Thermodynamique (PCSI)/Descriptions microscopique et macroscopique d'un système à l'équilibre : Énergie interne d'un système, capacité thermique à volume constant d'un G.P.

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Définition de l’énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique[modifier | modifier le wikicode]

Rappel de l’introduction de l’énergie totale d’un système thermodynamique[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaire : A été introduit une 1ère fois dans le sous-paragraphe intitulé “ énergies d'un système thermodynamique fermé dans le référentiel d'étude (remarque 4ème puce) ” du paragraphe « énergies à utiliser pour un système thermodynamique fermé dans le référentiel d'étude » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » ainsi que le sous-paragraphe “ énergies d'un système thermodynamique ouvert dans le référentiel d'étude ” du paragraphe « énergies à utiliser pour un système thermodynamique ouvert dans le référentiel d'étude » du même chap. de la même leçon « Thermodynamique (PCSI) » et
     Préliminaire : bien que le système thermodynamique considéré soit a priori « fermé » ou « ouvert », nous nous limitons, dans ce rappel, à un système fermé l'étude d'un système ouvert se ramenant à celle du système fermé coïncidant avec l'ensemble du système ouvert à l'instant augmenté de ce qui entre éventuellement[1] sur , système fermé que l'on suit entre et , ce système fermé coïncidant à l'instant avec l'ensemble du système ouvert à l'instant augmenté de ce qui est sorti éventuellement[1] sur .

     Rappel : L’énergie totale «» dans le référentiel d’étude d’un « système thermodynamique fermé »[2] est la somme de
     Rappel : son énergie mécanique macroscopique[3] «»[4],[5] dans laquelle «» est l'énergie cinétique des composants dans hors agitation thermique, «»[4] l’énergie potentielle des constituants dans le champ de forces extérieures conservatif, «»[4] l'« énergie potentielle d'interaction de ses ingrédients »[6] et
     Rappel : son énergie interne «»[4] où «» étant le nombre de molécules plus généralement d’entités du système ainsi que «»[4] se réécrivant selon «»[4] avec, entre les accolades, «» égale à la valeur moyenne de l'énergie potentielle interentitaire d'une entité quelconque due à toutes ses voisines[7] et «» la valeur moyenne de l'énergie potentielle intraentitaire d'une entité quelconque les énergies potentielles de l'énergie interne étant qualifiées de « microscopiques » pour souligner leur disparition dans le domaine de la mécanique ;

     Rappel : dans le référentiel d’étude , l’énergie totale du système thermodynamique fermé est donc défini selon «» ;

     Rappel : dans le référentiel d’étude , si le système y est globalement immobile, il n'a pas d'énergie cinétique macroscopique «» et
     Rappel : dans le référentiel d’étude , si le système y est globalement immobile, les énergies potentielles macroscopiques pouvant être nulles par choix des références[8] « »[4],[9] et «»[4],[10], nous en déduisons que
     Rappel : dans le référentiel d’étude , si le système y est globalement immobile, l'énergie mécanique macroscopique du système est nulle «» et par suite que
     Rappel : dans le référentiel d’étude , si le système y est globalement immobile, l’énergie totale du système se limite à son énergie interne «».

Définition de l’énergie interne d’un système thermodynamique monophasé en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

     La définition ci-après résulte des notions rappelées au paragraphe « rappel de l'introduction de l'énergie totale d'un système thermodynamique » plus haut dans ce chapitre.

Expression de l’énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un G.P.M., lien avec sa température (cinétique)[modifier | modifier le wikicode]

Le qualificatif « cinétique » est mis entre parenthèses car pour l'instant c'est la seule température qui a été définie.

Rappel de la définition d’un « G.P.M. » (gaz parfait monoatomique)[modifier | modifier le wikicode]

     Un gaz parfait monoatomique G.P.M. est un G.P[12]. c'est-à-dire un gaz de « molécules identiques »[13], « quasi-ponctuelles »[14], « sans interaction intermoléculaire »[15]
            Un gaz parfait monoatomique G.P.M. est un G.P. dont les molécules sont « monoatomiques »[16] ;

     la répartition statistique des vecteurs vitesse des molécules d'un G.P.P[17]. traduisant les propriétés d'isotropie, d'homogénéité et de stationnarité cette dernière si le G.P.M[17]. est en équilibre thermodynamique est systématiquement adoptée[18].

Expression de l’énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un G.P.M. en équilibre thermodynamique[modifier | modifier le wikicode]

     Les molécules d'un G.P.M[17]. étant ponctuelles et monoatomiques aucun degré de liberté de rotation et de vibration propres d'où «» et «» ainsi que

           Les molécules d'un G.P.M. étant ponctuelles et monoatomiques aucun degré de liberté de rotation et de vibration propres d'où «» et «»,

           Les molécules d'un G.P.M. étant sans interaction intermoléculaire «»,

     de ce qui précède nous déduisons «» et

     de ce qui précède nous déduisons «»[4] ;

     en conclusion l’énergie interne d’une quantité «» fixée de G.P.M[17]. en équilibre thermodynamique s'évalue selon

«».

     Remarque : Le fait que le G.P.M[17]. soit en équilibre thermodynamique correspondant à la stationnarité de la répartition statistique des vecteurs vitesse du gaz l'énergie interne de la quantité «» fixée de ce G.P.M[17]. « ne dépend pas de l'instant d'étude ».

Lien de l'énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un G.P.M. en équilibre thermodynamique avec la température (cinétique) du gaz, 1ère loi de Joule[modifier | modifier le wikicode]

     La température cinétique[19] du G.P.M[17]. en équilibre thermodynamique étant définie par « avec constante de Boltzmann[20] »[21] ou
                La température cinétique du G.P.M. en équilibre thermodynamique étant définie par « dans laquelle est la constante molaire des G.P[12]. étant la constante d'Avogadro[11]»,
                La température cinétique du G.P.M. sa réinjection sous sa 2ème forme dans l’expression de l’énergie interne d’une quantité «» fixée du G.P.M[17]. en équilibre thermodynamique donne « » soit, après simplification évidente,

«»[22].

     Propriété : Nous remarquons que l'« énergie interne d’une fixée de G.P.M[17]. en équilibre thermodynamique » ne dépend que d’un seul paramètre intensif « sa température » alors que le G.P.M[17]. en équilibre thermodynamique étant divariant, son état d’équilibre dépend, a priori, de deux paramètres intensifs indépendants, cette propriété correspond à la « 1ère loi de Joule »[23] ou loi de Joule et Gay-Lussac »[23],[24] :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Conséquence : « Un G.P.M[17]. suit donc la 1ère loi de Joule[23] ou loi de Joule et Gay-Lussac[23],[24]»[25].

Expression de l’énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un G.P.P., 1ère loi de Joule[modifier | modifier le wikicode]

Rappel de la définition d’un « G.P.P. » (gaz parfait polyatomique)[modifier | modifier le wikicode]

     Un gaz parfait polyatomique G.P.P. est un G.P[12]. c'est-à-dire un gaz de « molécules identiques »[13], « quasi-ponctuelles »[14], « sans interaction intermoléculaire »[15]
            Un gaz parfait polyatomique G.P.P. est un G.P. dont les molécules sont « polyatomiques »[26] ;

     la répartition statistique des vecteurs vitesse des molécules d'un G.P.P[27]. traduisant les propriétés d'isotropie, d'homogénéité et de stationnarité cette dernière si le G.P.P[27]. est en équilibre thermodynamique est systématiquement adoptée[18].

     Remarque : du caractère quasi-ponctuelle des molécules d'un G.P[12]. nous ne pouvons tirer aucune information sur les divers degrés de liberté des molécules, en particulier ceux de rotation propre, la seule information que nous en tirons est l'« absence de covolume c'est-à-dire que le volume d'inaccessibilité pour une molécule quelconque dû à la présence des autres molécules est négligeable relativement au volume disponible pour le G.P[12]. »[28] ;
     Remarque : il serait donc FAUX de dire que les molécules d'un G.P[12]. n'ont aucun degré de liberté de rotation propre car elles sont quasi-ponctuelles, pour conclure à une éventuelle absence de degré de liberté de rotation propre il faut regarder la disposition stérique des atomes dans les molécules du G.P[12]. :
     Remarque : pour un G.P.M[17]. une molécule quelconque étant invariante par rotation autour de son centre n'a aucun degré de liberté de rotation propre alors que
     Remarque : pour un G.P.P[27]. la disposition stérique des atomes dans une molécule quelconque permettant de distinguer des directions relativement à d’autres la molécule n’est donc pas invariante par rotation autour de son centre il y a présence éventuelle de degrés de liberté de rotation propre de ses molécules.

Expression de l’énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un G.P.P. en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

     Les molécules d'un G.P.P[27]. étant polyatomiques un ou deux degré(s) de liberté de rotation propre d'où «»[29] et
           Les molécules d'un G.P.P. étant polyatomiques au moins un degré de liberté de vibration propre d'où «»[29] ainsi que

           Les molécules d'un G.P.P. étant polyatomiques au moins un degré de liberté de vibration propre d'où «»[29],

           Les molécules d'un G.P.P. étant sans interaction intermoléculaire «»,

     de ce qui précède nous déduisons «» et

     de ce qui précède nous déduisons «»[4] ;

     en conclusion l’énergie interne d’une quantité «» fixée de G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique s'évalue selon

«                             
                                        « ».

Lien de l’énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un G.P.P. en équilibre avec la température (cinétique) du gaz, 1ère loi de Joule[modifier | modifier le wikicode]

     La température cinétique[19] du G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique étant définie par « avec constante de Boltzmann[20] »[21] ou
                La température cinétique du G.P.P. en équilibre thermodynamique étant définie par « dans laquelle est la constante molaire des G.P[12]. étant la constante d'Avogadro[11]»,
                La température cinétique du G.P.P. sa réinjection sous sa 2ème forme dans l’expression de l’énergie cinétique microscopique de translation d’une quantité «» fixée du G.P.P[17]. en équilibre thermodynamique donne «» soit, après simplification évidente, «» s'identifiant à l'énergie interne de la quantité «» fixée du G.P.P[17]. en équilibre thermodynamique à une température suffisamment basse pour que les degrés de liberté de rotation et de vibration propres soient gelés c'est-à-dire «» par exemple pour le dihydrogène [30], voir le paragraphe « en complément, notion d'équipartition de l'énergie (suite) (exemples, pour des molécules diatomiques non déformables) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » ;

     d'une part, les « éventuelles »[31] autres énergies cinétiques microscopiques moyennes d'agitation thermique de rotation «» et de vibration intramoléculaire «» ainsi que l'« éventuelle »[31] énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intramoléculaire «» étant toutes des moyennes de « grandeurs spécifiques à une molécule » sont donc toutes indépendantes de la densité volumique molaire «» du gaz ou encore, «» étant fixée, indépendantes du volume «» occupé par le gaz et

     d’autre part, elles sont toutes corrélées à l'énergie cinétique microscopique moyenne d’agitation thermique en translation des molécules du gaz «», ce qui signifie qu’elles dépendent comme l’énergie cinétique microscopique moyenne d’agitation thermique en translation de la température cinétique[19] du gaz, en étant une fonction de soit

« avec »[32] ;

     par report dans l’expression de l’énergie interne d’une quantité «» fixée du G.P.P[27]. en équilibre «», nous obtenons « avec »[32] ou, en notant «» fonction également au sens large de la température [33] pour la somme de l'énergie cinétique microscopique moyenne molaire de rotation propre «» et de l’énergie mécanique microscopique moyenne molaire de vibration intramoléculaire «»,

« avec »[33].

     Exemples : cas où les degrés de liberté de rotation et de vibration propres sont gelés rappel nécessitant une « température » limite dépendant du gaz :

le dihydrogène[30],[34]

«»
à cette température se comporte comme un G.P.M[17]. ;

     Exemples : cas où les degrés de liberté de rotation propre d'une molécule diatomique sont dégelés mais où celui de vibration propre de la même molécule diatomique reste gelé nécessitant une « température » limites dépendant du gaz en effet deux degrés de liberté de rotation propre dégelés[35] :

le dihydrogène[30],[34] et [30],[36]

«»
à cette température se comporte comme un G.P.D[37]. à molécule indéformable,
autre exemple
le dioxygène[38],[34] et [38],[36]

«»
à cette température se comporte comme un G.P.D[37]. à molécule indéformable ;

     Exemples : cas où les degrés de liberté de rotation et de vibration propres d'une molécule diatomique sont dégelés nécessitant une « température » limites dépendant du gaz en effet deux degrés de liberté de rotation propre et un de vibration propre dégelés[35] :

le dihydrogène[30],[36] irréalisable dans la pratique[39]
impliquerait si c'était réalisable «»,
autre exemple
le dioxygène[38],[36]
difficilement réalisable dans la pratique mais néanmoins réalisable[39]

«» ;

     Exemples : autres cas traitant des molécules triatomiques ou tétratomiques non exposés ceux ou celles intéressé(e)s trouveront des informations parmi celles connues à ce jour dans le paragraphe « en complément, notion d'équipartition de l'énergie (suite) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».

     Propriété : Nous remarquons que l'« énergie interne d’une fixée de G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique » ne dépend que d’un seul paramètre intensif « sa température » alors que le G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique étant divariant, son état d’équilibre dépend, a priori, de deux paramètres intensifs indépendants, cette propriété correspond à la « 1ère loi de Joule »[23] ou loi de Joule et Gay-Lussac »[23],[24] :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Conséquence : « Un G.P.P[27]. suit donc la 1ère loi de Joule[23] ou loi de Joule et Gay-Lussac[23],[24]».

Énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre, fonction de la température et du volume du système, cas particulier d’un G.P.P.[modifier | modifier le wikicode]

Expression de l'énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

     La différence essentielle entre un système thermodynamique monophasé quelconque et un G.P[12]. est l'« éventuelle »[31] existence d'interactions intermoléculaires et par suite
           La différence essentielle entre un système thermodynamique monophasé quelconque et un G.P. est l'« éventuelle » présence, dans l'énergie interne d’une quantité «» fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre, d'un terme d'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire «»[4],[7],

     nous en déduisons une 1ère expression de l'énergie interne d’une quantité «» fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique selon

«»[41] avec »[33] ou
     « »[41],[7] avec »[33].

     Tentative d'explicitation de l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire «»[4],[7] : l'interaction intermoléculaire étant usuellement attractive[42] nous en déduisons «»[7] à condition que la référence choisie pour l'énergie potentielle d'interaction intermoléculaire attractive rapportée à une molécule[8] corresponde aux molécules infiniment éloignées les unes des autres «»[4],[7] ;

     Tentative d'explicitation de l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire cette énergie moyenne «»[7] dépend essentiellement « de la distance moyenne séparant deux molécules voisines »[43] selon une « en valeur absolue » quand « la pression » ou quand « la densité volumique molaire » ou encore, «» étant fixée, quand « le volume », sa dépendance à la température étant « secondaire »[44] d’où «[45] avec et »[46],[47] « » ou, en posant «»[48],

«[4],[7]
                            « [48] avec [49] et »[50],[51].

     Finalement l'énergie interne d’une quantité «» fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique s'écrit usuellement[52] selon

«[41] avec [33] ou
« »[41],[48] avec [33] ainsi que         
                                                         «» avec [49], [50] et »[53].

     En conclusion, l'énergie interne d’une quantité «» fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique s'écrit encore

«»[54] avec
«[41] et [33]
« »[55] représentant                      
l'énergie interne limite du système « aux pressions évanouissantes »[56] c'est-à-dire
l'« énergie interne du G.P[12]. associé[55] au système monophasé »[57],            
soit encore «»[54],[48]
avec [49] et [50],[58].

Cas particulier d'un G.P.P.[modifier | modifier le wikicode]

     L'énergie interne d'une quantité fixée de G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique a déjà été traitée directement dans le paragraphe « lien de l'énergie interne d'une quantité n fixée d'un G.P.P. en équilibre avec la température (cinétique) du gaz, 1ère loi de Joule » plus haut dans ce chapitre, nous nous proposons de la traiter comme cas particulier de l'énergie interne d'une quantité fixée de système thermodynamique monophasé en équilibre.

     Un G.P.P[27]. étant un cas particulier de système thermodynamique monophasé sans interaction intermoléculaire, l'énergie interne d'une quantité fixée de G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique s'obtient à partir «»[41],[54],[48] en y imposant la condition d'absence d'interaction intermoléculaire c'est-à-dire [48] soit

«»[41],[54] avec et »[33].

Énergie interne molaire d’un système thermodynamique monophasé en équilibre, fonction de la température et du volume molaire, « énergie interne massique », fonction de la température et du volume massique, cas particulier du G.P.P.[modifier | modifier le wikicode]

Caractère extensif (ou non) de l’énergie interne d'un système thermodynamique fermé monophasé[modifier | modifier le wikicode]

     « L'énergie interne d’un système thermodynamique fermé monophasé est théoriquement extensive » « s'il n'y a pas d'interactions interentitaires dans le système »[59] c'est-à-dire
     « L'énergie interne d’un système thermodynamique fermé monophasé est théoriquement extensive » « si »[48] ;

     en conséquence « la présence d'interactions interentitaires dans un système thermodynamique fermé monophasé » rend son « énergie interne théoriquement non extensive »[59] mais

     en conséquence « la très courte portée des interactions interentitaires du système thermodynamique fermé monophasé » rend l'énergie interne de « pratiquement extensive »[60] le caractère extensif de l'énergie interne d'un système thermodynamique monophasé fermé devient d'ailleurs théorique par le 1er principe de la thermodynamique voir le paragraphe « énoncé du 1er principe de la thermodynamique » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »[61].

Définition de l’énergie interne molaire d’un système thermodynamique monophasé en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

     L'« énergie interne molaire d’un système thermodynamique monophasé en équilibre » est définie à partir de l'« énergie interne d'une quantité de ce système en équilibre » par

« exprimée en » ;

     l'énergie interne molaire d'un système en équilibre étant le rapport de deux grandeurs extensives est un paramètre d'état « intensif » de ce système .

Expression de l'énergie interne molaire d'un système thermodynamique monophasé en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

     À partir de l’expression de l’énergie interne d’une quantité «» fixée du système thermodynamique monophasé en équilibre[62] «» avec , [33], [48],[49], [50] et [53], nous obtenons celle de l’énergie interne molaire de ce système en équilibre en divisant chaque membre par soit

«» ou,

     sachant que «[48] est intensif » avec « extensif » tel que [53], nous en déduisons que peut être considéré comme image du volume molaire par une fonction indépendante de que nous noterons par la suite en effet pourrait être d'une forme à avec et une constante, nécessitant un facteur de proportionnalité égal à pour être intensif c'est-à-dire de la forme ce qui se réécrit aisément selon c'est-à-dire comme image de par une fonction soit «», d'où la réécriture de l’énergie interne molaire du système thermodynamique monophasé en équilibre selon

«»
avec , [33],
[49], [63] et [53],[64] ;

     En conclusion, l'énergie interne molaire d’un système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique s'écrit encore

«»[54] avec
«[41] et [33]
« »[55] représentant                      
l'énergie interne molaire limite du système « aux pressions évanouissantes »[65] c'est-à-dire
l'« énergie interne molaire du G.P[12]. associé[55] au système monophasé »[57],            
soit encore «»[54]
avec [49] et [63],[66].

Définition de l'énergie interne massique d'un système thermodynamique monophasé en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

     L'« énergie interne massique d’un système thermodynamique monophasé en équilibre »[67] est définie à partir de l'« énergie interne d'une masse de ce système en équilibre » par

«[67] exprimée en » ;

     l'énergie interne massique d'un système en équilibre étant le rapport de deux grandeurs extensives est un paramètre d'état « intensif » de ce système .

Expression de l'énergie interne massique d’un système thermodynamique monophasé en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

Très rarement utilisée.

     À partir de l’expression de l’énergie interne d’une quantité «» fixée du système thermodynamique monophasé en équilibre[62] «» avec la masse molaire du corps composant le système, , [33], [48],[49], [50] et [53], nous obtenons celle de l’énergie interne massique de ce système en équilibre en divisant chaque membre par soit

«»[67] ou,

     sachant que «[48] est intensif » avec « extensif » tel que [53], nous en déduisons que peut être considéré comme image du volume massique [67] par une fonction indépendante de que nous noterons par la suite en effet pourrait être d'une forme à avec et une constante, nécessitant un facteur de proportionnalité égal à pour être intensif, c'est-à-dire de la forme ce qui se réécrit aisément selon avec une constante caractéristique du corps constituant le système c'est-à-dire image de [67] par une fonction soit «»[67], d'où la réécriture de l’énergie interne massique du système thermodynamique monophasé en équilibre selon

«»[67]
avec « la constante massique du G.P[12]. associé à [55]
                                 exprimée en » dépendant du corps,
, [68],
[49],[67], [69],[67] et [53],[70],[67] ;

     En conclusion, l'énergie interne massique d’un système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique s'écrit encore

«»[54],[67] avec
«[67] dans laquelle [71],
                                                                                                    [41] et [68]
« »[55],[67] représentant            
l'énergie interne massique limite du système « aux pressions évanouissantes »[72] c'est-à-dire
l'« énergie interne massique du G.P[12]. associé[55] au système monophasé »[57],            
soit encore «»[54],[67]
avec [49],[67] et [69],[67],[73].

Cas particulier d'un G.P.P.[modifier | modifier le wikicode]

     L'énergie interne molaire d'un G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique étant un cas particulier de celle d'un système thermodynamique monophasé en équilibre en considérant ce dernier sans interaction intermoléculaire, elle s'obtient donc à partir «»[41],[54], en y imposant la condition d'absence d'interaction intermoléculaire c'est-à-dire soit

«»[41],[54] avec et »[33].
Début d’un théorème
Fin du théorème

     Conséquence : « Un G.P.P[27]. suit donc la 1ère loi de Joule[23] ou loi de Joule et Gay-Lussac[23],[24]».

En complément, énergie interne molaire d'un « fluide de van der Waals » et son cas particulier le « gaz de Joule »[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaire : Le modèle de fluide « le fluide de van der Waals »[74] et son cas particulier le « gaz de Joule »[23] n'étant pas explicitement cité dans le programme de physique de P.C.S.I., les informations sur ces modèles devraient être redonnées dans un exercice ou problème

Rappel du modèle de « fluide de van der Waals »[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaire : Le modèle de fluide de van der Waals[74] a été introduit au paragraphe « modèle de fluide de van der Waals » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », il est rappelé ci-dessous :

     Rappel : Un fluide de van der Waals[74] est un fluide composé de molécules identiques « non ponctuelles » et « avec interaction attractive intermoléculaire »,
           Rappel : Un fluide de van der Waals le caractère « non ponctuel » des molécules identiques étant caractérisé par une grandeur intensive «» dépendant de la nature du fluide et appelée « covolume molaire exprimé en »,
           Rappel : Un fluide de van der Waals l'existence d'une « interaction attractive intermoléculaire » étant caractérisée par une grandeur intensive «» dépendant aussi de la nature du fluide, exprimée en « »[75],[76] de « valeur se déduisant de la valeur absolue de la pression moléculaire et de la densité volumique molaire selon »[77] ;

     Rappel : on y admet une répartition statistique des vecteurs vitesses « isotrope » c'est-à-dire indépendante de la direction du vecteur vitesse de norme fixée, « homogène » c'est-à-dire indépendante du centre de l'échantillon mésoscopique considéré et « stationnaire c'est-à-dire indépendante de l'instant d'observation de l'échantillon mésoscopique pour un fluide en équilibre thermodynamique ».

     Rappel : Remarque : le modèle de fluide de van der Waals[74] est applicable à « un liquide ou un gaz », l’intérêt de ce modèle est donc son large domaine d’application car un même corps pur dans un état monophasé sous phase gazeuse ou sous phase liquide peut être décrit par le même modèle[78].

     Rappel : L'équation d'état sous forme locale d'un fluide de van der Waals[74] en équilibre a été admise puis interprétée aux paragraphes « équation d'état sous forme locale d'un fluide de van der Waals », « interprétation du covolume molaire b d'un fluide de van der Waals en termes de caractère non ponctuel des molécules » et « rappel de l'interprétation de la grandeur intensive a d'un fluide de van der Waals en terme d'interactionattractive intermoléculaire » du même chap. de la même leçon « Thermodynamique (PCSI) », elle s'écrit

«» dans laquelle
« est la constante molaire des G.P[12]. »,
« le covolume molaire relatif du van der Waals[74] »[79] et
« la valeur absolue de la pression moléculaire relative du van der Waals[74] »[80].

     Rappel : L'équation d'état sous forme intégrale d'une quantité fixée de fluide de van der Waals[74] en équilibre a été déduite de son équation d'état sous forme locale dans le paragraphe « équation d'état sous forme intégrale d'une quantité n fixée d'un fluide de van der Waals » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », elle s'écrit selon

«».

Énergie interne molaire d’un fluide de van der Waals[modifier | modifier le wikicode]

     D'après le paragraphe « expression de l'énergie interne molaire d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » plus haut dans ce chapitre, l'énergie interne molaire d'un fluide de van der Waals[74] est de la forme

«»[54],[81]

     dans laquelle « est l’énergie interne du G.P[12]. associé[55] au van der Waals[74] » et
     dans laquelle « l'énergie potentielle microscopique moyenne molaire d'interaction intermoléculaire du van der Waals[74] » telle que [49],[81] et [63],[81] ;      il reste à proposer une explicitation de ce dernier terme «» « dépendant nécessairement de la pression moléculaire donc de et du volume molaire » et
     il reste à proposer une explicitation de ce dernier terme «» « qui doit disparaître aux pressions évanouissantes[65] » c'est-à-dire quand «»,
     nous pouvons établir mais nous l'admettrons «» d’où l'« expression de l'énergie interne molaire d'un van der Waals[74] »[82]

«»[54],[81] dans laquelle
« est l’énergie interne du G.P[12]. associé[55] au van der Waals[74] ».

     Conséquence : l'énergie interne molaire d'un fluide de van der Waals[74] dépendant de mais aussi de ne suit pas la 1ère loi de Joule[23] ou loi de Joule et Gay-Lussac[23],[24][83].

Énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un fluide de van der Waals[modifier | modifier le wikicode]

     Pour établir l'« expression de l'énergie interne d'une quantité fixée de van der Waals[74] » il suffit de « multiplier celle de l'énergie interne molaire du van der Waals[74],[84] par » et d'« y remplacer le volume molaire par est le volume de l'expansion tridimensionnelle sur laquelle le van der Waals[74] est réparti » d'où «»[54],[81] soit, avec « l'énergie interne de la quantité fixée de G.P[12]. associé[55] au van der Waals[74] », l'expression de l'« énergie interne de la quantité fixée de fluide de van der Waals[74] »[82] se réécrit selon :

«»[54],[81].

     Tentative de justification de l'expression de l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire d'un van der Waals[74] en complément : nous avons établi dans le paragraphe « énergies à utiliser pour un système thermodynamique fermé dans le référentiel d'étude (énergies d'un système thermodynamique fermé dans le référentiel d'étude : remarque, 2ème puce) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » que l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire «»[4] d'un système thermodynamique quelconque définie selon « »[4],[85] avec « l'énergie potentielle d'interaction entre les deux molécules et » ou, après transformation du terme entre accolades selon «» ou encore, sachant que les forces d'interaction intermoléculaire sont de courte portée, « »[86] d'où, l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire se réécrit selon « »[4] soit, après utilisation de la loi des grands nombres, «»[4] en assimilant la moyenne « avec » soit encore, en rapportant cette énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire par molécule, nous obtenons :

«»[4] ;

     Tentative de justification : appliquant «»[4] à une quantité fixée de van der Waals[74] nous devons identifier cette expression à « »[48],[81] d'où «»[81] ou, en revenant aux grandeurs définies moléculairement, «»[81] établissant que l'« énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire par molécule de van der Waals[74] est à la densité volumique moléculaire de ce dernier »[87] ;

     Tentative de justification : cette propriété se justifie aisément, en effet,
     Tentative de justification : cette propriété se justifie aisément, notant « la distance moyenne sur laquelle l'interaction intermoléculaire n'est pas négligeable », le « nombre moyen de molécules actives de l’environnement d'une molécule » est «» et,
     Tentative de justification : cette propriété se justifie aisément, notant « l’énergie potentielle microscopique moyenne d’interaction entre deux molécules quelconques » nous en déduisons l’« énergie potentielle microscopique moyenne d’interaction d’une molécule avec toutes ses voisines ou encore » d’où la réécriture de l'« énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire par molécule de van der Waals[74] »[81] établissant
     Tentative de justification : cette propriété se justifie aisément, la proportionnalité de l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire par molécule de van der Waals[74] avec la densité volumique moléculaire de ce dernier soit «» et
     Tentative de justification : cette propriété se justifie aisément, avec «»[81], nous en déduisons l'« énergie potentielle microscopique moyenne d’interaction entre deux molécules quelconques »[81] à partir duquel nous pouvons faire les commentaires suivants :
     Tentative de justification : cette propriété se justifie aisément, le signe «» traduit le caractère attractif des interactions intermoléculaires, la référence[8] étant choisie quand les molécules sont infiniment éloignées les unes des autres, leur rapprochement s'accompagne d'une stabilisation si les interactions sont attractives d'où une de leur énergie potentielle à partir d'une valeur nulle,
     Tentative de justification : cette propriété se justifie aisément, le facteur «» provient du fait que l’énergie potentielle moyenne est à compter deux fois, une fois par molécule,
     Tentative de justification : cette propriété se justifie aisément, la proportionnalité de l’énergie potentielle moyenne à «» provient de la dépendance de cette dernière à l’intensité de la force d’interaction, laquelle intervient également proportionnellement dans la pression moléculaire «» [88].

Rappel, cas particulier de fluide de van der Waals « le gaz de Joule », conséquences sur l'énergie interne molaire (ou d'une quantité « n » fixée) de ce dernier[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaire : Le gaz de Joule[23] a été introduit comme cas particulier de fluide de van der Waals[74] au paragraphe « cas particulier de fluide de van der Waals, le gaz de Joule » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », il est rappelé ci-dessous :

     Rappel : Un gaz de Joule[23] est un gaz composé de molécules identiques « non ponctuelles » dans lequel « les interactions intermoléculaires sont négligeables », le caractère « non ponctuel » des molécules étant caractérisé par une grandeur intensive «», dépendant de la nature du fluide et appelée « covolume molaire exprimé en » ;
     Rappel : on y admet une répartition statistique des vecteurs vitesses « isotrope » c'est-à-dire indépendante de la direction du vecteur vitesse de norme fixée, « homogène » c'est-à-dire indépendante du centre de l'échantillon mésoscopique considéré et « stationnaire c'est-à-dire indépendante de l'instant d'observation de l'échantillon mésoscopique pour un gaz en équilibre thermodynamique ».

     Rappel : Un gaz de Joule[23] étant un gaz de van der Waals[74] pour lequel «», son équation d’état sous forme locale est

«» et

                 Rappel : Un gaz de Joule étant un gaz de van der Waals pour lequel «», son équation d'état sous forme intégrale d’une quantité «» de gaz dans un récipient de volume «»

«».

     Conséquences : compte-tenu du fait que le gaz de Joule[23] étant un gaz de van der Waals[74] pour lequel «», nous pouvons affirmer que l’énergie interne molaire d’un gaz de Joule[23] s’écrit selon

«»[89] avec
«» l’énergie interne molaire du G.P[12]. associé[55] au gaz de Joule[23]
représentant l'énergie interne molaire limite du G.J[90]. « aux pressions évanouissantes »[65] ;

     Conséquences : nous en déduisons aisément l'énergie interne d'une quantité fixée d'un gaz de Joule contenu dans un récipient fermé de volume

«»[89] avec
«» l’énergie interne de la même quantité de G.P[12]. associé[55] au gaz de Joule[23]
représentant l'énergie interne limite du G.J[90]. « aux pressions évanouissantes »[56] ;

     Conséquences : nous constatons qu'un gaz de Joule[23] suit la 1ère loi de Joule[23] ou loi de Joule et Gay-Lussac[23],[24][83] contrairement à un fluide quelconque de van der Waals[74] c'est-à-dire

«»[54],[89] ou «»[54],[89].

Définitions de la capacité thermique à volume constant d’une quantité « n » fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre, de la capacité thermique molaire à « volume constant » d'un tel système et de sa capacité thermique massique à « volume constant »[modifier | modifier le wikicode]

Variation d’énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un système thermodynamique monophasé entre deux états d’équilibre infiniment voisins[modifier | modifier le wikicode]

     Le système thermodynamique monophasé étant divariant, ses états d’équilibre sont caractérisés par deux paramètres intensifs indépendants que nous pouvons choisir parmi « sa température , sa pression ou son volume molaire »[91] ;

     lors de l’étude de la variation d’énergie interne molaire du système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique, les paramètres intensifs indépendants à choisir sont « la température et le volume molaire »[92] ou
     lors de l’étude de la variation d’énergie interne d'une quantité fixée du système thermodynamique monophasé en équilibre thermodynamique, choix d'un paramètre intensif « la température » et d'un paramètre extensif « le volume » dépendant d'un 2ème paramètre intensif le volume molaire indépendant du 1er choisi et de la quantité  ;

     la variation d’énergie interne d'une quantité fixée du système thermodynamique monophasé lors d'une évolution élémentaire entre un « 1er état d’équilibre caractérisé par sa température et son volume » vers un « 2ème état d’équilibre infiniment voisin caractérisé par sa température et son volume » s'écrit selon

«»[93].

Définition de la capacité thermique à volume constant d’une quantité « n » fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

     Propriété : La capacité thermique à volume constant d'une quantité «» fixée d’un système thermodynamique monophasé est « extensive » en effet la dérivée partielle ou droite d'une grandeur extensive relativement à une grandeur intensive est une grandeur extensive.

     Conséquence : La variation élémentaire d’énergie interne d'une quantité «» fixée d’un système thermodynamique monophasé lors d'une évolution élémentaire depuis un « état d’équilibre caractérisé par sa température et son volume » se réécrit selon «»[93] et
     Conséquence : La variation élémentaire d’énergie interne si l’évolution élémentaire est isochore[94] selon «»[95] ;
     Conséquence : remarque : le cœfficient de dans la différentielle à savoir «» ne porte pas de nom, il s’exprime en «» et
     Conséquence : remarque : le cœfficient de dans la différentielle à savoir «» est « intensif » en effet la dérivée partielle ou droite d'une grandeur extensive relativement à une grandeur extensive est une grandeur intensive.

Définition de la capacité thermique molaire à volume constant d’un système thermodynamique monophasé en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

     La « capacité thermique molaire à volume molaire[96] constant d’un système thermodynamique monophasé en équilibre notée » est définie à partir de la « capacité thermique à volume constant d'une quantité fixée de ce système en équilibre à savoir » par

« exprimée en » ;

     La capacité thermique molaire à volume[96] constant d'un système en équilibre étant le rapport de deux grandeurs extensives est un paramètre d'état « intensif » de ce système .
     Définition équivalente : De la définition de la capacité thermique à volume constant d'une quantité fixée d’un système thermodynamique monophasé en équilibre, réparti dans une expansion tridimensionnelle de volume , à la température , «» ainsi que
     Définition équivalente : du lien entre l'« énergie interne de la même quantité fixée du système en équilibre, réparti dans la même expansion tridimensionnelle de volume , à la même température c'est-à-dire »[54] et l'« énergie interne molaire du système en équilibre de volume molaire à la même température à savoir »[54] soit « »,
     Définition équivalente : nous en déduisons «» «» soit finalement une définition équivalente de la capacité thermique molaire à volume[96] constant du système en équilibre de volume molaire à la température

«»[97],[98].

     Conséquence : La variation élémentaire d’énergie interne molaire d’un système thermodynamique monophasé lors d'une évolution élémentaire depuis un « état d’équilibre caractérisé par sa température et son volume molaire » se réécrit selon «»[93] et
     Conséquence : La variation élémentaire d’énergie interne si l’évolution élémentaire se fait à volume molaire constant[99] selon « »[95] ;
     Conséquence : remarques : le cœfficient de dans la différentielle à savoir «» ne porte pas de nom, il s’exprime en «» et
     Conséquence : remarques : le cœfficient de dans la différentielle à savoir «» est « intensif » en effet la dérivée partielle ou droite d'une grandeur intensive relativement à une grandeur intensive est une grandeur intensive ;
     Conséquence : remarques : la variation élémentaire d’énergie interne d'une quantité «» fixée du système thermodynamique monophasé lors d'une évolution élémentaire depuis un « état d’équilibre caractérisé par sa température et son volume molaire » se réécrit selon

« par extensivité de
                               « »[93].

Définition de la capacité thermique massique à volume constant d’un système thermodynamique monophasé en équilibre[modifier | modifier le wikicode]

     La « capacité thermique massique à volume constant d’un système thermodynamique monophasé en équilibre notée »[67] est définie à partir de la « capacité thermique à volume constant d'une masse fixée de ce système en équilibre à savoir » par

«[67] exprimée en » ;

     La capacité thermique massique à volume constant d'un système en équilibre étant le rapport de deux grandeurs extensives est un paramètre d'état « intensif » de ce système .
     Définitions équivalentes : La « capacité thermique massique à volume constant d’un système thermodynamique monophasé en équilibre notée »[67] peut aussi être définie à partir de la « capacité thermique molaire à volume[96] constant du système , de masse molaire en , en équilibre, à savoir » par

«[67] exprimée en »[100].

     Définitions équivalentes : De la définition de la capacité thermique à volume constant d'une quantité fixée correspondant à une masse d’un système thermodynamique monophasé en équilibre, réparti dans une expansion tridimensionnelle de volume , à la température , «» ainsi que
     Définitions équivalentes : du lien entre l'« énergie interne de la même quantité fixée du système en équilibre, réparti dans la même expansion tridimensionnelle de volume , à la même température c'est-à-dire »[54] et l'« énergie interne massique du système en équilibre de volume massique [67] à la même température à savoir »[54] soit « »[67],
     Définitions équivalentes : nous en déduisons «» «»[67] soit finalement une définition équivalente de la capacité thermique massique à volume constant du système en équilibre de volume massique [67] à la température

«»[67],[97],[101].

     Conséquence : La variation élémentaire d’énergie interne massique d’un système thermodynamique monophasé lors d'une évolution élémentaire depuis un « état d’équilibre caractérisé par sa température et son volume massique »[67] se réécrit selon «»[67],[93] et
     Conséquence : La variation élémentaire d’énergie interne si l’évolution élémentaire se fait à volume massique constant[102] selon « »[67],[95] ;
     Conséquence : remarques : le cœfficient de [67] dans la différentielle [67] à savoir «»[67] ne porte pas de nom, il s’exprime en «» et
                     Conséquence : remarques : le cœfficient de dans la différentielle à savoir «» est « intensif » en effet la dérivée partielle ou droite d'une grandeur intensive relativement à une grandeur intensive est une grandeur intensive ;
     Conséquence : remarques : la variation élémentaire d’énergie interne d'une masse «» fixée du système thermodynamique monophasé lors d'une évolution élémentaire depuis un « état d’équilibre caractérisé par sa température et son volume massique »[67] se réécrit selon

«[67] par extensivité de
                                               « »[67],[93].

Capacité thermique à volume constant d’une quantité « n » fixée de G.P., capacité thermique molaire à « volume constant » d’un G.P.[modifier | modifier le wikicode]

Rappel de l’énergie interne d’une quantité « n » fixée de G.P. (G.P.M. ou G.P.P.)[modifier | modifier le wikicode]

   Préliminaire : L'expression de l’énergie interne d’une quantité «» fixée de G.P[12]. établie directement puis, comme cas particulier de système thermodynamique monophasé, dans les paragraphes « lien de l'énergie interne d'une quantité n fixée d'un G.P.P. en équilibre avec la température (cinétique) du gaz, 1ère loi de Joule » et « cas particulier d'un G.P.P. » plus haut dans ce chapitre est rappelée ci-dessous :

   Rappel : l’énergie interne d’une quantité «» fixée du G.P.P[27]. en équilibre s'écrit

«[41],[54] avec et »[33]
plus précisément «»[103],[104]

«».

Capacité thermique à volume constant d’une quantité « n » fixée de G.P.M.[modifier | modifier le wikicode]

     La capacité thermique à volume constant d'une quantité «» fixée de G.P.M[17]. en équilibre thermodynamique étant définie par «»[105] dans laquelle « »[106],[107], nous en déduisons «» d'où «» c'est-à-dire une constante pour fixée.

Capacité thermique molaire à volume constant d’un G.P.M.[modifier | modifier le wikicode]

     De la capacité thermique à volume constant d'une quantité «» fixée de G.P.M[17]. en équilibre thermodynamique «», nous en déduisons la capacité thermique molaire à volume[96] constant d'un G.P.M[17]. en équilibre thermodynamique par «» soit

«» c'est-à-dire une constante.

     Propriété : Tous les G.P.M[17]. ont la même capacité thermique molaire à volume[96] constant indépendante de la température, numériquement égale à « en » la constante molaire des G.P[12]. valant soit finalement «».

     Exemples : Tous les gaz nobles[108] c'est-à-dire constitués d'un élément chimique du groupe 18 du tableau de Mendeleïev[109] c'est-à-dire l'« hélium »[110], le « néon »[110], l'« argon »[110], le « krypton »[110], le « xénon »[110] et le « radon »[110] un dernier gaz noble a été synthétisé en il s'agit de l'« oganesson »[110] ;

     Exemples : pratiquement un seul gaz diatomique se comporte comme un G.P.M[17]. à très basse température : le dihydrogène à [30] à ces températures les degrés de liberté de rotation et de vibration propres de la molécule y sont gelés[34].

Capacité thermique à volume constant d’une quantité « n » fixée de G.P.P.[modifier | modifier le wikicode]

     La capacité thermique à volume constant d'une quantité «» fixée de G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique étant définie par «»[105] dans laquelle « [41],[54] avec et »[33],[106], nous en déduisons «» d'où

« avec »[33].

     Remarque : L'« expression de [41] en fonction de » résulte de l’état de dégel ou non total ou partiel des degrés de liberté de rotation propre ainsi que ceux de vibration propre des molécules du G.P.n.M[111]. ; celle-ci peut être estimée en utilisant la propriété d'équipartition de l'énergie donnée en complément au paragraphe « en complément, notion d'équipartition de l'énergie (suite) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) »[112] dont les grandes lignes sont rappelées ci-dessous :

     Remarque : à chaque degré de liberté de rotation propre des molécules du G.P.n.M[111]. dégelé totalement, on associe «» pour la « composante »[113] d’énergie cinétique microscopique moyenne de rotation barycentrique associée à ce degré de liberté pour chaque molécule une molécule diatomique ou triatomique linéaire a « deux degrés de liberté de rotation autour de son C.D.I[114]. »[115], une molécule triatomique ou plus non linéaire a « trois degrés de liberté de rotation autour de son C.D.I[114]. »[116] ;

     Remarque : à chaque degré de liberté de vibration propre des molécules du G.P.n.M[111]. dégelé totalement, on associe «» pour la « composante »[113] d’énergie mécanique microscopique moyenne de vibration barycentrique intramoléculaire associée à ce degré de liberté pour chaque molécule ;

     Remarque : pour chaque G.P.n.M[111]. considéré et pour chaque degré de liberté de rotation ou de vibration propres il existe une température au-dessous de laquelle le degré est gelé et une autre au-dessus de laquelle il est totalement dégelé ces températures caractéristiques de chaque G.P.n.M[111]. n'étant pas toujours accessibles, d'une part, parce que le corps considéré ne peut être sous phase gazeuse à ces températures ou, d'autre part, parce que ces températures ne peuvent être atteintes pratiquement dans les fours industriels les plus performants[117],
     Remarque : pour un même G.P.n.M[111]. celles correspondant à un degré de liberté de vibration étant toujours supérieures voire très supérieures à celles correspondant à un degré de liberté de rotation.

Capacité thermique molaire à volume constant d’un G.P.P.[modifier | modifier le wikicode]

     De la capacité thermique à volume constant d'une quantité «» fixée de G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique « avec »[33], nous en déduisons la capacité thermique molaire à volume[96] constant d'un G.P.P[27]. en équilibre thermodynamique par «» soit

« avec »[33]
d'où «».

     Exemples : Les G.P.D[37]. par exemple : le « dihydrogène » [30] à une température [118] a ses deux degrés de liberté de rotation propre dégelés mais son degré de liberté de vibration propre restant gelé d'où «» «»,
            Exemples : Les G.P.D. par exemple : le « dihydrogène » [30] à une température a ses deux degrés de liberté de rotation propre dégelés et son degré de liberté de vibration propre commençant à se dégeler toutefois le dégel total de ce dernier nécessitant une température ne peut être obtenu pratiquement même dans les fours industriels les plus performants[117] « » avec la fraction de degré de liberté de vibration propre dégelée à la température d'où «»[119] «»[118] ;

            Exemples : Les G.P.D. par exemple : le « dioxygène » [38] à une température [118] a ses deux degrés de liberté de rotation propre dégelés mais son degré de liberté de vibration propre restant gelé d'où «» «» dans le cas d'une température [118],[38] les deux degrés de liberté de rotation propre sont partiellement dégelés et «» avec la fraction de degré de liberté de rotation propre dégelée à la température d'où «»[119] «»[118],
            Exemples : Les G.P.D. par exemple : le « dioxygène » [38] à une température a ses deux degrés de liberté de rotation propre dégelés et son degré de liberté de vibration propre commençant à se dégeler toutefois le dégel total de ce dernier nécessitant une température n'est accessible pratiquement et avec difficulté que dans les fours industriels les plus performants[117], valeur limite simplement approchée « » avec la fraction de degré de liberté de vibration propre dégelée à la température d'où «»[119] et, par report, « »[118] ;

     Exemples : les G.P.Tri[120]. à molécules linéaires par exemple : le « dioxyde de carbone » à une température sous pression ordinaire a ses deux degrés de liberté de rotation propre dégelés et ses quatre degrés de liberté de vibration propre[121] commençant à se dégeler toutefois le dégel total de ces derniers nécessitant une température ne peut être obtenu pratiquement dans les fours industriels les plus performants[117] « », « »[119] «»[118] ;

     Exemples : les G.P.Tri[120]. à molécules non linéaires par exemple : l'« eau » à une température sous pression ordinaire a ses trois degrés de liberté de rotation propre dégelés et ses trois degrés de liberté de vibration propre[122] commençant à se dégeler toutefois le dégel total de ces derniers nécessitant une température ne peut être obtenu pratiquement dans les fours industriels les plus performants[117] « ou, avec et la fraction de degré de liberté de vibration propre respectivement linéaire et angulaire dégelée à la température , » dont nous déduisons « »[119] «»[118] ;

     Exemples : les G.P.Tét[123]. à molécules non coplanaires par exemple : l'« ammoniac » à une température sous pression ordinaire a ses trois degrés de liberté de rotation propre dégelés et ses six degrés de liberté de vibration propre[124] commençant à se dégeler toutefois le dégel total de ces derniers nécessitant une température ne peut être obtenu pratiquement dans les fours industriels les plus performants[117] « ou, avec et la fraction de degré de liberté de vibration propre respectivement linéaire et angulaire dégelée à la température , » dont nous déduisons « »[119] «»[118].

Capacité thermique massique à volume constant d’un G.P.[modifier | modifier le wikicode]

     La capacité thermique massique à volume constant d'un G.P[12]. «»[67] peut se déterminer à partir de la capacité thermique molaire à volume[96] constant du G.P[12]. «» et de la masse molaire de ce dernier «» voir le paragraphe « définition de la capacité thermique massique à volume constant d'un système thermodynamique monophasé en équilibre (1ère définition équivalente) » plus haut dans ce chapitre selon

«[67],[125] exprimée en ».

     Remarque : l'intérêt de la capacité thermique massique à volume constant d'un G.P[12]. est réduit par le fait que sa valeur pour un G.P.M[17]. dépend de la nature du gaz contrairement à la valeur molaire correspondante, par exemple :
     Remarque : l'hélium «» et le néon «» sont tous deux monoatomiques et leur capacité thermique molaire à volume[96] constant est de valeur commune « » mais
     Remarque : les capacités thermiques massiques à volume constant sont de valeurs différentes «[67] en » avec soit « »[67] alors que «[67] en » avec soit « »[67] fois plus faible que [67]

En complément, capacité thermique molaire à « volume constant » d’un « fluide de van der Waals » et son cas particulier le « gaz de Joule »[modifier | modifier le wikicode]

Rappel de l’énergie interne d’une quantité « n » fixée d’un fluide de van der Waals[modifier | modifier le wikicode]

   Préliminaire : L'expression de l’énergie interne d’une quantité «» fixée de fluide de van der Waals[74] établie[126] dans le paragraphe « énergie interne d'une quantité n fixée d'un fluide de van der Waals » plus haut dans ce chapitre est rappelée ci-dessous :

   Rappel : l’énergie interne d’une quantité «» fixée de fluide de van der Waals[74] en équilibre s'écrit

«[54],[81]
       « »,
avec « l’énergie interne d'une quantité du G.P[12]. associé[55] au van der Waals[74] »
et « l’énergie interne molaire du G.P[12]. associé[55] au van der Waals[74] ».

     Remarque : La valeur de l'énergie interne molaire «» du G.P[12]. associé[55] au van der Waals[74] dépend de l'atomicité des molécules[127] de ce dernier voir les paragraphes « lien de l'énergie interne d'une quantité n fixée d'un G.P.P. en équilibre avec la température (cinétique) du gaz, 1ère loi de Joule » et « cas particulier d'un G.P.P. (pour la définition de l'énergie interne molaire) » plus haut dans ce chapitre.

Capacité thermique à volume constant d’une quantité « n » fixée de fluide de van der Waals[modifier | modifier le wikicode]

     La capacité thermique à volume constant d'une quantité «» fixée de van der Waals[74] en équilibre thermodynamique étant définie par «»[81] dans laquelle « »[54],[81], nous en déduisons «»[81] d'où

«»[81] avec
la capacité thermique à volume constant de la quantité du G.P[12]. associé[55] au van der Waals[74],[128].

     Remarques : Nous constatons que la capacité thermique à volume constant d’une quantité «» fixée de van der Waals[74] ne dépend pas du volume de ce dernier mais uniquement de sa température .

     Remarques : dans le modèle de van der Waals[74],[129], le paramètre intensif «»[81] est supposé constant, ce qui correspond à une « énergie potentielle microscopique moyenne d’interaction intermoléculaire du van der Waals[74] »[48],[81] indépendante de la température » mais
     Remarques : dans le modèle de van der Waals[74],[129] n'est acceptable pour décrire un gaz que si le domaine de température sur lequel le modèle est défini n'est pas trop étendu, dans le cas contraire, il est nécessaire de tenir compte d'une « légère dépendance de l'énergie potentielle microscopique moyenne d’interaction intermoléculaire du fluide avec la température », ce qui est fait dans certains modèles comme celui de Clausius[130],[131] :
     Remarques : dans le modèle de Clausius[130],[131], l'énergie interne d'une quantité fixée de fluide suivant ce modèle s'évalue selon «»[132],[48] soit «»[54],[132] d'où l'expression de la capacité thermique à volume constant d’une quantité fixée de fluide suivant le modèle de Clausius[130],[131] «»[132] dépendant de et légèrement de en étant « toujours légèrement supérieure à la capacité thermique à volume constant de la quantité du G.P[12]. associé[55] au fluide suivant le modèle de Clausius[130],[131] [128] »[133].

Capacité thermique molaire à volume constant d’un fluide de van der Waals[modifier | modifier le wikicode]

     De la capacité thermique à volume constant d'une quantité «» fixée de van der Waals[74] en équilibre thermodynamique «[81] avec la capacité thermique à volume constant de la quantité du G.P[12]. associé[55] au van der Waals[74],[128] », nous en déduisons la capacité thermique molaire à volume[96] constant d'un van der Waals[74] en équilibre thermodynamique par «»[81] soit

«[81] avec
la capacité thermique molaire à volume[96] constant du G.P[12]. associé[55] au van der Waals[74],[134] ».

     Remarques : Nous constatons que la capacité thermique molaire à volume[96] constant d’un van der Waals[74] ne dépend pas du volume molaire de ce dernier mais uniquement de sa température .

     Remarques : D'après le paragraphe « capacité thermique à volume constante d'un quantité n fixée de fluide de van der Waals (2ème remarque) » plus haut dans ce chapitre, nous avons affirmé que le modèle de van der Waals[74],[129] n'est acceptable pour décrire un gaz que si le domaine de température sur lequel le modèle est défini n'est pas trop étendu, dans le cas contraire, il est nécessaire de tenir compte d'une « légère dépendance de l'énergie potentielle microscopique moyenne d’interaction intermoléculaire du fluide avec la température », fait dans certains modèles comme celui de Clausius[130],[131] :
     Remarques : dans le modèle de Clausius[130],[131], l'énergie interne molaire du fluide suivant ce modèle s'évalue selon «»[132],[135] ou «»[54],[132] d'où l'expression de la capacité thermique molaire à volume[96] constant d'un fluide à modèle de Clausius[130],[131] « »[132] dépendant de et légèrement de en étant « toujours légèrement supérieure à la capacité thermique molaire à volume[96] constant du G.P[12]. associé[55] au fluide suivant le modèle de Clausius[130],[131] [134] »[133].

Rappel, cas particulier de fluide de van der Waals « le gaz de Joule »[modifier | modifier le wikicode]

     Rappel : La définition d'un gaz de Joule[23] a été rappelée comme cas particulier de fluide de van der Waals[74] au paragraphe « rappel, cas particulier de fluide de van der Waals “ le gaz de Joule ”, conséquences sur l'énergie interne molaire (ou d'une quantité n fixée) de ce dernier » plus haut dans ce chapitre, simultanément à l'expression de son équation d'état sous forme locale ou intégrale, puis

     Rappel : l'expression de l'énergie interne molaire de gaz de Joule[23] y a été fournie et est rappelée ci-dessous :

«»[89] avec
«» l’énergie interne molaire du G.P[12]. associé[55] au gaz de Joule[23]
représentant l'énergie interne molaire limite du G.J[90]. « aux pressions évanouissantes »[65] ;

     Rappel : l'expression de l'énergie interne d'une quantité fixée de gaz de Joule[23] dans un récipient de volume «» y a été également déduite et est rappelée ci-dessous :

«»[89] avec
«» l’énergie interne de la même quantité de G.P[12]. associé[55] au gaz de Joule[23]
représentant l'énergie interne limite du G.J[90]. « aux pressions évanouissantes »[56].

     Conséquences : La capacité thermique molaire à volume[96] constant d'un gaz de Joule[23] en équilibre thermodynamique étant définie par «»[89] dans laquelle « »[54],[89], nous en déduisons «»[89] d'où

«»[89] avec
la capacité thermique molaire à volume[96] constant du G.P[12]. associé[55] au gaz de Joule[23],[134] ;

     Conséquences : nous en déduisons aisément la capacité thermique à volume constant d'une quantité fixée de gaz de Joule[23] en équilibre thermodynamique dans un récipient de volume « par «»[89] dans laquelle « »[54],[89], soit «»[89] d'où

«»[89] avec
la capacité thermique à volume constant d'une même quantité de G.P[12]. associé[55] au gaz de Joule[23],[128],
ou «»[89].

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 et 1,1 On ajoute « éventuellement » entre parenthèses car le système ouvert peut être un système « pseudo fermé » c'est-à-dire subissant une simple fuite donc aucune entrée entre entre et ou ne subissant qu'une entrée de matière sans fuite donc aucune sortie entre et .
  2. Le système pouvant être en équilibre global avec l'extérieur ou en équilibre local interne, dans ce dernier cas, le système est une juxtaposition d'échantillons mésoscopiques monophasés et dans le 1er cas il est monophasé ; on peut donc toujours se ramener à la définition de l'énergie totale d'un système monophasé.
  3. Appellation personnelle.
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 et 4,21 En mécanique les énergies potentielles sont notées «» mais, pour préparer le passage à la thermodynamique, nous notons les énergie potentielles «», «» étant une variable réservée en thermodynamique réservée à l'énergie interne, introduite plus loin dans ce paragraphe.
  5. Définie telle quelle en mécanique.
  6. Uniquement l’énergie potentielle dont dérive le système des forces d’interaction entre constituants ayant une signification en mécanique sans intervention de la loi des grands nombres dès qu’il est nécessaire d’utiliser cette dernière pour obtenir des expressions « simples » on entre dans le domaine de la thermodynamique.
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 et 7,7 Le facteur étant indispensable car l'énergie potentielle microscopique interentitaire rapportée à une entité particulière serait comptée deux fois en faisant la somme sur toutes les entités
  8. 8,0 8,1 et 8,2 La référence d'une énergie potentielle est la position des éléments du système en laquelle l'énergie potentielle considérée est choisie nulle.
  9. Si le système est globalement immobile, il n'y a pas de variation d'énergie potentielle des constituants dans le champ des forces extérieures conservatif et par suite on peut choisir cet état comme référence de cette énergie potentielle.
  10. Si le système est globalement immobile, il n'y a pas de variation d'énergie potentielle d'interaction des constituants car cela supposerait qu’il y a mouvement relatif des uns relativement aux autres, on peut choisir cet état comme référence de cette énergie potentielle.
  11. 11,0 11,1 et 11,2 Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro (1776 - 1856) est un physicien et chimiste du Piémont région actuelle de l'Italie à qui on doit essentiellement la loi d'Avogadro Ampère qu'il énonça en et proposée indépendamment par Ampère en , celle-ci spécifiant que « des volumes égaux de gaz parfaits différents, aux mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules ».
       André-Marie Ampère (1775 - 1836), mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français, peut être considéré comme l'un des premiers artisans de la mathématisation de la physique, il a édifié les fondements théoriques de l'électromagnétisme et a découvert les bases de l'électronique de la matière.
  12. 12,00 12,01 12,02 12,03 12,04 12,05 12,06 12,07 12,08 12,09 12,10 12,11 12,12 12,13 12,14 12,15 12,16 12,17 12,18 12,19 12,20 12,21 12,22 12,23 12,24 12,25 12,26 12,27 12,28 12,29 12,30 12,31 12,32 12,33 12,34 et 12,35 Gaz Parfait.
  13. 13,0 et 13,1 Cette condition étant nécessaire pour que le gaz ne soit pas un mélange de corps pur mais un seul corps pur.
  14. 14,0 et 14,1 C.-à-d. dont la dimension propre est petite relativement au libre parcours moyen voir le paragraphe « définition du libre parcours moyen d'un système de particules » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  15. 15,0 et 15,1 Les interactions intermoléculaires étant de courte portée c'est-à-dire devenant quasi nulles au-delà d'une petite distance intermoléculaire, elles peuvent être négligées dans la mesure où le libre parcours moyen n'est pas petit voir les paragraphes « définition du libre parcours moyen d'un système de particules » et « ordre de grandeur du libre parcours moyen suivant la phase présentée par le système de particules » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » et ce dernier est de valeur notable si la pression n'est pas trop grande.
  16. Les molécules n'ont alors pas de degré de liberté de vibration propre, de plus, les molécules étant aussi quasi-ponctuelles n'ont pas de degré de liberté de rotation propre en effet aucune direction passant par la molécule quasi ponctuelle n’est discernable d’une autre d’où aucun degré de liberté de rotation propre.
  17. 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 17,09 17,10 17,11 17,12 17,13 17,14 17,15 17,16 17,17 17,18 17,19 et 17,20 Gaz Parfait Monoatomique.
  18. 18,0 et 18,1 Voir les paragraphes « répartition statistique des vecteurs vitesse des molécules d'un gaz parfait » et « propriété supplémentaire de la répartition statistique des vecteurs vitesse des molécules d'un gaz parfait en équilibre thermodynamique » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  19. 19,0 19,1 et 19,2 Le qualificatif « cinétique » est mis entre parenthèses car, pour l'instant, c'est la seule température qui a été définie.
  20. 20,0 et 20,1 Ludwig Eduard Boltzmann (1844 - 1906) physicien et philosophe autrichien, il est l'un des fondateurs de la mécanique statistique qui explique les lois de la thermodynamique à l'aide des propriétés statistiques des grands ensembles des particules ;
       en mathématiques il est aussi, avec Oliver Heaviside (1850 - 1925) physicien britannique autodidacte, l'un des fondateurs de l'analyse vectorielle.
  21. 21,0 et 21,1 Voir le paragraphe « définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  22. À retenir.
  23. 23,00 23,01 23,02 23,03 23,04 23,05 23,06 23,07 23,08 23,09 23,10 23,11 23,12 23,13 23,14 23,15 23,16 23,17 23,18 23,19 23,20 23,21 23,22 23,23 23,24 23,25 23,26 23,27 23,28 23,29 23,30 23,31 23,32 23,33 23,34 23,35 23,36 et 23,37 James Prescott Joule (1818 - 1889) physicien anglais à qui on doit une étude sur la nature de la chaleur et son lien avec le travail mécanique ainsi qu'une relation entre l'intensité du courant électrique traversant un conducteur ohmique et la chaleur dissipée dans ce dernier ; il a étudié la magnétostriction propriété que possèdent les matériaux ferromagnétiques de se déformer en fonction de l'orientation de leur aimantation, par exemple sous l'influence d'un champ magnétique et a également travaillé avec le physicien britannique d'origine irlandaise William Thomson (1824 - 1907) encore connu sous le nom de Lord Kelvin pour développer l'échelle absolue de température.
  24. 24,00 24,01 24,02 24,03 24,04 24,05 24,06 24,07 24,08 et 24,09 Joseph Louis Gay-Lussac (1778 - 1850) chimiste et physicien français, essentiellement connu, dans le domaine de la physique, pour ses études des propriétés des gaz, on lui doit aussi, dans le domaine de la chimie, le développement de la constante d'Avogadro et l'introduction de la notion de molarité ainsi que quelques découvertes comme le bore.
  25. Toutefois cette propriété étant incluse dans l’expression de l’énergie interne d’une quantité «» fixée de G.P.M. en équilibre thermodynamique «» laquelle est à connaître, il est donc inutile de faire un effort supplémentaire pour la retenir en ce qui concerne le G.P.M.
  26. Les molécules ont au moins un degré de liberté de vibration propre et, bien que les molécules sont quasi-ponctuelles, elles peuvent avoir un ou deux degré(s) de liberté de rotation propre en effet une direction passant par la molécule quasi ponctuelle est a priori discernable d’une autre soit un degré de liberté de rotation propre si les atomes sont alignés ou deux degrés si les atomes sont coplanaires.
  27. 27,00 27,01 27,02 27,03 27,04 27,05 27,06 27,07 27,08 27,09 27,10 27,11 27,12 27,13 27,14 27,15 27,16 27,17 et 27,18 Gaz Parfait Polyatomique.
  28. Voir le paragraphe « interprétation du covolume molaire b d'un fluide de van der Waals en termes de caractère non ponctuel des molécules » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », interprétation restant applicable pour tout fluide.
  29. 29,0 29,1 et 29,2 Sauf si le degré de liberté correspondant est gelé ce qui nécessite que la température soit au-dessous d'une valeur critique dépendant de la nature du degré de liberté et de celle du corps pour plus de détails voir le paragraphe « en complément, notion d'équipartition de l'énergie (suite) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  30. 30,0 30,1 30,2 30,3 30,4 30,5 30,6 et 30,7 Le dihydrogène reste gazeux, à pression ordinaire, pourvu que soit à .
  31. 31,0 31,1 et 31,2 « Éventuelles » car les degrés de liberté correspondant restent gelés si la température n'est pas suffisante.
  32. 32,0 et 32,1 En effet la fonction «» de la température , fonction notée notation personnelle, est une fonction au sens large de la température .
  33. 33,00 33,01 33,02 33,03 33,04 33,05 33,06 33,07 33,08 33,09 33,10 33,11 33,12 33,13 33,14 33,15 33,16 et 33,17 En effet la fonction «» de la température , fonction notée notation personnelle, est aussi une fonction au sens large de la température , la fonction étant une fonction au sens large de la température d'après la note « 32 » plus haut dans ce chapitre.
  34. 34,0 34,1 34,2 et 34,3 Voir le paragraphe « en complément, notion d'équipartition de l'énergie (suite) (exemples, pour des molécules diatomiques non déformables) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  35. 35,0 et 35,1 Voir le paragraphe « en complément, notion d'équipartition de l'énergie (suite) (prolongement empirique) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  36. 36,0 36,1 36,2 et 36,3 Voir le paragraphe « en complément, notion d'équipartition de l'énergie (suite) (exemples, pour des molécules diatomiques déformables) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  37. 37,0 37,1 et 37,2 Gaz Parfait Diatomique.
  38. 38,0 38,1 38,2 38,3 38,4 et 38,5 Pour que les degrés de liberté de rotation barycentrique soient gelés et que le dioxygène se comporte comme un G.P.M. il faudrait mais le dioxygène serait alors solide à pression ordinaire en effet il l'est pour pratiquement le dioxygène ne se comporte jamais comme un G.P.M. dans le cadre d'études expérimentales terrestres.
  39. 39,0 et 39,1 La température cinétique maximale d'un four industriel ne dépassant guère .
  40. Très important, à connaître sans hésitation.
  41. 41,00 41,01 41,02 41,03 41,04 41,05 41,06 41,07 41,08 41,09 41,10 41,11 41,12 et 41,13 La forme de «» fonction de la température notée notation personnelle, peut différer néanmoins d'un système à un autre tout en restant fonction au sens large de la température .
  42. L'interaction intermoléculaire est « attractive » tant que deux molécules voisines quelconques restent en moyenne suffisamment éloignées mais,
       la distance moyenne séparant deux molécules voisines quelconques pouvant diminuer grandement avec l’augmentation de la pression ou de la densité volumique molaire , l'interaction intermoléculaire peut devenir, dans ce cas extrême, « répulsive » toutefois,
       une interaction intermoléculaire « répulsive » nécessitant une très grande pression ou une très grande densité volumique molaire difficilement réalisable dans la pratique, nous n'envisagerons plus ce cas extrême sauf exception dans le cadre de ce cours.
  43. Ou, ce qui est presque identique, « du libre parcours moyen du système thermodynamique » revoir la définition et les ordres de grandeur données aux paragraphes « définition du libre parcours moyen d'un système de particules » et « ordre de grandeur du libre parcours moyen suivant la phase présentée par le système de particules » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  44. En effet la température ne change pas la distance moyenne entre deux molécules voisines mais seulement la durée moyenne pendant laquelle deux molécules peuvent rester voisines, d’où une légère dépendance de «» par rapport à la température, dépendance qui n’est pas prise en compte dans certains modèles comme celui du fluide de van der Waals voir le paragraphe « énergie interne d'une quantité n fixée d'un fluide de van der Waals » plus loin dans ce chapitre.
  45. La grandeur moyenne «» ne dépendant évidemment pas de la quantité mais étant considérée comme fonction du paramètre extensif , l'explicitation de cette fonction non faite pratiquement ici doit nécessairement dépendre de de façon que l'image de par cette fonction n'en dépende pas d'où la notation personnelle de cette fonction selon «».
  46. En effet la fonction «» du volume , fonction notée notation personnelle, est une fonction au sens large du volume .
  47. Ou, dans le cas où «» dépend aussi de la température , « avec et ».
  48. 48,00 48,01 48,02 48,03 48,04 48,05 48,06 48,07 48,08 48,09 48,10 48,11 48,12 et 48,13 La grandeur «» étant intensive ne dépendant donc pas de la quantité mais étant considérée comme fonction du paramètre extensif , l'explicitation de cette fonction non faite pratiquement ici doit nécessairement dépendre de de façon que l'image de par cette fonction soit intensive d'où la notation personnelle de cette fonction selon «».
  49. 49,00 49,01 49,02 49,03 49,04 49,05 49,06 49,07 49,08 et 49,09 Dans la mesure où l'interaction intermoléculaire est attractive.
  50. 50,0 50,1 50,2 50,3 et 50,4 En effet la fonction «» du volume , fonction notée notation personnelle, est aussi une fonction au sens large du volume , la fonction étant une fonction au sens large du volume d'après la note « 45 » plus haut dans ce chapitre.
  51. Ou, dans le cas où «» dépend aussi de la température , « avec et ».
  52. C.-à-d. en supposant, d'une part, l'interaction intermoléculaire « attractive » revoir la note « 42 » plus haut dans ce chapitre et
      C.-à-d. en supposant, d'autre part, l'indépendance de «» par rapport à revoir la note « 47 » plus haut dans ce chapitre.
  53. 53,0 53,1 53,2 53,3 53,4 53,5 et 53,6 Cette dernière relation traduisant que la référence pour l’énergie potentielle d'interaction intermoléculaire attractive rapportée à une molécule voir la note « 8 » plus haut dans ce chapitre correspond aux molécules infiniment éloignées les unes des autres.
  54. 54,00 54,01 54,02 54,03 54,04 54,05 54,06 54,07 54,08 54,09 54,10 54,11 54,12 54,13 54,14 54,15 54,16 54,17 54,18 54,19 54,20 54,21 54,22 54,23 54,24 54,25 54,26 54,27 et 54,28 L'usage en physique et particulièrement en thermodynamique consiste à confondre le nom d'une fonction de plusieurs variables avec celui de l'image de ces variables par cette fonction,
       par exemple, alors qu'« en mathématique, on notera », « en physique, on note »
  55. 55,00 55,01 55,02 55,03 55,04 55,05 55,06 55,07 55,08 55,09 55,10 55,11 55,12 55,13 55,14 55,15 55,16 55,17 55,18 55,19 55,20 55,21 55,22 et 55,23 Le G.P. associé à un système monophasé est la limite de ce système quand les paramètres caractéristiques de ce dernier dans les mêmes conditions de température, de pression et de densité volumique molaire tendent vers zéro.
  56. 56,0 56,1 et 56,2 C.-à-d. quand dont une conséquence pour une quantité fixée est .
  57. 57,0 57,1 et 57,2 En effet aux pressions évanouissantes, les interactions intermoléculaires disparaissent et la densité volumique molaire tendant vers zéro, le système limite devient gazeux c'est-à-dire un G.P. compte-tenu de l'absence d’interactions intermoléculaires dans ce gaz limite.
  58. Ou, dans le cas où «» dépend aussi de la température , « avec et ».
  59. 59,0 et 59,1 Raisonnement identique à celui exposé dans le paragraphe « caractère extensif ou non des énergies totale, mécanique macroscopique et interne d'un système thermodynamique (3ème puce) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », nous y constatons entre autres que
       parmi les interactions intraentitaires et interentitaires, seules ces dernières créent un terme d'énergie potentielle microscopique non associé à une seule entité mais à un couple d'entités toute partition du système en deux sous-systèmes et disjoints a pour conséquence « les termes énergétiques associés à un couple d'entités ou à un couple d'échantillons mésoscopiques du système se retrouvent
    • dans le sous-système si, avant partition, les deux éléments du couple étaient dans ,
    • dans le sous-système si, avant partition, les deux éléments du couple étaient dans mais
    • nulle part si, avant partition, les deux éléments du couple étaient séparément dans et le terme énergétique correspondant à ce couple est effectivement un terme de l'énergie envisagée de mais n'est ni un terme de l'énergie envisagée de ni un terme de l'énergie envisagée de , cette configuration rendant l'énergie potentielle microscopique d'interaction interentitaire d'une quantité fixée du système avant utilisation de la loi des grands nombres théoriquement non extensive ».
       En conclusion, l'absence d'interactions interentitaires dans le système ne laissant dans l'énergie interne de ce dernier, avant utilisation de la loi des grands nombres, que des termes énergétiques cinétiques ou potentielles d'interactions intraentitaires associés à chaque entité, rend extensive l'énergie interne de car toute partition de en deux sous-systèmes et disjoints chaque terme énergétique, avant utilisation de la loi des grands nombres, se retrouve dans ou , l'utilisation de la loi des grands nombres ne changeant évidemment rien
  60. Raisonnement identique à celui exposé dans le paragraphe « caractère extensif ou non des énergies totale, mécanique macroscopique et interne d'un système thermodynamique (3ème puce, parties entre accolades dans le 2ème sous paragraphe) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », nous y constatons entre autres
       que la très courte portée des interactions interentitaires du système thermodynamique fermé monophasé « le nombre de couples dont les éléments sont situés de part et d'autre d'une surface de séparation scindant le système en deux sous-systèmes et disjoints » est toujours petit par rapport « au nombre total de couples dont les éléments sont situés d'un même côté de » et par suite
       que « la contribution, dans , de ces couples à éléments situés de part et d'autre de » est négligeable par rapport à « celle des couples à éléments situés d'un même côté de » d'où
       «» dans laquelle repère les entités au nombre de situées dans et celles au nombre de situées dans c'est-à-dire, après utilisation de la loi des grands nombres, nous en déduisons
       que l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction interentitaire du système «» est approximativement égale à la somme de celle de chaque sous-système et «» d'où le caractère « extensif approché de l'énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction interentitaire ;
       comme les autres termes effectifs ou éventuels de l'énergie interne à savoir, les énergies cinétiques microscopiques moyennes de translation, de rotation et de vibration ainsi que l'énergie potentielle microscopique moyenne intraentitaire sont théoriquement extensifs, nous en déduisons le caractère « extensif approché de l'énergie interne du système à interaction interentitaire.
  61. S'il est possible de trouver une surface de séparation scindant le système en deux sous-systèmes et disjoints et telle que « le nombre de couples dont les éléments sont situés de part et d'autre de » n'est pas petit par rapport « au nombre total de couples dont les éléments sont situés d'un même côté de » par exemple comme le cas où serait quasi bidimensionnel le long d'une surface choisie comme surface de séparation
       avec pour conséquence le caractère non extensif de l'énergie potentielle microscopique d'interaction interentitaire du système ,
       ceci n'entre toutefois pas en contradiction avec l'énoncé du 1er principe de la thermodynamique car un tel système ne peut être traité dans le cadre de la thermodynamique le très petit nombre d'entités de l'ordre quelques unités dans la direction à interdisant l'application de la loi des grands nombres nécessite de rester hors du domaine de la thermodynamique et par conséquent d'envisager un traitement dans le cadre de la mécanique.
  62. 62,0 et 62,1 Voir le paragraphe « expression de l'énergie interne d'une quantité n fixée d'un système thermodynamique monophasé en équilibre » plus haut dans ce chapitre.
  63. 63,0 63,1 et 63,2 En accord avec «» et la note « 50 » plus haut dans ce chapitre.
  64. Ou, dans le cas où «» dépend aussi de la température , « avec et ».
  65. 65,0 65,1 65,2 et 65,3 C.-à-d. quand dont une conséquence est .
  66. Ou, dans le cas où «» dépend aussi de la température , « avec et ».
  67. 67,00 67,01 67,02 67,03 67,04 67,05 67,06 67,07 67,08 67,09 67,10 67,11 67,12 67,13 67,14 67,15 67,16 67,17 67,18 67,19 67,20 67,21 67,22 67,23 67,24 67,25 67,26 67,27 67,28 67,29 67,30 67,31 67,32 67,33 67,34 67,35 67,36 67,37 67,38 67,39 et 67,40 Les grandeurs massiques sont notées, en thermodynamique, par des lettres minuscules.
  68. 68,0 et 68,1 Résultant de «» et de la note « 33 » plus haut dans ce chapitre.
  69. 69,0 et 69,1 En accord avec « » «» ainsi que les notes « 50 » et « 63 » plus haut dans ce chapitre.
  70. Ou, dans le cas où «» dépend aussi de la température , « avec et ».
  71. Constante massique du G.P. associé au système thermodynamique monophasé dépendant du corps constituant ce dernier.
  72. C.-à-d. quand dont une conséquence est .
  73. Ou, dans le cas où «» dépend aussi de la température , « avec et ».
  74. 74,00 74,01 74,02 74,03 74,04 74,05 74,06 74,07 74,08 74,09 74,10 74,11 74,12 74,13 74,14 74,15 74,16 74,17 74,18 74,19 74,20 74,21 74,22 74,23 74,24 74,25 74,26 74,27 74,28 74,29 74,30 74,31 74,32 74,33 74,34 74,35 74,36 74,37 74,38 74,39 74,40 74,41 74,42 74,43 74,44 et 74,45 Johannes Diderik van der Waals (1837 - 1923) physicien néerlandais dont le travail de thèse a porté sur la continuité des phases fluides d'un même corps regroupant les phases liquide et gazeuse de ce corps lui ayant permis de découvrir les forces de cohésion à courtes distances aujourd'hui baptisées forces de van der Waals et d'exprimer la compressibilité des gaz à différentes températures ; on lui doit aussi la représentation de quelques fluides réels par la définition d'une équation d'état appelée de nos jours équation d'état de van der Waals ; il reçut le prix Nobel de physique en pour ses travaux sur l'équation d'état des gaz et des liquides.
  75. En effet «» «».
  76. En fait, l'unité équivalente la plus utilisée pour étant le «» car «».
  77. La notion de pression moléculaire ainsi que la tentative de son évaluation dans le modèle de van der Waals ont été introduites dans le paragraphe « distinction entre les pressions “ effective ” et cinétique exercées par le gaz sur un élément de paroi, notion de pression moléculaire du gaz s'exerçant sur l'élément de paroi ainsi que son sous-paragraphe “ tentative d'évaluation de la pression moléculaire, modèle dit de van der Waals ” » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) », l'extension de la définition de la pression moléculaire en tout point du gaz étant faite à l'identique de celle de la pression cinétique voir le paragraphe « pression p en un point M d'un G.R. (gaz réel) » du même chap. de la même leçon « Thermodynamique (PCSI) » ;
       la pression moléculaire du gaz de van der Waals a été évaluée dans le paragraphe « précité ci-dessus » selon « est la densité volumique moléculaire s'exprimant en et est une grandeur caractérisant les interactions intermoléculaires du G.R. s'exprimant en » la pression moléculaire due aux interactions intermoléculaires est à la densité bivolumique de couples de molécules c'est-à-dire à ou en englobant le facteur dans le 2ème facteur , le caractère attractif des interactions impliquant et par suite  ;
       on passe aisément à «» car la densité volumique molaire est liée à la densité volumique moléculaire par « dans laquelle est la constante d’Avogadro » d'où « en posant », cette dernière grandeur intensive, caractéristique des interactions intermoléculaires grandeur pour une interaction attractive n’est pas baptisée car son nom serait trop complexe, on qualifiera simplement «» de « valeur absolue de pression moléculaire ».
       Johannes Diderik van der Waals (1837 - 1923) est un physicien néerlandais : voir note « 74 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
       Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro (1776 - 1856) est un physicien et chimiste du Piémont région actuelle de l'Italie : voir note « 11 » plus haut dans ce chapitre pour plus de détails.
  78. Si on considère un corps pur dans un état diphasé « liquide – vapeur », chaque phase peut être décrit simultanément par ce même modèle de van der Waals avec bien sûr des volumes molaires pour « une même pression et une même température » différents.
  79. Considéré comme un infiniment petit d’ordre un à des pressions « non excessives » voir la note « 93 » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  80. Considéré comme un infiniment petit d’ordre un à des pressions « non excessives » voir la note « 98 » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  81. 81,00 81,01 81,02 81,03 81,04 81,05 81,06 81,07 81,08 81,09 81,10 81,11 81,12 81,13 81,14 81,15 81,16 81,17 81,18 81,19 81,20 et 81,21 L'indice «» rappelant que la grandeur indexée est définie pour un fluide de van der Waals.
  82. 82,0 et 82,1 Expression qui est, en principe, redonnée avant utilisation dans les exercices ou problèmes.
  83. 83,0 et 83,1 Voir le paragraphe « cas particulier d'un G.P.P. (énoncé équivalent de la 1ère loi de Joule ...) » plus haut dans ce chapitre.
  84. Voir le paragraphe « énergie interne molaire d'un fluide de van der Waals » plus haut dans ce chapitre.
  85. Voir le paragraphe « énergie potentielle d'interaction d'un système de matière déformable (ou énergie potentielle du système dans le champ des forces intérieures conservatives) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  86. L'énergie potentielle d'interaction intermoléculaire étant quand la distance séparant deux molécules seules les molécules voisines d'une molécule fixée sont à prendre en compte
  87. Et par suite joue un rôle d'autant plus grand que les molécules sont, en moyenne, proches les unes des autres, donc à plus forte pression ou à plus forte densité volumique molaire .
  88. La dépendance de l’énergie potentielle moyenne relativement au « volume de portée » ainsi qu'à la « constante d’Avogadro » est moins évidente, elle peut se justifier par des considérations d’unités sachant que « est en » et « en ».
  89. 89,00 89,01 89,02 89,03 89,04 89,05 89,06 89,07 89,08 89,09 89,10 89,11 89,12 89,13 et 89,14 L'indice «» rappelant que la grandeur indexée est définie pour un gaz de Joule.
  90. 90,0 90,1 90,2 et 90,3 Gaz de Joule.
  91. Le choix du « volume molaire » peut être remplacé par celui de la « densité volumique molaire » qui, étant son inverse, est équivalent.
  92. Ce choix sera justifié ultérieurement voir le paragraphe « cas d'un système fermé mécaniquement isolé (utilisation en chimie) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » si le problème étudié donne uniquement des informations sur la température et la pression, il est possible d’éliminer la pression au profit de la température et du volume molaire par l’équation d’état du système étudié.
  93. 93,0 93,1 93,2 93,3 93,4 et 93,5 Voir les paragraphes « propriété de la différentielle d'une fonction de deux variables indépendantes dans son utilisation en physique » et « définition de la différentielle d'une fonction de deux variables indépendantes » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  94. C.-à-d. à volume constant.
  95. 95,0 95,1 et 95,2 Une différenciation à volume constant est notée «», celle à température constante «»
  96. 96,00 96,01 96,02 96,03 96,04 96,05 96,06 96,07 96,08 96,09 96,10 96,11 96,12 96,13 96,14 et 96,15 Le qualificatif « molaire » est sous-entendu pour éviter les répétitions que nous aurions dans « capacité thermique molaire à volume molaire constant ».
  97. 97,0 et 97,1 Bien qu'une même grandeur considérée comme image de deux variables indépendantes par une 1ère fonction ou comme image de deux autres variables indépendantes par une 2ème fonction correspond mathématiquement à deux fonctions différentes, l'usage en physique est de noter ces fonctions par la même lettre, laquelle est aussi utilisée pour représenter la même grandeur ;
       ainsi la capacité thermique molaire à volume constant considérée comme image de par une 1ère fonction ou comme image de par une 2ème fonction mathématiquement différente de la 1ère, en physique ces deux fonctions sont notées ce qui nous permet d'écrire, par abus, «»
  98. En effet geler ou revient au même.
  99. Ou à densité volumique molaire constante, ce qui est équivalent à une évolution isochore pour un système thermodynamique fermé.
  100. En effet «» avec étant la quantité du système de masse d'où «».
  101. En effet geler ou revient au même.
  102. Ou à masse volumique constante, ce qui est équivalent à une évolution isochore pour un système thermodynamique fermé.
  103. L'indice «» rappelant qu'il s'agit d'un Gaz Parfait Non Monoatomique.
  104. Voir quelques exemples dans le paragraphe « lien de l'énergie interne d'une quantité n fixée d'un G.P.P. en équilibre avec la température (cinétique) du gaz, 1ère loi de Joule (exemples) » plus haut dans ce chapitre.
  105. 105,0 et 105,1 Un G.P.M. ou G.P.P. suivant la 1ère loi de Joule ou loi de Joule et Gay-Lussac toute dérivée partielle par rapport à la température à volume gelé devient une dérivée droite par rapport à la température
  106. 106,0 et 106,1 Voir le paragraphe « rappel de l'énergie interne d'une quantité n fixée de G.P. (G.P.M. ou G.P.P.) » plus haut dans ce chapitre.
  107. L'expression de l'énergie interne d'une quantité «» fixée de G.P.M. en équilibre thermodynamique est la seule déterminée sans aucune approximation.
  108. Encore appelés gaz rares.
  109. Dmitri Ivanovitch Mendeleïev (1834 - 1907) chimiste russe essentiellement connu pour son travail sur la classification périodique des éléments publiée en diffférente de celle utilisée de nos jours, elle était organisée en colonnes plus l'hydrogène et le lithium au lieu de ou de nos jours mais surtout les éléments chimiques y étaient rangés par masse atomique et non par numéro atomique .
  110. 110,0 110,1 110,2 110,3 110,4 110,5 et 110,6 L'élément chimique de numéro atomique est noté «».
  111. 111,0 111,1 111,2 111,3 111,4 et 111,5 Gaz Parfait Non Monoatomique.
  112. Ceci est un complément donc « non exigible », nous l'introduisons dans le but d’en déduire les valeurs possibles de la capacité thermique à volume constant d’une quantité fixée de G.P.n.M., valeurs qui seront toujours fournies pour l’instant dans un texte d’exercice ou de problème et que vous apprendrez à calculer ultérieurement à partir de la donnée de la valeur du facteur isentropique du G.P.n.M. voir les paragraphes « définition du facteur isentropique γ d'un gaz » et « expression de la capacité thermique à pression constante et de celle à volume constant d'un G.P. en fonction de son facteur isentropique γ » du chap. de la leçon « Themodynamique (PCSI) ».
  113. 113,0 et 113,1 Au sens de partie de l’énergie cinétique ou mécanique associée au degré de liberté.
  114. 114,0 et 114,1 Centre D'Inertie.
  115. En effet la direction de la molécule relativement à son C.D.I. est déterminée, dans le référentiel barycentrique , par deux angles du repérage sphérique de pôle un 1er définissant la direction comme une des génératrices d'un cône de révolution de sommet dont le demi-angle au sommet est , un 2ème spécifiant la génératrice du cône précédent, chaque rotation modifiant un des deux angles du repérage précédent dans définit un degré de liberté de rotation propre ;
       une 3ème rotation, dans , autour de la direction de la molécule n’entraînant aucune modification spatiale de la molécule dans n’est pas un degré de liberté de rotation d’où effectivement seulement « deux degrés de liberté de rotation ».
  116. En effet une molécule triatomique non linéaire étant coplanaire, il s’agit de repérer d’abord la direction du plan de la molécule relativement à son C.D.I. et cela nécessite deux angles dans le référentiel barycentrique par exemple le plan est déterminé en repérant le vecteur unitaire normal au plan d'où deux 1ers degrés de liberté de rotation propre, puis il s'agit de repérer la molécule dans ce plan et cela nécessite un angle par exemple on détermine une direction dans le plan d'où un 3ème degré de liberté de rotation propre, soit donc au total « trois degrés de liberté de rotation » ;
       En effet une molécule tétratomique non linéaire, coplanaire ou non, se repère relativement à son C.D.I. dans le référentiel barycentrique de la même façon qu'une molécule triatomique non linéaire, dans le cas où elle est coplanaire la justification est exactement la même et dans le cas où elle n'est pas coplanaire, il suffit de repérer trois des atomes de la molécule tétratomique, lesquels sont nécessairement coplanaires, à l'aide des trois angles précédemment définis ce qui définit trois degrés de liberté de rotation propre, la disposition du 4ème atome relativement au plan des trois autres ne pouvant pas être modifiée par rotation, il n'y a donc aucun autre degré de liberté de rotation propre, soit au total « trois degrés de liberté de rotation ».
  117. 117,0 117,1 117,2 117,3 117,4 et 117,5 La température cinétique maximale d'un four industriel ne dépasse guère .
  118. 118,0 118,1 118,2 118,3 118,4 118,5 118,6 118,7 et 118,8 Le symbole d'utilisation personnelle «» signifiant « appartient approximativement à », par exemple « ».
  119. 119,0 119,1 119,2 119,3 119,4 et 119,5 Lors de la dérivation par rapport à ce qui suppose une variation infiniment petite de la fraction ou ne variant quasiment pas reste stationnaire.
  120. 120,0 et 120,1 Gaz Parfait Triatomique.
  121. Deux 1ers degrés de liberté de vibration de la molécule linéaire résultant de la variation de la longueur séparant chaque centre d'atomes d'oxygène du centre de l'atome de carbone c'est-à-dire de la variation de la longueur de chaque liaison covalente entre et dans son référentiel barycentrique , les deux autres degrés de liberté de vibration correspondant chacun à une vibration d'inclinaison des directions des liaisons covalentes l'une par rapport à l'autre dans des plans orthogonaux contenant la molécule linéaire dans sa position d'équilibre de son référentiel barycentrique .
  122. Deux 1ers degrés de liberté de vibration de la molécule non linéaire correspondant chacun à une vibration de la distance séparant le centre de l'atome d'oxygène et chaque atome d'hydrogène dans son référentiel barycentrique c'est-à-dire une vibration de la longueur de chaque liaison covalente liant et un , le dernier degré de liberté de vibration résultant de la variation de l'angle entre les deux directions joignant le centre de l'atome d'oxygène et le centre de chaque atome d'hydrogène c'est-à-dire de la variation de l'angle entre les liaisons covalentes liant et chaque .
  123. Gaz Parfait Tétratomique.
  124. Trois 1ers degrés de liberté de vibration de la molécule non linéaire correspondant chacun à une vibration de la distance séparant le centre de l'atome d'azote et chaque atome d'hydrogène dans son référentiel barycentrique c'est-à-dire une vibration de la longueur de chaque liaison covalente liant et un , les trois derniers degré de liberté de vibration résultant de la variation de chaque angle entre les trois directions joignant le centre de l'atome d'azote et le centre de chaque atome d'hydrogène c'est-à-dire de la variation de l'angle entre les trois liaisons covalentes liant et chaque .
  125. Cette relation à connaître est importante car elle permet de calculer si besoin est la valeur de la capacité thermique massique à volume constant d'un G.P. à partir de celle de la capacité thermique molaire connue du G.P. en effet cette dernière l'est par « exigence du programme de physique de P.C.S.I. pour un G.P.M. » ou par « évaluation à partir du facteur isentropique fournie dans les textes d'exercice ou de problème pour un G.P.P. » voir les paragraphes « définition du facteur isentropique γ d'un gaz » et « expression de la capacité thermique à pression constante et de celle à volume constant d'un G.P. en fonction de son facteur isentropique γ » du chap. de la leçon « Themodynamique (PCSI) » et de la masse molaire du même G.P.
  126. Établie à partir de l'expression admise de l'énergie interne molaire d'un fluide de van der Waals vue au paragraphe « énergie interne molaire d'un fluide de van der Waals » plus haut dans ce chapitre.
  127. C.-à-d. le nombre d'atomes d'une molécule.
  128. 128,0 128,1 128,2 et 128,3 Voir le paragraphe « capacité thermique à volume constant d'une quantité n fixée de G.P.P. » plus haut dans ce chapitre.
  129. 129,0 129,1 et 129,2 Voir le paragraphe « distinction entre les pressions effective et cinétique exercées par le gaz sur un élément de paroi, notion de pression moléculaire du gaz s'exerçant sur l'élément de paroi (tentative d'évaluation de la pression moléculaire, modèle dit de van der Waals) » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) ».
  130. 130,0 130,1 130,2 130,3 130,4 130,5 130,6 et 130,7 Rudolf Julius Emmanuel Clausius (1822 - 1888) physicien allemand plus précisément prussien à l'époque de sa vie connu pour ses contributions majeures en thermodynamique : ayant compris la portée du livre « Réflexions sur la puissance motrice du feu » de Nicolas Léonard Sadi Carnot, il en a assuré la promotion auprès de ses condisciples, il a complété le 2ème principe de la thermodynamique en et inventa la notion d'entropie en  ;
       Nicolas Léonard Sadi Carnot (1796 - 1832) physicien et ingénieur français, connu pour la publication de son livre Réflexions sur la puissance motrice du feu et sur les machines propres à développer cette puissance en dans lequel il posa les bases de la thermodynamique discipline entièrement nouvelle.
  131. 131,0 131,1 131,2 131,3 131,4 131,5 131,6 et 131,7 Le modèle de Clausius appellation personnelle est identique à celui du fluide de van der Waals à l'exception de la pression moléculaire remplacée par « » d'où l'équation d'état sous forme intégrale d'une quantité fixée de fluide suivant le modèle de Clausius «», l'« énergie potentielle microscopique moyenne d'interaction intermoléculaire du fluide suivant le modèle de Clausius étant » ;
       dans ce modèle, « plus la température est élevée », « plus la valeur absolue de l’énergie potentielle microscopique moyenne d’interaction intermoléculaire est faible » et « plus la valeur absolue de la pression moléculaire l’est aussi »
  132. 132,0 132,1 132,2 132,3 132,4 et 132,5 L'indice «» rappelant que la grandeur indexée est définie pour un fluide suivant le modèle de Clausius.
  133. 133,0 et 133,1 Dans la mesure où les interactions intermoléculaires du fluide suivant le modèle de Clausius sont attractives «».
  134. 134,0 134,1 et 134,2 Voir le paragraphe « capacité thermique molaire à volume constant d'un G.P.P. » plus haut dans ce chapitre.
  135. Voir le paragraphe « capacité thermique à volume constante d'un quantité n fixée de fluide de van der Waals (2ème remarque) » plus haut dans ce chapitre.