« Équivalents et développements de suites/Équivalent d'une suite définie comme solution d'une équation paramétrée » : différence entre les versions

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On a donc le tableau suivant :
On a donc le tableau suivant :


<math>\begin{array}{|c|ccccc|}

\hline
x&0&&1&&+\infty\\
\hline
h''(x)&&&+&&\\
\hline
&&&&\nearrow&\\
h'&&&0&&\\
&&\nearrow&&&\\
\hline
h'(x)&&-&0&+&\\
\hline
h&&\searrow&&\nearrow&\\
&&&1&&\\
\hline
\end{array}
</math>





Version du 29 avril 2012 à 14:40


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Équivalent d'une suite définie comme solution d'une équation paramétrée.
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Chapitre no 6
Leçon : Équivalents et développements de suites
Chap. préc. :Équivalent d'une suite définie par récurrence
Chap. suiv. :sommaire
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Équivalents et développements de suites/Équivalent d'une suite définie comme solution d'une équation paramétrée
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.


De quoi s'agit-il?


Nous allons essayer de trouver un équivalent de la suite (un)n∈ℕ, ou mieux un développement asymptotique. Si fn est croissante, posons par exemple : gn(x) = fn(x) + x.

Nous ne sommes pas obligés de choisir pour gn une telle expression. Nous recherchons seulement une expression de x vérifiant : gn(x) = x.(Pour d’autres possibilités, voir les exemples)

Sur I, gn sera croissante comme somme de fonctions croissantes.


Nous avons :

Par conséquent x sera solution de l’équation fn(x) = 0 si et seulement si x est solution de l’équation gn(x) = x


Nous avons besoin de deux valeurs a(n) et b(n) vérifiant a(n) < b(n) telle que fn(a) et fn(b) soient de signes contraires sur l’intervalle I. On pourra alors :

Dans les expressions de a(n) et b(n) ne figure pas forcément n.


Si fn est décroissante, on peut aussi poser gn(x) = fn(x) + x.

Mais si sur l’intervalle [a(n),b(n)], gn change de variation, on peut aussi poser gn(x) = fn(x)-x.

Sur I, gn sera alors décroissante comme somme de fonctions décroissantes.

Dans ce cas, x sera solution de l’équation fn(x) = 0 si et seulement si x est solution de l’équation gn(x) = -x.


Pour fixer les idées, nous supposerons fn et gn croissantes.

La fonction gn, étant croissante sur [a(n) ;b(n)], sera bijective sur ce même intervalle et par conséquent admettra une fonction réciproque gn-1. On aura :

Par conséquent si, dans un voisinage de un, on a |gn'(x)|>1, on aura |gn-1'(x)|>1, dans ce même intervalle et inversement. Posons alors hn(x) égale à celle des deux fonctions gn(x) ou gn-1(x) telle que la dérivé hn’(x) soit inférieure à 1 en valeur absolue dans un voisinage de un.

hn vérifiera donc les deux conditions :

Considérons l’inégalité :

Si :

nous pouvons en déduire en utilisant le théorème de l’encadrement la limite de la suite un.

Sinon nous prendrons l’image par hn des trois membres, ce qui aura pour effet de nous donner un encadrement plus étroit de un . (Ceci à cause du fait que hn’(x) < 1). En réitérant cette opération plusieurs fois, nous obtiendrons des encadrements de un de plus en plus étroit jusqu’à pouvoir en déduire un développement asymptotique de un de plus en plus poussé.

Exemple 1

On considère la fonction fn définie par :

On montre aisément que pour n ≥ 3, fn est décroissante sur ]1 ; e[ et réalise donc une bijection de cet intervalle vers l’intervalle ]e-n ; 1[. Comme 0 ∈ ]e-n ; 1[, l’équation fn(x) = 0 admet, sur ]1 ; e[, une solution et une seule que l’on peut appeler un et l’on défini ainsi une suite (un)n∈ℕ.

Posons :

gn est croissante comme somme de fonctions croissantes.

De plus :

Et donc :

On a donc :

Par conséquent, nous choisirons pour hn, la fonction réciproque de la fonction gn.

Comme :

on posera :

On peut vérifier que l’on a bien :

et

Partons de l’inégalité :

Cette inégalité ne nous permet pas de faire grand-chose telle quelle. Si nous prenons l’image des trois membres par hn qui est une fonction croissante sur ]1 ; e[, on obtient :

Soit :

Nous obtenons déjà en utilisant le théorème de l’encadrement :

Si nous prenons un développement limité à l’ordre 1 de , on obtient :

Nous voyons clairement que l’on ne peut obtenir rien de mieux que 1 comme équivalent de un. Prenons à nouveau l’image par hn des trois membres :

On obtient :

}

Et en prenant à nouveau un développement limité à l’ordre 2 de , on obtient :

En simplifiant et en éliminant les termes non significatifs.

Et nous voyons cette fois que :

Si nous prenons à nouveau l’image par hn des trois membres, on obtient :

En prenant un développement limité à l’ordre 3 de x ⊢> ex, on obtient après simplifications :

Nous pouvons écrire cette fois :

Et ainsi de suite, en réitérant le processus, nous pouvons obtenir un développement limité de un à n’importe quel ordre.

Exemple 2

Reprenons la même fonction fn que dans l’exemple précédent.

Mais cette fois considérons l’intervalle [n ; n2]. En supposant n ≥ 3.

On montre aisément que pour n ≥ 3, fn est croissante sur ]n ; n2[ et réalise donc une bijection de cet intervalle vers l’intervalle ]n-n.ln(n) ; n2-2n.ln(n)[.

Vérifions que 0 ∈ ]n-n.ln(n) ; n2-2n.ln(n)[.

Pour cela étudions les fonctions g(x) = x - x.ln(x) et h(x) = x2 - 2x.ln(x)

Pour la fonction g, on a g'(x)=-ln(x) et on a donc le tableau suivant :



Grâce à ce tableau, nous voyons que pour n ≥ 3, on a n – n.ln(n) < 0.


Pour la fonction h, on a :

et

On a donc le tableau suivant :


h étant toujours positive on a :

Par conséquent 0 ∈ ]n-n.ln(n) ; n2-2nln(n)[.

l’équation fn(x) = 0 admet donc sur ]n ; n2[ une solution et une seule que l’on peut appeler vn et l’on défini ainsi une suite (vn)n∈ℕ.

Posons :

gn est croissante comme somme de fonctions croissantes.

De plus

Et donc :

On a donc :

Par conséquent, nous choisirons pour hn, la fonction gn.

Partons de l’inégalité :

Cette inégalité ne nous permet pas de faire grand-chose telle quelle. Si nous prenons l’image des trois membres par hn qui est une fonction croissante sur ]n ; n2[, on obtient :

On obtient :

qui donne :

Cette inégalité étant encore trop large pour en déduire un équivalent de vn, prenons à nouveau l’image par hn des trois membres.

On obtient :

Que l’on peut décortiquer en :

En divisant chaque terme par n.ln(n), on obtient :

En faisant tendre n vers +∞ et d’après le théorème de l’encadrement, on obtient :

Ce qui nous permet de conclure :


Échec de l’analyse (SVG (MathML peut être activé via une extension du navigateur) : réponse non valide(« Math extension cannot connect to Restbase. ») du serveur « http://localhost:6011/fr.wikiversity.org/v1/ » :): {\displaystyle v_n \sim n.ln(n) }



Exemple 3

On considère la fonction φn définie par :

Étudions cette fonction sur ]0 ; +∞[.

On a :

On obtient donc le tableau de variation :



Comme φk(1) = 0, nous voyons clairement que l’équation φk(x) = 0 a une solution que l’on notera ak vérifiant e^{k-1} < ak. De plus, on a :

Par conséquent, on a aussi ak < ek

L’équation φk(x) = 0 admet donc une solution notée ak vérifiant e^{k-1} < ak < e^k.

Nous allons essayer de trouver un développement asymptotique de la suite (an)n∈ℕ

Nous savons que nous avons besoin d’une fonction hk(ak) = ak vérifiant et dont la dérivée dans l’intervalle ]ek-1;ek[ soit inférieur à 1.

Considérons l’équation :

La variable x figure trois fois dans l’équation. On peut donc exprimer x comme fonction de x de trois manières différentes.

Soit :

Soit :

Soit :

Posons :

Le lecteur peut vérifier aisément que dans l’intervalle ]ek-1;ek[, seule la fonction hk à une dérivée inférieure à 1. c’est donc elle que nous adopterons.

Nous avons :

En prenant l’image par hn des trois membres nous obtenons :

C’est-à-dire :

En considérant un développement limité en 0 de x ⊢> ex, on obtient :

Et nous voyons déjà que :

Prenons à nouveau l’image par hk des trois membres de la dernière inégalité. nous obtenons :

C’est à dire :

Et en prenant à nouveau un développement limité, on obtient :

Simplifions :

Soit :

Que nous pouvons écrire sous la forme :


Nous pouvons en conclure :



Exemple 4

On considère l’équation :

Montrons que pour tout n, cette équation admet une solution dans l’intervalle ]0 ;1[ que l’on notera xn. Pour cela , on étudie la fonction fn défini par fn(x) = xnex - 1.

On a :

Cette dérivée est positive sur ]0 ;1[ et par conséquent fn est croissante sur ]0 ;1[. Comme fn(0) = -1 et fn(1) = e – 1, nous en déduisons d’après le théorème de la bijection que l’équation fn(x) = 0 admet une solution sur ]0 ;1[ que l’on notera xn.

Cherchons un développement de xn. Nous avons besoin pour cela d’une fonction hn vérifiant les deux conditions :

Pour cela, nous remarquons que :




Nous poserons donc :

Comme hn est décroissante, on a :

Et par conséquent, on a :

En considérant le développement limité de la fonction , on peut écrire :

On en déduit :

On peut prendre à nouveau l’image par hn des trois membres de l’inégalité précédente.

Comme hn est décroissante, on a :


Et par conséquent, on a :


En considérant le développement limité de la fonction , on peut écrire :


On en déduit :

On peut prendre à nouveau l’image par hn des trois membres de l’inégalité précédente.


Comme hn est décroissante, on a :


Et par conséquent, on a :


En considérant le développement limité de la fonction , on peut écrire :


On en déduit :

On peut prendre à nouveau l’image par hn des trois membres de l’inégalité précédente.

Comme hn est décroissante, on a :


Et par conséquent, on a :


En considérant le développement limité de la fonction , on peut écrire :


On en déduit :

Et ainsi de suite, on peut obtenir un développement de xn à n’importe quel ordre.