« Responsabilité délictuelle/Le fait personnel » : différence entre les versions

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== Existence de la faute ==
== Existence de la faute ==
=== Éléments constitutifs de la faute ===
=== Définition ===
==== Élément légal ====
==== Élément légal ====


L'article 1241 du Code civil (autrefois 1383) dispose qu'il peut y avoir une faute même sans violation de la loi ou d'un réglement, ainsi une imprudence de l'auteur du [[Responsabilité délictuelle/Le dommage|dommage]] ou une diligence de sa part, ne constitue pas une violation de la loi, mais sa responsabilité pourrait être engagée.
L'article 1241 du Code civil (autrefois 1383) dispose qu'il peut y avoir une faute même sans violation de la loi ou d'un réglement, ainsi une imprudence de l'auteur du [[Responsabilité délictuelle/Le dommage|dommage]], ne constitue pas une violation de la loi, mais sa responsabilité pourrait être engagée.


Il s'agit de comparer ce que ferait une personne raisonnable à la place de l'auteur du dommage afin de savoir s'il y a une faute, on parle aussi du critère du ''bon père de famille'' qui agirait afin d'éviter de commettre un préjudice<ref>[http://www.lexinter.net/JF/bon_pere_de_famille.htm Bon père de famille] via Lexinter.</ref>.
Il s'agit de comparer ce que ferait une personne raisonnable à la place de l'auteur du dommage afin de savoir s'il y a une faute, on parle aussi du critère du ''bon père de famille'' qui agirait d'une certaine façon afin d'éviter de commettre un préjudice<ref>[http://www.lexinter.net/JF/bon_pere_de_famille.htm Bon père de famille] via Lexinter.</ref>.


==== Élément matériel ====
==== Élément matériel ====
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Cela se caractérise de trois manières :
Cela se caractérise de trois manières :
* Faute d'abstention : Le fait de ne pas agir.
* Faute d'abstention : Le fait de ne pas agir.
* Faute de commission : Le fait d'agir
* Faute de commission : Le fait d'agir.
* Faute d'abstention avec intention de nuire : Fautive, car il y avait l'intention de nuire à la personne.
* Faute d'abstention avec intention de nuire : Fautive, car il y avait l'intention de nuire à la personne.


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Pendant longtemps, cette condition était nécessaire, il fallait avoir conscience d'avoir commis une faute pour être tenu responsable, c'est-à-dire avoir la capacité de discernement, donc être capable de comprendre que l'acte que l'on commet à conduit à un dommage.
Pendant longtemps, cette condition était nécessaire, il fallait avoir conscience d'avoir commis une faute pour être tenu responsable, c'est-à-dire avoir la capacité de discernement, donc être capable de comprendre que l'acte que l'on commet à conduit à un dommage.


Néanmoins, ce principe posait problème, car pour les subjectivistes tel que Savatier, Esmein, Rodiere, Starck, Carbonnier, la responsabilité ne fonctionne pas pour la personne sans discernement. Alors que pour les objectivistes tel que Mazeaud, Tunc, Chabas, il n’y a pas besoin du discernement, juste suffit un écart de conduite pour caractériser la faute.
Néanmoins, ce principe posait problème, car pour les subjectivistes tel que Savatier, Starck, Carbonnier, la responsabilité ne fonctionne pas pour la personne sans discernement car il faut être conscient de commettre un acte pouvant être dangereux. Alors que pour les objectivistes tel que Mazeaud, Chabas, le discernement n'était pas nécessaire du moment que l'on constatait un écart de conduite pour caractériser la faute.


Le principe de dire qu'une personne n'ayant pas de discernement pour comprendre son acte ne doit pas réparer le préjudice était injuste pour la victime donc la Cour de cassation s'est positionné auprès de la doctrine objectiviste :
Le principe de dire qu'une personne n'ayant pas de discernement pour comprendre son acte ne doit pas réparer le préjudice était injuste pour la victime donc la Cour de cassation s'est positionné auprès de la doctrine objectiviste :
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Concernant le discernement des enfants, la Cour de cassation en assemblée plénière a rendu deux arrêts le 9 mai 1984, nommés ''Lemaire'' et ''Derguini'' où les juges n’ont pas à vérifier si l’enfant est privé de discernement<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000007013641 Assemblée plénière, 9 mai 1984, Lemaire] via Legifrance.</ref>{{,}}<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000007013642&fastReqId=691287670&fastPos=7 Assemblée plénière, 9 mai 1984, Deguini] via Legifrance.</ref>.
Concernant le discernement des enfants, la Cour de cassation en assemblée plénière a rendu deux arrêts le 9 mai 1984, nommés ''Lemaire'' et ''Derguini'' où les juges n’ont pas à vérifier si l’enfant est privé de discernement<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000007013641 Assemblée plénière, 9 mai 1984, Lemaire] via Legifrance.</ref>{{,}}<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000007013642&fastReqId=691287670&fastPos=7 Assemblée plénière, 9 mai 1984, Deguini] via Legifrance.</ref>.


Aujourd'hui, l'élément moral a entièrement disparu concernant le droit civil, mais il persiste en matière pénale.
Aujourd'hui, l'élément moral a entièrement disparu concernant le droit civil, mais il persiste en matière pénale (d'où l'intervention d'experts psychiatriques dans certains procès).


== Diversités des fautes ==
== Diversités des fautes ==
=== Faute rattachée à l'exercice de son droit subjectif ===
=== Abus de droit ===


On parle d''''abus de droit''' lorsqu'une personne outrepasse ses droits dans le but de nuire à une autre personne qui engagera donc sa propre responsabilité.
On parle d''''abus de droit''' lorsqu'une personne utilise ses droits d'une manière malhonnête afin nuire à une autre personne qui engagera donc sa propre responsabilité.


Dans l'arrêt de la chambre des requêtes, ''Clément Bayard'' du 3 août 1915, deux propriétaires sont voisins et l'un d'eux est passionné par les montgolfières, son voisin décide de mettre des pics sur sa clôture de sorte de faire crever les ballons du voisin, cela a été considéré comme un abus de droit engageant la responsabilité du poseur de pics<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000007070363 Chambre des requêtes, 3 aout 1915, Clément-Bayard] via Legifrance.</ref>.
Dans l'arrêt de la chambre des requêtes, ''Clément Bayard'' du 3 août 1915, deux propriétaires sont voisins et l'un d'eux possède différentes montgolfières, son voisin trouve que cela et gênant et décide de mettre des pics sur sa clôture de sorte de faire crever les ballons du voisin en disant qu'il avait le droit de poser des pics s'il le souhaitait, mais pour les juges, l'utilisation de ses pics est vu comme un abus de droit engageant sa responsabilité<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?idTexte=JURITEXT000007070363 Chambre des requêtes, 3 aout 1915, Clément-Bayard] via Legifrance.</ref>.


=== Faute de l'historien ===
=== Faute de l'historien ===
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=== Faute de l'avocat ===
=== Faute de l'avocat ===


Un avocat qui oubli de se rendre à un procès, qui oubli de donner des pièces importante et faisant ainsi perdre son client, peut être poursuivi.
Un avocat qui oubli de se rendre à un procès, qui oubli de donner des pièces importantes et faisant ainsi perdre son client, peut être poursuivi par son client.


=== Faute du sportif ===
=== Faute du sportif ===


Dans le sport comme la boxe, il y a une acceptation des risques, c'est-à-dire que dans la pratique du sport, on accepte des choses qui ne le serait pas en dehors. En effet, le boxeur sur le ring ne va pas porter plainte parce que son adversaire lui donne un coup de poing.
Dans le sport comme la boxe, il y a une acceptation des risques, c'est-à-dire que dans la pratique du sport, on accepte des choses qui ne le serait pas en dehors. En effet, le boxeur sur le ring ne va pas porter plainte parce que son adversaire lui donne un coup de poing.

Néanmoins, il faut distinguer entre la faute du sportif qui est reconnu et sanctionné par le juge et la faute sportive qui elle, est reconnu par les arbitres ou juges sportifs mais pas forcément par le juge civil.


== Disparition de la faute ==
== Disparition de la faute ==
=== Tenant à l'ordre de la loi ===
=== Ordre de la loi ===


Surtout en droit pénal, il s'agit de respecter la loi qui dans tous les cas, obligera à la commission d'un dommage<ref>[http://fr.jurispedia.org/index.php/Ordre_de_la_loi_(fr) Ordre de la loi] via Jurispedia.</ref>.
Surtout en droit pénal, il s'agit de respecter la loi qui dans tous les cas, obligera à la commission d'un dommage<ref>[http://fr.jurispedia.org/index.php/Ordre_de_la_loi_(fr) Ordre de la loi] via Jurispedia.</ref>.


=== Tenant à la nécessité ===
=== Légitime défense et la nécessité de commettre une faute ===


C'est le cas de la '''légitime défense''' si celle-ci est reconnue, la personne ne pourra pas être poursuivi<ref>[https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1766 Qu'est-ce que la légitime défense ?] via Service Public.</ref>. Mais c'est aussi le cas lorsque l'on est obligé de commettre un dommage pour en éviter un plus grave, par exemple, le fait pour un automobiliste de foncer dans une autre voiture plutôt que de foncer dans l'enfant qui traverse en courant sans regarder.
C'est le cas de la '''légitime défense''' si celle-ci est reconnue, la personne ne pourra pas être poursuivi<ref>[https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1766 Qu'est-ce que la légitime défense ?] via Service Public.</ref>. Mais c'est aussi le cas lorsque l'on est obligé de commettre un dommage pour en éviter un plus grave, par exemple, le fait pour un automobiliste de foncer dans une autre voiture plutôt que de foncer dans l'enfant qui traverse en courant sans regarder.

La légitime défense devra être reconnu si la personne pouvait craindre pour sa vie ou celle d'autres personnes, mais elle doit agir de manière proportionné, par exemple, si son agresseur n'a pas d'armes, la personne invoquant la légitime défense ne devra pas se défendre avec un fusil.


=== Acceptation des risques ===
=== Acceptation des risques ===


Utilisé dans le sport<ref>Arnaud Piloix, [https://www.ellipse-avocats.com/2013/02/theorie-de-lacceptation-des-risques-etat-des-lieux/ Théorie de l’acceptation des risques : état des lieux], 14 février 2013, Ellipse Avocats.</ref>. En effet, dans le sport on accepte des dommages que l'on n'accepterait pas en dehors. Néanmoins, il y a des éléments importants :
C'est la règle primordiale dans la pratique du sport<ref>Arnaud Piloix, [https://www.ellipse-avocats.com/2013/02/theorie-de-lacceptation-des-risques-etat-des-lieux/ Théorie de l’acceptation des risques : état des lieux], 14 février 2013, Ellipse Avocats.</ref>. En effet, dans le sport on accepte des dommages que l'on n'accepterait pas en dehors. Néanmoins, il y a des éléments importants :
* Une '''faute de jeu''' n'est pas obligatoirement une faute civile (ou faute contre le jeu).
* Une '''faute de jeu''' n'est pas obligatoirement une faute civile (ou faute contre le jeu).
* Une '''faute contre le jeu''' peut engager la responsabilité alors même que l'arbitre ne l'avait pas sifflé.
* Une '''faute contre le jeu''' peut engager la responsabilité alors même que l'arbitre ne l'avait pas sifflé.

Version du 14 janvier 2019 à 23:00

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Le fait personnel
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Chapitre no 1
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Responsabilité délictuelle/Le fait personnel
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Pour engager la responsabilité du fait personnel d'une personne, pendant longtemps, il fallait une faute (on parle de responsabilité subjective) aujourd'hui, on passe aussi à une responsabilité sans faute (on parle aussi de responsabilité objective).


Existence de la faute

Éléments constitutifs de la faute

Élément légal

L'article 1241 du Code civil (autrefois 1383) dispose qu'il peut y avoir une faute même sans violation de la loi ou d'un réglement, ainsi une imprudence de l'auteur du dommage, ne constitue pas une violation de la loi, mais sa responsabilité pourrait être engagée.

Il s'agit de comparer ce que ferait une personne raisonnable à la place de l'auteur du dommage afin de savoir s'il y a une faute, on parle aussi du critère du bon père de famille qui agirait d'une certaine façon afin d'éviter de commettre un préjudice[3].

Élément matériel

Cela se caractérise de trois manières :

  • Faute d'abstention : Le fait de ne pas agir.
  • Faute de commission : Le fait d'agir.
  • Faute d'abstention avec intention de nuire : Fautive, car il y avait l'intention de nuire à la personne.

Élément moral

Pendant longtemps, cette condition était nécessaire, il fallait avoir conscience d'avoir commis une faute pour être tenu responsable, c'est-à-dire avoir la capacité de discernement, donc être capable de comprendre que l'acte que l'on commet à conduit à un dommage.

Néanmoins, ce principe posait problème, car pour les subjectivistes tel que Savatier, Starck, Carbonnier, la responsabilité ne fonctionne pas pour la personne sans discernement car il faut être conscient de commettre un acte pouvant être dangereux. Alors que pour les objectivistes tel que Mazeaud, Chabas, le discernement n'était pas nécessaire du moment que l'on constatait un écart de conduite pour caractériser la faute.

Le principe de dire qu'une personne n'ayant pas de discernement pour comprendre son acte ne doit pas réparer le préjudice était injuste pour la victime donc la Cour de cassation s'est positionné auprès de la doctrine objectiviste :

  • Avant 1968, principe d’irresponsabilité civile des aliénées (chambre des requêtes du 14 mai 1966) et des infans.
  • Loi du 3 janvier 1968 avec l’article 489-2 devenu 414-3[4] : responsabilité des personnes ayant agi sous l’emprise d’un trouble mental avec 2 interprétations :
    • Une stricte où cet article est un texte d’exception pour certains
    • Une extensive où peu importe la présence du mot faute car on donne un appui à la conception objective de la faute. On visait aussi les infans.

Concernant le discernement des enfants, la Cour de cassation en assemblée plénière a rendu deux arrêts le 9 mai 1984, nommés Lemaire et Derguini où les juges n’ont pas à vérifier si l’enfant est privé de discernement[5],[6].

Aujourd'hui, l'élément moral a entièrement disparu concernant le droit civil, mais il persiste en matière pénale (d'où l'intervention d'experts psychiatriques dans certains procès).

Diversités des fautes

Abus de droit

On parle d'abus de droit lorsqu'une personne utilise ses droits d'une manière malhonnête afin nuire à une autre personne qui engagera donc sa propre responsabilité.

Dans l'arrêt de la chambre des requêtes, Clément Bayard du 3 août 1915, deux propriétaires sont voisins et l'un d'eux possède différentes montgolfières, son voisin trouve que cela et gênant et décide de mettre des pics sur sa clôture de sorte de faire crever les ballons du voisin en disant qu'il avait le droit de poser des pics s'il le souhaitait, mais pour les juges, l'utilisation de ses pics est vu comme un abus de droit engageant sa responsabilité[7].

Faute de l'historien

D'après l'arrêt Branly du 27 février 1951, il est reproché à un écrivain de parler de l'histoire de la télévision sans jamais énoncé le nom de son créateur avec qui il avait des soucis. Branly décide d'agir en justice et la Cour de cassation reconnait la faute de l'historien car celui-ci doit être neutre et ne pouvait ignorer qu'Édouard Branly était à l'origine de la création de la télévision[8].

Faute de l'avocat

Un avocat qui oubli de se rendre à un procès, qui oubli de donner des pièces importantes et faisant ainsi perdre son client, peut être poursuivi par son client.

Faute du sportif

Dans le sport comme la boxe, il y a une acceptation des risques, c'est-à-dire que dans la pratique du sport, on accepte des choses qui ne le serait pas en dehors. En effet, le boxeur sur le ring ne va pas porter plainte parce que son adversaire lui donne un coup de poing.

Néanmoins, il faut distinguer entre la faute du sportif qui est reconnu et sanctionné par le juge et la faute sportive qui elle, est reconnu par les arbitres ou juges sportifs mais pas forcément par le juge civil.

Disparition de la faute

Ordre de la loi

Surtout en droit pénal, il s'agit de respecter la loi qui dans tous les cas, obligera à la commission d'un dommage[9].

Légitime défense et la nécessité de commettre une faute

C'est le cas de la légitime défense si celle-ci est reconnue, la personne ne pourra pas être poursuivi[10]. Mais c'est aussi le cas lorsque l'on est obligé de commettre un dommage pour en éviter un plus grave, par exemple, le fait pour un automobiliste de foncer dans une autre voiture plutôt que de foncer dans l'enfant qui traverse en courant sans regarder.

La légitime défense devra être reconnu si la personne pouvait craindre pour sa vie ou celle d'autres personnes, mais elle doit agir de manière proportionné, par exemple, si son agresseur n'a pas d'armes, la personne invoquant la légitime défense ne devra pas se défendre avec un fusil.

Acceptation des risques

C'est la règle primordiale dans la pratique du sport[11]. En effet, dans le sport on accepte des dommages que l'on n'accepterait pas en dehors. Néanmoins, il y a des éléments importants :

  • Une faute de jeu n'est pas obligatoirement une faute civile (ou faute contre le jeu).
  • Une faute contre le jeu peut engager la responsabilité alors même que l'arbitre ne l'avait pas sifflé.

Ainsi, l'arbitre n'a pas valeur supérieure au juge, le juge reste le seul compétent pour déclarer une faute engageant la responsabilité de son auteur, peu importe ce qu'en pense l'arbitre.

Sources

  1. Article 1240 du code civil via Legifrance.
  2. Article 1241 du code civil via Legifrance.
  3. Bon père de famille via Lexinter.
  4. [https://www.senat.fr/rap/l06-212/l06-21233.html Projet de loi portant réforme de la protection juridique des majeurs] Via le Sénat.
  5. Assemblée plénière, 9 mai 1984, Lemaire via Legifrance.
  6. Assemblée plénière, 9 mai 1984, Deguini via Legifrance.
  7. Chambre des requêtes, 3 aout 1915, Clément-Bayard via Legifrance.
  8. Marie-Anne Frison-Roche, Arrêt Branly du 27 février 1951 via MAFR
  9. Ordre de la loi via Jurispedia.
  10. Qu'est-ce que la légitime défense ? via Service Public.
  11. Arnaud Piloix, Théorie de l’acceptation des risques : état des lieux, 14 février 2013, Ellipse Avocats.