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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Thermodynamique (PCSI) : Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : G.P. cas limite de G.R.
Thermodynamique (PCSI)/Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : G.P. cas limite de G.R. », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Tracé des isothermes expérimentales d’un gaz réel dans le diagramme de Clapeyron[modifier | modifier le wikicode]
Rappel de tracé des isothermes expérimentales de l’hexafluorure de soufre sous phase vapeur dans le diagramme de Clapeyron et complément[modifier | modifier le wikicode]
Voir le paragraphe « tracé des isothermes expérimentales de l'hexafluorure de soufre dans un diagramme de Clapeyron » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » dans lequel le tracé a été fait dans le « diagramme de Watt [1] » de la quantité
[2] d'hexafluorure de soufre
[3],
Voir le paragraphe tracé du diagramme de Watt [1], [3] rappelé partiellement ci-après [4]
avec quelques ajouts
,
Voir le paragraphe celui du diagramme de Clapeyron [5], [6] s'obtenant aisément en divisant « le volume
de l'expansion tridimensionnelle sur laquelle la quantité
[2] d'hexafluorure de soufre
de masse molaire
de l'axe des abscisses du diagramme de Watt [1] » [3] par « la masse
de ce dernier » pour obtenir le « volume massique de l'hexafluorure de soufre
[7] de l'axe des abscisses du diagramme de Clapeyron [5] » [6], la pression
, quant à elle, restant la même :
Diagramme de Watt
[1] d'une quantité fixée d'
hexafluorure de soufre 
égale à
[2] correspondant à une masse

tracé sans les parties d'isothermes correspondant au liquide sec
[4] avec quelques ajouts
Dans le diagramme de Watt [1] de la quantité
[2] d'hexafluorure de soufre
[3] tracées ci-contre, nous n'avons représenté que les isothermes à température
inférieure à la température critique
de l'hexafluorure de soufre
[8]
pour
, il est possible de réaliser une liquéfaction par compression isotherme du gaz réalisée en
le volume
de l'expansion tridimensionnelle dans laquelle la quantité
[2] d'hexafluorure de soufre
est répartie, les 1ères gouttes apparaissant pour une valeur
d'autant plus faible que
se rapproche de
, pour
, pas de transition de phase par compression isotherme de l'hexafluorure de soufre
, ce dernier n'étant ni gaz, ni liquide, est simplement appelé « fluide »
;
sur l'isotherme à température
de la quantité
[2] d'hexafluorure de soufre
du diagramme de Watt [1], [3], nous observons, lors d'une compression isotherme à partir de l'état initial
[9], une
de la pression
jusqu'à l'apparition des 1ères gouttes à partir de laquelle la pression stagne
pendant toute la phase de liquéfaction
à une valeur «
appelée pression de vapeur saturante [10] à la température
de l'hexafluorure de soufre
» ; le point d'apparition des 1ères gouttes sur l'isotherme du diagramme de Watt [1], [3] définit le « point de rosée de l'hexafluorure de soufre
» [11] de coordonnées «
» ;
sur l'isotherme à température
au fur et à mesure que la liquéfaction se poursuit à la température
, le système reste diphasé, l'état de ce dernier étant représenté par un point du « palier de liquéfaction »
, la fraction liquéfiée est d'autant plus grande que le volume
est petit [12], le « palier de liquéfaction » étant limité à droite par le « point de rosée de l'hexafluorure de soufre
à la température
» «
» ;
sur l'isotherme à température
la courbe de l'ensemble des « points de rosée de l'hexafluorure de soufre
à la température
»
représentée ci-contre en rouge
est appelée « courbe de rosée », son équation est «
[13] telle que
», elle est limitée
- d'un côté, par le point critique
de l'hexafluorure de soufre
point limite des « paliers de liquéfaction » des isothermes à température
du diagramme de Watt [1], [3] de la quantité
[2] d'hexafluorure de soufre
quand
qui est le point particulier de l'isotherme à la température critique
du diagramme de Watt [1], [3] de la quantité
[2] d'hexafluorure de soufre
de coordonnées «
» [9], la tangente en
à cette isotherme critique [14] ainsi que la tangente au même point
à la « courbe de rosée » est
à l'axe des volumes du diagramme de Watt [1], [3] de la quantité
[2] d'hexafluorure de soufre
et
- de l'autre côté, par un point vapeur sèche [10]
des conditions de température et pression du « point triple » [15]
non représenté
de l'hexafluorure de soufre
point représentant l'état dans lequel l'hexafluorure de soufre
constitue un système triphasé c.-à-d. avec présence simultanée des trois phases vapeur - liquide - solide
l'ensemble des points représentatifs du système triohasé associé au « point triple » [15] constitue un palier
à l'axe des volumes allant du point vapeur sèche [10]
au point solide sec
en passant par le point liquide sec
[16]
, les deux 1ères données qui suivent sont encyclopédiques et non expérimentales : température du « point triple » [15]
, pression du « point triple » [15]
, la dernière donnée étant estimée
[9], [17].
Tracé des isothermes expérimentales de l'hexafluorure de soufre sous phase vapeur dans le diagramme de Clapeyron [5], [6] : pour passer du diagramme de Watt [1] de la quantité
[2] de l'hexafluorure de soufre
[3] au diagramme de Clapeyron [5] de l'hexafluorure de soufre
[6], il faut diviser le volume
de l'axe des abscisses du diagramme de Watt [1], [3] par la masse
[18] d'hexafluorure de soufre
de l'expérience pour obtenir le volume massique
moyen
[19]
[7] de l'axe des abscisses du diagramme de Clapeyron [5], [6], la pression
, quant à elle, n'étant pas modifiée ; les commentaires effectués ci-dessus sur le diagramme de Watt [1], [3] peuvent aisément être réécrits pour le diagramme de Clapeyron [5], [6] en particulier :
Tracé des isothermes expérimentales
pour
, apparition d'un « palier de liquéfaction » lors d'une compression isotherme dès que le volume massique
moyen
[19] atteint «
» [7], la pression étant «
pression de vapeur saturante [10] à la température
de l'hexafluorure de soufre
»
cette pression reste constante lors de la poursuite de la liquéfaction par compression isotherme car le système diphasé étant monovariant [20], le choix de la température
la pression
est fixée dépendant de
,
Tracé des isothermes expérimentales
pour
, au fur et à mesure que la liquéfaction se poursuit, l'état du système diphasé étant représenté par un point du « palier de liquéfaction »
, la fraction liquéfiée est d'autant plus grande que le volume massique moyen
est petit [21], le « palier de liquéfaction » étant limité à droite par le « point de rosée de l'hexafluorure de soufre
à la température
» «
» ;
Tracé des isothermes expérimentales
la courbe de l'ensemble des « points de rosée de l'hexafluorure de soufre
à la température
», appelée « courbe de rosée », a pour équation «
[13] telle que
», elle est limitée
- d'un côté, par le point critique
de l'hexafluorure de soufre
point limite des « paliers de liquéfaction » des isothermes à température
du diagramme de Clapeyron [5], [6] de l'hexafluorure de soufre
quand
qui est le point particulier de l'isotherme à la température critique
du diagramme de Clapeyron [5], [6] de l'hexafluorure de soufre
de coordonnées «
» [9], [22], la tangente en
à cette isotherme critique [14] ainsi que la tangente au même point
à la « courbe de rosée » est
à l'axe des volumes massiques du diagramme de Clapeyron [5], [6] de l'hexafluorure de soufre
et
- de l'autre côté, par un point vapeur sèche [10]
des conditions de température et pression du « point triple » [15]
de l'hexafluorure de soufre
point représentant l'état dans lequel l'hexafluorure de soufre
constitue un système triphasé c.-à-d. avec présence simultanée des trois phases vapeur - liquide - solide
l'ensemble des points représentatifs du système triohasé associé au « point triple » [15] constitue un palier
à l'axe des volumes massiques allant du point vapeur sèche [10]
au point solide sec
en passant par le point liquide sec
[23]
la pression et la température du « point triple » [15] sont fixées, ne dépendant que du corps, car, au « point triple » [15], le système étant triphasé est zérovariant [24], la température
et la pression
sont fixées
, les deux 1ères données qui suivent sont encyclopédiques et non expérimentales : température du « point triple » [15]
, pression du « point triple » [15]
, la dernière donnée étant estimée
[17].
Généralisation du tracé des isothermes expérimentales d’un gaz réel (G.R.) dans le diagramme de Clapeyron[modifier | modifier le wikicode]
Tout ce qui a été rappelé
ou introduit
dans le paragraphe « rappel de tracé des isothermes expérimentales de l'hexafluorure de soufre sous phase vapeur dans le diagramme de Clapeyron et complément » plus haut dans ce chapitre est généralisable
mais bien sûr avec des valeurs diffèrentes
:
l'« eau
» : la pression de vapeur saturante [10] à
«
»,
l'« eau
» : le point critique «
» [7], [9],
l'« eau
» : le « point triple » [15] «
avec un volume massique de phase vapeur
» [7], [9], [25] ;
le « dihydrogène
» : la pression de vapeur saturante [10] à
«
»,
le « dihydrogène
» : le point critique «
» [7], [9],
le « dihydrogène
» : le « point triple » [15] «
de volume massique de phase vapeur
» [7], [9], [26] ;
le « dioxygène
» : la pression de vapeur saturante [10] à
«
»,
le « dioxygène
» : le point critique «
» [7], [9],
le « dioxygène
» : le « point triple » [15] «
avec un volume massique de phase vapeur
» [7], [9], [27] ;
le « diazote
» : la pression de vapeur saturante [10] à
«
»,
le « diazote
» : le point critique «
» [7], [9],
le « diazote
» : le « point triple » [15] «
avec un volume massique de phase vapeur
» [7], [9], [28] ;
le « dioxyde de carbone
» : la pression de vapeur saturante [10] à
«
»,
le « dioxyde de carbone
» : le point critique «
» [7], [9],
le « dioxyde de carbone
» : le « point triple » [15] «
avec un volume massique de phase vapeur
[7], [29] ou
» [7], [9].
Remarque : dans le diagramme de Watt [1], [3] ou de diagramme de Clapeyron [5], [6] d'un corps pur, le palier
à l'axe des volumes ou des volumes massiques au « point triple » [15] s'étend usuellement du point solide sec
ayant le plus faible volume
ou volume massique
au point vapeur sèche [10]
ayant, de très loin, le plus grand volume
ou volume massique
en passant par le point liquide sec
ayant un volume
ou volume massique
intermédiaire de valeur proche de celui du solide sec, mais
Remarque : dans le diagramme de Watt [1], [3] ou de diagramme de Clapeyron [5], [6] de l'eau, le palier
à l'axe des volumes ou des volumes massiques au « point triple » [15] s'étend du point liquide sec
ayant le plus faible volume
ou volume massique
au point vapeur sèche [10]
ayant, de très loin, le plus grand volume
ou volume massique
en passant par le point solide sec
ayant un volume
ou volume massique
intermédiaire de valeur proche de celui du liquide sec
la phase solide de l'eau y ayant un volume légèrement supérieur à la même quantité de phase liquide
.
Tracé des isothermes expérimentales d’un gaz réel dans le diagramme d’Amagat[modifier | modifier le wikicode]
Préliminaire : Le diagramme d'Amagat [30] peut être défini pour n'importe quel système thermodynamique monophasé mais il n’a d’intérêt que pour une phase gazeuse d'où le titre de ce paragraphe.
Définition du diagramme d’Amagat d’une quantité « n » fixée de système thermodynamique monophasé[modifier | modifier le wikicode]
Diagramme d'Amagat d'une quantité n fixée de système thermodynamique monophasé
Remarques :
Les systèmes thermodynamiques pour lesquels un diagramme d'Amagat [30] est défini étant monophasés donc divariants [33], leurs états d'équilibre dépend de deux paramètres intensifs [32] par exemple leur température
et la pression
à laquelle ils sont soumis, nous en déduisons alors,
Remarques :
dans la mesure où les systèmes sont de quantité fixée
donc fermé
, qu'une isotherme dans le diagramme d'Amagat [30] de chaque système « ne dépendant que d'un seul paramètre intensif [32], la pression
», est représentée par une juxtaposition de « points d'équilibre
avec
» c.-à-d. une courbe continue dans l'hypothèse où la pression peut prendre n'importe quelle valeur positive.
Remarques :
De même qu'à partir du diagramme de Watt [1], [3] dépendant de la quantité
d'un système thermodynamique
, il a été défini un diagramme thermodynamique indépendant de cette quantité « le diagramme de Clapeyron [5] » [6] en substituant « le volume
de l'expansion tridimensionnelle sur laquelle
est réparti » par « le volume massique
[7] du système »,
Remarques :
nous pouvons définir, à partir du diagramme d'Amagat [30] de la quantité
d'un système thermodynamique monophasé
, un « diagramme thermodynamique de type Amagat » [30] indépendant de cette quantité en substituant « le volume
de l'expansion tridimensionnelle sur laquelle
est réparti » par « le volume massique
[7] du système », diagramme que nous appellerons « diagramme massique d'Amagat [30] » [34] :
Remarques :
le « diagramme massique d'Amagat [30] » [34] du système thermodynamique monophasé
en équilibre thermodynamique est le diagramme thermodynamique représentant la variation du « produit intensif [32] de la pression par le volume massique
» [7] des isothermes du système en fonction de la « grandeur intensive [32] pression
imposée » à ce dernier [35].
Remarques :
Nous pourrions aussi définir le diagramme d'Amagat [30]
ou le « diagramme massique d'Amagat [30] » [34]
d'un système thermodynamique monophasé ouvert
dans ce cas, chaque état d'équilibre du système est représenté par un point
[7] du « diagramme massique d'Amagat [30] » [34] alors que chaque état d'équilibre de la quantité
du système l'est par un segment
[7] du diagramme d'Amagat [30]
correspondant à une succession de points se déplaçant parallèlement à l'axe des ordonnées vers le haut
ou vers le bas
dans le cas d'admission
ou d'éjection
de matière dans le système ouvert
.
Tracé des isothermes expérimentales de l’hexafluorure de soufre sous phase vapeur dans le diagramme d’Amagat[modifier | modifier le wikicode]
À partir des mesures exposées dans le paragraphe « hexafluorure de soufre à d'autres températures » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », nous pouvons en déduire, pour chaque isotherme de l'« hexafluorure de soufre
en phase gazeuse », les valeurs du produit «
» associées aux valeurs de «
» et ensuite tracer les isothermes expérimentales de l'« hexafluorure de soufre
vapeur » dans le diagramme d'Amagat [30] ;
les valeurs extrêmes de chaque isotherme en phase gazeuse à la température
sont données dans le tableau ci-dessous :
en
|
en
|
phase vapeur sèche [10]
|
phase vapeur juste saturante [10]
|
|
|
[9], [36]
|
[9], [36]
|
|
|
[9], [36]
|
[9], [36]
|
|
|
[9], [36]
|
[9], [36]
|
|
|
[9], [36]
|
[9], [36]
|
Diagramme d'Amagat [30] d'une quantité fixée d'
hexafluorure de soufre 
sous phase vapeur égale à
[2] correspondant à une masse

Ci-contre le positionnement des points relevés dont seuls les valeurs extrêmes figurent dans le tableau ci-dessus permettant de tracer
ce qui n'a pas été fait
le diagramme d'Amagat [30] de la quantité fixée d'hexafluorure de soufre
sous phase vapeur égale à
[2] correspondant à une masse
;
Ci-contre en 1ère approximation nous constatons que chaque isotherme constitue, dans le diagramme d'Amagat [30], un ensemble de points alignés établissant que
Ci-contre «
est approximativement une fonction affine de
» d'équation «
avec
à peu près indépendant de
et
dépendant de
de valeur d'autant plus grande que
l'est » ;
Ci-contre en 2ème approximation nous observons que les points représentant un état d'équilibre isotherme de l'hexafluorure de soufre
sous phase vapeur aux pressions un peu plus élevées ne sont plus dans l'alignement des points de la même isotherme aux pressions plus faibles, le « produit
étant légèrement inférieur à
».
Approximation linéaire des isothermes de l’hexafluorure de soufre aux faibles pressions dans le diagramme d’Amagat[modifier | modifier le wikicode]
Reprenant les points, aux faibles pressions [37], des isothermes du diagramme d'Amagat [30] de la quantité fixée d'hexafluorure de soufre
sous phase vapeur précédemment positionnés dans le paragraphe « tracé des isothermes expérimentales de l'hexafluorure de soufre sous phase vapeur dans le diagramme d'Amagat » plus haut dans ce chapitre et
les repositionnant sur un nouveau diagramme d'Amagat [30]
voir ci-contre
nous pouvons remarquer que les points d’une même isotherme sont grossièrement alignés et tracer la meilleure droite possible pour chaque isotherme
c.-à-d. faire une régression linéaire à partir des valeurs utilisées permettant d'obtenir un ajustement affine en employant, par exemple, la méthode des moindres carrés
, nous obtenons alors, pour chaque isotherme, la droite tracée ci-contre dont l'équation est estimée ci-après :
- à «
» la pente évaluée à «
» conduit à une ordonnée à l'origine
telle que
soit, avec le point
, «
» ;
- à «
» la pente évaluée à «
» conduit à une ordonnée à l'origine
telle que
soit, avec
, «
» ;
- à «
» la pente évaluée à «
» conduit à une ordonnée à l'origine
telle que
soit, avec le point
, «
» ;
- à «
» la pente évaluée à «
»
une ordonnée à l'origine
telle que
soit, avec
, «
».
Remarques : Nous constatons que la droite représentant une isotherme dans le diagramme d'Amagat [30] de la quantité fixée d'hexafluorure de soufre
sous phase vapeur aux faibles pressions [37] est de pente légèrement dépendante de la température
dès maintenant, nous noterons cette pente «
» d'où la réécriture de l'équation d'une isotherme selon la température :
Remarques :
« isotherme à
» d'équation «
»,
Remarques :
« isotherme à
» d'équation «
»,
Remarques :
« isotherme à
» d'équation «
»,
Remarques :
« isotherme à
» d'équation «
».
Remarques : Si nous extrapolons linéairement le tracé de chaque isotherme dans le diagramme d'Amagat [30] de la quantité fixée d'hexafluorure de soufre
sous phase vapeur « aux pressions évanouissantes » [38], nous trouvons
, or une phase gazeuse « aux pressions évanouissantes » [38] se comportant comme un G.P. [39], [40], «
doit être identifiée à
avec
» d'où une évaluation possible de la quantité
selon «
» valeurs ayant un écart entre
à
avec la quantité initialement injectée de
.
Généralisation du tracé des isothermes expérimentales d’un gaz réel (G.R.) dans le diagramme d’Amagat[modifier | modifier le wikicode]
Presque tout ce qui a été exposé dans les paragraphes « tracé des isothermes expérimentales de l'hexafluorure de soufre sous phase vapeur dans le diagramme d'Amagat » et « approximation linéaire des isothermes de l'hexafluorure de soufre aux faibles pressions dans le diagramme d'Amagat » plus haut dans ce chapitre est généralisable à tout fluide sous forme vapeur
Presque tout ce qui a été exposé à l’exception de la pente des isothermes dans leur approximation linéaire aux faibles pressions [41], dont le signe dépend de la température [42] ;
Presque tout ce qui a été exposé plus exactement il existe, « pour la plupart des G.R. » [43], [44], une « température de Boyle-Mariotte [45], [46]
»
encore appelée « par les francophones, température de Mariotte » [46] ou « par les anglophones, température de Boyle [45] »
pour laquelle la pente de l'isotherme du G.R. [43], [44] dans l'approximation linéaire « aux faibles pressions » [41] du diagramme d'Amagat [30] d'une quantité
fixée de ce G.R. [43], [44] est nulle
« pour
» la pente de l'isotherme considérée est
alors que « pour
» elle est
ou serait
dans l'hypothèse où l'existence de
n'a pas encore été validée
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dihydrogène
»,
rappel : la température critique a pour valeur
et la température d'ébullition standard [47]
en accord avec la pression de vapeur saturante [10] à
«
»
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dihydrogène
», entre «
et
»
est un gaz dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat d'une quantité
fixée de
sont de pente
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dihydrogène
», entre «
et
»
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont encore de pente
à l'exception de
où l'isotherme est de pente nulle
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dihydrogène
», « au-dessus de
»
donc en particulier aux températures ordinaires
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont de pente
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « diazote
»,
rappel : la température critique a pour valeur
et la température d'ébullition standard [47]
en accord avec la pression de vapeur saturante [10] à
«
»
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « diazote
», entre «
et
»
est un gaz dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat d'une quantité
fixée de
sont de pente
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « diazote
», entre «
et
»
donc en particulier aux températures ordinaires
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont encore de pente
à l'exception de
où l'isotherme est de pente nulle
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « diazote
», « au-dessus de
»
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont de pente
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dioxyde de carbone
»,
rappel : la température critique a pour valeur
et la température d'ébullition standard [47]
la pression de vapeur saturante [10] à
«
»
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dioxyde de carbone
», entre «
et
»
donc en particulier aux températures ordinaires
est un gaz dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat d'une quantité
fixée de
sont de pente
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dioxyde de carbone
», entre «
et
»
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont encore de pente
à l'exception de
où l'isotherme est de pente nulle
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dioxyde de carbone
», « au-dessus de
»
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont de pente
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dioxygène
»,
d'ordre de grandeur entre
à
[48]
rappel : la température critique a pour valeur
et la température d'ébullition standard [47]
en accord avec la pression de vapeur saturante [10] à
«
»
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dioxygène
», entre «
et
»
est un gaz dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat d'une quantité
fixée de
sont de pente
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dioxygène
», entre «
et
à
»
donc en particulier aux températures ordinaires
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont encore de pente
à l'exception de
à
où l'isotherme est de pente nulle
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
le « dioxygène
», « au-dessus de
à
»
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont de pente
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
l'« eau
»,
rappel : la température critique a pour valeur
et la température d'ébullition standard [47]
en accord avec la pression de vapeur saturante [10] à
«
»
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
l'« eau
», entre «
et
»
est un gaz dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat d'une quantité
fixée de
sont de pente
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
l'« eau
», entre «
et
»
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont encore de pente
à l'exception de
où l'isotherme est de pente nulle
;
Presque tout ce qui a été exposé exemples :
l'« eau
», « au-dessus de
»
est un fluide appelé G.R. [43] par abus [44] dont les isothermes dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat de la même quantité
fixée de
sont de pente
.
Remarque : À «
» [44], l'isotherme dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat d'une quantité
fixée de G.R. [43], [44] étant de pente
, nous en déduisons «
»
soit «
» dans lequel le 1er membre est le cœfficient de compressibilité isotherme du G.R. [43], [44] à la température
et aux faibles pressions [41], [49], le 2ème membre étant celui d'un G.P. [39] dans les mêmes conditions de température et de pression [50] c.-à-d.
«
» soit :
à
[44] et aux faibles pressions [41] le G.R. [43], [44] est plus compressible qu'un G.P. [39]
dans les mêmes conditions de température et de pression ;
Remarque : à «
» [44], l'isotherme dans l'approximation linéaire aux faibles pressions [41] du diagramme d'Amagat d'une quantité
fixée de G.R. [43], [44] étant de pente
, nous en déduisons «
»
soit «
» dans lequel le 1er membre est le cœfficient de compressibilité isotherme du G.R. [43], [44] à la température
et aux faibles pressions [41], [49], le 2ème membre étant celui d'un G.P. [39] dans les mêmes conditions de température et de pression [50] c.-à-d.
«
» soit :
à
[44] et aux faibles pressions [41] le G.R. [43], [44] est moins compressible qu'un G.P. [39]
dans les mêmes conditions de température et de pression.
Définition d’un G.P. comme cas limite d’un G.R. aux pressions évanouissantes[modifier | modifier le wikicode]
Rappel de la définition d’un G.P. (aspect microscopique)[modifier | modifier le wikicode]
Voir les paragraphes « modèle du G.P.M. (gaz parfait monoatomique) » et « généralisation, modèle du G.P.P. (gaz parfait polyatomique) » du chap.
de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »,
Voir les paragraphes définition rappelée ci-après
aspect microscopique
:
Un G.P. [39] est un gaz de « molécules identiques » [51] « quasi-ponctuelles » [52] « sans interaction intermoléculaire » [53] ; une répartition statistique des vecteurs vitesse des molécules traduisant les propriétés d'isotropie, d'homogénéité [54] et de stationnarité
cette dernière propriété si le G.P. [39] est en équilibre thermodynamique
[55] y est adoptée.
Remarque : si le gaz est composé de « plusieurs types de molécules monoatomiques ou polyatomiques », « quasi-ponctuelles » [52] et « sans interaction intermoléculaire » y compris entre deux types différents de molécules [53], le gaz est un « mélange idéal de G.P. [39] »
et non un G.P. [39]
.
Autre définition d’un G.P. (aspect macroscopique ou mésoscopique)[modifier | modifier le wikicode]
Un G.P. [39]
dans son aspect macroscopique ou mésoscopique
est défini comme la limite d’un G.R. [43]
de molécules identiques
aux pressions évanouissantes [38] en effet :
Un G.P.
dans son aspect macroscopique ou mésoscopique
partant de cette définition, nous en déduisons celle d'un G.P. [39] dans son aspect microscopique [56] car,
Un G.P.
dans son aspect macroscopique ou mésoscopique
faisant tendre la pression
vers
, la distance moyenne séparant les molécules tend vers l’infini ce qui implique que
Un G.P.
dans son aspect macroscopique ou mésoscopique
faisant tendre la pression
vers
, les molécules peuvent être considérées « quasi-ponctuelles »
leur dimension propre devenant très petite par rapport à la distance moyenne intermoléculaire
le covolume
qui ne dépend que des dimensions propres
[57] est négligeable relativement au volume
qui est devenu infini
et
Un G.P.
dans son aspect macroscopique ou mésoscopique
faisant tendre la pression
vers
, les molécules peuvent être considérées « sans interaction intermoléculaire »
les forces d’interaction entre molécules étant à très courte portée deviennent nulles lorsque la distance moyenne intermoléculaire est infinie
la valeur absolue de la pression moléculaire
qui dépend de l'intensité des forces d'interaction et est
au carré de la densité volumique molaire
[58] est négligeable relativement à la pression
la pression tendant vers
selon un infiniment petit d'ordre un alors que la pression moléculaire tend vers
selon un infiniment petit d'ordre deux
d'où
Un G.P.
dans son aspect macroscopique ou mésoscopique
un G.P. [39]
dans son aspect macroscopique ou mésoscopique
est « parfait »
dans son aspect microscopique
.
Un G.P. [39]
dans son aspect microscopique
n'a de sens qu'en considérant un « échantillon mésoscopique de G.P. [39]
dans l'aspect microscopique de ce dernier
» [59] à savoir un échantillon de gaz composé de « molécules identiques » [51], « quasi-ponctuelles » [52], « sans interaction intermoléculaire » [53] quelle que soit la pression
à laquelle il est soumis et
Un G.P.
dans son aspect microscopique
cet échantillon suit la définition d'un G.P. [39]
dans son aspect macroscopique ou mésoscopique
car les molécules le constituant étant « identiques » [51], « quasi-ponctuelles » [52], « sans interaction intermoléculaire » [53] quelle que soit la pression
le restent quand
l'échantillon mésoscopique de G.P. [39]
dans son aspect microscopique
est en fait une approximation d'un échantillon mésoscopique de G.R. [43], [59]
d'où
Un G.P.
dans son aspect microscopique
la définition d'un G.P. [39]
dans son aspect microscopique
contient celle d'un G.P. [39]
dans son aspect macroscopique et mésoscopique
[60].
Que ce soit l'une ou l'autre des définitions d'un G.P. [39], il faut y ajouter une répartition statistique des vecteurs vitesse des molécules traduisant les propriétés d'isotropie, d'homogénéité [54] et de stationnarité
cette dernière propriété si le G.P. [39] est en équilibre thermodynamique
[55].
Tracé des isothermes d’un G.P. dans le diagramme de Clapeyron[modifier | modifier le wikicode]
La forme locale de l'équation d’état d'un G.P. [39] en équilibre thermodynamique étant «
» ou,
La forme locale de l'équation d'état d'un G.P. en équilibre thermodynamique avec le volume massique
[7]
étant la masse molaire moléculaire du G.P. [39]
,
La forme locale de l'équation d'état d'un G.P. en équilibre thermodynamique étant «
avec
la constante massique de ce G.P. [39] », nous en déduisons
La forme locale de l'équation d'état d'un G.P. en équilibre thermodynamique l’équation de l’isotherme à la température
de ce G.P. [39] dans le diagramme de Clapeyron [5], [6] «
», équation de la branche d’une « hyperbole équilatère » située dans le dièdre supérieur droit du repère [61], [62].
Tracé des isothermes d’une quantité « n » fixée d’un G.P. dans le diagramme d’Amagat[modifier | modifier le wikicode]
Une quantité «
» fixée d’un G.P. [39] en équilibre thermodynamique ayant pour équation d’état sous forme intégrale «
» avec
le volume de l'expansion tridimensionnelle dans laquelle la quantité
de ce G.P. [39] est répartie, nous en déduisons
Une quantité «
» fixée d’un G.P. en équilibre thermodynamique l’équation de l’isotherme à la température
de la quantité
de ce G.P. [39] dans le diagramme d’Amagat [30] «
», équation d’une « droite
à l’axe des pressions »
l’ordonnée à l’origine dépendant de la quantité
et de la température
[63].
Remarque : Le tracé du diagramme d’Amagat [30] est particulièrement intéressant pour tester le caractère parfait ou non d’un G.R. [43].
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 et 1,15 James Watt (1736 - 1819) ingénieur écossais dont les améliorations sur la machine à vapeur contribuèrent grandement à la révolution industrielle du XIXème siècle ; s'il a déposé de nombreux brevets pour des inventions ou améliorations, il semble quasi certain qu'il s'est agi pour certaines d'entre elles d'une appropriation intellectuelle malhonnête !
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 et 2,11 Nous verrons dans le paragraphe « approximation linéaire des isothermes de l'hexafluorure de soufre aux faibles pressions dans le diagramme d'Amagat (2ème remarque) », plus loin dans ce chapitre, une façon de déterminer la quantité d'« hexafluorure de soufre
» contenue dans la cellule.
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 et 3,14 Le diagramme de Watt d'une quantité
de système thermodynamique monophasé est le diagramme thermodynamique de ce dernier représentant la variation de la « pression
du système » en fonction du « volume
de l'expansion tridimensionnelle sur laquelle le système est réparti » ;
un diagramme de Watt peut être tracé pour un système fermé ou ouvert
tout comme un diagramme de Clapeyron
;
dans le cas où le système est fermé les deux diagrammes sont identiques à un facteur d'échelle de l'axe des abscisses
pour passer du diagramme de Watt d'une quantité fixée du système
égale à
au diagramme de Clapeyron de
, il faut diviser le volume
de l'axe des abscisses du diagramme de Watt par la masse
pour obtenir le volume massique
de l'axe des abscisses du diagramme de Clapeyron, la pression
, quant à elle, n'étant pas modifiée
.
- ↑ 4,0 et 4,1 Les parties d'isothermes correspondant à l'hexafluorure de soufre
sous phase liquide sec ayant été volontairement omises pour alléger