Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Circuits linéaires du premier ordre : stockage et dissipation d'énergie

Leçons de niveau 14
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Signaux physiques (PCSI)/Exercices/Circuits linéaires du premier ordre : stockage et dissipation d'énergie
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Établissement d'un équilibre électrique entre un condensateur chargé et un déchargé par bilan de puissance[modifier | modifier le wikicode]

     On charge un condensateur de capacité sous la tension , et on relie ce condensateur ainsi chargé, puis isolé de la source de tension de charge, à un condensateur de capacité , initialement neutre, par l'intermédiaire d'un conducteur ohmique de résistance .

Détermination, par bilan de puissance, de l'intensité du courant de charge du condensateur initialement déchargé[modifier | modifier le wikicode]

     Faire un bilan de puissance du circuit,

     en déduire l'équation différentielle en intensité du courant de charge du condensateur initialement déchargé et

     déterminer la variation de cette intensité en fonction du temps .

Évaluation de la variation d'énergie du système composé des deux condensateurs lors de la charge complète du condensateur de capacité C'[modifier | modifier le wikicode]

     Calculer, de deux façons différentes, la variation d'énergie du système composé des deux condensateurs lors de la charge complète du condensateur de capacité .

Adaptation d'impédance[modifier | modifier le wikicode]

     Un conducteur ohmique de résistance est alimenté par un générateur de tension permanente de f.e.m. et de résistance interne .

Détermination de la résistance R du conducteur ohmique pour que la puissance calorifique que ce dernier consomme soit maximale[modifier | modifier le wikicode]

     Calculer la résistance du conducteur ohmique pour que la puissance calorifique consommée par le conducteur ohmique soit maximale on réalise ainsi une adaptation d'impédance ;

     adapter l'impédance[28] d'un circuit série composé d'un récepteur et d'un générateur consiste donc à déterminer la valeur de l'impédance[28] du récepteur[29] pour qu'il reçoive le maximum de puissance.

Valeur de la puissance maximale reçue par le conducteur ohmique[modifier | modifier le wikicode]

     Que vaut alors cette puissance maximale notée  ?

     La comparer à celle dissipée dans le générateur c'est-à-dire dans sa partie résistive de résistance interne .

Tracé de la courbe représentant le rapport de la puissance consommée dans le conducteur ohmique sur la puissance maximale qui peut être consommée en fonction du rapport de la résistance du conducteur ohmique sur la résistance interne du générateur[modifier | modifier le wikicode]

     Exprimer la puissance consommée réduite[34] en fonction de puis

     tracer sa courbe représentative en fonction de .

Montage potentiométrique, rendement en puissance[modifier | modifier le wikicode]

Schéma d'un montage potentiométrique alimentant une charge résistive

Générateur de Thévenin du dipôle actif AA'[modifier | modifier le wikicode]

     On réalise le montage représenté sur la figure ci-contre avec les valeurs numériques suivantes :
     , , et telles que leur somme soit constante égale à .

     Déterminer la f.e.m. de Thévenin[37] «» et
     Déterminer la résistance interne de Thévenin[37] «» du générateur de Thévenin[37] équivalent au R.D.L.A[38]. encadré en tiretés ci-contre.

     Exprimer et en fonction de et .



Puissance calorifique dissipée dans la charge ohmique de résistance R[modifier | modifier le wikicode]

     En déduire la puissance calorifique dissipée dans le conducteur ohmique de résistance en fonction de , , et .

Puissance électrique fournie par la source de tension de f.e.m. E[modifier | modifier le wikicode]

     Exprimer la puissance électrique fournie par la source de tension de f.e.m. en fonction de , , et .

Rendement en puissance du circuit[modifier | modifier le wikicode]

     En déduire le rendement en puissance du circuit en fonction de , et .

     A.N[48]. : Calculer le rendement pour .

           A.N. : Que pensez vous de la valeur obtenue ?

Moteur en régime permanent, fonctionnement stable[modifier | modifier le wikicode]

Schéma de circuit d'alimentation d'un moteur par une source idéale de tension permanente, la f.c.e.m. du moteur étant à sa vitesse angulaire de rotation

     On schématise voir ci-contre un moteur par un conducteur ohmique de résistance et
     On schématise voir ci-contre un moteur par une f.c.e.m. étant la vitesse angulaire de rotation du moteur.

     On schématise voir ci-contre Ce moteur fournit une puissance mécanique notée .

Étude de la variation de la puissance mécanique fournie par le moteur[modifier | modifier le wikicode]

En fonction de l'intensité I du courant traversant le moteur[modifier | modifier le wikicode]

     Faire un bilan de puissance et

     en déduire , puis

     tracer son graphe.





En fonction de la vitesse angulaire ω de rotation du moteur[modifier | modifier le wikicode]

     De l'équation électrique, déterminer le lien entre et ,

     en déduire , puis

     tracer son graphe.

Stabilité de fonctionnement du moteur[modifier | modifier le wikicode]

     Pour , calculer les valeurs de possibles ;

     le fonctionnement du moteur étant stable si et
     le fonctionnement du moteur étant instable si ,

     le fonctionnement du moteur étant stable pour quelle valeur de précédemment calculée, le moteur a-t-il un fonctionnement stable ?

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Donc pas d'apport de puissance électrique fournie par un générateur.
  2. 2,0 et 2,1 Donc perte de puissance de nature calorifique dissipée par effet Joule dans la partie résistive du circuit.
       James Prescott Joule (1818 - 1889) physicien anglais à qui on doit une étude sur la nature de la chaleur et son lien avec le travail mécanique ainsi qu'une relation entre l'intensité du courant électrique traversant un conducteur ohmique et la chaleur dissipée dans ce dernier ; il a également travaillé avec le physicien britannique d'origine irlandaise William Thomson (1824 - 1907) encore connu sous le nom de Lord Kelvin pour développer l'échelle absolue de température et a étudié la magnétostriction propriété que possèdent les matériaux ferromagnétiques de se déformer en fonction de l'orientation de leur aimantation, par exemple sous l'influence d'un champ magnétique.
  3. Algébrique car en fait le condensateur de capacité jouant le rôle de source, son énergie stockée alors que le condensateur de capacité étant en phase de charge, son énergie stockée .
  4. Ou « la somme du gain horaire d'énergie stockée dans les condensateurs et de la puissance calorifique dissipée dans le conducteur ohmique reste toujours nulle ».
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Apport et perte : sous-entendu « de puissance ».
  6. Il est évident que l'on obtient le même bilan.
  7. En effet l'équation de maille est exprimée en , le bilan de puissance l'étant en , il convient donc de diviser ce dernier par une grandeur exprimée en ampère c'est-à-dire une intensité pour retrouver l'équation de maille.
  8. Correspondant à la convention générateur pour le condensateur de capacité ou la convention de décharge de ce dernier.
  9. Correspondant à la convention récepteur pour le condensateur de capacité ou la convention de charge de ce dernier.
  10. C.-à-d. l'équation que l'on aurait obtenue par loi de maille.
  11. ayant la même homogénéité que et , peut être qualifiée de « capacité de condensateur équivalent à l'association envisagée ».
  12. C.-à-d. la constante de temps du circuit série ou .
  13. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  14. Condition Initiale.
  15. Les grandeurs continues dans un circuit série résistif contenant des condensateurs étant les charges instantanées des condensateurs ainsi que les tensions aux bornes de ces derniers voir le paragraphe « continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit résistif » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » mais a priori ni l'intensité du courant du circuit ni les tensions aux bornes des parties résistives.
  16. Dans un circuit série résistif contenant uniquement deux condensateurs dont au moins un est chargé et un conducteur ohmique, l'intensité du courant de décharge du condensateur initialement chargé est a priori discontinu de 1ère espèce en instant de formation du circuit voir le paragraphe « discontinuité de 1ère espèce d'une fonction scalaire d'une variable en une valeur de cette dernière » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  17. Voir le paragraphe « continuité de la tension aux bornes d'un condensateur parfait dans un circuit résistif » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  18. Le condensateur de capacité initialement chargé sous tension est équivalent à l'instant à une source de tension de f.e.m. .
  19. Le condensateur de capacité initialement déchargé est équivalent à l'instant à un court-circuit.
  20. Tracé du circuit à à ajouter par soi-même.
  21. Georg Simon Ohm (1789 - 1854) physicien allemand essentiellement connu pour sa découverte de la loi qui porte maintenant son nom.
  22. C.-à-d. théoriquement au bout d'une durée infinie et pratiquement au bout de .
  23. La partie de circuit entre ces armatures passant par le conducteur ohmique de résistance est séparée du reste du circuit par deux isolants d'où la conservation de la charge.
  24. Gain car il s'agit en fait d'une perte.
  25. 25,0 et 25,1 Voir le paragraphe « intégrale généralisée d'une fonction continue par morceaux sur un intervalle ouvert dont au moins une des bornes est infinie » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  26. Voir la solution de la question « détermination, par bilan de puissance, de l'intensité du courant de charge du condensateur initialement déchargé » plus haut dans l'exercice.
  27. L'énergie calorifique dissipée dans le conducteur ohmique en étant l'opposé.
  28. 28,0 et 28,1 La notion d'impédance sera vue dans le paragraphe « introduction : transformation du “ lien d'équation différentielle à coefficients réels constants entre tension aux bornes d'un D.P.L. et intensité de courant le traversant du r.s.f. ” en “ loi d'Ohm de l'électricité complexe associée au r.s.f. ”, notion d'impédance complexe du D.P.L utilisé en r.s.f. » dans le chap. de la leçon « Signaux physiques - bis (PCSI) », elle généralise dans ce régime la notion de résistance ; en régime permanent elle représente est une simple résistance.
  29. Ici un simple conducteur ohmique.
  30. 30,0 et 30,1 Claude Servais Mathias Pouillet (1790 - 1868) physicien et homme politique français, on lui doit essentiellement des travaux portant sur la compressibilité des gaz et sur les lois expérimentales relatives à l'intensité du courant électrique dans un circuit fermé il sut préciser la notion de résistance électrique, montrer que les générateurs sont composés d'une force électromotrice pure et d'une résistance intérieure et il établit la loi qui porte son nom.
  31. 31,0 et 31,1 La loi de Pouillet s'applique pour déterminer l'intensité du courant circulant dans un circuit série en régime permanent, elle résulte de l'application de la loi des mailles avec choix du sens de f.e.m. dans le sens du courant en accord avec l'algébrisation habituelle et s'énonce «» à retenir et à savoir utiliser sans hésitation.
  32. C.-à-d. une fonction continue du paramètre , à valeurs positives au sens large, tendant vers zéro quand , prenant donc une valeur maximale pour au moins une valeur du paramètre .
  33. Dans ces conditions la puissance électrique fournie par la source de tension se répartit de façon identique entre et , la puissance reçue par étant celle qui nous intéresse c'est pour cela que l'on cherche à la rendre maximale et celle reçue par étant transformée en puissance calorifique dissipée dans le générateur donc à considérer comme perte malheureusement aussi maximale.
  34. 34,0 34,1 et 34,2 Qualifiée de réduite car rapportée à la valeur maximale de la puissance.
  35. C.-à-d. le rapport simplement noté sur le diagramme .
  36. Voir la solution de la question « détermination de la résistance R du conducteur ohmique pour que la puissance calorifique que ce dernier consomme soit maximale » plus haut dans l'exercice.
  37. 37,0 37,1 37,2 37,3 37,4 37,5 et 37,6 Léon Charles Thévenin (1857 - 1926) ingénieur français en télégraphie, à l'origine des simplifications des circuits électriques par linéarisation, on lui doit essentiellement le « théorème portant son nom » énoncé en .
  38. 38,0 38,1 et 38,2 Réseau Dipolaire Linéaire Actif.
  39. Réseau Dipolaire.
  40. 40,0 et 40,1 Pont Diviseur de Tension.
  41. 41,0 et 41,1 Voir le paragraphe « générateur de Thévenin équivalent au réseau dipolaire “pont diviseur de tension alimenté en entrée par uE(t) et vu des bornes de sortie” » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  42. En effet «» voir la solution de la question « générateur de Thévenin du dipôle actif AA' » plus haut dans l'exercice.
  43. 43,0 et 43,1 En effet se réécrit voir la solution de la question « générateur de Thévenin du dipôle actif AA' » plus haut dans l'exercice .
  44. Bien que non nécessaire dans cette question, on peut en déduire l'expression de en éliminant ce qui donne «», cette expression étant utilisée dans la solution de la question suivante.
  45. Pont Diviseur de Courant.
  46. L'intensité du courant qui arrive par au nœud d'où partent les branches et est effectivement et c'est l'intensité du courant d'entrée du P.D.C. pont diviseur de courant en sortie court-circuitée.
  47. Voir le paragraphe « cas particulier très important du réseau dipolaire pont diviseur de courant alimenté en entrée par iE(t) et en sortie court-circuitée » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  48. Application Numérique.
  49. James Prescott Joule (1818 - 1889) physicien anglais à qui on doit une étude sur la nature de la chaleur et son lien avec le travail mécanique ainsi qu'une relation entre l'intensité du courant électrique traversant un conducteur ohmique et la chaleur dissipée dans ce dernier ; il a également travaillé avec le physicien britannique d'origine irlandaise William Thomson (1824 - 1907) encore connu sous le nom de Lord Kelvin pour développer l'échelle absolue de température et a étudié la magnétostriction propriété que possèdent les matériaux ferromagnétiques de se déformer en fonction de l'orientation de leur aimantation, par exemple sous l'influence d'un champ magnétique.
  50. C'est cette puissance qui est demandée et qui est simplement notée .
  51. Obtenue par loi de maille mais pouvant être aussi obtenue par bilan de puissance suivie de la division par .
  52. Dans ce cas il faut appuyer la lame sur le bois et le bois réagit en s'opposant à la rotation de la lame, le bois fournit donc à la lame une puissance résistive laquelle doit être exactement opposée à la puissance motrice que le moteur fournit à la lame pour que celle-ci tourne à vitesse constante.
  53. La raison de l'emballement étant que l'on appuie moins avec la lame sur le morceau de bois que l'on cherche à découper .
  54. Si l'on ne souhaitait pas de relâchement et que l'on s'en soit rendu compte par exemple en observant une augmentation de vitesse angulaire de la lame, on appuie alors de façon plus forte la lame de scie sur le morceau de bois la puissance résistive que ce dernier exerce sur la lame est de valeur absolue plus grande que la puissance mécanique que fournit le moteur et par suite .
  55. , si on relâchait brusquement l'appui du morceau de bois ou si on appuyait de moins en moins, ce réflexe entraînerait une poursuite de la croissance de correspondant effectivement à une instabilité du fonctionnement du moteur qui atteindrait la vitesse angulaire associée à une puissance mécanique maximale et poursuivrait vers la zone de stabilité , dans laquelle la puissance mécanique serait jusqu'à une nouvelle compensation correspondant à nécessaire à la découpe plus "paresseuse" du morceau de bois ou à l'arrêt du moteur si on avait relâché l'appui.