« Éléments de versification/La mesure du vers » : différence entre les versions
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Version du 18 février 2021 à 18:06
Fils de pute
| idfaculté = littérature | numéro = 1 | niveau = 11 | précédent = Sommaire | suivant = Le regroupement des vers
}}
Pour mesurer un vers (définir son mètre), on compte son nombre de syllabes. Les vers traditionnels sont tous pairs.
Nombre de syllabes | Nom de vers |
---|---|
12 | alexandrin |
10 | décasyllabe |
8 | octosyllabe |
6 | hexasyllabe (½ alexandrin) |
Deux difficultés dans le compte des syllabes :
- Le -e muet en fin de mot
- Il faut le prononcer devant un consonne : « Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées » (Rimbaud)
- Il faut l’élider devant une syllabe ou la fin du verbe : « Ces bons soirs de septembr
e oùje sentais des gouttes» (Rimbaud)
- Deux voyelles qui se suivent se prononcent soit
- en 2 syllabes distinctes : c’est ce qu’on appelle une diérèse : « Ayant l’expansion des choses infinies » (Baudelaire)
- en une seule syllabe : c’est ce qu’on appelle une synérèse : « Quand je tiens un bon duel, je ne le lâche pas » (Hugo)