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:{{Citation|contenu=''En 1819, le ministre avait (…) attiré l'attention des habitants sur la culture en grand de la pomme de terre, (…). M. Grizel Sainte-Marie aurait voulu qu’on établit des primes d’encouragement pour ceux qui planteraient en tabac le plus de terres incultes. Il croit que leur insouciance ne tiendrait pas contre un pareil moyen. "Il est étrange, sans doute, dit avec raison cet auteur, qu’il me soit permis de faire cette réflexion, qu’il faille toujours offrir des recompenses à une population, quand on veut la déterminer à embrasser la culture d’un végétal utile. C’est ainsi qu’en France, au centre de toute civilisation, durant les années 1815, 1810 et 1817, sans les primes attachés à l’exploitation du plus précieux tubercule du règne végétal, de la pomme de terre, on ne serait peut-être pas aussi promptement parvenu à décider une population, alors malheureuse, manquant de tout et mourant de faim, a donner ses soins à la culture d’une plante qui devait la sauver de la famine quelle défierait à l’avenir, et la défendre à jamais contre le plus affreux des fléaux qui puisse affliger un grand peuple." ([[Alfred de Lavalette]].- [[s:Page:LavaletteAgricultureGuadeloupe1878.djvu/235|L'agriculture à la Guadeloupe, 1878]])''.}}
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== Agriculture de la pomme de terre ==
== Agriculture de la pomme de terre ==


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Migrations & périgrinations d'un tubercule
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Chapitre no 2
Leçon : La pomme de terre « Belle de Fontenay »
Chap. préc. :Introduction
Chap. suiv. :Invention de la Belle de Fontenay
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La pomme de terre « Belle de Fontenay »/Migrations & périgrinations d'un tubercule
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Citation

On ne se persuaderait jamais qu'un végétal si sain, si agréable, si productif, qui exige si peu de manipulation pour servir à la nourriture ; qu'une racine si bien garantie contre l'intempérie des saisons ; qu'une plante, en un mot, qui, par un privilège unique, réunit manifestement tous les genres d'avantages sans autre inconvénient que celui de ne pas durer toute l'année, mais qui doit à ce défaut même un avantage de plus, celui de ne point donner de prise à l'avidité des accapareurs, ait pu avoir besoin de deux siècles pour vaincre dés préventions puériles. Cependant nous en avons encore été les témoins."

Eloges historiques de Parmentier et de Rumford, lus le 9 janvier 1815 in Recueil des éloges historiques lus dans les séances publiques de l'Institut de France par Georges Cuvier (1769-1832), Académie des sciences (France), Nouvelle édition, tome deuxième, Firmin-Didot frères, fils (Paris) 1861. Internet Archive ; WorldCat.org ; (notice BnF no FRBNF33989548j) & (notice BnF no FRBNF302930260) pour l'édition de 1861. En cours d'édition sur Wikisource

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Citation

En 1819, le ministre avait (…) attiré l'attention des habitants sur la culture en grand de la pomme de terre, (…). M. Grizel Sainte-Marie aurait voulu qu’on établit des primes d’encouragement pour ceux qui planteraient en tabac le plus de terres incultes. Il croit que leur insouciance ne tiendrait pas contre un pareil moyen. "Il est étrange, sans doute, dit avec raison cet auteur, qu’il me soit permis de faire cette réflexion, qu’il faille toujours offrir des recompenses à une population, quand on veut la déterminer à embrasser la culture d’un végétal utile. C’est ainsi qu’en France, au centre de toute civilisation, durant les années 1815, 1810 et 1817, sans les primes attachés à l’exploitation du plus précieux tubercule du règne végétal, de la pomme de terre, on ne serait peut-être pas aussi promptement parvenu à décider une population, alors malheureuse, manquant de tout et mourant de faim, a donner ses soins à la culture d’une plante qui devait la sauver de la famine quelle défierait à l’avenir, et la défendre à jamais contre le plus affreux des fléaux qui puisse affliger un grand peuple." (Alfred de Lavalette.- L'agriculture à la Guadeloupe, 1878).


Agriculture de la pomme de terre[modifier | modifier le wikicode]