En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Filtrage linéaire : fonction de transfert harmonique et diagramme de Bode, 2ème partie Signaux physiques - bis (PCSI)/Exercices/Filtrage linéaire : fonction de transfert harmonique et diagramme de Bode, 2ème partie », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Réponse en uC(t) d'une association parallèle R C soumise, à travers un bobine parfaite d'inductance propre L, à une f.e.m. sinusoïdale de valeur efficace constante et de fréquence variable[modifier | modifier le wikicode]
On considère le circuit ci-contre constitué d'une « association parallèle d'un conducteur ohmique de résistance et d'un condensateur de capacité » montée en série avec une bobine parfaite d'inductance propre ; il est alimenté par un générateur de tension sinusoïdale [1].
Détermination de l'amplification complexe en tension de sortie ouverte aux bornes de l'association parallèle R C, réduction canonique et précision du type de filtre[modifier | modifier le wikicode]
Cherchant à déterminer la tension commune aux bornes de l'« association parallèle constituée du conducteur ohmique de résistance et du condensateur de capacité » dans le r.s.f[2]. imposé par le générateur, on adopte le traitement complexe du problème et on demande d'exprimer l'amplification complexe en tension de sortie ouverte aux bornes de montées en parallèle «» étant la tension efficace complexe aux bornes de montées en parallèle et la tension efficace complexe imposée par le générateur, valeur réelle par absence de phase à l'origine de la tension instantanée en fonction des données du problème ;
de quel type de 2ème ordre s'agit-il, du type « réponse en , en ou en d'un série soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante » ?
Solution
On considère le circuit représenté en complexe ci-contre, alimenté par un générateur imposant une tension instantanée complexe égale à [5], les impédances complexes de la bobine parfaite et du condensateur étant respectivement et ;
on reconnaît, dans la partie ci-contre en tiretés, un P.D.T[6]. en sortie ouverte aux bornes de «»[7] et alimenté en entrée par le générateur de tension soit, en remplaçant par son impédance complexe équivalente «»[8], l'expression de la tension instantanée complexe aux bornes du dipôle égale à «»[7]ou «»[7] en valeurs efficaces complexes[9] d'où l'amplification complexe en tension [9] s'écrivant «» soit, en développant le dénominateur et en divisant haut et bas par pour normaliser la fonction de transfert
«».
On reconnaît par le dénominateur de la fonction de transfert normalisée écrite sous sa forme usuelle[10] un 2ème ordre[11] et par son numérateur un 2ème ordre « du type réponse end'unsérie soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante »[12].
L'identification du « dénominateur de la fonction de transfert écrite sous forme canonique réduite usuelle[10] avec étant la pulsation réduite c'est-à-dire avec » nous permet d'obtenir la réduction canonique du l'amplification complexe en tension d'où :
la « pulsation propre homogène à une pulsation » par identification du terme en soit d'où «»[13] et
le « facteur de qualité sans dimension » par identification du terme en soit d'où «»[14].
le numérateur de la fonction de transfert définit le « transfert statique » ;
finalement la forme canonique réduite usuelle[10] de la fonction de transfert s'écrit
Établissement de la condition de résonance de la réponse en tension aux bornes de l'association parallèle R C[modifier | modifier le wikicode]
Déduire de la tension efficace complexe la tension efficace [15] puis
déterminer la condition de résonance de la tension commune aux bornes de l'association parallèle constituée du conducteur ohmique de résistance et du condensateur de capacité ; on rappellera la valeur de la pulsation de résonance dans ce cas.
Solution
De la tension efficace complexe de sortie [9] on déduit, en en prenant le module, la tension efficace de sortie soit
il y a résonance enpour «» et la pulsation réduiteou fréquence réduitede résonance est «».
La condition de résonance «» se réécrit «» «» ou, avec , la réécriture de la condition de résonance «» ;
la pulsation réduite ou fréquence réduite de résonance «» se réécrit «» ou encore, avec , selon donnant une fréquence de résonance «» ou «»[17].
Sous la condition de résonance trouvée, tracé du diagramme de Bode associé à l'amplification complexe en tension ouverte aux bornes de l'association parallèle R C en fonction de la fréquence réduite[modifier | modifier le wikicode]
Dans le cas où il y a résonance, représenter le diagramme de Bode[18],[19] associé à l'amplification complexe en tension [4] en fonction de la fréquence réduite étant la fréquence propre, on rapelle que la tension efficace est une constante.
« L'association d'une antenne et de l'étage d'entrée d'un récepteur » est modélisée par le schéma électrique équivalent ci-contre dans lequel le condensateur est variable de capacité à déterminer, avec les valeurs numériques , à cette résistance est ajoutée une résistance additionnelle donnant une valeur totale de résistance notée sur le schéma ;
la source de tension résultant du signal reçu par l'antenne étant proportionnelle à ce dernier est de « f.e.m. que l'on suppose sinusoïdale de forme avec pour valeur de crête » ;
« la tension aux bornes du condensateur » modélise la tension disponible à l'étage d'entrée du récepteur.
Détermination de la plage de variation de la capacité du condensateur pour pouvoir capter un ensemble de canaux de fréquences fixées[modifier | modifier le wikicode]
Pour un ensemble de canaux susceptibles d'être captés, on prélève le signal aux bornes du condensateur ; « pour un canal donné, on doit ajuster la valeur de » pour obtenir une « résonance aiguë autour de la fréquence centrale du canal ».
Quelle plage de variation de la valeur de faut-il prévoir si « l'ensemble des canaux susceptibles d'être captés s'étalent entre et » ?
Solution
Il convient bien sûr de refaire le schéma représenté ci-dessus en complexe en remplaçant les tensions instantanées et par leurs expressions complexes associées et en représentant la bobine parfaite d'inductance propre et le condensateur de capacité chacun par un rectangle à côté duquel on met leur impédance complexe respective soit pour l'un et pour l'autre.
S'agissant de la réponse en d'un série soumis à une tension d'amplitude constante, de pulsation propre et de facteur de qualité , S'agissant de la réponse en d'un série il y a résonance si avec une « pulsation de résonance »[27], résonance d'autant plus aiguë queest grand ;
S'agissant de la réponse en d'un série supposant la « résonance aiguë », cela nécessite une grande valeur de d'où une « fréquence de résonance »[28] ;
pour obtenir «» il faut choisir telle que «» dont on déduit, en élevant au carré après avoir multiplié par , pour obtenir «» il faut choisir telle que «» ou encore, en inversant et remplaçant par sa valeur, pour obtenir «» il faut choisir telle que «» soit finalement pour obtenir «» il faut choisir telle que «» le canal de plus faible fréquence correspondant à la valeur de plus grande capacité.
Choix de la résistance R pour allier sensibilité et sélectivité du récepteur envers un canal fixé[modifier | modifier le wikicode]
Dans la suite on raisonne sur un canal de fréquence [29] ;
on introduit l'aspect « sensibilité » du récepteur envers un canal comme étant la possibilité du récepteur de pouvoir capter toutes les fréquences de ce canal pour avoir accès à toute l'information contenue dans ce canal et
on introduit l'aspect « sélectivité » du récepteur envers un canal comme étant la possibilité de réglage du récepteur pour ne pas capter une partie d'un éventuel signal d'un canal adjacent.
Montrer qu'il existe un compromis sur le choix de la résistance pour tenir compte des aspects « sensibilité » et « sélectivité » du récepteur.
Solution
Dans la mesure où le facteur de qualité est grand, l'acuité de la résonance est sensiblement la même que celle du passe-bande du 2ème ordre de réponse en du série soumis à une tension d'amplitude constante[30] c'est-à-dire «», et ainsi la sélectivité sera d'autant plus grande que le facteur de qualité le sera c'est-à-dire que la résistancesera faible ;
toutefois il ne faut pas avoir une trop grande sélectivité de façon à pouvoir récupérer toute l'information au voisinage de la fréquence centrale , toutefois une très faible valeur de résistance entraînant certes une très bonne sélectivité mais une médiocre sensibilité dans la mesure où la très grande valeur du facteur de qualité implique une faible valeur de bande passante à «» une perte d'information pour les fréquences du signal capté trop éloignée de la fréquence centrale ;
ainsi pour maintenir une sensibilité non trop faible en gardant une bonne sélectivité il est nécessaire de choisir une résistance suffisamment faible mais non trop petite.
Détermination de la résistance R et de la capacité C pour une valeur de bande passante à -3dB fixée[modifier | modifier le wikicode]
La bande passante à ayant pour valeur , déterminer les valeurs de et qui conviennent.
Solution
Pour avoir une fréquence de résonance de « correspondant à grand », il faut « choisir telle que » «l'inductance propre de la bobine étant d'où » soit finalement
un choix de capacité pour un canal centré sur ;
la bande passante à c'est-à-dire la largeur de l'intervalle passant entraîne une acuité de résonance à grand facteur de qualité ce dernier rapport s'identifiant à d'où «»[31] soit encore «» soit finalement
une résistance «» nécessitant une « résistance additionnelle de ».
Détermination de la valeur de crête de la tension captée à l'entrée du récepteur[modifier | modifier le wikicode]
Quelle est la valeur de crête de la tension captée à l'entrée du récepteur et proportionnelle au signal sélectionné dans le canal choisi précédemment ?
Solution
Dans les conditions où est grand, le signal reçu centré sur la fréquence de résonance a pour amplitude «»[32] soit numériquement et finalement
la valeur de crête de la tension captée à l'entrée du récepteur égale à «».
Une fonction de transfert du 2ème ordre[33] est dite « du type coupe-bande avec un gain minimal non nul » ssi sa forme normalisée usuelle[10] s'écrit selon
«» avec « transfert statique homogène au transfert harmonique », « homogène au carré d'une constante de temps », « homogène à une constante de temps » et « homogène au transfert harmonique multiplié par une constante de temps » telle que «»[34].
Détermination de la forme canonique réduite usuelle d'un 2ème ordre du « type coupe-bande avec gain minimal non nul »[modifier | modifier le wikicode]
Définir la « pulsation propre » ainsi que le « facteur de qualité » du filtre du 2ème ordre introduit puis
en déduire que la forme canonique réduite de ce filtre s'écrit «»[4] en introduisant la « pulsation réduite » et la grandeur «» toutes deux sans dimension.
Solution
L'identification du « dénominateur de la fonction de transfert “ du type coupe-bande avec un gain minimal non nul ” écrite sous forme canonique réduite usuelle[10] avec étant la pulsation réduite c'est-à-dire avec » nous permet d'obtenir la réduction canonique du dénominateur de cette fonction de transfert son numérateur se réécrivant «»[35] d'où :
la « pulsation propre homogène à une pulsation » par identification du terme en soit d'où «» et
le « facteur de qualité sans dimension » par identification du terme en soit d'où «» ;
l'identification du numérateur de la fonction de transfert “ du type coupe-bande avec un gain minimal non nul ” réécrit selon «» avec celui de la forme canonique réduite à déterminer «» définit le « cœfficient sans dimension », «» ;
finalement la forme canonique réduite usuelle[10] de la fonction de transfert « du type coupe-bande avec un gain minimal non nul » s'écrit
«»[4] avec le « transfert statique de même homogénéité que le transfert harmonique », et trois grandeurs sans dimension qui sont « la pulsation réduite », « le facteur de qualité » et «» telle que [34].
Détermination de la forme canonique réduite pratique d'un 2ème ordre du « type coupe-bande avec gain minimal non nul »[modifier | modifier le wikicode]
Une forme canonique est dite « pratique »[36] quand elle est mise sous une forme telle que l'étude du gain associé est rendue la plus simple possible[37] ; nous admettrons que, dans le cas présent, c'est-à-dire celui d'une fonction de transfert du 2ème ordre « du type coupe-bande avec un gain minimal non nul », la forme canonique « pratique »[36] d'une telle fonction de transfert du 2ème ordre nécessite une transformation mettant son dénominateur en fonction de la grandeur fonction de la pulsation réduite[38], son numérateur étant alors constant ou fonction uniquement de ;
déterminer la forme canonique réduite « pratique »[39] de ce filtre en divisant haut et bas par puis en divisant le terme du numérateur et du dénominateur autre que par .
Solution
Pour obtenir la forme canonique réduite « pratique »[39] de la fonction de transfert du 2ème ordre « du type coupe-bande avec un gain minimal non nul », on procède en deux temps :
dans un 1er temps on divise haut et bas par soit «» puis
dans un 2ème temps on transforme le terme du numérateur et du dénominateur autre que , à savoir pour le numérateur et pour le dénominateur, en divisant haut et bas par soit d'où la forme canonique réduite « pratique »[39] de cette fonction de transfert
Expression du gain d'un 2ème ordre du « type coupe-bande avec gain minimal non nul » et sa variation en fonction de la fréquence réduite[modifier | modifier le wikicode]
pour étudier la variation du gain par rapport à , on évalue la dérivée de la fonction par rapport à soit «» donnant, après simplification évidente, « si »[43] c'est-à-dire que « est une fonction de » ;
Dans le cas où «»[43], pour « de à » de à de à de à et par suite Dans le cas où «», pour « de à » de à de à le gain « de à » ;
Dans le cas où «», pour « de à » de à de à de à et par suite Dans le cas où «», pour « de à » de à de à le gain « de à » ;
Dans le cas où «», en résumé, nous constatons que le gain est puis de part et d'autre de son minimum obtenu pour la fréquence propre, Dans le cas où «», en résumé, nous constatons que le gain est puis de part et d'autre de son minimum de valeur «», Dans le cas où «», en résumé, nous constatons que le gain est puis de part et d'autre de son les gains à B.F[20]. et à H.F[22]. étant égaux à «».
Condition pour que le filtre soit un coupe-bande (ou réjecteur de fréquences), bande non passante à -3dB et acuité d'antirésonance[modifier | modifier le wikicode]
Déterminer la condition pour que ce filtre soit un coupe-bande ou réjecteur de fréquences[44] ainsi que
Déterminer la bande non passante à «» et
Déterminer l'acuité de l'antirésonance «».
Solution
Pour que ce filtre soit un coupe-bande ou réjecteur de fréquences[44] il faut et il suffit que les fréquences de coupure basse et haute à existent c'est-à-dire Pour que ce filtre soit un coupe-bande ou réjecteur de fréquences il faut et il suffit «» ou encore «» soit finalement
le filtre est un coupe-bandeou réjecteur de fréquences de fréquence d'antirésonance ssi «» ;
le « domaine passant à » [45] étant «» ne permet pas de définir une « bande passante à » [46] mais le « domaine passant à » étant «» autorise la définition d'une « bande non passante à »[47] «» ;
les fréquences réduites de coupure à sont définies par « avec où dans laquelle » d'où les fréquences réduites de coupure à sont définies par l'équation en suivante « ou » se réduisant en d'où les fréquences réduites de coupure à sont définies par les équations en ou «» c'est-à-dire les fréquences réduites de coupure à sont définies par les « mêmes équations que celles recherchant les fréquences réduites de coupure à du filtre passe-bande du 2ème ordre “ réponse en intensité d'un série soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante ” »[48] à condition de « substituer à », on en déduit donc les fréquences réduites de coupure à sont définies par « la bande non passante à » «» par substitution de à dans l'expression de la bande passante à du filtre « passe-bande du 2ème ordre “ réponse en intensité d'un série soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante ” »[49], d'où les fréquences réduites de coupure à sont définies par l'expression de l'acuité de l'antirésonance «», les fréquences réduites de coupure à sont définies par « l'intervalle non passant à étant d'autant plus étroit[50] que est proche de ».
Tracer la courbe de gain du diagramme de Bode[18] de ce filtre en fonction de la fréquence réduite avec un transfert statique , un facteur de qualité et un cœfficient en
précisant les équations des asymptotes B.F[20]. et H.F[22]. ainsi que la valeur minimale du gain en dB,
précisant les valeurs des fréquences réduites de coupure à et l'acuité d'antirésonance.
Solution
Ci-contre la courbe de gain du diagramme de Bode[18] d'un 2ème ordre du « type coupe-bande à gain minimal non nul » avec
un « transfert statique »,
un « facteur de qualité » et
le « cœfficient de du numérateur après mise en facteur du transfert statique »[51] ;
en plus des asymptotes B.F[20]. et H.F[22]. de la courbe de gain du diagramme de Bode[18] de ce 2ème ordre du « type coupe-bande à gain minimal non nul », asymptotes d'équation commune «», il y a en plus un « minimum de gain en dB d'abscisse et d'ordonnée » traduisant l'existence d'une antirésonance à gain non nul ou à gain en dB fini ;
avec ce facteur de qualité et le cœfficient [52], les fréquences réduites de coupure à valent on rappelle que ces expressions ont été déterminées plus haut dans cet exercice[53] et qu'elle s'obtiennent à partir des expressions des fréquences réduites de coupure à d'un filtre « passe-bande du 2ème ordre “ réponse en intensité d'un série soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante ” » en remplaçant par [54],
avec ce facteur de qualité et le cœfficient , «»[55] et
avec ce facteur de qualité et le cœfficient , «»[55],
avec ce facteur de qualité et le cœfficient , la bande non passante à en fréquence réduite étant «» et avec ce facteur de qualité et le cœfficient , la valeur de l'acuité d'antirésonance «».
Remarques : en partant de la forme canonique réduite « pratique »[39] de la fonction de transfert «»[56], on obtient l'« équation de la courbe de gain du diagramme de Bode[18] sous la forme » montrant Remarques : l'invariance du gain en dB lors du changement de en ou, Remarques : l'invariance du gain en dB lors du changement de en , ce qui établit que Remarques : la courbe de gain du diagramme de Bode[18] est invariante par symétrie axiale relativement à la droite ; Remarques : les fréquences de coupure à étant définies par la « même valeur du gain », on en déduit que Remarques : « les points de la courbe de gain du diagramme de Bode[18] correspondant aux deux fréquences de coupure à sont symétriques relativement à l'axe de symétrie » et par conséquent Remarques : « les fréquences de coupure à ont des logarithmes opposés »[57].
Étude de la variation de la phase du filtre en fonction de la fréquence réduite et tracé de la courbe de phase du diagramme de Bode de ce dernier[modifier | modifier le wikicode]
Exprimer la phase du filtre à partir de la forme canonique réduite pratique de sa fonction de transfert soit puis
étudier sa variation en fonction de la fréquence réduite ;
tracer la courbe de phase du diagramme de Bode[18] de ce filtre en fonction de la fréquence réduite avec un transfert statique , un facteur de qualité et un cœfficient en
précisant les équations des asymptotes B.F[20]. et H.F[22]. ainsi que
précisant les valeurs des fréquences réduites correspondant à un minimum ou un maximum de phase avec la valeur de ces derniers.
Solution
À partir de la forme canonique réduite « pratique »[39] de la fonction de transfert «»[56] on en déduit, en prenant l'argument de cette dernière, l'expression de la phase d'un 2ème ordre « du type coupe-bande à gain minimal non nul » soit «» qui s'écrit encore, suivant le signe du transfert statique , selon «»[58], expression s'appliquant pour ;
l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite utilise le fait que l'expression «» est aussi une fonction de la grandeur «» fonction de [38] soit «»[42] de dérivée par rapport à s'évaluant selon «[59] » en effet « pour » et la condition pour que le filtre soit un coupe-bande ou réjecteur de fréquences étant «»[53] Voir la solution de la question « condition pour que le filtre soit un coupe-bande (ou réjecteur de fréquences), bande non passante à -3dB et acuité d'antirésonance » plus haut dans cet exercice.</ref> se réécrit, pour , «» «» d'où « pour sous condition de coupe-bande ou réjecteur de fréquences[53] » on en déduit [59] » dans le cas , étant , on a et par suite , soit finalement, en supposant [60] et en définissant les valeurs de fréquences réduites correspondant à une modification de sens de variation de «» on suppose bien sûr que la condition de coupe-bande ou réjecteur de fréquences est vérifiée c'est-à-dire «[53] :
l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite « pour de à » de à de à d'où l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite « pour de à » « de à » et l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite « pour de à » «»[58],
l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite « pour de à » de à de à puis de à d'où l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite « pour de à » « de à en passant par la valeur pour » et l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite « pour de à » «»[58] en passant par la valeur «»,
l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite « pour de à » de à de à d'où l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite « pour de à » « de à » et l'étude de la variation de la phase relativement à la fréquence réduite « pour de à » «»[58].
Ci-contre la courbe de phase du diagramme de Bode[18] d'un 2ème ordre du « type coupe-bande à gain minimal non nul » avec
un « transfert statique »,
un « facteur de qualité » et
le « cœfficient de du numérateur après mise en facteur du transfert statique »[51] ;
en plus des asymptotes B.F[20]. et H.F[22]. de la courbe de phase du diagramme de Bode[18] de ce 2ème ordre du « type coupe-bande à gain minimal non nul », asymptotes d'équation commune «», il y a en plus en posant «»[61], une sur l'intervalle [62],[55],[63] avec «»[64] suivi d'une sur l'intervalle [62],[55],[65] avec «»[66] et d'une finale sur l'intervalle .
Remarques : Avec un transfert statique négatif mais en gardant un cœfficient , la courbe de phase serait celle tracée ci-contre après une translation de parallèlement à l'axe des phases dans le sens croissant de ce dernier ;
Remarques : à partir de «»[58] c'est-à-dire à partir de l'équation de la courbe de phase du diagramme de Bode[18] d'un 2ème ordre « du type coupe-bande à gain minimal non nul », on remarque que Remarques : à partir de «les expressions et deviennent leurs opposées lors du changement de en ou, Remarques : à partir de « les expressions et deviennent leurs opposées lors du changement de en , ce qui établit que Remarques : à partir de «la courbe de phase du diagramme de Bode[18] est invariante par symétrie centrale de centre si est ou Remarques : à partir de « la courbe de phase du diagramme de Bode est invariante par symétrie centrale de centre si est .
Remarque concernant le cas : dans ce cas entraînant une de sur tout le domaine, mais on note alors une « discontinuité de 1ère espèce[67] de pour ou pour de saut égal à »[42] en effet
Remarque concernant le cas : « si ou », on a et d'où «» et «» alors que
Remarque concernant le cas : « si ou », on a et d'où «» et «» ;
Remarque concernant le cas : au final « si et », la phase de à , fait un saut de pour le passage par , puis de à ;
Remarque concernant le cas : au final « si et », la phase de à , fait un saut de pour le passage par , puis de à .
On considère le « réseau en »[69] ponté représenté ci-contre soumis à une tension sinusoïdale de pulsation et de valeur efficace [70] ; on pose «» sans dimension et «» homogène à un temps.
Détermination de l'expression de l'amplification complexe en tension du réseau en T ponté en sortie ouverte en fonction des grandeurs caractéristiques du réseau et de la pulsation du r.s.f. puis établissement de sa forme canonique et vérification de la nature vraisemblable « coupe-bande à gain minimal non nul » du filtre[modifier | modifier le wikicode]
Déterminer l'amplification complexe en tension «»[71] en fonction de la pulsation du r.s.f[2]. et des données du réseau quand ce dernier est en sortie ouverte étant la tension instantanée complexe de sortie ouverte associée à la tension sinusoïdale, la tension efficace complexe correspondante[72] ;
mettre cette fonction de transfert sous forme canonique, on précisera la « pulsation propre », le « facteur de qualité » et on introduira la pulsation réduite ou encore fréquence réduite ;
compte-tenu de la forme de la fonction de transfert, vérifier qu'il s'agit vraisemblablement d'un « coupe-bande à gain minimal non nul » si toutefois la condition de réjection de fréquences est réalisée.
Solution
Voir le schéma du « réseau en »[69] ponté reproduit en complexe associé au r.s.f[2]. de pulsation ci-contre dans lequel l'impédance complexe est celle des condensateurs de capacité soit , les tensions instantanées complexes d'entrée et de sortie ouverte étant liées aux tensions efficaces complexes associées par «» et «».
Le théorème de Millman[73] appliqué en donne en valeurs efficaces complexes «»[74] soit
«» ;
on applique de nouveau le théorème de Millman[73] en en valeurs efficaces complexes «»[74] soit
«» ;
on reporte l'expression de dans celle de » et on obtient « on reporte l'expression de dans celle de » et on obtient «» qui se réécrit en regroupant les termes en dans un même membre et en laissant en dans l'autre membre « soit, après simplification élémentaire
«».
L'identification du « dénominateur de la fonction de transfert écrite sous forme canonique réduite usuelle[10] avec étant la pulsation réduite c'est-à-dire avec » nous permet d'obtenir la réduction canonique du l'amplification complexe en tension d'où :
la « pulsation propre homogène à une pulsation » par identification du terme en soit d'où «»[75] et
le « facteur de qualité sans dimension » par identification du terme en soit d'où «» ou, en factorisant le dénominateur de l'expression de par et en introduisant la grandeur sans dimension , «» soit enfin, avec «», «» ;
l'identification du « numérateur de la fonction de transfert écrite sous forme canonique réduite usuelle[10]» en effet avec celui de la forme canonique réduite à déterminer «» définit le « transfert statique » et le « cœfficient sans dimension », «» ;
finalement la forme canonique réduite usuelle[10] de la fonction de transfert « amplification complexe en tension du réseau en [69] ponté en sortie ouverte » s'écrit
«»[4] avec la « pulsation propre homogène à l'inverse d'un temps » et quatre grandeurs sans dimension qui sont « le transfert statique », « la pulsation réduite », « le facteur de qualité » et « le cœfficient de du numérateur ».
On vérifie qu'il s'agit vraisemblablement d'un « coupe-bande à gain minimal non nul » si toutefois la condition de réjection de fréquences est réalisée.
Détermination de la condition pour que le réseau en T ponté en sortie ouverte soit effectivement un coupe-bande à gain minimal non nul[modifier | modifier le wikicode]
Déterminer la condition pour que le filtre soit effectivement un « coupe-bande à gain minimal non nul ».
Solution
Le numérateur de la forme canonique réduite usuelle[10] de la fonction de transfert « amplification complexe en tension du réseau en [69] ponté en sortie ouverte » étant « avec », la condition pour que le réseau en [69] ponté en sortie ouverte soit effectivement un « coupe-bande à gain minimal non nul » s'écrit, compte-tenu de , «»[53] ou, en reportant les expressions de et , la réécriture de la condition de coupe-bande ou de réjection de fréquences «» «» soit finalement
la condition de réjection en fréquences ou de coupe-bande suivante «».
Détermination de la bande non passante à -3dB et de l'acuité de l'antirésonance[modifier | modifier le wikicode]
Déterminer la bande non passante à en fréquence réduite puis
Déterminer l'acuité de l'antirésonance «».
Solution
La bande non passante à étant, dans le cas général, égale à «»[53], elle se réécrit ici, avec et , La bande non passante à étant, «» soit finalement
on en déduit l'acuité de l'antirésonance «»[53] se réécrivant avec selon «».
Lien entre « passe-bande » et « coupe-bande de gain minimal non nul » de même fréquence propre[modifier | modifier le wikicode]
Déterminer le lien entre un « passe-bande » et « coupe-bande de gain minimal non nul » de même fréquence propre.
Solution
On peut réécrire la fonction de transfert « du type coupe-bande du 2ème ordre avec gain minimal non nul » exprimée sous sa forme canonique réduite usuelle[10] «» selon
«»
où la fonction de transfert que l'on ôte à est celle d'un 2ème ordre « du type réponse en tension aux bornes du conducteur ohmique d'un série soumis à une tension sinusoïdale de valeur efficace constante » écrite sous sa forme canonique réduite usuelle[10] selon «» c'est celle d'un passe-bande à fréquence de résonance égale à la fréquence propre du filtre d'où
«» ;
en conclusion on peut obtenir « un coupe-bande de fréquence propre, de facteur de qualité et de transfert statique fixés » en retirant, « du passe-tout de même transfert statique », « un passe-bande de mêmes fréquence propre et facteur de qualité », le gain maximal du passe-bande fixant la valeur du gain minimal du coupe-bande.
Le circuit ci-contre comportant deux conducteurs ohmiques de résistance identique et deux condensateurs supposés parfaits de capacité identique est alimenté en r.s.f[2]. par la tension ;
nous supposerons, dans tout l'exercice, que la sortie indiquée sur le schéma reste ouverte.
Détermination de la tension de sortie ouverte à B.F. et à H.F. par équivalence B.F. et H.F. des dipôles utilisés[modifier | modifier le wikicode]
Sans faire de calcul, que dire de la tension de sortie à B.F[20]. ?
Sans faire de calcul, que dire de la tension de sortie à H.F[22]. ?
Solution
À B.F[20]., les condensateurs étant équivalents à des interrupteurs ouverts[77],[78], l'intensité du courant d'entrée est égale à celle de sortie laquelle est nulle d'où À B.F., une intensité de courant d'entrée également nulle et par suite, une absence de tension aux bornes des conducteurs ohmiques ; À B.F., or la tension aux bornes des conducteurs ohmiques s'exprimant selon on en déduit «».
À H.F[22]., les condensateurs étant équivalents à des courts-circuits[79],[78], on en déduit que la tension de sortie est nulle ou «».
Détermination de l'amplification complexe en tension de sortie ouverte du filtre[modifier | modifier le wikicode]
Par utilisation du théorème de Millman[80],[73] au point , évaluer le potentiel efficace complexe en ce point en fonction entre autres des tensions efficaces complexes d'entrée et de sortie.
Par utilisation du théorème de Millman[80],[73] au point , en déduire l'expression de la tension efficace complexe de sortie en fonction de celle d'entrée , et , puis
donner l'expression de l'amplification complexe en tension de sortie ouverte du filtre .
Solution
Il convient bien sûr de refaire le schéma ci-dessus en complexe associée au r.s.f[2]. de pulsation en remplaçant les tensions instantanées d'entrée et de sortie sinusoïdales par leur expression instantanée complexe associée avec la tension efficace complexe d'entrée égale à par absence de phase à l'origine de la tension instantanée sinusoïdale d'entrée et en représentant les condensateurs de capacité par un rectangle à côté duquel on met leur impédance complexe .
Le Théorème de Millman[80],[73] appliqué en en valeurs efficaces complexes nous conduit à «»[81],[82] soit «» ;
l'application du théorème de Millman[80],[73] en toujours en valeurs efficaces complexes donne «»[81] lequel soit «» ;
on reporte alors l'expression de dans celle de et on trouve «» soit encore «» ou on reporte alors l'expression de dans celle de et on trouve «» «» dont on déduit
Remarque : dans la mesure où la chaîne de deux étages même en étant identiques n'est pas fermée sur l'impédance complexe itérative de chaque étage[84] ce n'était pas judicieux d'utiliser la décomposition du filtre en ses deux étages en écrivant «»[85], la complication qui s'en suivrait, évoquée dans le paragraphe « simplification apparente mais, sauf cas très particulier, complication réelle » du chap. de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) » est explicitée ci-dessous, en effet
si la détermination de l'amplification complexe en tension du 2ème étage ne présente aucune difficulté dans la mesure où, la sortie étant ouverte, on reconnaît un P.D.T[6]. en sortie ouverte[7] d'où en valeurs efficaces complexes «» «»,
À B.F[20]. on a «» en conservant le terme de plus grand module du dénominateur soit « en valeurs efficaces complexes » ou À B.F. on a «» en conservant le terme de plus grand module du dénominateur soit « en valeurs instantanées complexes » C.Q.F.V[86]. ;
à H.F[22]. on a «» en conservant le terme de plus grand module du dénominateur soit « quand en valeurs efficaces complexes » ou À H.F. on a «» en conservant le terme de plus grand module du dénominateur soit « quand en valeurs instantanées complexes » C.Q.F.V[86]..
Réduction canonique de la fonction de transfert du filtre et nature de ce dernier[modifier | modifier le wikicode]
Faire une réduction canonique de l'amplification complexe en tension de sortie ouverte et
déterminer la nature du filtre.
Solution
À partir de «» on vérifie qu'il s'agit d'une fonction de transfert amplification complexe en tension de 2ème ordre « du type réponse en d'un série soumis à une tension de valeur efficace constante »[12], de forme canonique réduite usuelle[10] «»[4] dans laquelle « est la pulsation réduite » avec « la pulsation propre », « étant le facteur de qualité » et « le transfert statique ou amplification statique en tension» ;
l'identification du « dénominateur de la fonction de transfert écrite sous forme canonique réduite usuelle[10] avec c'est-à-dire avec » nous permet d'obtenir la réduction canonique du l'amplification complexe en tension d'où :
la « pulsation propre homogène à une pulsation » par identification du terme en soit d'où «» et
le « facteur de qualité sans dimension » par identification du terme en soit d'où «» ou, le « facteur de qualité sans dimension » avec la définition de la pulsation propre , «» ;
le numérateur de la fonction de transfert définit le « transfert statique ».
« le facteur de qualité étant inférieur à », on en déduit qu'il s'agit d'un « passe-bas »[88].
↑ On vérifiera qu'il s'agit d'un 2ème ordre, on précisera la pulsation propre et le facteur de qualité d'une part et on introduira la pulsation réduite d'autre part.
↑ 4,04,14,24,34,44,5 et 4,6 Après introduction de la pulsation réduite qui est encore la fréquence réduite , les valeurs des grandeurs complexes dépendant de la pulsation restent les mêmes mais les fonctions donnant les valeurs à partir de la pulsation réduite diffèrent des fonctions donnant les valeurs à partir de la pulsation et devraient mathématiquement porter des noms différents ; comme usuellement en physique on confond la notation de la fonction et de la valeur, nous conserverons la même notation et écrirons ou
↑ La valeur efficace complexe de la tension est réelle car la phase initiale de la tension sinusoïdale est nulle.
↑ 9,09,1 et 9,2 étant la tension efficace complexe aux bornes de montées en parallèle et la tension efficace complexe imposée par le générateur, valeur réelle par absence de phase à l'origine de la tension instantanée.
↑ 10,0010,0110,0210,0310,0410,0510,0610,0710,0810,0910,1010,1110,12 et 10,13 La forme d'une fonction de transfert est dite « usuelle » appellation personnelle quand elle est écrite sous forme d'un quotient irréductible de polynômes en ou , étant la pulsation réduite, c'est-à-dire sans dimension.
↑ Voir le paragraphe « définition d'une fonction de transfert du 2ème ordre » du chap. de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) » ; la forme « usuelle » appellation personnelle d'une fonction de transfert du 2ème ordre est un quotient irréductible de polynômes en ou , étant la pulsation réduite, c'est-à-dire sans dimension tel que son dénominateur, une fois toute simplification effectuée, est un polynôme de degré en ou , c'est cette forme qui permet de s'assurer que le système étudié est effectivement du 2ème ordre.
↑ On vérifie la valeur nulle pour correspondant au fait que pour cette valeur critique de facteur de qualité.
↑ On ne calcule pas la valeur de la phase à la fréquence réduite de résonance car cette valeur n'a aucune particularité sinon celle de se rapprocher de la valeur à la fréquence réduite propre quand le facteur de qualité augmente jusqu'à l'infini.
↑ On rappelle que nous nous limitons aux fonctions de transfert du 2ème ordre de système stable c'est-à-dire que, le cœfficient de dans le polynôme situé au dénominateur étant positif, on peut le remplacer par ainsi que le cœfficient de dans le même polynôme situé au dénominateur étant aussi positif, peut être remplacé par .
↑ La forme « pratique » appellation personnelle la plus fréquente d'une fonction de transfert du 2ème ordre correspond à un numérateur de fonction de transfert constant.
↑ 38,038,1 et 38,2 En effet établit que est une fonction de .
↑ 39,039,139,239,3 et 39,4 Dans le cas d'une fonction de transfert du 2ème ordre « du type coupe-bande avec un gain minimal non nul », la forme canonique réduite est dite « pratique » appellation personnelle quand son dénominateur a été mis en fonction de la grandeur fonction croissante de la pulsation réduite justification du caractère dans la note « 38 » plus haut dans cet exercice, son numérateur étant constant ou fonction uniquement de .
↑ 40,0 et 40,1 Nous supposons, pour que le qualificatif « gain » soit bien adapté, que la fonction de transfert est l'amplification complexe en tension.
↑ Une grandeur instantanée entre en antirésonance quand sa valeur efficace prend une valeur minimale notable c'est-à-dire une valeur à sa valeur maximale divisée par .
↑ 42,042,1 et 42,2 Après introduction de la grandeur , les valeurs des grandeurs complexes ainsi que celles de leur module ou argument ou autres grandeurs réelles en découlant dépendant de la pulsation réduite restent les mêmes mais les fonctions donnant les valeurs à partir de la grandeur diffèrent des fonctions donnant les valeurs à partir de la pulsation réduite et devraient mathématiquement porter des noms différents ; comme usuellement en physique on confond la notation de la fonction et de la valeur, nous conserverons la même notation et écrirons ou
↑ 43,0 et 43,1 Condition nécessaire mais non suffisante pour que le système étudié soit un coupe-bande, cette condition est justifiée par les conséquences que l'on en tire.
↑ 44,0 et 44,1 Un filtre est un coupe-bande ou réjecteur de fréquences si le domaine de fréquences passant à est «» où et sont respectivement les fréquences de coupure basse et haute à la notion d'intervalle passant à doit être remplacée par celle de domaine passant à car il s'agit de la réunion de deux intervalles.
↑ Ici on ne peut pas parler d'intervalle passant car il s'agit de la réunion de deux intervalles.
↑ Qui serait définie comme la somme des largeurs de chaque intervalle passant, la largeur du 2ème intervalle passant étant infinie.
↑ Définie comme la largeur de l'intervalle non passant à .
↑ Un réjecteur de fréquences de qualité doit sélectionner avec précision la fréquence ou la zone de fréquences à rejeter, il est donc souhaitable que l'antirésonance soit aiguë.
↑ 51,0 et 51,1 Le choix d'un cœfficient est fait relativement au facteur de qualité pour que la zone rejetée soit suffisamment grande intérêt purement visuel en effet les justifications des expressions utilisées ci-dessous se trouvant dans la solution de la question « condition pour que le filtre soit un coupe-bande (ou réjecteur de fréquences), bande non passante à -3dB et acuité d'antirésonance » plus haut dans cet exercice, d'une part la condition pour que le filtre soit effectivement un coupe-bande ou réjecteur de fréquences «» est respectée et d'autre part la bande non passante à en fréquence réduite vaut «» grande valeur essentiellement due à la faible valeur du facteur de qualité en accord avec le but recherché d'avoir une zone rejetée suffisamment grande une acuité en antirésonance «» de faible valeur pour que l'antirésonance soit visible sur la courbe de gain du diagramme de Bode du 2ème ordre du « type coupe-bande à gain minimal non nul ».
↑ Cœfficient de du numérateur de la fonction de transfert sous forme réduite canonique usuelle appellation personnelle après mise en facteur du transfert statique.
↑ 62,0 et 62,1 Les équations de détermination de ces fréquences réduites limites de changement de variation de phase étant «» identiques à celles de détermination de fréquences réduites de coupure à d'un passe-bande à condition de remplacer par d'où les expressions données.
↑ 69,069,169,269,369,469,5 et 69,6 Le « réseau en » est le nom donné à un « réseau étoile » quand il est utilisé en r.s.f. rappel : il existe d'autres associations de D.P. que les associations en série ou en parallèle, ce sont les associations étoile et triangle, voir la note « 7 » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » un « réseau étoile » étant une association entre trois bornes avec un nœud central, ce dernier étant directement relié à chaque borne par un D.P. ; pour documentation un « réseau triangle » utilisé en r.s.f. est appelé « réseau en », un « réseau triangle » étant une association entre trois nœuds, chacun des nœuds étant directement relié à chacun des deux autres par un D.P., la particularité du « réseau en » étant que l'un des nœuds est représenté par une ligne usuellement choisie comme ligne de masse.
↑ L'origine des temps étant choisi de façon à ce que la phase à l'origine soit .
↑ L'origine des temps étant choisi de façon à ce que la phase à l'origine soit .
↑ 73,073,173,273,373,4 et 73,5Jacob Millman (1911 - 1991) électronicien américain né en Russie à Novohrad-Volynskyï (maintenant en Ukraine), devenu américain par suite de l'émigration de ses parents, on lui doit essentiellement le théorème portant son nom.
↑ 81,0 et 81,1 Comme indiqué sur le schéma les bornes inférieures communes d'entrée et de sortie est choisie comme ligne de masse notée non indiquée sur le schéma.