 1897, IN 11. 9 février 1794-15 mars 1794 (21 pluviôse An II-25 ventôse An II)
  13. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 12, IN, 12. 16 mars 1794-22 avril 1794 (26 ventôse an II-3 floréal An II)
  14. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 13, IN ; Vol 13, 1900, IN 13. 23 avril 1794-28 mai 1794 (4 floréal An II-9 prairial An II)
  15. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 14, IN, 14. 29 mai 1794-7 juillet 1794 (10 prairial An II-19 messidor An II)
  16. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 15, IN, 15. 8 juillet 1794-9 août 1794 (20 messidor An II-22 thermidor An II)
  17. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 16, IN, 16. 10 août 1794-20 septembre 1794 (23 thermidor An II-4e jour des sans-culottides An II)
  18. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 17, IN, 17. 21 septembre 1794-6 novembre 1794 (5e jour des sans-culottides An II-16 brumaire An III)
  19. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 18, IN ; Vol 18, 1908, IN 18. 7 novembre 1794-20 décembre 1794 (17 brumaire An III-30 frimaire An III)
  20. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 19, IN, 19. 21 décembre 1794-31 janvier 1795 (1er nivôse An III-12 pluviôse An III)
  21. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 20, IN, 20. 1er février 1795-11 mars 1795 (13 pluviôse An III-21 ventôse An III)
  22. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 21, IN, 21. 12 mars 1795-11 avril 1795 (22 ventôse An III-22 germinal An III)
  23. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 22, IN, 22. 12 avril 1795-9 mai 1795 (22 germinal An III-20 floréal An III)
  24. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 23, IN, 23. 10 mai 1795-2 juin 1795 (21 floréal An III-14 prairial An III)
  25. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 24, IN, 24. 3 juin 1795-29 juin 1795 (15 prairial An III-11 messidor An III)
  26. 25. 30 juin 1795-28 juillet 1795 (12 messidor An III-10 thermidor An III)
  27. 26. 29 juillet 1795-29 août 1795
  28. 27. 30 août 1795-25 septembre 1795 (13 fructidor An III-3 vendémiaire An IV) / [avec la collab. de M. Paul Mautouchet]
  29. 28. 26 septembre 1795-26 octobre 1795 (4 vendémiaire an IV-4 brumaire an IV)
  30. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 28a, Table alphabétique volumes18 à 28, IN

Recueil des Actes du Comité de salut public, Collection Gallica (notice BnF no FRBNF34018005s)[modifier | modifier le wikicode]

  1. Recueil des Actes du Comité de salut public, Introduction, Vol 1, 1889
  2. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 2, 1889
  3. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 3, 1890
    1. pp.598-599
      Conseil exécutif provisoire
      Deux cent troisième séance
      4 mai 1793.
      Tous les ministres présents.
      Sur l’avis transmis au Conseil par le citoyen Maillard des enrôlements faits par quelques individus, officiers et sous-officiers de la légion aux ordres de Saint-Georges[57], dont un dépôt est placé à Fontainebleau, enrôlements qu'un grand nombre de circonstances, jointes aux dispositions connues de ladite légion, donnent lieu de regarder comme suspects ; sur l’exposé que ce citoyen a fait des moyens qu'on peut employer pour découvrir l’intention de ces enrôlements et des chefs qui les dirigent; sur la communication donnée par le ministre des affaires étrangères d’une note venant de Hollande qui coïncide avec les avis du citoyen Maillard ; le Conseil exécutif provisoire arrête que le ministre de l’intérieur est autorisé à conférer au citoyen Maillard et aux agents qu’il pourra proposer les pouvoirs et les commissions nécessaires pour se procurer des notions précises sur le complot suspect et pour en arrêter les effets et les auteurs; arrête en outre que le ministre de l’intérieur se concertera avec le ministre de la guerre sur les autres mesures qui deviendraient nécessaires pour s’assurer des intentions du corps de Saint-Georges et obvier à tout ce qu’il pourrait tramer contre les intérêts de la République.
      Le ministre des contributions a donné lecture d’un projet de proclamation ayant pour objet l'établissement de nouvelles mesures pour accélérer la formation des matrices de rôles par le petit nombre de municipalités en retard. Le Conseil, après en avoir délibéré, adopte cette proclamation et elle a été signée a l’instant par tous les membres.
      Le ministre de la guerre a exposé que les citoyens Dubu-Chaumartin et Dubu-Saint-Victor, officiers au régiment du Cap, se trouvant en France, l’un en congé, l’autre comme ayant été suspendu de ses fonctions dans les colonies, ont été traduits dans la maison d’arrêt de la ville de Romans comme compris dans la disposition du décret de la Convention nationale du 3 avril concernant les officiers et soldats revenant des armées, et que depuis ils ont été tenus aux arrêts dans cette ville. Le Conseil exécutif arrête que le ministre de la guerre est autorisé à écrire aux administrateurs du département de la Drôme que, cette loi n'étant point applicable à ces officiers, puisqu’ils ne reviennent d’aucune des armées, leurs arrêts doivent être levés et ils doivent jouir de la liberté qui appartient à tous les citoyens.
      Le ministre des contributions propose, d’après la présentation des régisseurs des douanes, et le Conseil adopte le citoyen Guy, directeur à Charleville, pour remplir la place de directeur à Besançon, cette place se trouvant vacante par le refus fait au citoyen Fauris d’un certificat de civisme.
      Le Conseil exécutif, voulant pourvoir à l’exécution du décret du 3 mai, arrête que le ministre de l’intérieur est autorisé à nommer deux commissaires pour assister au nom du Conseil à l’extraction qui doit se faire demain 5 mai des objets qui ont été exposés le 14 juillet 1792 sous les fondements de la colonne à élever sur les ruines de la Bastille et qui seront brisés sur la place en leur présence[58].
      En vertu de la délibération précédente, les bases proposées pour le plan de guerre ont été discutées, et l’auteur de ce plan admis au Conseil pour répondre aux objections qui se présentent contre quelques parties du plan.
      (Procès verbal, XI, 30-3 t)
  4. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 4, 1891
    1. p.366 - Comité de Salut Public
      Séance du 29 mai 1793, matin.
      Présents : Guyton, Cambon, Bréard, Barère, Delmas et Lindet.
      Sur l’avis donné par le ministre des affaires étrangères que des nouvelles particulières annoncent que l’empereur fait passer 30,000 Autrichiens en poste auprès de Landau ou de Mayence, le Comité, sans ajouter aucune foi à cette nouvelle, a arrêté d'écrire aux représentants du peuple députés près de l’armée du Rhin de presser le recrutement et l’incorporation du contingent de 300,000 hommes et d’employer tous les moyens d’augmenter la force des armées.
      Le Comité a arrêté que les commis ou employés des douanes seront mis en activité de service contre l’ennemi et que le Comité concertera avec le ministre des contributions publiques et les régisseurs des douanes les moyens d’exécution.

      Même jour, soir.
      Présents : Cambon, Barère, Guyton, Lindet, Bréard et Delmas.
      Le Comité a arrêté que le ministre de la guerre donnera l’ordre du départ et fera expédier l’ordre de route pour l’armée des Pyrénées-Orientales : 1° aux chasseurs à pied et à cheval de la ci-devant légion de Rosenthal ;
      2° au détachement du 8c régiment de hussards qui est à Compiègne;
      3° au détachement du corps à cheval de Jemappes qui est à Beauvais ;
      4° à deux escadrons de cavalerie du a y" régiment qui est à Châteaudun ;
      5° aux chasseurs du Midi, dits de Saint-Georges ;
      6° à deux bataillons de Versailles.
      Le Comité a arrêté que des huit bataillons qui étaient destinés à se rendre à l’armée des côtes de la Rochelle, quatre bataillons seront envoyés à l’armée des Pyrénées et les quatre autres seront réunis à l’armée des Alpes.
      Le ministre adressera à la municipalité de Paris l’invitation et réquisition aux deux premiers bataillons qui se trouveront prêts pour rejoindre l’armée de la Rochelle de prendre route pour l’armée des Pyrénées-Orientales, où le besoin de forces devient de jour en jour plus pressant.
      Le Comité a arrêté de proposer à la Convention nationale de décréter la création de huit compagnies d’artillerie, dont deux seront envoyées à l’armée des Pyrénées.
      Le ministre de la guerre fera partir des officiers d’artillerie pour l’armée des Pyrénées.
      Les représentants du peuple requerront les corps administratifs et le conseil général de la commune de Toulouse de mettre à la disposition du général de l’armée des Pyrénées la compagnie d’artillerie et la garde soldée de Toulouse.
      Le ministre de la guerre enverra incessamment des modèles d’affût d’artillerie de campagne dans les villes les plus voisines de l’armée des Pyrénées pour en faire construire.
      Le Comité a arrêté de proposer à la Convention nationale d’approuver et de ratifier la promotion au grade de général de l’armée du Rhin du général Beauharnais, provisoirement faite par les représentants du peuple près de l’armée.
      Le Comité a arrêté que le ministre de la guerre fera transporter successivement les subsistances militaires déposées dans les magasins de Lyon dans des villes plus voisines de l’armée des Alpes, et fera prendre les mesures et les précautions pour que le transport n’occasionne ni défiance ni désordre ; arrête que le citoyen Muller, adjoint du ministre de la guerre, et le citoyen Feuillet seront entendus demain soir sur la fabrication des platines.
  5. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 5, 1892
    1. p.487
      Conseil exécutif provisoire
      Deux cent soixante-treizième séance
      6 août 1793.
      Le Conseil exécutif provisoire, en conformité du décret des 23 et 24 juillet dernier, qui charge le Conseil de désigner à la Convention nationale neuf citoyens pour composer la nouvelle administration des postes et messageries ; après avoir délibéré sur le choix des candidats les plus propres à remplir ces fonctions, a arrêté de présenter à la Convention nationale les neuf citoyens dont les noms suivent :
      Postes. — Les citoyens Legendre, Callier, Dasse, Duplain, de Tilly ;
      Messageries. — Les citoyens Duga, Framart, Alexandre Mouret, Saint-Georges[59].
      Le Conseil arrête que la présente liste sera portée demain à la Convention nationale.
  6. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 5a, Table alphabétique volumes 1à 5.
  7. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 6, 1893
  8. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 7, 1894
  9. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 8,1895
  10. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 9
  11. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 10, 1897
    1. p.686 - "...trois corps de chasseurs, dont deux, portant le même numéro 17, sont cantonnés à Arras, et dont le troisième, numéro 13, ci-devant de Saint-Georges, est cantonné à Lille..."
  12. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 11
  13. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 12, 1894
    1. p.291 - Il en déserte fréquemment de ceux-ci, et, quant aux premiers, c’est l’intrigant Saint-Georges qui les a fait nommer
  14. Recueil des actes du Comité de salut public, Volume 13, 1900
  15. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 1, 1901
  16. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 15, 1903
  17. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 16, 1904
  18. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 17]
  19. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 18, 1908
  20. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 19, 1909
  21. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 20, 1910
  22. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 21, 1911
  23. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 22, 1912
  24. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 23
  25. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 24, 1915
  26. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 25,1918
  27. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 26, 1923
  28. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 27, 1933
  29. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 28, 1951
    1. Saint-George, p.102 : "Le Comité de salut public, considérant que c’est par erreur que son arrêté du 27 floréal a replacé le citoyen Saint-Georges à la tête du 13e régiment de chasseurs à cheval (2), tandis que, aux termes de la loi, il ne pouvait, comme officier réintégré, y servir qu'en qualité de chef de brigade adjoint, arrête que le citoyen Charles-Benjamin Bouquet, chef de brigade dudit régiment, en reprendra, le commandement à la réception du présent arrêté"
  30. Recueil des Actes du Comité de salut public, Vol 28a], Table alphabétique volumes18 à 28

Bibliographie (Francisco de Miranda)[modifier | modifier le wikicode]

  • 1963 - Francisco de Miranda, The New Democracy In America. Travels Of Francisco De Miranda In The United States, 1783-1784, University of Oklahoma Press, Norman,

1793-1795 - Affaire Miranda, versus Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

Bataille de Nerwinden
Le procès devant le tribunal révolutionnaire
  • 1793 - Claude François Chauveau-Lagarde, Francisco de Miranda, tribunal révolutionnaire, Première République française et Charles-François Dumouriez, Plaidoyer pour le général Miranda, accusé de haute trahison & de complicité avec le général en chef Dumourier : prononcé par l'avocat de Francisco Miranda, traduit devant le Tribunal révolutionnaire le 12 avril 1793 et acquitté le 16 mai, Louis-François Barrois, 64  p. (notice BnF no FRBNF30230510, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • 1795 - Francisco de Miranda, Le général Miranda à la représentation nationale. A La Force, ce 13 & 15 nivôse, an III de la République française, (2 & 4 janvier 1795), France, Première République française, Convention nationale et Barrois l'aîné, Paris,
  • Citation pp. 10-12, extraite de Jean-Jacques Rousseau, Le citoyen, ou Discours sur l'économie politique, E. Du Villard fils, Genève, , 1758

Les États-Unis du Vénézuela honorent Francisco de Miranda[modifier | modifier le wikicode]

  • 1889 - États-Unis du Vénézuela, Francisco de Miranda, Miranda dans la Révolution française. Recueil de documents authentiques relatifs à l'histoire du général Francisco de Miranda, pendant son séjour en France de 1792 à 1798., Imprimerie du Gouvernement national, Caracas et Londres,

Mémoire de Francisco de Miranda dans l'historiographie francophone[modifier | modifier le wikicode]

  • 1913 - Alphonse-Charles-Albert O'Kelly de Galway, Les Généraux de la Révolution. Francisco de Miranda, général de division des armées de la République (1791-1794), héros de l'Indépendance américaine (1756-1816). Biographie et iconographie,, Honoré Champion, Paris,
  • Francisco de Miranda + Général de Division des Armées de la République, recherche Google

Mémoire de Francisco de Miranda dans l'historiographie anglophone[modifier | modifier le wikicode]

Bibliographie Dumouriez[modifier | modifier le wikicode]

Philippe Devaux exécuté[modifier | modifier le wikicode]

Philippe Devaux, âgé de trente deux ans natif le Bruxelles, colonel adjudant général des armées de la république a été condamné à mort sur la déclaration du jury portant que le 4 avril dernier il avait reçu de Dumouriez aux bains de Saint-Amand l'ordre de se transporter au camp sous Lille à l'effet de 
# prendre le commandement des qui étaient auparavant aux ordres de Miackzynski et de les faire partir sur le champ 
# qu il savait alors que Dumouriez avait fait arrêter les commissaires de la Convention nationale et le mi(à suivre).
<https://books.google.fr/books/content?id=ut0yyvEFVG8C&hl=fr&pg=PA473&img=1&zoom=3&bul=1&sig=ACfU3U2Y6kA-_g7dm-GiPZE_nwsyseVZaA&ci=66%2C1178%2C436%2C254&edge=0>,
Réimpression de L'ancien moniteur seule histoire authentique et inaltérée de la révolution française depuis la réunion des Etats-généraux jusqu'au consulat (mai 1789-novembre 1799),édition ornée de vignettes, reproduction des gravures du temps, Convention nationale · Volume 16, 3 Série Tome III, 1860

Bibliographie (Louis-Philippe-Joseph d'Orléans-Égalité)[modifier | modifier le wikicode]

Notes & Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Élu député aux États généraux de 1789 par la noblesse du Quercy, il se rallie à la Révolution et entre dans le parti du duc d'Orléans. À partir de cette époque, il se fait appeler le général Biron, WIkipédia.
  2. Theobald de Dillon participe à la guerre d'Indépendance des États-Unis
    1792 - Relation de l'assassinat de M. Théobald Dillon, maréchal de camp, commis à Lille, le 29 avril 1792, par un témoin oculaire (notice BnF no FRBNF36306365)Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. Jean-Baptiste Gouvion participe comme volontaire à la guerre d'indépendance des États-Unis.
  4. page 412, Sur Gallica.
  5. La société des Amis de la Constitution, séante aux Feuillants, dit "le Club des feuillants"
  6. page 413, Sur Gallica.
  7. Chuquet, La Trahison de Dumouriez, page 145.
  8. Charles François Du Périer Dumouriez.- Mémoires du général Dumouriez, p. 332
  9. Adolphe Thiers.- Histoire de la Révolution française - Volume 2 - Page 429, 1846
    France militaire Histoire des armées françaises de terre et de mer, de 1792 a 1833 revu et publie par A. Hugo, Volume 1, 1835
  10. Claude Arnaud.- [Chamfort: A Biography] - Page 229
  11. Alfred Copin.- Talma et la révolution, Page 128
  12. Assemblée générale des représentants du peuple souverain du Hainau Belgique. Procès verbal de la séance du 21 janvier 1793 An deuxième de la Liberté Belgique.
  13. Voir récit dans Réimpression de l'ancien Moniteur, Volume 14, page 79
  14. Réimpression de l'ancien Moniteur, page 491.
    Recueil des pièces de la république belgique publiées dans la ville libre de Mons: Recueil 1,1792, page 6.
  15. Compte rendu
  16. Francisco de Miranda, Le général Miranda à la représentation nationale. A La Force, ce 13 & 15 nivôse, an III de la République française, (2 & 4 janvier 1795), France, Première République française, Convention nationale et Barrois l'aîné, Paris, 1795
  17. Cité par Pouget de Saint-André, Le Général Dumouriez, Perrin, 1914, p. 123.
  18. De retour à Paris, les 16 et 18 janvier, « double jeu ou pas, il vota la mort » et rejeta le sursis.
  19. ...presque occupés que de leurs plaisirs, dit leur collègue Merlin de Douai,
  20. Albert Mathiez, Girondins et Montagnards, Editions de la Passion, 305  p. (notice BnF no FRBNF34993328, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, Danton, l'histoire et la légende, chapitre XII
  21. A. Ray.- Réimpression de l'ancien Moniteur : Convention nationale, H. Plon, imprimeur-éditeur, 1860, page 473
  22. En vertu de la loi salique, elle ne peut accéder directement au trône de France, après Charles X.
  23. Émile Campardon.-Le Tribunal révolutionnaire de Paris : ouvrage composé d'après les documents originaux conservés aux archives de l'Empire suivi de la liste complète des personnes qui ont comparu devant la Tribunal et enrichi d'une gravure et de Fac-simile, Volume 1
  24. Histoire des Belges à la fin du XVIIIe siècle, page 104
  25. Pierre-Jean Niebes, Profils des juges de paix du département de Jemappes du Directoire à l’Empire (1795-1814) - Actes du colloque de Namur, 14, 15 et 16 décembre 2006, Rennes, Presses universitaires de Rennes (ISSN 1255-2364, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata conditions d’utilisation, © Presses universitaires de Rennes, 2008.
  26. H. Pirenne, Histoire de Belgique, t. 6, Bruxelles, Maurice Lamertin, 1926, p. 30.
  27. J.-J. Heirwegh, « De Jemappes à Fleurus », La Belgique française, 1792-1815, Bruxelles, Crédit communal, 1993, p. 33.
  28. Jean-François Delacroix, né à P.ont-Audemer en 1753, avocat, député à l'Assemblée législative et à la Convention. Membre du premier Comité de Salut public. Guillotiné à Paris en 1794, est le père du peintre Delacroix.
  29. Constant-Joseph-Eugène Gossuin, né à Avesnes-sur-Helpe en 1758, avocat, maire d'Avesnes, député aux Etats généraux, à la Convention, au Conseil des Cinq-Cents, au Corps législatif impérial et à la Chambre des Représentants en 1815. Mort à Paris en 1827.
  30. Jean-Baptiste Treilhard, né à Brive en 1742, avocat, député aux Etats généraux, à la Convention, membre du premier Comité de Salut public, député au Conseil des Cinq-Cents, Conseiller d'Etat, Ministre de Napoléon Ier, comte de l'Empire, mort à Paris en 1810, enterré au Panthéon.
  31. Philippe- Antoine Merlin (de Douai),né à Arleux en 1754, avocat au Parlement de Flandre à Douai, député à la Constituante et à la Convention, Ministre de la Justice, Procureur général à la Cour de Cassation, exilé par la Restauration, mort en 1838.
  32. Pierre-François-Joseph Robert, né à Gimnée (Belgique) en 1762, avocat à Givet, puis professeur à, Paris, secrétaire de Danton au Ministère de la Justice, député à la Convention, Sous-Préfet de Rocroi, mort à Bruxelles en 1826.
  33. Le citoyen Mouquet réside dans l'hôtel du Lion-d'Or dont il es tenancier, au N° 12 actuel de la place de ce nom.
  34. Gaspard-Jean-Joseph Lesage-Senault, né à Lille en 1739, négociant en charbons, quai de la Basse-Deûle, membre du Collège des Philalèthes, officier municipal en 1790, membre de la Société populaire, député à la Convention et au Conseil des Cinq-Cents. Mort exilé à Mons en 1823. Une rue de Lille porte son nom, et son portrait est au Musée.
    Deville, également membre du Collège des Philalèthes a prononcé un discours au Collège des Philalèthes de Lille, en 1788, sur Quelle est la source de l'amour de la Patrie ? Quelle est son influence sur le bonheur social ? Quelle forme de gouvernement peut lui donner plus d'énergie
    Cf. Liste des membres honoraires résidans et correspondans du Collège des Philalèthes, Lille, 1789. Funérailles de Henri Deville dans Cosmos (Paris. 1885): revue des sciences et de leurs applications, 1886.
    "DEVILLE : Le rapport ne remplit pas l'objet (le la Convention. ... Il est scandaleux de voir un tas de jeunes gens qui. sous prétexte de manier la plume, ne font rien à Paris, tandis que leurs camarades se battent. ... Manne :J'appuîe la proposition de Dnhem; mais il ne faut pas qu'elle soit restreinte à Paris seulement. ... gens de la réquisition. vaut le danger de la patrie. tous lesjeuues gens ne songeaient pas à s'occuper des sciences exactes; il y a assez de savants dans la république", Réimpression de l'ancien Moniteur, 1862
  35. inconnu, Vie politique de Louis-Philippe-Joseph d'Orléans-Égalité, premier prince du sang et membre de la convention, (1792-1795), Dentu et Hivert, , 1832
  36. Réimpression de l'Ancien Moniteur - Volume 20 - Page 428
  37. Francisco de Miranda, Le général Miranda à la représentation nationale. A La Force, ce 13 & 15 nivôse, an III de la République française, (2 & 4 janvier 1795), France, Première République française, Convention nationale et Barrois l'aîné, Paris, 1795
  38. la maison du citoyen Mouquet, c'est-à-dire l'hôtel du Lion-d'Or, au N° 12 actuel de la place de ce nom.
  39. 1792-1797 - Jean-Nicolas Pache, Jean-Baptiste Bouchotte, Jacques-René Hébert, Antoine-François Lemaire, Courier de l'égalité, Guillaume-Denis Caillot et Louis Courcier 1792-1797, Page 248
  40. Moniteur du 13 mars 1793
  41. Tribunal révolutionnaire — Un grand nombre de royalistes et de girondins étaient enfermés dans les prisons de Paris et déjà certains journaux parlaient de recommencer les massacres de septembre Danton proposa la création d un tribunal qui jugerait rapidement en dehors des formes légales les accusés politiques Un vote de la Convention institua ce tribunal qui eut pour président Dumas et pour accusateur public Fouquier Tinville
  42. Henri Wallon, Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris : avec le Journal de ses actes, 10 mars 1793-31 mai 1795, Paris, Hachette (notice BnF no FRBNF31618899, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  43. Professeur de littérature anglaise et histoire de l'art
  44. Petit dictionnaire des grands hommes et des grandes choses qui ont rapport à la Révolution : pour servir de suite à l'histoire du brigandage du nouveau royaume de France, adressé à ses douze cent tyrans, composé par une société d'aristocrates, (notice BnF no FRBNF37233738n).
  45. Page 128.
  46. François Moureau.- Modèle:WD, 2005, chapitre VII, page 271
  47. [http://www.cervantesvirtual.com/portales/francisco_de_miranda/imagenes_iconografia/imagen/imagenes_iconografia_02_francisco_de_miranda_llegada_guaira_rugendas/ Johann Rugendas.- de Miranda, en su llegada a La Guaira el 10 de diciembre de 1810, es recibido con entusiasmo por la población, y por Bolívar, Colección Fundación John Boulton, Fuente: Historia de Venezuela en imágenes, Caracas, Editorial El Nacional y Fundación Polar, 2000
  48. Gilbert du Motier de La Fayette, Francisque de Corcelle, Mémoires, correspondance et manuscrits du général La Fayette, H. Fournier ainé, [1], 1838, page 792.
    La Fayette, Georges Louis Gilbert Washington du Motier (1779-1849 ; marquis de) forme internationale & Francisque de Corcelle (Q3082018) & François de Corcelle (Q29956092): voir les fils de discussion sur Wikidata bistrot.
  49. 1836 - Histoire parlementaire de la révolution française, ou journal des ...
  50. Albertine Elisabeth de Nyvenheim, Une rivale de Mme du Barry.
  51. États-Unis du Vénézuela, Francisco de Miranda, Miranda dans la Révolution française. Recueil de documents authentiques relatifs à l'histoire du général Francisco de Miranda, pendant son séjour en France de 1792 à 1798., Imprimerie du Gouvernement national, Caracas et Londres,
  52. collection unique et complète des actes de ce tribunal renfermant les comptes-rendus de ces séances, jour par jour... recueillie... par P.-A.-L. de ["sic"] Maton de La Varenne... publié par M. Charles de La Varenne,... - 1855
  53. 1836 - Histoire parlementaire de la révolution française, ou journal des ...
  54. Henri Wallon, Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris : avec le Journal de ses actes, 10 mars 1793-31 mai 1795, Paris, Hachette (notice BnF no FRBNF31618899, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata, , volume 1, page 101
  55. Émile Campardon.-Le Tribunal révolutionnaire de Paris : ouvrage composé d'après les documents originaux conservés aux archives de l'Empire suivi de la liste complète des personnes qui ont comparu devant la Tribunal et enrichi d'une gravure et de Fac-simile, Volume 1
  56. Cf. Lerminier.- Histoire parlementaire de la Révolution française, Revue des Deux Mondes, T.21, 1840
  57. Il s’agit du chevalier de Saint-Georges, célèbre par son adresse dans l’art de l’escrime, ci-devant capitaine des gardes du duc de Chartres. (d. l'époque de la Révolution, lit-on dans la Biographie de Leipzig, il en embrassa la cause avec transport, participa à toutes les intrigues politiques dont le foyer était au Palais-Royal ; leva ensuite un corps de chasseurs a cheval, dont il fut le colonel et qu’il conduisit à l’armée du Nord ; servit sous Dumouriez, dénonça ensuite celui-ci à l'époque de sa défection ; revint à Paris, y fut arrêté comme suspect, puis mis en liberté nu 9 thermidor, et mourut en 1801, dans un état voisin de l’indigence
  58. Le 25 avril 1793, la Convention avait décrété «que le coffre en fer enfermé le 14 juillet dernier dans une des pierres fondamentales de la colonne de la Liberté, qui doit être élevée sur les ruines de la Bastille, eu sera retiré; que les monuments qu’il contient, qui présentent des caractères contraires au système général de la liberté, de l'égalité, de la République une et indivi- sible, seront brisés en présence des citoyens Cambacérès, Cliarlier, Riihl et Legendre, membres de la Convention nationale, et qu’il ne pourra en être substitué d’autres que ceux qui auront été désignés par le Comité d’instruction publique et décrétés par la Convention nationale.» (Procès-ver- bal, X, 149.) — Le 3 mai suivant, sur le rapport du Comité d’instruction publique, la Convention décréta que celte extraction aurait lieu le surlendemain, en présence des commissaires déjà nommés, de deux commissaires nommés par le Conseil exécutif et de tous les citoyens qui voudront y assister. «Les objets retirés du coffre de cèdre (sic) seront brisés sur la place, et les fragments seront déposés dans les Archives nationales, comme monuments de l'his- toire, a En outre, le citoyen Palloy fut chargé de l’exécution matérielle du décret.
  59. Georges-Catherine Saint-Georges, administrateur des postes et messageries
  60. En fait, avril 1793.