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== Satellites-cartographes ==
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[[Fichier:Bundesarchiv Bild 183-R01996, Brieftaube mit Fotokamera cropped.jpg|thumb|upright=1.25|Avant d'avoir les satellites-photographe, on avait les [[w:Pigeon photographe|pigeons-photographes]].]]
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Si les photographies aériennes (d'un avion, d'un hélicoptère, d'un ballon, d'un [[w:Photo cervolisme|cerf-volant]] voir [[w:Pigeon photographe|d'un pigeon]]) sont très utilisée en cartographie, celles prisent de l'orbite terrestre permettent une couverture globale, couvrant même les territoires impossibles à survoler en avion (l'espace aérien ennemi étant fermé). Des cartes de l'Union soviétique et de toute l'Europe orientale ont ainsi été réalisées par les forces armées américaines en préparation d'un conflit.
Si les photographies aériennes (d'un avion, d'un hélicoptère, d'un ballon, d'un [[w:Photo cervolisme|cerf-volant]] voir [[w:Pigeon photographe|d'un pigeon]]) sont très utilisée en cartographie, celles prisent de l'orbite terrestre permettent une couverture globale, couvrant même les territoires impossibles à survoler en avion (l'espace aérien ennemi étant fermé). Des cartes de l'Union soviétique et de toute l'Europe orientale ont ainsi été réalisées par les forces armées américaines en préparation d'un conflit.

Version du 8 octobre 2012 à 19:16

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Outils pour les militaires
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Chapitre no 2
Leçon : Images satellites
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Images satellites/Outils pour les militaires
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L'usage de satellites dans un but militaire est important, avec par exemple des satellites de télécommunication. Les images satellites ont été et sont encore largement utilisées comme des outils par les militaires : d'abord pour aider les cartographes (une spécialité longtemps sous contrôle des militaires), ensuite pour disposer de renseignements actualisés jusqu'au cœur du territoire ennemi (y compris en temps réel) grâce à des satellites-espions.

Premiers usages militaires

Image Corona du Pentagone prise le 25 septembre 1967.

Les premiers satellites étaient financés et contrôlés par les forces armées des États participant à la course à l'espace, tous mis sur orbite grâce à une technologie militaire : les fusées servant de lanceurs sont en fait des missiles modifiés, dérivés eux-mêmes des fusées allemandes V2 de la Seconde Guerre mondiale. La mission de Spoutnik 1, le tout premier satellite artificiel en 1957, était d'émettre un « bip-bip » radio, preuve de l'avance soviétique dans le domaine des fusées : le but était d'apeurer l'adversaire américain en ce début de guerre froide (le même lanceur pouvait porter une ogive nucléaire à la place du satellite).

Le « bip-bip » strident de Spoutnik 1.

Satellites-cartographes

Avant d'avoir les satellites-photographes, on avait les pigeons-photographes.

Si les photographies aériennes (d'un avion, d'un hélicoptère, d'un ballon, d'un cerf-volant voir d'un pigeon) sont très utilisée en cartographie, celles prisent de l'orbite terrestre permettent une couverture globale, couvrant même les territoires impossibles à survoler en avion (l'espace aérien ennemi étant fermé). Des cartes de l'Union soviétique et de toute l'Europe orientale ont ainsi été réalisées par les forces armées américaines en préparation d'un conflit.

À ces satellites cartographiques se rajoutent les systèmes de navigation basés sur le GPS.

Satellites-espions

Une autre catégorie d'images satellites sont fournies par les satellites-espions, permettaient la surveillance de l'ennemi et l'alarme précoce en cas d'attaque. Le programme américain Corona débuté en 1959 permis de rapporter des films photographiques.

On peut regrouper ces satellites selon leurs missions.

  • Les satellites de reconnaissance qui avec de bonnes résolutions (quelques centimètres) et plusieurs techniques (optiques, radar ou infrarouges) permettent d'obtenir des images d'installations militaires et de champs de bataille. Helios fut l'un des satellites français de reconnaissance, remplacé par des satellites européen après sa fin de vie en 2009.
  • Les satellites qui repèrent les navires de guerre par les émissions radar : RORSAT était une famille de satellites espions appartenant à l'Union soviétique de surveiller les mouvements de tous les navires de l'OTAN. Ils furent lancés en 1970 et moururent en 1988, avec le souci de leurs réacteurs nucléaires et qui causèrent plusieurs accidents comme celui de Cosmos 954, le premier accident nucléaire spatiale.
  • Les satellites d'alerte qui détectent la chaleur d'un missile balistique lors de son lancement grâce aux senseurs à infrarouges.


Notes et références

  1. Yves Lacoste, La Géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre, Paris, F. Maspero, 1976, 187 p.