« Analytique 2/Interprétation » : différence entre les versions

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== Interprétation de l’expérience immédiate ==
== Interprétation de l’expérience immédiate ==
[[File:Fonction analytique 2.png|thumb|Environnement de la fonction analytique 2]]
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Quand je regarde mon visage dans le miroir, je ne vois pas le miroir et seulement une toute petite partie de la surface de mes yeux qui ne m’apprend pas grand chose sur eux. Je ne vois que l’interaction de mes yeux et du miroir, et cette image n’est pas accidentelle, elle ne serait pas sans mon intention de la voir, sans la concentration dont je fais preuve pour la regarder. Ce que je vois est le produit de l’interaction de mes yeux, du miroir, de mon intention et de ma concentration.
Quand je regarde mon visage dans le miroir, je ne vois pas le miroir et seulement une toute petite partie de la surface de mes yeux qui ne m’apprend pas grand chose sur eux. Je ne vois que l’interaction de mes yeux et du miroir, et cette image n’est pas accidentelle, elle ne serait pas sans mon intention de la voir, sans la concentration dont je fais preuve pour la regarder. Ce que je vois est le produit de l’interaction de mes yeux, du miroir, de mon intention et de ma concentration.
De même, mon expérience immédiate est le produit de l’interaction de toutes mes fonctions mentales, de leur synergie Y (x 1 à 9), de l’analytique qui prendrait la place de mes yeux, de ma conscience qui prendrait la place du miroir, de mon intention et de ma concentration, en faisant abstraction de tout le reste. Cette expérience est le produit de la conjonction de leurs pouvoirs opératifs respectifs x (1 à 9)/. Dans ce produit où chaque fonction mentale apporte quelque chose 2/ distingue des sens et des formes, il fabrique du sens structuré, des p2, il est le seul à le faire, et dans cette synergie ce sens structuré tout comme la conscience est mis en commun, p2 devient un produit conscient p2e. Ce que 2/ distingue dans cette conjonction de pouvoirs opératifs ce sont des émergences et des produits (e + p) des fonctions mentales qui y participent quel que soit x (1 à 9). p2 est le produit de cette distinction soit p2 ((e + p) quel que soit x (1 à 9)).
Dans cette synergie mentale, les interactions x/y existent un très bref instant avant d’être révélées par la conscience, il en est de même de 2/ et de son produit p2, donc avant d’être conscient p2 est pré-conscient p2 pré-e. C’est à cette étape qu’il est structuré par 2/.
Il est certain qu’une partie des activités de nos fonctions mentales ne sont pas conscientes et même inaccessibles. Si elles sont inaccessibles c’est que 2/ ne les distingue pas, elles sont non structurables ce qui ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas le devenir un jour, soit pré-p2. Il est possible que des traces de ces activités inaccessibles traversent la conscience mais n’y laissent aucun effet parce que ce qui n’est pas structuré par 2/ ne peut l’être par aucune autre. Une continuité existe entre le structurable et le non structurable, c’est le faiblement structurable qui peut donner lieu à des traces de sens faibles et flous noyés dans le flux de sens de la conscience.


De même, mon expérience immédiate est le produit de l’interaction de toutes mes fonctions mentales, de leur synergie Y (x 1 à 9), de l’analytique qui prendrait la place de mes yeux, de ma conscience qui prendrait la place du miroir, de mon intention et de ma concentration, en faisant abstraction de tout le reste. Cette expérience est le produit de la conjonction de leurs pouvoirs opératifs respectifs x (1 à 9)/. Dans ce produit où chaque fonction mentale apporte quelque chose 2/ distingue des sens et des formes, il fabrique du sens structuré, des p2, il est le seul à le faire, et dans cette synergie ce sens structuré tout comme la conscience est mis en commun, p2 devient un produit conscient p2e. Ce que 2/ distingue dans cette conjonction de pouvoirs opératifs ce sont des émergences et des produits (e + p) des fonctions mentales qui y participent quel que soit x (1 à 9). p2 est le produit de cette distinction soit p2 ((e + p) quel que soit x (1 à 9)).
L’intelligibilité du sens structuré p2 provient de sa relation aux catégories de sens que 2 a créées en mémoire, ainsi une image devient un oiseau parce qu’il existe une catégorie « les oiseaux » dans les tableaux de sens de 2. La capacité de 2 à créer du sens et la qualité de ce sens est directement liée à l’existence et à la richesse de ces catégories.

Dans une synergie Y (pour x 1 à 9) cette intelligibilité consciente des p2 est mise en commun et partagée par l’ensemble des fonctions mentales x (1 à 9) qui peuvent l’exploiter chacune selon ses besoins et ses capacités. 2/ est seul à produire ce sens structuré intelligible p2 ce qui explique qu’il n’y a pas en conscience d’interférence entre des sens en provenance de plusieurs origines.
Dans cette synergie mentale, les interactions x/y existent un très bref instant avant d’être révélées par la conscience, il en est de même de 2/ et de son produit p2, donc avant d’être conscient p2 est pré-conscient p2 pré-e. C’est à cette étape qu’il est structuré par 2/.
Pas plus que l’image de mes yeux dans le miroir n’est la réalité intime de mes yeux, le sens structuré p2 intelligible que 2/ tire des produits d’une synergie mentale n’est la réalité de leur ni de son intimité opérative, non que 2 pas plus que mes yeux soit cachottier, vicieux et pervers au point de vouloir me tromper et se tromper lui-même. Non, il fait de son mieux pour servir le vivant, mais son mieux est parcellaire, imparfait et imaginaire. Heureusement ce mieux est perfectible.

Mais la réalité d’un p2 ne réside qu’en son sens, elle est indistincte de ce que je ressens en conscience, ce sont les véritables produits de 2. Ils ne sont intelligibles qu’à travers lui. Ce n’est pas le sentiment du soi qui émerge de la fonction volontaire qui ressent quoi que ce soit. C’est 2 lui-même qui les ressent en conscience tels qu’ils sont (la conscience en plus mais celle-ci n’altère pas le sens) car leur intelligibilité n’est autre que la résultante des relations existantes dans ses catégories de sens.
Il est certain qu’une partie des activités de nos fonctions mentales ne sont pas conscientes et même inaccessibles. Si elles sont inaccessibles c’est que 2/ ne les distingue pas, elles sont non structurables ce qui ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas le devenir un jour, soit pré-p2. Il est possible que des traces de ces activités inaccessibles traversent la conscience mais n’y laissent aucun effet parce que ce qui n’est pas structuré par 2/ ne peut l’être par aucune autre. Une continuité existe entre le structurable et le non structurable, c’est le faiblement structurable qui peut donner lieu à des traces de sens faibles et flous noyés dans le flux de sens de la conscience.

L’intelligibilité du sens structuré p2 provient de sa relation aux catégories de sens que 2 a créées en mémoire, ainsi une image devient un oiseau parce qu’il existe une catégorie « les oiseaux » dans les tableaux de sens de 2. La capacité de 2 à créer du sens et la qualité de ce sens est directement liée à l’existence et à la richesse de ces catégories.

Dans une synergie Y (pour x 1 à 9) cette intelligibilité consciente des p2 est mise en commun et partagée par l’ensemble des fonctions mentales x (1 à 9) qui peuvent l’exploiter chacune selon ses besoins et ses capacités. 2/ est seul à produire ce sens structuré intelligible p2 ce qui explique qu’il n’y a pas en conscience d’interférence entre des sens en provenance de plusieurs origines.

Pas plus que l’image de mes yeux dans le miroir n’est la réalité intime de mes yeux, le sens structuré p2 intelligible que 2/ tire des produits d’une synergie mentale n’est la réalité de leur ni de son intimité opérative, non que 2 pas plus que mes yeux soit cachottier, vicieux et pervers au point de vouloir me tromper et se tromper lui-même. Non, il fait de son mieux pour servir le vivant, mais son mieux est parcellaire, imparfait et imaginaire. Heureusement ce mieux est perfectible.

Mais la réalité d’un p2 ne réside qu’en son sens, elle est indistincte de ce que je ressens en conscience, ce sont les véritables produits de 2. Ils ne sont intelligibles qu’à travers lui. Ce n’est pas le sentiment du soi qui émerge de la fonction volontaire qui ressent quoi que ce soit. C’est 2 lui-même qui les ressent en conscience tels qu’ils sont (la conscience en plus mais celle-ci n’altère pas le sens) car leur intelligibilité n’est autre que la résultante des relations existantes dans ses catégories de sens.

Version du 31 août 2018 à 19:59

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Interprétation
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Chapitre no 2
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Interprétation de l’expérience immédiate

Environnement de la fonction analytique 2

Quand je regarde mon visage dans le miroir, je ne vois pas le miroir et seulement une toute petite partie de la surface de mes yeux qui ne m’apprend pas grand chose sur eux. Je ne vois que l’interaction de mes yeux et du miroir, et cette image n’est pas accidentelle, elle ne serait pas sans mon intention de la voir, sans la concentration dont je fais preuve pour la regarder. Ce que je vois est le produit de l’interaction de mes yeux, du miroir, de mon intention et de ma concentration.

De même, mon expérience immédiate est le produit de l’interaction de toutes mes fonctions mentales, de leur synergie Y (x 1 à 9), de l’analytique qui prendrait la place de mes yeux, de ma conscience qui prendrait la place du miroir, de mon intention et de ma concentration, en faisant abstraction de tout le reste. Cette expérience est le produit de la conjonction de leurs pouvoirs opératifs respectifs x (1 à 9)/. Dans ce produit où chaque fonction mentale apporte quelque chose 2/ distingue des sens et des formes, il fabrique du sens structuré, des p2, il est le seul à le faire, et dans cette synergie ce sens structuré tout comme la conscience est mis en commun, p2 devient un produit conscient p2e. Ce que 2/ distingue dans cette conjonction de pouvoirs opératifs ce sont des émergences et des produits (e + p) des fonctions mentales qui y participent quel que soit x (1 à 9). p2 est le produit de cette distinction soit p2 ((e + p) quel que soit x (1 à 9)).

Dans cette synergie mentale, les interactions x/y existent un très bref instant avant d’être révélées par la conscience, il en est de même de 2/ et de son produit p2, donc avant d’être conscient p2 est pré-conscient p2 pré-e. C’est à cette étape qu’il est structuré par 2/.

Il est certain qu’une partie des activités de nos fonctions mentales ne sont pas conscientes et même inaccessibles. Si elles sont inaccessibles c’est que 2/ ne les distingue pas, elles sont non structurables ce qui ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas le devenir un jour, soit pré-p2. Il est possible que des traces de ces activités inaccessibles traversent la conscience mais n’y laissent aucun effet parce que ce qui n’est pas structuré par 2/ ne peut l’être par aucune autre. Une continuité existe entre le structurable et le non structurable, c’est le faiblement structurable qui peut donner lieu à des traces de sens faibles et flous noyés dans le flux de sens de la conscience.

L’intelligibilité du sens structuré p2 provient de sa relation aux catégories de sens que 2 a créées en mémoire, ainsi une image devient un oiseau parce qu’il existe une catégorie « les oiseaux » dans les tableaux de sens de 2. La capacité de 2 à créer du sens et la qualité de ce sens est directement liée à l’existence et à la richesse de ces catégories.

Dans une synergie Y (pour x 1 à 9) cette intelligibilité consciente des p2 est mise en commun et partagée par l’ensemble des fonctions mentales x (1 à 9) qui peuvent l’exploiter chacune selon ses besoins et ses capacités. 2/ est seul à produire ce sens structuré intelligible p2 ce qui explique qu’il n’y a pas en conscience d’interférence entre des sens en provenance de plusieurs origines.

Pas plus que l’image de mes yeux dans le miroir n’est la réalité intime de mes yeux, le sens structuré p2 intelligible que 2/ tire des produits d’une synergie mentale n’est la réalité de leur ni de son intimité opérative, non que 2 pas plus que mes yeux soit cachottier, vicieux et pervers au point de vouloir me tromper et se tromper lui-même. Non, il fait de son mieux pour servir le vivant, mais son mieux est parcellaire, imparfait et imaginaire. Heureusement ce mieux est perfectible.

Mais la réalité d’un p2 ne réside qu’en son sens, elle est indistincte de ce que je ressens en conscience, ce sont les véritables produits de 2. Ils ne sont intelligibles qu’à travers lui. Ce n’est pas le sentiment du soi qui émerge de la fonction volontaire qui ressent quoi que ce soit. C’est 2 lui-même qui les ressent en conscience tels qu’ils sont (la conscience en plus mais celle-ci n’altère pas le sens) car leur intelligibilité n’est autre que la résultante des relations existantes dans ses catégories de sens.